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C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage. ( Validhéra ! )

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Caroline Halliwell

Asile Psychiatrique de Seïkusu. 4:00 pm ; 15.01.2009 ; Prise de notes du Dr. Sao-Hong à propos de l'entretien n°3 de la victime n°67.

[...]

- Non, mais vous savez, ce n'est pas mon genre de parler de moi hein... *le ton est gêné*
- Mais nous sommes là pour cela. Parlez-nous de vous. On ne vous juge pas, on ne se moque pas. On se contente de poser un diagnostique, quant aux répercussions de cet incident sur votre psyché.
- Mh... Ouais. Bon, si j'y suis obligée... *le ton est moyennement convaincu*
- Vous n'êtes obligée en rien. C'est pour vous aider, uniquement.

*Elle soupire*

- Bon.. Bon... Alors, euh... Je suppose que je suis plutôt extravertie. Je n'ai pas de mal à me lier d'amitié avec des inconnus. Je vais vers eux, je leur parle, j'entame la discussion par un sujet bateau, et on se retrouve rapidement à parler de choses plus personnelles, de nos souvenirs de vacances, de nos activités préférés, du dernier film vu à la télé, de ce qu'on pense de machin ou machine... Ouais voilà. Je suis ouverte aux interactions extérieures. C'est comme ça que vous dites, dans votre jargon, non ?
- Ne pensez pas à ce que nous dirions, contentez-vous de nous parler de vous, de ce dont vous voulez.

*Elle lève es yeux au ciel.*

- Ouais... D'accord. Bon, donc.. En plus de ça, je dirais que je suis aussi très tolérante. Je veux dire... Je n'ai absolument rien contre les homosexuels, les personnes mentalement déficientes ou bien physiquement handicapées. Je suis ouverte d'esprit, et je ne juge personne. Enfin, si. Souvent, comme tout le monde, je juge une première fois sur les apparences. C'est important les apparences. Mais je sais creuser, apprendre à connaître la personne en face de moi et modifier mon jugement en fonction de ce que j'apprends. Je ne suis pas rigide d'esprit, ou pas sur beaucoup de choses. Par contre, il y a un truc que je déteste. Enfin, quelques uns, mais ça va presque ensemble. Je ne peut pas supporter les personnes hypocrites. Celles qui te font un grand sourire quand tu les vois, puis qui te font des coups de putes dans le... -Oh. Excusez-moi de mon langage- Des coups tordus, dans le dos... Ces personnes là je ne veux même pas en entendre parler, ou je risque de m'énerver. Et les dieux savent que je m'énerve facilement. Il y a aussi les personnes lâches que je ne peux pas supporter. Celles qui se disent capables de tout, et qui se débinent au moment de le prouver. Celles qui annoncent haut et fort leurs opinions, et qui les renient dès qu'un petit danger menace. Gordon, par exemple, qui m'a lâchement laissé tomber alors qu'il m'avait juré qu'il me défendrait au péril de sa vie... Mais lorsque... Lorsque ce... *silence un instant, comme si continuer était impossible*
- Lorsque le preneur d'otage est intervenu ?
- Oui. Lorsque c'est arrivé, que j'étais en danger, qu'il m'avait en ligne de mire... Gordon s'est pissé dessus et a nié toutes relations avec moi. Je... Si je croise quelqu'un dans ce genre... Je ne le supporterais pas.. *le ton se fait étranglé, comme si elle retenait ses larmes*
- Bien. Et, dites-nous... Qu'est-ce que vous aimez ?
- Je... J'aime beaucoup les animaux. C'est mon point faible. Si on m'offre un chiot ou un chaton, je suis aux anges. Je suis comme les gens qui s'extasient devant un nouveau-né. Sauf que moi, les nouveaux-nés je les trouvent moches, braillards, puants... Un bébé animal est nettement plus mignon, plus rigolo et plus câlin. Plus joueur aussi. Pas besoin de changer les couches, tout ça...
- Très bien. Nous allons faire une pause un moment, pour que vous puissiez vous remettre un peu.. Je vois vos mains tremblantes. Prenez donc un chocolat chaud, ça va vous rasséréner.

L'entretien se termine là. Le docteur range ses notes, et la victime n°67.

Asile Psychiatrique de Seïkusu. 2:00 pm ; 16.01.2009 ; Prise de notes du Dr. Sao-Hong à propos de l'entretien n°7 de la victime n°67.

