Le harem de Mélinda était un véritable épanouissement sexuel, où le viol était impossible. C’était une lente instruction à la lubricité et à la débauche. C’était un harem de qualité, où ses esclaves aimaient leur métier, parce qu’elles aimaient le sexe, sous toutes ses formes. Mélinda était suffisamment douée pour éduquer ses esclaves à n’importe quel âge, de l’enfance à l’âge adulte. Bien sûr, le petit enfant n’était pas sensible au sexe, mais présentait l’avantage d’être une sorte d’aspirateur, ces appareils tekhans qui aspiraient la poussière. Un enfant aspirait toutes les idées qui étaient véhiculées autour de lui, et les esclaves enfants de Mélinda acceptaient donc sans aucune gêne le sexe. En somme, ils devenaient rapidement des individus sans la moindre gêne, et qui adoraient faire l’amour, trouvant cela naturel... Ce en quoi, d’un certain point de vue, ils n’avaient pas tort. Difficile de dire qu’ils étaient pervers, car ils n’avaient tout simplement pas conscience de faire des choses immorales. Ils étaient bien dressés, et il y en avait ainsi pour tous les goûts. Maria appartenait à la seconde catégorie, celle des esclaves récentes. Elle avait eu une éducation « normale », où les pulsions sexuelles étaient naturellement tempérées. Assez curieusement, il arrivait fréquemment que les esclaves de ce type soient encore plus productifs, car elles avaient, dans leur histoire sexuelle, une importante frustration, qui les rendait encore plus compétentes. Et Maria était douée.
Il y avait, aussi, les esclaves comme Limma. Des créatures nées pour être serviles (même si, à bien y réfléchir, la soumission était la raison première d’existence des humains), nées pour satisfaire les plaisirs sexuels. Dans ce domaine, Limma était très douée, et ses doigts remuaient joyeusement en elle, la faisant souffrir, souffrir de plaisir. Limma savait très bien que la sodomie était le petit plaisir personnel de Mélinda, et sa queue caudale ne se gênait pas pour la prendre. Limma s’activait, et Mélinda cessa son baiser, s’appuyant sur ses épaules, tandis qu’Arame venait jouer avec les seins de Limma, les pinçant. Mélinda était entourée par la chaleur, les gémissements, la beauté, la luxure, et la volupté. Elle était bien trop excitée pour sentir la venue de quelqu’un d’autre dans la salle de bains.
«
Haaa.... Haaaa... » haletait-elle, le plaisir se rapprochant de plus en plus, prêt à exploser.
Maria, de son côté, frémit quand elle sentit la main de Sya se balader sur ses fesses. Naturellement, elle ne fit rien pour la repousser. Il aurait été, en l’état, complètement stupide de la repousser. Maria aimait bien qu’on s’attaque à son cul. À force de côtoyer Mélinda, les goûts de cette dernière finissaient par contaminer n’importe qui. Elle savait que Dina était excitée par cette scène, mais la petite esclave était également très timide... Ce qui, pour son malheur, la rendait encore plu désirable. Elle aussi, elle avait eu le droit au placard, ces fameuses nuits où on enfermait l’esclave dans une chambre, l’attachant solidement, pour qu’elle observe pendant toute une nuit des scènes de sexe. C’était autant une torture doucereuse qu’une séance d’entraînement, permettant de s’initier au sexe, et aux pratiques sexuelles. C’était très important, après tout, et Dina en était ressortie pleine d’étoiles dans les yeux.
Elle mouillait en public, ce qu’elle n’aurait jamais osé faire auparavant, et la présence de Maria, ainsi que de Limma, n’y étaient pas pour rien. Dina s’identifiait beaucoup à Limma, après tout.
«
Tu es si adorable que tu me donnes vraiment envie », lâcha Sya.
Dina se mit à rougir, essayant de baisser la tête, mais la main de Maria s’interposa. Elle aimait bien sentir les lourds seins de Maria dans son dos, et se mit à faiblement soupirer, voyant sa Maîtresse se faire joyeusement prendre, sa mouille disparaissant sur le carrelage.
«
Alors si tu ne veux pas, reprit alors Sya à son intention,
tu n'auras qu'à me bloquer l'accès, je comprendrais. »
Maria sourit, et embrassa encore Dina sur le front.
