Nom/Prenom/Surnom :Gabriel Valmy dit l'anguille du Yamikarasu
Age : 28 ans
Sexe : masculin
Race : ESPer
Orientation sexuelle: hétérosexuel
Description physique :
Grand et musclé, Gabriel domine régulièrement le japonais classique de par sa haute stature, environ un bon mètre quatre-ving-dix.
Mais pourtant, quand on le voit, même s’il parait mince, c’est la taille qui donne cet effet, car il n’en reste pas moins très carré au niveau des épaules. Des bras bien dessinés, des mains puissantes et fermes montrant sa pratique régulière de sports de combat, comme jujitsu par exemple, et doté d’une très grande dextérité dans doigts, montrant son habitude à jouer de la basse.
Des cheveux blonds relativement courts en bataille sur son crâne, des yeux d’un bleu éclatant et perçant, voilà ce qui montres les origines de notre jeune homme, si sa mère était japonaise, son père, lui était français. Un homme sec et froid, désagréable et violent, ayant marqué à vie son fils, notamment sur le dos, où se trouvent des marques de cigarette et autres petites brûlures.
Ses traits lui-même sont assez durs. S’il est beau, il faut reconnaitre qu’on voit au visage qu’il n’est pas habitué à sourire franchement, en témoigne l’absence de sourire qui apparaisse comme vraiment amical. Mais même quand il sourit, ses yeux semblent froid et distants… il n’a juste que trop rarement été habitué à sourire franchement.
Niveau tenue, il reste assez classique et il a raison, jean et t-shirt, sweat-shirt à l’occasion, mais jamais de chemise ! Plutôt crever d’en mettre une ! Alors un costard… mais il aime porter comme manteau un trench-coat usé jusqu’à la moelle, troué même à un ou deux endroits. Pour les chaussures, comptez sur les rangers…
Ah et… pas touche à sa bécane…
Caractère :
Ce qui frappe le plus quand on voit le beau Gabriel agir, c’est la facilité à laquelle il arrive à jouer le parfait connard. Il semble que la vie l’ait assez marquée pour qu’il ait droit de marquer la vie des autres. Il en a bavé et estime en cela qu’il a un du à percevoir, du que les autres doivent le laisser récupérer, quel que ce du soit !Ripailleur et bon vivant il aime l’alcool et les femmes, même si le sexisme est souve ntau gout du jour. C’est un vrai macho !
Pas complètement satisfait de son travail, ne le faisant que pour gagner sa vie et pour les sensations fortes, il joue les gros bras pour arrondir ses fins de mois assez régulièrement. Arrogant, violent et impulsif, il semble être parfaitement taillé pour ce rôle, mais en réalité, c’est tout autre.
Comme le dit le proverbe, derrière toute brute, il y a une petite fille qui pleure en frappant de ses petits poings la porte d’un cachot fermé à clef… c’est le cas chez Gabriel, au fond de lui, il est quelqu’un de sensible et compréhensif, quelqu’un qui a toujours cherché un port d’attache, une personne qui puisse lui offrir de l’affection autant qu’il en a besoin, autant qu’il en a lui-même à donner.
Son père a brisé cela en lui, et comme lorsque vous êtes entré dans un déguisement trop petit, vous peinez à l’enlever alors même qu’il ne demande qu’à craquer. Gabriel a tout d’un connard arrogant égoïste violent, sadique et pervers, mais ce n’est qu’une façade, qu’une manière de protéger ce cœur complètement à vif qu’il possède et qu’il chérit.
Il se cache tant de lui-même que des autres, ne voulant pas avoir à faire à son passé, ne voulant avoir à faire qu’au présent, et pourtant, il se raccroche au passé au fond de lui, car il n’a connu que cela, il se hait pour s’y être raccroché, il se gait d’aimer son père malgré tout, il se hait de ne pas avoir su faire mieux que ça pour sa vie…
Mais c’est dur à admettre, alors mieux vaut-il enfermer tout ça et espérer ne pas avoir piégé l’empire state building de son cœur avec des tonnes de plastique… Il faut juste garder hors de portée le détonateur et espérer que personne n’en bricole un !
