« Convaincu du néant de tout, il reste délicieux de s'attendrir sur la fragilité des roses. »
♦Nom & Prénom : Adelyn Crawford
♦Âge : 21 ans.
♦Sexe : ♀
♦Race : Humaine de Terra
♦Orientation sexuelle: Indécise…
♦Situation de départ : Complètement inexpérimentée en matière de relations, que ce soit charnelles ou non.
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♦Description physique ♦
Une démarche dansante, élancée mais un peu titubante à certain moment, il se détache de cette douce enfant un charme indescriptible, mêlant à la fois innocence et fragilité. Une beauté simple et attendrissante qui se complète d’une manière homogène à cette juvénilité intrigante. Et pourtant, ça ne retire en rien le côté femme qui se dégage de son allure gracile.
Notre demoiselle a un corps bien proportionné et une silhouette agréable à la vue, svelte et mince. Elle n’est pas bien grande du haut de son mètre soixante-huit ni bien grosse avec un poids avoisinant les 50 kilos. On ne peut pas vraiment dire également qu'elle ait des formes généreuses, mais ses courbes délicates et fermes ne sont pas pour déplaire !
Son teint pâle fait ressortir ses jolies pommettes rosâtres à la peau lisse, onctueuse et maculée de nulle imperfection. Cet aspect si pur donne l’impression que cette jeune fille eut passé sa vie dans un cocon de velours, à l’abri de tous les risques de la vie…
Lorsque vous vous attardez un tantinet sur son visage aux traits fins et réguliers, vous verrez deux perles grisâtres aux reflets verts, en forme d'amandes. Son regard un brin mélancolique semble rempli de mystère et de désirs inassouvis, reflétant une profonde tristesse d’être perdue dans un monde trop grand et à la fois, bien étroit par rapport à l’existence qu’elle mène…
Sa frimousse est entourée d’une longue chevelure rousse ondulée aux reflets flamboyants qui lui arrive à mi dos. Néanmoins, il est rare qu’elle lâche ses cheveux, préférant les attacher, plus par habitude qu’autre chose. En effet, dans son milieu, il est coutume de montrer par son apparence soignée et distinguée tout le prestige et la richesse de sa famille. Une histoire de pavane qu’elle abhorre mais dont elle joue tout de même le jeu.
Cependant, malgré l’influence de la noblesse, Adelyn est relativement sobre dans ses vêtements qui regroupent un assortiment de robes aux couleurs simples tel que le blanc. Être la moins repérable possible, telle est sa philosophie ! Mais malgré tous les efforts du monde pour ne pas dévoiler son appartenance à une famille aisée, la haute manufacture du tissu dont elle se vêtit trahit rapidement ses moyens…
Voici la description d'une charmante humaine qui ne conçoit pas qu'elle soit si désirable. Elle se trouve trop banale, peu attirante. Et pourtant, quoiqu’elle en dise, notre demoiselle reste un joli brin de fille. ♥
♦ Caractère ♦
La première chose qui ressort chez cette mystérieuse personne est sa candeur qui est des plus touchantes, laissant croire aux premiers abords qu’il s’agit surtout d’une grande enfant ! Cet avis préétabli se révèle assez vrai en de nombreux points. Elle délaisse toutes responsabilités, est d’une insouciance effrayante ainsi qu’une rêveuse professionnelle à ses heures perdues…
Sa naïveté engendre un sérieux défaut : Sa manipulation. En effet, notre demoiselle est une fille très influençable dès lors qu'elle accorde sa confiance ou son amitié à quelqu'un. Mais n'ayez crainte, dans aucun cas elle serait prête à faire du mal à quelqu'un, même influencée, elle n'arriverait tout simplement pas à faire une chose véritablement mauvaise. Sauf par amour...
Sinon, Adelyn est le style de femme qui n'ose point prendre la parole d'elle-même, ne cherchant que très rarement le contact avec les autres. Elle porte une grande importance aux regards des gens et préfère, du coup, rester solitaire plutôt que de souffrir en pouvant entendre les remarques désobligeantes qu’on pourrait dire à son sujet. Et pourtant… Elle aimerait juste qu’on l’aime, comme elle est.
