L’amour... Un bien curieux sentiment, du point de vue de Mélinda. Beaucoup de gens affirmaient que celui qui n’avait jamais connu l’amour en étant enfant serait incapable de le connaître par la suite. C’était un point de vue implicitement partagé par bien des gens, et qui amenait toujours à ne pas être surpris quand on apprenait que tel ou tel forcené ayant commis un acte inimaginable n’avait pas eu une bonne enfance. Et Mélinda, a priori, ne semblait pas faire exception. Dans sa jeunesse, elle n’avait jamais connu l’amour. Elle avait tué sa mère en naissant au monde, et son père, voyant en Mélinda une tueuse, la femme qui lui avait ravi sa bien-aimée, avait déferlé toute sa frustration sur elle. Elle avait été torturée, humiliée, et brisée, avant d’être vendue comme esclave à des Ashnardiens, qui l’avaient transformé en vampire. Comment quelque chose qu’on a jamais connu peut vous manquer ? Voilà une question intéressante. La logique, en théorie, amènerait à considérer que l’amour est quelque chose dont Mélinda n’a pas besoin, mais, si l’être humain était logique, le monde ne serait peuplé que d’ordinateurs et de machines, et chacun raisonnerait sur la base d’algorithmes. Mélinda était pourtant une femme qui avait besoin de l’amour, et la manière dont elle traitait ses esclaves en témoignait. Paradoxalement, si elle avait connu l’amour de ses parents, il était probable qu’elle aurait été une esclavagiste bien plus cruelle, car elle n’aurait pas eu aussi besoin que ça d’amour. Elle entretenait ainsi une relation ambivalente avec ses esclaves, fondée sur l’obéissance, la souffrance, mais aussi sur une sorte d’amour filial intense. Elle n’appelait pas ses esclaves « filles » pour rien. Le câlin spontané de Limma, ainsi que sa gêne, témoignaient d’une chose simple : Limma commençait à ressentir ça... Cette attirance pour sa Maîtresse, une attirance qui n’était plus désormais fondée que sur la nécessité, ou sur la peur, mais sur autre chose... Il était normal qu’elle en soit perturbée, car Limma n’avait jamais vraiment connu l’amour. Elle avait été dressée par des esclavagistes sévères et sans scrupules, et était un mélange entre une sorte d’esclave informatique et une démone. Elle avait été programmée et formatée pour être une esclave parfaite et servile, jusqu’à ce qu’une démone rentre en fusion avec son esprit.
Mélinda replongeait dans ses pensées, avant de sentir des mains explorer ses fesses. Sya, pour commencer, puis Limma. La vampire sursauta légèrement en soupirant, comprenant que ses deux chéries voulaient lui faire plaisir. Limma et Sya joignirent leur main, chacune essayant de lui faire plaisir. Mélinda soupira, et glissa ses mains le long des hanches de Limma, frottant sa belle peau douce, avant de gémir.
« Oh oui, Limma...”
La vampire remontant l’une de ses mains pour caresser les cheveux de Limma, à hauteur de sa joue et de son oreille, glissant au passage sur les cheveux de Sya, qui faisaient office de bandeau. Les griffes de Mélinda titillèrent légèrement la peau de Limma, et, avec son autre main, elle vint, à son tour, jouer avec le petit cul de Limma. Sya s’occupait de l’intimité de la démone, et Mélinda choisit donc d’enfoncer un doigt dans sa croupe, le glissant dans son fondement, en le remuant de haut en bas, tout en allant embrasser Limma dans le cou, mordillant très légèrement sa peau. Elle remonta vers son oreille, et la lécha tendrement, pendant quelques secondes, sentant de nombreux frissons la traverser.
« Ta Maîtresse ne sera jamais contre l’idée de recevoir du plaisir de la part de ses petites protégées... »
Elle retourna ensuite poser ses lèvres sur son cou, et embrassa cette partie de sa peau. Ses filles, à force, finissaient par la connaître, et par savoir que la sodomie était un petit plaisir de Mélinda. Ce plaisir trouvait essentiellement son origine dans son passé. Ses fesses avaient été la première chose que son père et son frère avaient maltraité, son frère la sodomisant violemment. Elle en avait eu le cul en sang, et n’arrivait même plus à se redresser, tant elle était cassée. Elle avait pleuré bien des fois, dans sa cellule, avec un collier en fer autour du cou, qui lui lacérait la peau, avant qu’on ne lui jette de la nourriture sur le visage, comme une chienne. Quand elle avait repris le pouvoir, et qu’elle avait tué son père, puis enfermé son frère dans cette cellule où elle avait grandi, le torturant pendant des années, elle avait affronté ses vieux démons, et s’était forcée à accepter la sodomie. En un sens, elle comprenait donc les hésitations de Limma, car elle les avait elle-même éprouvés jadis.
Mélinda fit pointer ses canines, n’arrivant plus à résister à la tentation, et, tout en sodomisant Limma, elle planta ses dents dans sa peau, commençant à aspirer son sang, prenant de petites gorgées.
Arame, quant à elle, jouit dans le vagin de Sya, donnant de grands coups, ainsi que d’énormes soupirs de plaisir. Elle relâcha le corps de la femme, un filet de sperme reliant encore son sexe à celui de l’Ange. Elle poussa un léger soupir de plaisir.
« Baiser cette salope, c’est magnifique ! » commenta Arame, en plaquant ses cheveux en arrière.
Son sexe masculin disparut dans son corps, et elle s’assit à son tour sur Sya, posant ses mains sur les hanches de Limma, puis embrassa l’intéressée dans le dos, tout en décalant l’une de ses mains pour caresser l’une des fesses de Limma.
« Nous, on aime bien les belles fesses... » lui souffla-t-elle dans le creux de l’oreille.