MÉLINDA WARREN
«
Oh, Lizzie, hum... Tu as des doigts de fée, ma chérie ! -
Maî... Maîtresse me flatte... »
Mélinda soupirait de plaisir, heureuse et détendue. Elle avait beau être une vampire perverse qui faisait l’amour à un rythme assez incroyable, son dos était parfois tendu. Diriger un harem à Ashnard, ça avait parfois son lot de contrariétés, et, après ces dernières, un massage n’était jamais de trop. De plus, Mélinda devait remettre son corps de la rencontre avec Sya, et de la manière dont elle avait assez sauvagement baisé l’Ange, sans même être complètement réveillée. Dans cette salle assez chaude, où de la vapeur s’échappait du sol, les doigts de Lizzie étaient terrifiants d’efficacité, malmenant Mélinda, dans le sens où elle commençait à s’endormir. Elle comprenait mieux pourquoi les câlins endormaient fréquemment les nekos. Lizzie, debout sur ses pattes arrière, se félicitait de ça. Elle grattait, frottait, et caressait le beau dos de sa Maîtresse, pouvant même glisser ses doigts dans ses longs cheveux. Au harem, il était de notoriété publique que Mélinda appréciait bien plus que de raison sa longue chevelure. Lui couper les cheveux était un exercice assez difficile, car elle était plutôt exigeante. Lizzie la frottait plutôt bien, avec un doigté merveilleux. Elle était, au harem, avant d’être prostituée, serveuse, masseuse, et secrétaire. Lizzie, comme d’autres nekos du domaine Warren, avait été éduquée par d’anciens maîtres, avant d’être achetée par Mélinda, suite à la liquidation judiciaire de la société où elle était employée. On lui avait appris qu’il fallait se tenir de bout, afin de mieux servir, et, si ça avait été initialement douloureux pour sa colonne vertébrale, son corps s’était adapté. Lizzie, dans la salle, portait son uniforme scolaire. C’était curieux, car elle n’allait pas à l’école, mais, depuis qu’elle avait vu un uniforme scolaire, elle adorait les mettre. Les nekos avaient parfois de drôles de goûts.
La vampire fermait donc les yeux, lorsqu’elle sentit deux présences s’approcher, en reconnaissant rapidement une au goût de son sang particulier.
Limma. L’esclave/démone. Celle qui avait donné des cheveux blancs à Mélinda quand elle avait rejoint le harem, et qui avait terrorisé Ligie, sa sirène. Limma Darts entra donc dans la salle de massage, et Mélinda se rappela alors qu’elle lui avait dit qu’elle passerait la nuit dans la ville, avant de revenir la voir le matin. Elle était en retard. Elle était accompagnée par une esclave assez timide, Dina. Mélinda l’impressionnait, et elle préférait rester avec les autres esclaves. Elle avait perdu toute sa famille suite à un raid, et avait eu la chance de se retrouver entre les griffes de Mélinda, et non dans les mines de fer, où les jeunes esclaves étaient employés pour se faufiler dans les conduits, grâce à leur petite taille.
Relevant la tête, menton posé sur ses bras croisés, la vampire fronça les sourcils en voyant des traces de brûlure sur le corps de Limma. Qu’avait-elle fait dans cette forge ? Elle la salua, présentant ses excuses pour son retard, et, quand le regard de Mélinda se porta sur Dina, cette dernière rougit en baissant un peu la tête. Limma lui parla alors de la dernière arrivée.
*
Décidément, les rumeurs circulent vite.*
Elle ne pouvait parler que de Sya. Qui d’autre ? Une ange esclave perverse et nymphomane, ça n’arrivait pas tous les jours. Elle avait déjà du faire le tour du harem. Mélinda s’humecta la gorge, la raclant, afin de reprendre son souffle. Lizzie lui caressait les cotes, glissant près de ses fesses. Comme toujours, elle hésitait fortement à s’attaquer à cette partie. Dans le harem, il n’y avait pas de serviette pour recouvrir les parties intimes, et Lizzie savait que sa Maîtresse adorait qu’on s’attaque à ses fesses. Elle les observait toujours en rougissant. Ce beau cul aux lignes courbes était fascinant, tant il était beau.