Notre belle est assez farouche et un rien l’effraie mais cela fait ressortir un autre aspect de sa personnalité, le courage. Car oui, elle est prête à affronter toutes les épreuves possibles et imaginables si cela peut aider ses proches et c’est dans ces moments que l’on peut mesurer la vaillance d’une personne. Paradoxalement, elle se montre bien moins bave lorsqu’il s’agit de se défendre elle-même. Sa nature la place toujours en doutes face à ses actions et cela accroit fortement son grand manque de confiance en elle…
Cette petiote est dès lors assez timide et cache ses faiblesses sous une carapace souriante et chaleureuse, n’osant pas se plaindre. Il est plus simple pour elle de cacher ses émotions que de se laisser aller à ses sentiments… Cependant, ce qui se cache au-dessous de ce masque est bien plus intéressant que cette facette qu'elle nous laisse apercevoir. Une douce et gentille demoiselle, mielleuse avec les personnes qu'elle chérit mais qui manque hélas de beaucoup d’amour...
♦ Histoire ♦
Il y a des choses que l’on rêve d’effacer, des choses qui nous tourmentent, nous font pleurer… Adelyn avait l’espoir d’oublier son passé, toutes ses années à chercher son identité. Seulement, elle ne pouvait s’empêcher de ressasser ce temps où le son inlassable de sa boite à musique résonnait dans sa chambre alors qu’elle pouvait entendre au-delà de sa fenêtre, le martellement des pas des gardes surveillant avec la plus grande vigilance la splendide propriété familiale.
http://www.youtube.com/watch?v=zuZ64gkB1Jglist=LLamdv2fdAEgoMyF6Q4y_jzQ&feature=mh_lolzDouce sonorité… C’était un présent de sa mère qui s’était éteinte à la première année de la vie de notre protagoniste. Les causes de son décès furent mystérieuses mais apparemment, cela était dû à un empoisonnement. C’est avec les années qu’Adelyn comprit que c’était en fait le fruit de la vengeance d’un esclave qui souffrait de mauvais traitements, lui et sa famille… Il avait fini par avouer, prit par les remords, et en gage de punition, vit sa famille se consumer sous ses yeux. Mais ça, notre jeune femme l’ignore toujours.
Mais avant de vous en dire plus, commençons par le commencement !
Notre petiote vit le jour il y a 21 ans de cela, cadette de la prestigieuse famille Crawford dont la noblesse n’était plus à douter. Elle avait une sœur ainée de 4 ans, Gretchen. Les deux demoiselles ne se ressemblaient pas vraiment, l’une ayant une belle chevelure rousse, ondulant dans son dos en une cascade rougeoyante, tandis que l’autre possédait des cheveux lisses à la couleur ébène, aussi sombre que les ailes d’un corbeau. De plus, l’une était particulièrement simple, éprouvant moult compassion pour les domestiques qui la respectaient, à l’inverse de l’ainée qui martyrisait un grand nombre des esclaves et méprisait quiconque n’était pas de sa condition.
Ce n’est sans trop de surprise que Gretchen commença à voir sous un mauvais œil l’existence de sa mignonne petite sœur. Immédiatement, elle s’en prit à cette dernière qui commença à se refermer sur elle-même. Leur père était bien trop occupé par ses affaires et la gestion de leur richesse que pour trouver du temps d’éduquer ses filles. Il les laissa donc à une gouvernante nommée Sofia, particulièrement aigrie, frustrée par cette vie sans saveur à devoir éduquer des sales mioches de riches pour gagner un peu de pain. C’était la meilleure dans son domaine mais également la plus stricte, sévère et hautaine. Elle n’aimait pas vraiment les enfants et estimait nécessaire de les conduire le plus vite possible sur les sentiers des responsabilités. Au plus grand malheur d’Adelyn…
Celle-ci adorait rêvasser en observant les jardins et aimait s’imaginer en danseuse ou en chanteuse. Oui, contrairement à l’éducation qu’elle recevait, elle n’avait pas vraiment de grandes inspirations. Elle, ce qui l’attirait, c’était l’Art ! Ainsi, il lui arrivait de rester des heures dans sa chambre, seule, à s’entrainer à danser tout en chantonnant des petits airs. Cela agaçait au plus haut point sa sœur qui jalousait cette gaieté, mais aussi la gouvernante qui n’appréciait nullement ce comportement enfantin ! Cette haine respective pour la même personne rapprocha les deux personnages qui, à cet instant, transforma le merveilleux comte de notre rouquine en un cauchemar insoutenable.
Pas un jour passait sans que Gretchen laisse sa main légère claquer sur la peau de sa petite sœur ou bien que Sofia s’en prenne à elle et la fasse nettoyer au même rang que les domestiques pour la punir. Elle n’avait pas le droit de sortir de chez elle, de parler avec autrui, de chanter ou simplement regarder dans les yeux de ses ainés. Le but de tout cela ? La soumettre... Soumettre cette magnifique jeune fille à la vie disciplinée de l’aristocratie et en faire une parfaite marionnette. Mais ce n’était pas aussi simple !