Histoire :
Gabriel est né dans un quartier mal famé, un quartier comme celui de la Toussaint, le genre qu’il ne fait pas bon habiter, mais pire cde cela, le père de notre jeune homme n’eut pas le temps d’aller jusqu’à la clinique. D’après son oncle, ce fut simple, il fut sorti du ventre de sa mère sur la banquette arrière de la voiture par son père et après cela au moment de couper le cordon ombilical avec l’opinel, elle eut un soubresaut, se mit à fumer et puis plus rien, le cordon fut sectionné et si la vie de Gabriel avait été sauvée, sa mère en avait fait les frais.
Grâce à l’insistance de l’oncle Ryuto, ou à cause de lui, l’enfant serait élevé par son père, mais à quel prix… en effet, il n’eut jamais droit à une famille aimante. Non il n’eut droit qu’à son alcoolique de père, et pire encore, à une seconde alcoolique qui vécu un temps avec eux.
Gabriel eut toujours le choix dans sa vie, un choix entre survivre ou mourir à la naissance, un choix entre clé à molette ou ceinture ue fois plus grand. Vous ne connaissez pas cette scène sans doute. Vous êtes à la maison, il est tard le soir et vous ne redoutez qu’une seule chose : que votre père rentre du travail, ou plutôt du bar, empestant le vomi et l’alcool, mais vous entendez la clé tournée dans la serrure. Vous entendez des pas dans le couloir, surement papa qui vient vous dire bonne nuit. Ses pas dans l’escalier qui montent, lentement mais surement, vous le sentez flancher à mi parcours, pester, et continuer à monter jusqu’à ce que la porte de votre chambre s’ouvre. Il est bourré et vous regarde, se dirigeant vers vous sans la moindre ambiguïté et d’une main ferme vous attrape les oignets, le serrant jusqu’à vous faire gémir de peur.
Vous sentez ruisseler le long de vos cuisse la preuve ultime que vous avez peur, que vous perdez le contrôle de votre corps tant vous avez peur de ce qu’il s’apprête à faire, tant vous avez peur de ce qu’il est en train de se passer… tout se passera comme d’habitude, mais quand vous avez à peine une dizaine d’année, ça vous effraie toujours autant.
Vous vous débattez autant que vous le pouvez, alors vous sentez son poing heurter vitre visage, votre oeil. Vous avez mal et vous pleurez, mais ça ne l’arrête pas, non pas du tout. Finalement il vous relâche mais ce n’est que pour défaire sa ceinture et sortir son outil de travail, sa clé à molette.
Comme un rituel, il pose les deux outils au pied de votre lit. Vous devez en descendre pour choisir, sinon, il frappera avec les deux. Alors vous descendez de votre couchette pour vous pencher en tremblant de peur. Vous ne savez pas choisir, il vous presse, vous menace. Vous hésitez. Et finalement, pour le provoquer, mince courage dans cette situation, vous montrez la clé à molette du doigt, vous la ramassez et vous la lui tendez. Vous savez qu’il aura plus vite mal au bras, d’autant que sa clavicule est fragile. Il sait que vous savez, alors il frappe plus fort, comme pour vous punir.
Plusieurs fois, vous espérez être mort, mais comme d’habitude, vous en sortez avec des ecchymoses, nombreuses, et des brisures parfois, mais vous avez peur, car cela recommencera demain…
Cela vous étonnerait de savoir qu’il hait son père pour cette raison ? Et croyez-le ou non, Gabriel rendait au père Valmy chaque coup de clé à molette, chaque instant de violence qu’il avait subi au travers de son comportement. D’abord fumer, piquant les clopes de son père en douce pour qu’il en ait moins, puis boire, piquant l’alcool de son père pour qu’il en était moins. Il se constitua vite une bande d’amis d’école avec qui il commença faire les quatre cent coups, d’abord ce n’étaient que des plaisanteries de gamin puis au fur et à mesure que Gabriel grandissait, son père devenant plus violent car Gabriel devenait plus résistant. Et comme pour extérioriser toute cette violence reçue, Gabriel tournait mal. Ce qui étaient simplement les quatre cents coups devinrent progressivement bien plus graves, jusqu’à ce que Gabriel finisse par commettre un premier crime… et quand on entre cette spirale, on ne s’en sort plus jamais vraiment.
