NOM : Miller
PRÉNOM : Marlène
AGE : 21 ans
SEXE : Femme
RACE : Humaine
ORIENTATION SEXUELLE : Lesbienne
PHYSIQUE : Cette jeune femme a depuis longtemps passé le stade et les complexes fulgurants de cette charmante période qu'est l'adolescente. Elle a appris à accepter le fait que son corps ne soit pas celui d'une Barbie californienne. Un mètre soixante-cinq, pour soixante-dix kilos. Mais ce sont soixante-dix kilos savamment répartis par le métabolisme sportif de l'américaine, pour obtenir des mensurations très correctes : 95-70-90. Une forte poitrine (maudite par sa propriétaire lors des sprints pour passer de base en base), une taille bien dessinée et de larges hanches, pour accueillir de belles fesses et de puissantes jambes. Certain(e)s la trouveront peut-être boulotte... et ça sera tout leur droit ! Il y en aura toujours à côté pour regonfler l'ego de la demoiselle.
Passé l'observation de ce corps d'athlète, on peut se concentrer sur le visage poupon de notre jeune texane. Ses traits sont fins, ses expressions souvent effrontées. Elle sourie beaucoup, parce qu'elle a peu de problèmes, il faut dire. Son épiderme est pâle, ayant souvent fait les frais du cagnard régnant dans son pays - heureusement, le climat du Japon est parfait pour ce genre de peau pâle, une peau de blonde, en somme. Ses cheveux, d'ailleurs, sont dorés et encadrent son faciès en une coupe courte et effilée, aux ondulations incertaines, avec pour seule fantaisie des barrettes en forme d'étoiles. Sa bouche pulpeuse et ses grands yeux bleus suffisent à donner une beauté sûre à Marlène.
Concernant le style vestimentaire, la blonde en profite souvent pour laisser ressortir le côté nationaliste de sa personnalité. On a ainsi droit à des chemisiers à carreaux, des vestes de motard aux badges en forme d'aigles ou des jeans plus ou moins bien coupés. Une règle instaurée sans vraiment de volonté, c'est que la plupart de ses habits sont toujours trop courts pour le contexte. Marlène n'aime pas trop s'encombrer de tissu superflu, dirons-nous. Elle sait être féminine comme masculine, mais il n'est pas rare qu'elle tombe dans le vulgaire... un truc sympa à savoir ? Le latex et le vynil sont ses amis en soirée. Et en plus, ça ne lui va pas si mal.
CARACTÈRE : Marlène n'est pas tendre, dans la vie. Ni avec ses petites amies, ni avec ses potes, ou ses parents, ou bien encore avec les gamins qu'elle est censée surveiller. Mais ne vous réjouissez pas si vous faites partie des exceptions. Si l'étrangère est tendre avec vous, ça signifie simplement que vous ne représentez pas grand-chose à ses yeux.
La psychologie de la texane n'est pas très compliqué. Son tempérament énergique peut être considéré comme violent, mais il est surtout stimulant : c'est quelqu'un qui aime que tout le monde se donne autant à fond qu'elle. Car Marlène est définitivement une battante, quelqu'un qui mord dans la vie à pleine dents, et surtout qui positive, encore et toujours. On s'y habitue vite, dés que l'on comprend que cette fille adore prendre soin des gens autour d'elle. Loyale, elle est là si vous avez besoin d'une oreille ou d'une épaule amicale, ce qui doit expliquer sa popularité qui ne cesse d'augmenter de jour en jour depuis qu'elle est arrivée à Seikusu. En vérité, si elle le pouvait, Marlène sauverait le monde entier. Mais elle doit se contenter d'écouter les peines de cœurs de ses amies et d'aller récupérer le chat de la voisine qui s'est encore coincé comme un idiot dans les branches d'arbres. Mais ce n'est pas grave, puisque c'est aussi une amatrice de défi : plus quelque chose est dur à accomplir, et plus cela se révèlera intéressant pour elle.
Garçon manqué, Marlène a manifesté son intérêt pour les filles très tôt, se classant ainsi dans la catégorie des lesbiennes qui ne risquent pas de glisser de l'autre côté du jour au lendemain. Le point amusant de cette histoire, c'est qu'elle est aussi une croyante, n'ayant pu empêcher les enseignements religieux de s'imprégner en elle pendant son enfance, comme ils se sont imprégnés dans la culture du Texas. Ses convictions sont donc conflictuelles, mais elle fait avec et tente de faire la part des choses, se disant que Dieu acceptera peut-être de lui pardonner ses pêchés si elle se pointe à l'église tous les dimanches.