Adelyn restait plus ou moins positive, s’enfermant toujours dans sa chambre en écoutant encore et encore sa boite à musique. Elle rêvait, un peu puérilement, d’être libre de vivre comme elle en avait envie, en dehors de cette prison dorée qui la maintenait en captivité.
Les années passèrent lentement et nos deux Crawford commencèrent à être en âge à participer aux nombreuses soirées dansantes de la haute société. Étant donné la richesse de la famille, elles étaient très prisées par la gent masculine ! Enfin, « elles », il n’y avait que l’ainée qui était en droit d’y aller. La belle rousse n’était pas autorisée à sortir de ses quartiers sous prétexte qu’elle était trop indisciplinée. Et bizarrement, cela ne la dérangeait pas d’être ainsi exclue de cet univers de parades. Au moins, elle ne subissait pas le courroux de ses proches et elle pouvait se rendre dans le jardin. C’était une bien maigre consolation mais dans ces moments-là, elle se sentait bien.
Puis, un jour, une annonce bouleversa cette routine déplorable entre les coups de bâton de Gretchen (oui, ça la fatiguait moins) et les insultes de la gouvernant. Le patriarche de la famille, leur père, avait des énormes soucis financiers et le seul moyen de rattraper les gaffes qu’il avait commis était de trouver de l’argent là où il y en avait, c’est-à-dire, dans les autres familles fortunées ! C’est ainsi qu’il informa sa jeunes descendances qu’il allait prévoir leurs mariage.
Gretchen avait rencontré lors des cérémonies un homme de bonnes conditions qui semblait être un véritable gentleman et qui n’était pas indifférent à ses charmes. Une proie facilement manipulable qui ne risquait pas de la déranger dans ses désirs. C’est ainsi qu’elle proposa à son père d’organiser un mariage avec ce bellâtre.
Par contre, pour Adelyn, c’était plus compliqué. Tout d’abord, peu de personnes l’avait déjà aperçu, vu qu’elle n’était jamais présente lors des cafés littéraires, les soirées prestigieuses ou les bals. De plus, Gretchen n’avait pas failli à sa mission de lui retirer toute crédibilité en la désavantageant, méprisant et surtout en racontant moult calomnies à son sujet. Ça avait donc pour conséquence de faire décamper la major parti des prétendants disponibles.
C’était tout à l’avantage de la petiote qui ne voulait pas se retrouver dans les bras d’un homme dont elle ne connaissait rien et qu’elle n’avait pas choisi. Elle pensait naïvement qu’elle resterait donc sans mari et pourrait vivre sa vie. Mais ce n’était sans compter sur la ténacité de son père et de Gretchen…
En effet, celui-ci chercha à travers tout le pays les plus riches propriétaires sans tenir compte des attirances de sa fille. Puis, sa seconde lui fit pars d’une information assez croustillante : Un éternel veuf était à la recherche d’une nouvelle compagne. C’est ainsi qu’il donna la main de la douce enfant à… Eric Grandchester, un riche lord, pervers, à la réputation peu gratifiante. Il avait 20 ans de plus que notre protagoniste et avait eu plusieurs femmes. Toutes avaient péri dans d’étranges conditions.
A cette nouvelle, notre pauvre demoiselle fut en état de choc. Elle connaissait le personnage même si elle ne l’avait jamais rencontré et refusait de se donner à une pourriture dans son genre, un vieillard libidineux. Mais elle n’avait pas le choix. Toute sa vie était déjà tracée sur un fil de soie, à être une douce épouse, maniérée et sans ambition pour elle-même mais encourageant son mari dans toutes ses actions.
En pensant à cela, les larmes lui vinrent et, effondrée, elle s’en alla pleurer à l’abri des regards cyniques de ses deux bourreaux. Elle ne voulait pas ! Pourquoi ? Pourquoi se sentait-elle aussi opprimée, tel un esclave ? Pourquoi sa vie se résumait à être… Ça ? Un chemin sinueux vers la mort, sans but.
