Comme quoi, tout, à Gotham, n’était pas à jeter. De cette période de sa vie, Poison Ivy ne gardait pas un très bon souvenir. L’atmosphère viciée de la ville se mélangeait à la corruption ambiante, les produits toxiques d’Ace Chemicals Plant se mélangeaient aux lourds nuages chargés par les gaz polluants que les usines expulsaient sans vergogne. La Sionis Steel Mill, avant de devenir le repaire du Joker, en avait été un très bon exemple. Une usine où aucune norme écologique n’était respectée, seulement la loi du dollar, sous la férule du redoutable Roman Sionis, PDG de Sionis Industries, et accessoirement psychopathe et criminel célèbre, connu sous le nom de Black Mask. Dans cet enfer, Pamela n’avait jamais vraiment réussi à développer un jardin d’Éden, à purifier cette ville contaminée de sa souillure, et il était donc naturel qu’elle ait de Gotham un avis très négatif. Cependant, il y avait eu des à-côtés positifs, généralement des courbes féminines. Catwoman avait été l’un d’eux. L’insolente petite chatonne avait été une partenaire très agréable, aussi irritable qu’insupportable. Soit Ivy lui faisait l’amour, soit elle essayait de la tuer, c’était tout l’un, ou tout l’autre... Et, par ailleurs, il y avait eu Harley. Une schizophrène compulsive, oscillant entre deux personnalités : Harleen Quinzel, l’étudiante modèle effacée, une interne en psychologie, qui avait travaillé à Blackgate, avant d’être réaffectée à l’asile d’Arkham, et Harley Quinn, une tueuse extravertie capable du meilleur comme du pire... Une amante assez personnelle, avec laquelle il y avait eu de multiples séances de sexe, aussi douces et tendres que crades et ardentes. Harley était tout simplement une femme qui bne se refusait à aucune excentricité, et Pamela était une femme qui considérait que les fantasmes ne devaient pas être restreints par des considérations morales ou des restrictions sociétales. Dans l’intimité, il fallait se faire plaisir, et elle appliquait pleinement ce principe.
Leur public muet gémissait en se tortillant, les tentacules les immobilisant. Il était probable que, après leurs ébats, Pamela utiliserait une potion de son invention pour les rendre amnésiques, pour qu’ils voient en cette séance une sorte de rêve. Ainsi, il n’y aurait pas de risques qu’ils en parlent à leurs proches, que la police s’y mêle, et, au-delà de ça, que les agents du SHIELD reviennent voir Pamela. Elle n’avait encore pas eu l’envie et l’occasion d’expliquer à Harley que, légalement, sa situation avait quelque peu changé. Harley aurait pu s’inquiéter, car l’Arlequin savait qu’elle était une fugitive. Ivy ne voulait pas l’effrayer.
Pour l’heure, elle retourna lécher le sexe de l’intéressée, aventurant sa langue dans son minou. C’était une partie du corps d’Harley qu’Ivy connaissait beaucoup. C’était elle qui l’avait initié à ce genre de plaisir, à une époque où Harley était une hétérosexuelle convaincue n’ayant de yeux que pour le Joker. Pamela avait initialement presque du la forcer, mais, ensuite, c’était Harley qui y était revenue. Avec les femmes, et surtout avec Ivy, c’était bien plus différent. Poison Ivy s’y connaissait, et les spores que son corps émettait ne faisaient que rendre ce genre de scènes encore plus excitantes, libérant Harley dans ses fantasmes les plus pervers. La langue de l’Empoisonneuse glissait dans le corps de sa belle partenaire blonde, heurtant son clitoris, goûtant à sa mouille. Sa partenaire se faisait plaisir, elle prenait son pied, et Pamela posa ses mains sur son corps, agrippant ses belles fesses, s’en servant comme appui, tout en léchant voracement, soupirant et gémissant.
*Je ne peux pas le nier, ça m’avait également manqué...*
Ivy frottait son nez contre la peau douce et chaude de sa partenaire, et il s’écoula encore quelques minutes, avant qu’Harley ne finisse par tirer le visage de Pamela en arrière. La langue d’Ivy claqua dans le vide, avec un peu de la semence d’Harley sur ce muscle. Harley lui jouit ensuite sur le visage, balançant un jet de mouille. L’éjaculation faciale était un truc qu’elle aimait bien, au même titre que l’ondinisme. Harley avait des fantasmes sexuels déviants, qu’elle ne pouvait pas forcément laisser s’exprimer devant son « biquet ». À défaut, Ivy, qui était également une bonne plante sexuelle, servait de réceptacle.
Pour le coup, Harley se contenta simplement de lui jouir en pleine figure, et Ivy, toute excitée, mouillant également, lécha le pourtour de ses lèvres avec sa langue, avant que sa partenaire ne se rapproche, et ne la force à s’allonger sur le sol. Les deux femmes s’embrassèrent tendrement, sur le carrelage froid du fast food. Si Ivy avait eu le temps, elle aurait fait pousser une mousse végétale sur le sol, mais c’était plus compliqué à faire. Elle conservait une main sur le joli cul de sa partenaire, son doigt glissant dans sa croupe, sans encore la sodomiser. Oh, bien sûr, il n’y avait pas à s’en faire, le joli cul d’Harley serait exploré par le doigté expert de Pamela, ou par ses plantes... Mais, pour l’heure, Ivy comptait laisser Harley s’amuser.
« Viens, ma belle... Je suis si heureuse de te revoir, Harley, toi et ta passion... »
Elle n’avait pas à rougir des talents d’Harley, et, en délaissant ses lèvres, l’intéressée fila vers ses seins, qu’elle se mit à lécher et à compresser, les suçant et les embrassant. Elle frottait le corps de Pamela contre le sien, remuant de haut en bas. Sentait-elle la mouille de l’Empoisonneuse sur son estomac ? Ressentait-elle tout le désir de cette dernière ? Pamela se mit à soupirer lentement, caressant les cheveux de sa partenaire, plaquant un peu son visage contre ses seins, afin qu’Harley s’en occupe, comme elle aimait si bien le faire.
« Oh oui... Humm... Continue, ma belle, continue… Pourquoi vouloir t’arrêter ? Mon corps est à toi, tu le sais bien... »
Les jambes de Pamela frottaient le corps d’Harley. Elle aimait tellement ça !
« Encore, Harley, encore !! »