Alors soit le droit civil excite l'une des nanas pas loin de moi
je doute que le civil existe tant que ça quelqu'un
Ma prof' de procédure civile en L3 était passionnée par la lecture des arrêts de la Cour de cassation. "
A votre âge, je lisais ça le soir, dans mon lit, et c'était palpitant. Pour moi, c'était aussi passionnant que lire un thriller !" En ayant un esprit assez décalé, conforme aux normes LGJiennes, cette phrase est très tendancieuse
Mais il faut être de la maison pour comprendre les sentiments que procure le droit... L'excitation forte qu'on ressent en lisant la dernière décision de la Cour de cassation publiée au Bulletin, en redécouvrant la célèbre "Liberté d'association" du Conseil constitutionnel, la passion féroce et sauvage qui nous fait penser à un blockbuster hollywoodien quand on lit, dans les chroniques juridiques, Ghestin et Mazeaud s'entartrer autour de l'interprétation d'un arrêt de la Cour de cassation qui sème un doute sur l'acceptation ou non de la révision pour imprévision en droit des obligations. "The Avengers" ne fait clairement pas le poids.
De nos jours, on ne séduit pas une juriste avec un bouquet de fleurs, mais en lui offrant la dernière édition du GAJA. Il faut voir les larmes commencer à couler sur son visage quand elle se rappelle, avec joie, les 350 arrêts qu'elle a du apprendre en L2, quand elle retombe sur "Gaz de Bordeaux", "Nicolo", qu'elle se fait un petit plaisir civiliste avec "Canal de Craponne", et atteint l'extase ultime en concluant avec "Ternon". On vend du rêve, en droit. Tout simplement.
12h04