Complètement dépitée, elle attendait la « fin » de sa réelle destinée qui approchait. Plus jamais elle ne serait autorisée à rêver, elle vivrait éternellement dans ses fantasmes de liberté et de justice. Elle n’avait rien fait de sa vie et elle ne pourrait plus changer cela une fois la bague au doigt, elle le savait ! Et pourtant, elle n’espérait qu’une chose : Faire en sorte qu’on retienne son passage dans ce monde. Oh, pas de manière officielle mais que, par exemple, une famille puisse à jamais penser à elle parce qu’elle les aurait sauvé d’une mise à mort. Mais une fois mariée, elle ne serait plus que l’ombre de cette fille pimpante, aux envies d’évasion. Alors, pour se consoler, elle écouta encore et encore la douce mélodie de sa boite à musique…
Les jours passaient et la date du mariage s’approchait. Adelyn n’avait toujours pas rencontré son futur époux et de ce fait, elle était victime d’un stress intense qui lui provoquait de nombreuses douleurs abdominales ainsi que des nausées. Elle commençait à s’affaiblir de jour en jour, s’apprêtant psychologiquement à tout perdre. Son honneur, son pucelage (en raison de la religion de l’ordre immaculé), son intimité… Elle n’avait pas grand-chose mais c’était suffisant que pour la garder vivante.
Mais à présent, elle voyait l’échéance s’achever et le verdict tomber. Elle ne serait plus jamais libre.
C’est ainsi que deux jours avant la cérémonie, Adelyn fut convié à rejoindre la demeure de son fiancé, le mariage devant se dérouler chez sa future famille. Ni Gretchen, ni Sofia, ni même son père ne l’accompagna, trop occupés à leur affaire. C’était une nouvelle preuve de la rupture entre son passé et son avenir proche. La seule chose qu’elle pouvait amener avec elle était sa boite à musique.
La diligence dans laquelle elle se trouvait roulait rapidement sur les chemins terreux du royaume. Notre rouquine passa son visage par la fenêtre et observa le paysage défiler sous ses prunelles embrumées, l’émotion montant lentement au plus profond d’elle-même. Elle pouvait apercevoir de nombreux paysans s’atteler à la tâche ainsi que des Terranides, en famille, se lançant parfois des sourires complices. Qu’elle les enviait… Ce sourire, elle l’avait cherché mais jamais il n’était venu. Même ses anciens domestiques la regardaient avec tristesse, presque par pitié en voyant ce qu’elle devait endurer. Ce n’était pas grand-chose comme malheur mais une vie aussi monotone était navrante à voir. Oui, c’était bien ça, accablante et fastidieuse…
Puis, enfin, elle distingua au loin la vaste demeure de son futur mari. Une sorte d’immense château, lugubre mais luxueux. Elle se souvient avoir déglutit à la vue de cette résidence, sa précieuse cage. Ce qui se déroula par la suite n’était qu’organisation. Elle ne verrait son homme que la veille et en attendant, devait se préparer afin d’être parfaite pour le jour J. Elle possédait une chambre resplendissante ! Et pourtant, notre jeune fille en était d’autant plus triste. Si seule dans une pièce si grande et majestueuse…
Le soir venu, on l’amena à la salle à manger, devant s’installer devant un véritable buffet mais encore et toujours plus seule que jamais. Jamais elle n’eut la faim pour engloutir une telle quantité de nourriture. Elle ne voulait pas même se forcer, étant juste dégoutée par un tel gâchis. Puis, soudain, elle entendit un pas régulier se rapprocher de son siège. Elle n’aurait su dire comment mais le rythme l’empêchait de croire que ce n’était qu’un serviteur. Elle tourna donc son visage vers la source de ses interrogations et vit avec horreur le profil de celui dont elle partagerait sa vie.
C’était un homme au visage couvert de cicatrices, boitant légèrement (surement à cause d’un affrontement au sabre) au rictus mesquin et vicieux.
En voyant l’expression que tirait notre pauvre donzelle, celui-ci ne put s’empêcher de rire et arrêta son avancée vers la longue table à manger. Il lança avec un air de provoque une phrase qui sifflait dans les oreilles de la lady.
« Et bien ma chère, vous êtes de toute beauté ! Je voulais vous voir afin d’être certain de vous trouver à mon goût et je ne suis pas déçu ! Nous nous reverrons très vite, plus vite que ce que vous pouvez croire ! »
Après ces paroles suspicieuses, il s’en alla d’où il était venu, laissant Adelyn déverser à nouveau des larmes, complètement abattue. Coupée de toute faim, elle abandonna la table afin de rejoindre ses appartements. Arrivée dans la pièce, elle put se libérer de cette tristesse qui avait refait surface en laissant le chagrin la gagner sans être juger par qui que ce soit…
Elle ne savait pas combien de temps passa mais elle resta longuement allongée sur ses draps, la tête enfoui dans ses bras, sanglotant. Il n’y avait plus grand-chose à faire de toute manière… Enfin, c’est ce qu’elle pensait. Mais le destin est parfois trompeur et le sien était bien différent de ce qu’elle pouvait s’imaginer.
