Nom, Prénom, Surnom : Depuis toute petite, on l'appelle juste Elisabeth. Paraîtrait que son père soit un descendant du Comte de Foix, mais elle a été élevée dans un couvent. Depuis qu'elle est rentrée dans les Ordres, on l'appelle Soeur Elisabeth.
Sexe : Féminin.
Race : C'est une Créature, sans le savoir. Ou confusément. Elle a été justement confiée au couvent à cause de ça, pour que la Lumière du Divin la garde de toute diablerie.
Orientation Sexuelle : Uniquement hétérosexuelle, selon Ses Préceptes. Mais de toute façon, elle va rester chaste alors...
Âge : Elle approche des vingt ans.
Situation de départ : Pure, chaste, vierge, pucelle... Et tout les synonymes que l'on peut trouver.
Particularité : Sa naissance a été sujette à tracas. Son père aurait été le Comte de Foix, mais sa mère a accouché seule dans un couvent. Elle a révélé aux soeurs qui mettaient son enfant au monde qu'elle était maudite, qu'il faudrait protéger sa fille de cette malédiction. Sa mère était en effet une chasseuse de monstres et, en tant que telle, ses gênes étaient modifiés pour pouvoir attraper chacune de ses proies, que ça soit un lycanthrope, un vampire, un zombie, etc... Concrètement, elle était nécromancienne et pouvait se changer en lycanthrope ou en vampire le temps de la traque. Elle a transmit sa "malédiction" à sa fille, qui l'ignore encore. Elle est morte peu après l'accouchement, son pouvoir se réfugiant dans le corps du nourrisson. Il en sera de même d'ailleurs, si la petite met un enfant au monde. C'est en quelque sorte la vie qui se transmet. La vie, les souvenirs, etc...
Physique : Elisabeth est tout le portrait de sa mère. Elle possède sa longue chevelure blond pâle, souple, qui lui descend jusqu'au-dessous des fesses et dont elle prend soin chaque soir. Elle possède aussi son ravissant petit minois, aux traits fins et délicats. Ses yeux, également, qui ont la couleur de l'eau. De grands yeux de biche surmontés de longs cils. Son nez, petit et mutin, est à même de se froncer lorsqu'une odeur désagréable le touche. Et ses lèvres, fines, rosées. Délicates. Autant que son grain de peau parfait.
Comme elle n'a encore jamais fait l'expérience de sa "malédiction", protégée par les objets saints qui l'entourent (et par des herbes subtilement glissées dans ses repas), elle n'a aucune cicatrice. Sa carrure est délicate, également. Elle parait si fragile, engoncée dans la tenue de nonne qu'elle porte en permanence.. Mais ça n'empêche pas son corps d'être très féminin. Notamment sa poitrine, plutôt bien développée dira-t-on. Pour le reste, sa taille est fine, et ses hanches s'évasent pour se sépare et former deux jambes longues et galbées qu'elle couvre souvent de bas sous la tenue chaste du Seigneur.
Caractère : La jeune femme est douce. Incapable de faire du mal à quiconque. Même une mouche. Elle a été élevée dans les préceptes de la Foi, et sait que toute vie est sacrée. Elle connaît le mal, bien sûr. Elle sait que Satan a créé des vies qui se consacrent au mal, évidemment. Elle sait aussi que, tôt ou tard, Satan essayera de la corrompre. Et Dieu mettra sa Foi à l'épreuve en la laissant se débrouiller. Mais pour le moment, c'est l'âme la plus pure qui soit. Si quelqu'un voyait son aura, il en serait éblouit. Elle est généreuses aussi, et ne supporte pas la souffrance d'autrui. Elle est également naïve, croyant qu'une étincelle de bonté est présente en chacun et cherchant à la faire resurgir. C'est d'ailleurs ce qui la conduira à sa perte, mais nous y reviendront plus tard.
Elle n'élève jamais la voix, parlant d'un ton égal et chaleureux. Charmante, avenante... Il est difficile de croire qu'elle soit encore innocente, et pourtant, personne n'a jamais conquis sa vertu. Elle connaît bien sûr la façon de procréer, mais pour elle, il s'agit juste d'un acte pour perpétrer la vie. Un moment désagréable à passer pour qui désire un enfant. Elle vit recluse dans un couvent à proximité de Seïkusu, et ne voit pour ainsi dire personne, hormis les autres Soeurs et la Mère Supérieure.
Histoire :
Vingt ans auparavant, sa mère a accouché dans le couvent de Seïkusu. Elle était à proximité pour chasser quelques monstres, et avait été surprise par un accouchement prématuré. Elle laissa donc sa fille aux mains des servantes de Dieu, lui léguant, contre son gré, sa malédiction, sa vie et ses souvenirs. Ainsi que ceux, du coup, de ses ancêtres. Les Soeurs ont promis de sauvegarder la pureté de l'enfant et de la surveiller tout au long de sa vie.
Elle a grandi au milieu de cette paix qui régnait dans le couvent. Ses repas contenaient des herbes qui inhibaient ses dons, la faisant ignorer tout du lourd fardeau qu'elle avait à porter. Surprotégée, elle était la plus assidue aux cours de catéchisme. Elle a été élevée dans l'amour de Dieu, de son prochain, etc... Quand elle fut en âge, elle demanda à entrer dans les Ordres, devenant Soeur Elisabeth.
Elle soignait les blessés, priait, travaillait dans les jardins du couvent, priait, assistait aux cours des autres Soeurs, priait, dormait, priait, mangeait, priait... Son existence était un peu monotone, oui, mais elle était aussi heureuse qu'elle pouvait l'être. Elle avalait docilement toutes les idées préconçues que l'Église lui inculquait, vivait en fervente Chrétienne... Bref, elle était un peu à l'image de ces nonnes des périodes médiévales.
Pourtant, un jour, alors qu'elle travaillait au jardin, un homme arriva, grièvement blessé. Elle l'a soigné. Elle a prit soin de lui tout le temps que durait sa convalescence. Elle a même partagé ses repas avec lui. Mais, pour une raison qui lui échappait, elle n'en avait rien dit aux Soeurs. Elle le cachait dans un appentis qui ne servait plus, au fond du jardin.
Comme elle partageait ses repas, parfois même les lui donnant tout entiers, elle se sevra progressivement des herbes qui étaient glissées dans ses assiettes. Elle commença à se sentir bizarre. Souvent, en plein milieu de la journée, elle avait des vertiges. Elle ignore encore que ses ses pouvoirs qui se réveillent, et ne veut pas en parler aux autres nonnes. Car il faudrait ensuite expliquer pourquoi elle cachait un blessé. Et ça, elle était bien en peine de l'expliquer.
Ce qu'elle ignorait, aussi, c'est que l'homme était un démon. Il était encore faible, cela dit. Ses blessures l'avaient presque amené aux portes de la mort. Il n'était que rarement conscient. Elle s'était prise d'affection pour lui. C'est pour cela que la jeune femme répugnait à prévenir les Soeurs. D'une part, elle se ferait punir. Elle devrait faire pénitence. D'autre part... Elle ne le verrait plus beaucoup, car il serait confiée aux Soeurs plus âgées, plus expérimentées.