*La victime n°67 est fragilisée par sa prise d'otage, même si elle s'efforce de se montrer forte. On le voit à ses yeux -à mi chemin entre le bleu et l'acier- qui se voilent régulièrement lorsque l'on évoque la prise d'otage, ou bien à ses doigts fins et agiles qui se crispent parfois jusqu'à faire blanchir ses jointures. Mais sa posture est droite. Elle remet, d'un air faussement confiant, une courte mèche blonde derrière ses oreilles, observant le bout de ses ongles vernis de noir. Sa silhouette très féminine ne tressaille ni ne se raidit lorsqu'on reparle de l'incident, mais sa mâchoire volontaire se serre, comme si elle voulait broyer le responsable de ses malheurs entre ses deux rangées de dents blanches et régulières. Ses longues jambes galbées se balancent légèrement au cours de l'entretien. Elle finit par se lever, laissant admirer la grâce de sa silhouette pulpeuse, mais également la ferveur qui l'anime alors qu'elle fait les cents pas à une allure vive et déterminée.*

- Et donc... ?
- Je crois que cela suffira pour aujourd'hui Docteur. Je n'ai plus envie de parler.

[...]

Asile Psychiatrique de Seïkusu. 11:00 am ; 19.01.2009 ; Prise de notes du Dr. Sao-Hong à propos de l'entretien n°7 de la victime n°67.

[...]

- Tout ça, ça s'est passé si vite... Nous étions pourtant tranquilles, dans la banque. Je devais retirer une trentaine d'euros pour la fête de la soirée. J'étais avec Gordon, et il me jurait son amour éternel, encore une fois. Un peu plus loin, il y avait deux autres amies, et ma voisine. J'allais passer au guichet et puis... *elle s'interromps, le regard brillant*
- Et puis... ?
- Et puis ils sont entrés. D'abord le grand. Son regard avait la couleur de la nuit. Il est entré, arme au poing, et s'est saisi de ma voisine qui était la plus proche de lui. Et puis il y a eu le second. Aussi petit que l'autre était grand. Il avait un sac sur l'épaule et une mitraillette dans l'autre main. Et il y a eu le troisième. Grand et imposant. Puissant. C'est lui qui s'est approché de Gordon et de moi. Je me souviens encore de son regard, aussi vert qu'une émeraude....

*Elle part dans ses souvenirs, son regard devient vague, elle en oublie même l'entretien.*

C'était la fin d'après-midi. Caroline et Gordon discutaient, ce dernier monopolisant la conversation avec ses tirades amoureuses et ses yeux de merlan frit. Caroline, seize ans, est pleine d'espoir et croit encore aux idéaux romantiques. Mais l'arrivée des trois braqueurs dans la banque change tout. Gordon se tait. La banquière du guichet duquel s'approche Caroline se fige. Plus un mouvement, sitôt que les trois individus hurlent de se mettre à terre.

Le plus imposant s'approche dangereusement du guichet où est Caroline. Gordon se pisse dessus. Mais Caroline ne lui lâche pas la main, comme pour se rassurer. L'homme a un sourire narquois, et redresse la jeune fille comme s'il s'agissait d'une poupée de bambin.

- Je te l'emprunte, petit, tu n'as rien contre ?

Gordon bredouille quelque chose, mais secoue la tête. Il n'ose plus regarder Caroline. Celle-ci se trouve trahie, et ce sentiment le partage à la peur qu'elle éprouve.

- Très bien poupée. Toi et la vieille, vous êtes notre assurance vie. Toi, la banquière. File nous le fric que tu as là.

L'homme avec le sac et la mitraillette s'est avancé pour récolter les liasses de billets. Caroline est maintenue contre le braqueur sans la moindre délicatesse, un bras aussi épais que la cuisse de la jeune fille l'étranglant à moitié.

Le braquage se déroule sans encombre. Les braqueurs s'apprêtent à partir, leurs otages sous le bras, quand Caroline crie le nom de Gordon. Celui-ci se recroqueville sur lui-même. Le braqueur maintenant la frêle petite blonde se tourne vers le gamin.

- C'est ta petite amie ? Tu ne viens pas l'aider ?

Il semble s'amuser de la situation. Gordon secoue la tête avec détermination.

- Non ? Bon. Tu vois chérie, ton petit ami, il est très chevaleresque.

Il partit d'un grand rire moqueur.

- Allez, ça suffit. Tu viens avec moi sans faire de trouble, ou bien tu risque de perdre des doigts. Et peut-être même plus précieux. La langue, ou bien un bout de cette ravissante poitrine juvénile en pleine croissance...

Caroline écoute à peine. Elle observe, presque avec dégoût, l'attitude pitoyable de Gordon. Elle se laisse emmener sans résistance, ainsi que la vieille dame.

Les braqueurs rentrent dans une camionnette noire, et leurs otages avec. Caroline ne voit pas le temps passer. Ligotée à côté de sa voisine, elle est apathique. Elle revoit, encore et encore, l'attitude de son -désormais ex- petit copain. Elle ne reprend pleinement conscience que lorsque la vieille dame est prise d'un accès de faiblesse. Lui revient alors la force et l'acuité qui la caractérisent d'ordinaire.

- Au secours ! Elle est diabétique, il lui faut de l'insuline. Je vous en prie, elle va mourir sinon... !

Le braqueur le plus petit ricane, et dit que comme c'est une vieille, elle n'a qu'à mourir. Qu'elle a déjà vécu sa vie. Caroline s'insurge. Le plus puissant ordonne à l'autre, le grand, de s'arrêter.