Malgré le craquèlement de la porte en bois de sa chambre, elle resta dans sa position, plongée dans des pensées bien sombres. Elle n’avait tout simplement pas entendu qu’une personne s’était infiltrée. Mais elle ne dut pas attendre longtemps pour l’apercevoir.
En une fois, elle se sentit basculée sur le côté, se retrouvant face à Eric. Les yeux ronds et rougeoyants d’émotion, ses joues ne tardèrent pas à rougir également devant une telle surprise. Q..Que faisait-il là ? Elle voulut émettre son questionnement mais elle n’en eut pas le temps. Ses lèvres furent prisonnière de celles du quinquagénaire qui l’empoigna violemment afin de l’immobiliser. Adelyn ressentit à cet instant un profond dégout, sentant sa langue s’enfoncer dans sa bouche et s’emparer de la sienne, sans pouvoir rien faire. De plus, l’une des mains du Lord commença à descendre au niveau de sa poitrine, en défaisant lentement la dentelle qui cachait le corps sculptural de notre jolie humaine.
Dans une position pareille, ce qui se passa fut rapide et automatique.
La jeune femme, complétement déboussolée, fit les gestes salutaires. D’un coup, elle enfonça ses dents dans la langue visqueuse de cet horrible personnage, sentant le gout du sang se mêler à sa salive, et d’un coup de genoux bien placé, écrasa ses parties génitales. La chance fut avec elle ! Eric lâcha prise sous la douleur et se recroquevilla, laissant l’opportunité à Adelyn de s’enfuir. Elle ne savait pas où aller, ni même comment, mais le plus loin possible serait le mieux !
Se redressant rapidement, un pan de sa robe arraché par le bord du lit, elle dévala dans les couloirs à une vitesse vertigineuse, le cœur rempli de désespoir. Elle ne connaissait pas vraiment la demeure et elle tournait en rond. La demoiselle avait la poitrine qui battait la chamade, surtout qu’elle pouvait entendre le pas des gardes non loin d’elle. S’ils la trouvaient, il n’y avait pas d’hésitation sur le fait qu’il la ramènerait dans sa chambre et donc, auprès du compte Grandchester. Q..Que faire dans ce cas ? Son regard balaya tout le couloir et se sachant au rez-de-chaussée, la belle rouquine se précipita vers une fenêtre et s’évada de cette maudite prison.
Ses pas la transportaient loin de ce château monstrueux… Elle avait l’impression de voler ! Un sentiment qu’elle n’avait jamais ressenti que cette adrénaline. Elle n’avait nulle part où aller et savait qu’il y avait de nombreux dangers qui grouillaient sur Terra mais qu’importe, elle ne pouvait plus reculer. Finie sa vie de comtesse bourgeoise… Étrangement, pour la première fois depuis des jours, elle commença à rire en courant dépassée par tous ce qui lui arrivait mais tellement heureuse d’avoir pu faire cette révolte. On est mettre de son destin et elle venait de le prouver !
La fatigue commença cependant à doucement la gagner, affaiblie par les nombreux vomissements des jours passés. Elle commença donc à ralentir le rythme jusqu’à s’arrêter complétement. La demoiselle n’avait fait point daignée porter son attention sur le lieu vers lequel elle s’était dirigée, n’ayant de toute manière aucun endroit où loger. C’est donc avec un peu de mal qu’elle comprit qu’elle était au beau milieu d’une forêt… Bon, point positif, personne ne viendrait la trouver ici. Point négatif, personne ne pourrait l’aider.
Déambulant au beau milieu de la nuit dans un sombre bois, elle cherchait un lieu où s’abriter mais ce n’était pas si facile. Les heures passaient et l’épuisement était à son comble. Ses jambes continuaient à marcher mais la jeune fille ne contrôlait plus rien, les yeux mi-clos et la tête soumise à des vertiges. Dans un tel état, il ne lui fallut que quelques minutes pour s’effondrer au sol…
Qu’allait-elle devenir ? C’était un véritable mystère bercé par la douce mélodie de sa boite à musique qui résonnait dans sa tête.
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♦Autres : - Adelyn aime beaucoup danser. Cependant, elle n’est exercée qu’aux danses de salon.
- Elle chantonne souvent l’air de sa boite à musique délaissée dans le château d’Eric Grandchester.
♦Comment avez-vous connu le forum : Par le biais d’un membre très actif =) !
♦Avez-vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Ben à par les Tops-sites, je ne vois pas trop…