Il s’agissait d’un petit magasin, une petite bijouterie de quartier. Ils étaient entrés à quatre, armé de flingues volés et avaient tenté le cambriolage et s’étaient fait gaulés là dedans, une vraie poudrière. Gabriel fut le seul des quatre à survivre, à aller au-delà de la porte vitrée qui les coinçait dans la bijouterie. Il fut le seul à en réchapper vivant et, à la fois fier de son triomphe et attristé par la mort, il eut l’impression que rien ne pouvait l’atteindre, qu’il était imbattable, invulnérable. Alors il enchaina les casses et les braquages, se constituant autour de lui un fan club qui se retrouva bien vite comme un gang, un gang dont Gabriel faisait partie sans être le chef. Electron libre il n’avait jamais aimé les post trop clé, ne s’estimant lui-même pas assez fin pour les exercer avec efficacité. Le gang fut appelé YamiKarasu.
Il se croyait invulnérable, imbattable, indestructible. Jusqu’à ce qu’il la rencontre : Tsubahana. Il s’agissait d’une inspectrice de la police japonaise à l’anti-gang, et donc proche de ce qu’il faisait. Ils s’étaient rencontrés par hasard, ils avaient sympathisés et avaient développé des relations très intimes, au point que Gabriel lui parla de tout, depuis le fait que son père l’ait toujours battu jusquà parler du casse de la bijouterie, en passant par le gang.
Elle ne l’arrêta pas, et elle l’aima. Gabriel prétendit toujours par la suite qu’il s’agissait sans doute de la seule personne l’ayant jamais vraiment aimé. Elle resta très longtemps à ses côtés, jusqu’à ce qu’il soit arrêté, pris en flagrant délit. D’un seul coup, comme pour sauver sa propre peau devant les dossiers qui se rouvrait, Tsubahan fut sur son dos, le pire des bulldogs et grace à elle, il n’avait pas même vingt ans que déjà il allait en prison.
Cela resta à jamais gravé dans ses tripes, la trahison, pendant trois ans, il se forgea à nouveau une carapace, refoulant cette femme aux tréfonds de son âme. Elle avait paniqué et l’avait trahie, te Gabriel ne digérait pas, ce qui lui fit avoir de violents accès de rage en prison, au point soit de se blesser lui-même contre des murs, soit carrément de blesser d’autres personnes qui étaient présentes. Ces histoires lui firent avoir droit à plusieurs reprises à l’isoloir.
A sa sortie de prison, il avait à peine atteint les vingt deux ans. Déjà il devait reconstruire sa vie. Peine perdue. Personne ne l’attendait à la sortie de sa cellule. Pas son père, pas Tsubahana, personne. Premier endroit où il alla : un bar. Il prit une bonne murge pour oublier avant de chercher un lieu d’habitation, une chambre miteuse et pas cher, mais encore fallait-il trouver un job. Chose qui n’était pas aisée. D’ailleurs, il n’arrivait pas à garder un travail, il semblait avoir cette fâcheuse tendance à gueuler quand il fallait se la fermer ! Il replongea dans les gangs, son gang, il avait survécu sans lui et maintenant il le retrouvait, sa seule vraie famille. Enfin, c’était ce qu’il se plaisait à croire.
Mais à nouveau, trahison, les chefs du gang voyaient d’un mauvais œil son retour et encore une fois, il fut trahi. On le passa à tabac, le laissant pour mort.
C’est là que Tsubahana entra à nouveau dans sa vie. Elle le soigna et à) l’aide de quelques amis, elle l’aida pour lui trouver un travail dans la police. Il se montra d’ailleurs très zélé, trop sans doute, dépassant les bornes régulièrement. Il flirtait avec la limite, entrant dans ce rôle qu’il s’était forgé des années durant au point de plonger parfois dans la corruption. Et cela finit par devenir une habitude.
L’ennui, c’était l’absence de personne qui soit à ses côtés pour lui exprimer ses limites, car Tsubahana prenait lentement mais surement de la distance avec le galon et comme pour s’excuser de son odieuse trahison, elle n’empêchait en rien Gabriel de faire ce qu’il voulait. Et de son côté, Gabriel était là, à chercher les limites qu’il ne pouvait pas franchir, les limites que lui imposerait ave douceur et fermeté quelqu’un qui lui montrerait par là qu’il ou elle l’aimait assez pour montrer qu’il comptait aux yeux de quelqu’un, vraiment. Il devenait tête brulée, s’enfermant toujours plus sous cette carapace de fer, cette vierge de fer qui enserrait son cœur…
Situation de départ : expérimenté
Autres :
Il maîtrise l’électricité sous toutes ses formes (conduction nerveuse aussi évidemment)
Comment avez vous connu le forum: Doublette
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels bouche à oreille