«
J’accepte tes excuses pour ton retard, Limma... Mais tu devrais faire un peu plus attention à ton corps. »
Cette fille était vraiment frustrante Elle ne supportait pas le masochisme, mais, d’un autre côté, elle revenait fréquemment avec un corps dans un état qui laissait croire qu’elle avait passé la nuit entre les mains d’un bourreau ashnardien.
«
Quant à la nouvelle, elle s’appelle... Sya. Je suis curieuse de savoir que tu la connais... Et, si j’aimerais en savoir plus, je crois que ça attendra pour plus tard. »
Entre les mains de Lizzie, on avait du mal à se concentrer, et à penser à autre chose qu’à des caresses le long du corps.
«
Sya est... Avec Carla. »
Limma connaissait normalement Carla, car cette dernière, ayant des attributs démoniaques, lui avait déjà parlé.
«
Tu la trouveras dans sa chambre avec Mizuki. »
Il semblait inutile, pour Mélinda, de préciser ce qu’elles étaient en train de faire, connaissant Carla. Elle soupira, continuant à sentir les doigts de Lizzie sur son corps, la faisant frissonner. La queue de Lizzie remuait joyeusement de gauche à droite.
«
Là, oui... Plus bas, hum... »
CARLA
Fouetter une Ange, ça n’avait vraiment pas de prix. Carla en aurait presque pleuré de joie. Elle savait toutefois qu’il ne fallait pas trop les faire souffrir, car, au bout d’un moment, le corps finissait par lâcher. En leur ordonnant de lui lécher ses bottes, elle accordait tout simplement une pause, et ne fit même quasiment pas attention à ces dernières, se contentant de fermer les yeux, tandis que les godes de sa culotte s’enfonçaient en elle, la faisant soupirer. Carla avait beaucoup de fantasmes, et elle adorait notamment jouir dans ses propres affaires, sans pouvoir se l’expliquer. Elle aimait bien la nudité, certes, mais elle trouvait aussi particulièrement jouissif de faire jouir quelqu’un qui était encore habillé, de salir ses vêtements, et de voir dessus ces petites tâches temporaires qui marquaient l’individu aussi efficacement que du fer rouge. Yeux clos, Carla remuait légèrement sur son fauteuil, en revoyant sa cravache s’abattre sur le corps de l’Ange. C’est ce qui, dans un soupir, lui provoqua un orgasme. Elle sentit son corps se contracter, et cracha sa mouille, salissant l’intérieur de son cuir.
Carla se redressa ensuite, écartant les deux jeunes femmes, et désactiva les godes. Elle les regarda s’embrasser et se caresser pendant quelques minutes, le temps pour elle de retourner dans le bain. Elle n’en avait pas encore fini avec ces deux femmes. Mais, après son orgasme, il fallait qu’elle revienne dans le bain. Sa vision glissa sur les fesses rebondies des deux femmes, et un sourire traversa ses lèvres. Voilà un bon endroit par où commencer. Elle leur fit signe de se mettre en position, de lui présenter leurs fesses, et elle gifla celle de Mizuki, qui poussa un petit cri, avant de gifler également celle de Sya.
«
Vous êtes de belles traînées, toutes les deux... Vous le savez, ça, hum ? -
O-Oui, Maî... -
Tais-toi, chienne ! »
Carla ne lui avait pas donné l’autorisation de parler, et elle gifla à nouveau Mizuki, qui poussa un petit cri. Elle caressa ensuite le postérieur de Sya, et glissa l’un de ses doigts dans son fondement, le remuant. C’était le majeur. Elle secoua la tête, faisant remuer ses longs cheveux, et le retira assez rapidement.
«
Un cul de salope... commenta-t-elle.
Ce n’est guère étonnant, à vrai dire. »
Elle s’écarta des deux femmes.
«
Allez vous mettre sur le lit, et faites l’amour. »
Pendant ce temps, elle les fouetterait, pour mieux les motiver.