«
Évidemment que tu voudras, hein, ma belle ? »
Dina hocha très faiblement la tête, tout en voyant Sya se mettre à quatre pattes devant elle. Elle rougit, et Maria lui demanda d’écarter les jambes, ce qu’elle fit lentement, avant de voir sa tête se rapprocher de son intimité, avant de la lécher. Elle frémit, et un petit soupir de plaisir s’échappa de ses lèvres. Maria continuait à la guider, lui délivrant quelques bécots sur les cheveux. Elle attrapa la main, douce et tendre, de Dina.
«
Caresse-lui les cheveux, ma chérie... N’aie pas peur, c’est une Ange, après tout... »
Dina soupirait et gémissait, d’une voix toute douce, presque enfantine, tandis qu’elle se tortillait faiblement sous l’effet de la langue avide de Sya.
«
C’est bon, hein ? Petite gourmande ! »
Dina rougissait, se mettant à crier... Et ce furent ses petits cris qui achevèrent Mélinda. Ses griffes s’enfoncèrent dans la peau tendre de Limma, et un soubresaut traversa son corps. Sa dernière vision fut la main d’Arame venant sèchement claquer le cul de Sya, avant que sa mouille ne jaillisse, par soubresauts et par soupir. Elle eut un bel orgasme, se tortillant sauvagement contre Limma, avant de pousser un cri de plaisir, fort et vibrant... Qui fit également jouir Dina. Elle jouit plutôt rapidement, mais il fallait bien comprendre que, quand Sya avait décidé de la lécher, Dina était déjà furieusement excitée.
Mélinda posa ses fesses sur le sol, soupirant longuement.
«
Haaa... Voilà qui fait du bien... Limma, tu es décidément très douée, hum... J’ai mal aux fesses... C’est si bon... »
Mélinda soupirait, heureuse, avant de sentir une aura particulière. En clignant des yeux, elle tourna la tête, et vit, dans son champ de vision, une femme, qui l’observait en souriant. C’était l’une de ses esclaves, une femme très particulière répondant au doux nom de
Kyra, et qui avait des origines démoniaques. Elle n’était pas une prostituée, car ses propriétés démoniaques avaient fait d’elle une élève de l’académie magique. Elle travaillait maintenant au Palais Impérial, mais venait fréquemment ici pour se faire plaisir, et revoir sa Maîtresse.
«
Bonjour, Kyra... -
Bonjour, Maîtresse. »
Elle s’avança, ses longs ongles violets faisant frémir la vampire.
«
On m’a dit qu’une Ange était venue par ici... »
Les nouvelles se propageaient vite. Les griffes de Kyra vinrent caresser les cheveux de Sya, avant qu’elle ne caresse également la tête de Limma, à hauteur de la nuque. Kyra, en tant qu’intermédiaire, surveillait de temps en temps Limma, s’intéressant surtout à Xia, la démone qui sommeillait dans le corps de l’esclave.
«
Hum... Je m’occuperais sûrement de toi plus tard, Angelotte... Pour l’heure, j’ai à faire avec ta Maîtresse. »
Mélinda entreprit de se relever, et embrassa Limma sur le front.
«
Je crois que je vais vous laisser vous amuser entre vous, les filles. »
Il y avait un temps pour tout, après tout. Délaissant ses esclaves, Mélinda se rhabilla rapidement, aidée par ses filles, puis embrassa une dernière fois Limma et Sya, ainsi que Dina. Elle s’attarda près de Dina, caressant un peu de sa mouille, pour la glisser, du bout de ses griffes entre ses lèvres, avant de poser son doigt sur la bouche de Dina.
«
Mmmh... Délicieuse, ma choupette. »
Dina rougit comme une pomme.
«
Me... Merci... -
Ne rougis pas autant, se mit à jouer Mélinda en frottant son contre sa joue,
tu es encore plus appétissante ainsi... »
Elle gloussa légèrement en sentant le rythme cardiaque de Dina s’emballer encore plus, et choisit de la laisser là, lui ébouriffant les cheveux. Après tout, quitter la compagnie de ses petites chéries pour celle de Kyra n’était pas plus mal. Avec ses griffes, Kyra était sacrément bestiale.
Un vrai délice, en somme.