- On est assez loin maintenant.

Il sort et ouvre la porte arrière.

- Dégagez. Et au plaisir de te revoir petite.

Il coupe les liens, et les propulsent sur le trottoir. Caroline tient la vieille dame inanimée entre ses bras.


- Mademoiselle ? Mademoiselle Halliwell ?
- Pardon. Excusez-moi. Je.. On est obligé de continuer ?
- Vous n'êtes obligée à rien. C'est juste pour vous aider.
- Très bien. Alors j'arrête la thérapie.
- Et vos parents, qu'en disent-ils ?
- C'est moi qui subi. C'est donc à moi de décider.

[...]

Asile Psychiatrique de Seïkusu. 8:00 am ; 23.01.2013 ; Prise de notes du Dr. Sao-Hong à propos de l'entretien n°7 de la victime n°67.

- Bon, nous nous revoyons donc une dernière fois, mademoiselle Halliwell. Pour faire le point, et évaluer comment se sont passées ces quatre années sans consultation.
- Et bien, ça s'est bien passé. J'ai eu mon bac. Et j'ai commencé des études de criminologie, depuis deux ans. Cette histoire m'a donnée envie d'arrêter les criminels. Je veut faire inspecteur, ou détective. Ou même agent du gouvernement. J'aurais été aux états-unis, j'aurais voulu entrer au F.B.I.
- Donc, vous avez vingt ans aujourd'hui, et vous avez canaliser votre colère, c'est bien ça ?

La jeune femme hocha la tête. Elle était décidée, et ne ressemblait plus à la fillette de seize ans traumatisée par la prise d'otage. La vieille dame, morte entre ses bras, l'avait endurcie. Elle s'était alors fait un devoir de la venger, d'éviter que ça ne se reproduise.

En quittant l'asile de Seïkusu, où elle n'avait pas remis les pieds depuis quatre ans, Caroline sourit. Si elle retrouve les criminels qui ont fait cette prise d'otage, elle a une petite surprise pour eux. Au cours des années qui ont suivi, elle s'est découvert une étrange faculté. Celle de contrôler, manipuler et créer le feu. Elle prévoit un joli bûcher funéraire pour les responsables de la mort de sa voisine.

Citer
Caroline Halliwell, âgée de vingt ans, étudiante en criminologie, possédant la capacité de créer, manipuler et contrôler le feu, vit à Seïkusu depuis dix ans. Ses parents sont morts en 2011.
« Modifié: jeudi 31 janvier 2013, 14:50:54 par Hera »
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Darthestar

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    Darthestar est un être d'un bon mètre 95, et il s'agit surement de l'exemple typique de l'homme torturé par sa nature.
    
    Devenu vampire par le biais d'une bien compliquée histoire, il essayes tant bien que mal de dominer son instincts, mais son combat avec lui même le rend parfois instable et maladroit.
    
    Homme contemplatif, il est avant tout un voyageur et n'use de sa puissance que dans les cas les plus extrêmes, y préférant une certaine forme de sagesse.

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 1 mercredi 30 janvier 2013, 20:05:57

J'ai envie de la mangée c'est un mal ^^ ?

Non voilà une bien belle personne ... bienvenue ^^
« Modifié: mercredi 30 janvier 2013, 20:14:01 par Darthestar »


Caroline Halliwell

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 2 mercredi 30 janvier 2013, 20:07:22

Tut tut tut. N'y pense même pas mon grand, ou tu finiras en brochette grillée :D
Bienvenue tout court ça suffit :p
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Tilsith

Dieu


Caroline Halliwell

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 4 mercredi 30 janvier 2013, 20:13:34

Merci :)
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Tinuviel Lastrim

Créature

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 5 mercredi 30 janvier 2013, 20:15:16

Hum, une  pyromancienne,  bon choix^^

Bienvenue parmi  nous ma chère.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 6 mercredi 30 janvier 2013, 20:15:51

vachement sympa ta fiche !!!!

Bienvenue !

Caroline Halliwell

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 7 mercredi 30 janvier 2013, 20:17:35

Merci merci :D
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Bitch, I'm Fabulous !



Caroline Halliwell

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 9 jeudi 31 janvier 2013, 12:28:52

Merci :)
o\o/o/o\o/o\o/\o/o

Bitch, I'm Fabulous !


Tengoku Megumi

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Hera

Dieu

Re : C. Halliwell - Rescapée d'une prise d'otage.

Réponse 11 jeudi 31 janvier 2013, 14:50:33

Yes, bitch. You're fabulous.

Même si certains diront qu'il manque des trucs ici et là ... Moi, ça me va. Et la présentation un brin atypique me plaît.


Validation \o/ Bienvenue !
"Il y a deux sortes de passions : les passions que nous avons et les passions qui nous ont. On triomphe quelquefois des premières." - Alphonse Karr

Depuis que cela a commencé, j'ai été béni d'une malédiction.


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