Ses goûts sont multiples, ce qui lui permet de se faire toujours accepter dans énormément de groupes. Marlène aime le sport, particulièrement le base-ball qui est son activité fétiche, celui dans lequel elle excelle le plus puisqu'elle en fait depuis toute petite. Mais elle apprécie aussi la nourriture, c'est une gloutonne à vrai dire... nul doute que sans le sport à côté, elle aurait depuis longtemps la forme d'un ballon de baudruche. Les soirées lui font aussi toujours de l’œil. Habituée des clubs SM et autres discothèques obscures, elle ne rate jamais une occasion de faire la fête. Et il y a d'autres choses moins avouables... : les chatons, les licornes et les Reality Show étalée sur son canapé... enfin, vous saisissez l'idée.
HISTOIRE : A son grand désarroi, Marlène n'a jamais vraiment rien eu d'exceptionnel. La seule chose qui soit peu ordinaire au sein de sa famille est malheureusement aussi la seule chose qui la glace d'effroi à l'idée que quelqu'un ne le découvre : la jeune fille est l'enfant unique d'un couple aux activités salariales assez particulières. Mme Miller est en effet actrice de charme depuis ses vingt-cinq ans. Son mari, quand à lui, a racheté l'un des plus gros sex-shop de Houston. La petite fille est donc plongée très tôt dans cet univers, mais pas spécialement traumatisé pour autant, car ses parents ont l'art et la manière de faire passer cela en douceur.
Une qui est traumatisé par contre, c'est le reste de la famille Miller. Fervents croyants correspondant à peu de choses prés au parfait stéréotype du texan moyen, ils hébergent à tour de rôle Marlène dés qu'ils le peuvent. C'est ainsi qu'elle passe son enfance à courir dans toutes les maisons qu'on lui propose, jouant avec ses cousins et cousines et allant avec eux au catéchisme. On tente à tour de rôle de lui faire avoir honte de ses parents, sans que cela marche jamais : la petite est fière d'avoir des parents différents et aimants, qui aiment ce qu'ils font et la protègent à la fois. Elle finit par ne plus vouloir fréquenter le reste des Miller. Un déménagement est de toute façon prévue pour la petite famille : ils s'installent en campagne, à trente kilomètres de Houston, dans un petit village où personne ne les connait. La discrétion est de mise pour éviter les commérages.
Marlène connait l'adolescence dans ce village, où son collège impose l'enseignement chrétien. Elle prend compte très tôt de ses préférences, ce qui génère un conflit total avec tout ce qu'elle a pu apprendre jusqu'ici. Finalement, ses convictions se modélisent pour l'arranger au mieux. Il parait que Dieu aime tout le monde, après tout. Cette expérience lui permit au moins de se former un esprit plus critique qu'il n'y parait et de la faire croître en maturité.
Cette maturité l'entraîne d'ailleurs à se demander quel avenir lui est réservé. Ses parents sont ce qu'ils sont : ni docteurs, ni avocats. Mais ils aiment ce qu'ils font, et leur fille sait bien qu'ils la pousseront à faire son possible pour devenir quelqu'un d'heureux dans son métier. Se faire une place au sein du monde du base-ball la tenterait bien... comme cela tenterait bien des millions d'américains. Mais il existe un pays avec ses habitants friands de ce sport, mais pas pour autant aussi désireux d'y faire carrière.
Son diplôme en poche, Marlène fais ses valises et se pose à Seikusu, dans un appartement de banlieue chic. Elle trouve une place comme pionne dans un lycée de la ville, et se fais accepter dans une équipe locale en parallèle. Il ne lui reste plus qu'à se faire remarquer !..
SITUATION DE DÉPART : Marlène a plusieurs petites amies, au lycée où elle travaille. Une sorte de harem composé de trois ou quatre copines, dans la plus grande discrétion et l'ouverture d'esprit. Quelques aventures au cours de ses soirées sinon. Mais pas de situation stable.
[Doublette !]