Nom/Prenom/Surnom : Magdalena, autrefois appelée la Devineresse.
Âge : 27 ans d'apparence. 3725 ans en réalité, à quelques années près.
Sexe : Féminin.
Race : Voyante/Medium/Devineresse... Ça rentre dans quelle catégorie ? Créature peut-être ?
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Description physique :
L'eau me renvoie le reflet d'une jeune femme approchant la trentaine. Aucune ride ne fragilise ma peau au teint légèrement bronzé. La jeunesse éternelle, c'est quand même vachement chouette. Mais c'est usant à la longue. J'aurais préféré avoir des rides d'expressions au moins, et ne pas avoir l'air de subir des injections de botox. Mais non, pour tout le monde, je parais aussi jeune que lors de mes trente ans. Innocente. Mon regard de bronze ne montre même pas la tragédie qui hante mon âme.
Mon visage ovale possède des traits fins, et mon nez est petit et droit. Mes lèvres, pleines et désirables, arborent une délicate teinte grenat. Elles cachent deux rangées de dents blanches, bien alignées et sans défaut. Mon menton volontaire m'est issu de mon père. Et ma chevelure couleur chocolat vient se perdre sur mes épaules, dans mon cou, dans mon dos, descendant jusqu'à mes hanches.
Mon buste est de nature à provoquer l'attirance de certains types d'hommes. Ma poitrine, en effet, est plutôt généreuse. Opulente, même. Mon corps est tout en forme, pourvu là où il faut. Ma taille est plus fine, et mes hanches s'arrondissent pour faire place à deux jambes athlétiques et galbées.
Caractère :
En tant que devineresse, j'étais entièrement dévouée à ma déesse. Je tenais à ma pureté comme à la prunelle de mes yeux. Je suivais les préceptes de ma déesse à la lettre. Et puis mon coeur a flanché, s'attachant à un homme venu se faire prédire l'avenir. Je ne croyais pas offrir d'amour à personne d'autre que ma déesse, mais c'était le cas. Pendant des lunes et des lunes, c'est resté platonique. Je mourrais d'envie de devenir plus proche de lui, mais j'étais dévouée à ma déesse. Il comprenait ça, du moins le croyais-je.
Un soir, il est venu. Comme d'habitude, on a parlé. Puis il m'a présenté un panier de nourriture, et on a mangé en tête-à-tête. Il avait amené du vin aussi. Mais très vite, le liquide capiteux lui est monté à la tête. Il s'est mit à m'embrasser. Au début, ça ne me gênais pas. Puis il voulu aller plus loin. Là, ce n'était plus possible. Je l'ai repoussé. Mais le vin lui faisait perdre l'esprit et il était plus fort que moi. Je n'ai pu me défendre quand il m'a soulevé comme un fétu de paille pour me poser sur l'autel. Là, il m'a déshonoré. J'ai eu mal. J'ai pleuré. J'ai griffé, mordu, tempêté. Mais il a continué. Son tatouage au poignet restera gravé dans ma mémoire, parce que je l'avais juste sous les yeux.
Après cet instant, il a fini son office et est parti d'un pas lourd, me laissant échevelée sur l'autel, nue, couverte de sa semence et en pleurs. J'ai prié la déesse de me pardonner, de m'aider, de me venger. Mais au lieu de ça, elle m'a tenu pour coupable. Elle m'est apparu, et m'a jugée. Elle m'a offert la vie éternelle, mais elle m'obligeait à revivre mon tourment nuit après nuit.
J'ai quitté le temple. Étant donné que je n'étais plus vierge, les disciples ne m'ont pas crue quand je disais que j'avais toujours mes dons. J'ai erré des années et des années. J'ai ruminé ma colère et la haine. J'ai passé mes nuits avec un homme différent pour ne pas rêver. Je suis devenue aigrie, cynique. Et j'ai perdu toute foi en la justice, l'amour, et toutes ces conneries.
Je n'ai par contre jamais eu peur des hommes, malgré mon passif. Je n'étais, de toutes manières, pas du genre à avoir peur. Je préfère affronter le danger tête baissée plutôt que de me terrer comme une lâche. Cet aspect de ma personnalité, je l'ai découvert et amplifié pendant mes errances. Il n'était pas rare que je méprise un homme à cause de son hypocrisie ou de sa lâcheté. Ou bien, je ne suis jamais venue au secours d'un quelconque esclave. S'ils avaient voulu être libre, ils auraient dû se rebeller, quitte à mourir en essayant. Mieux vaut mourir libre que vivre à genoux. Et à genoux, j'y ai passé les trente premières années de ma vie, au service d'une déesse qui, visiblement, ne se souciait que d'elle.
Bon, je suis peut-être devenue arrogante, ou cruelle, mais c'est mes expériences qui m'ont forgée ce caractère que j'ai. Je n'en changerais pour rien au monde. J'aime trop ce que je suis devenue, bien qu'à force, vivre m'ennuie. Toujours les mêmes choses à voir...
Histoire :
Tout a commencé un jour de fête. Une fête en l'honneur de ma déesse. Mes parents m'ont donc offerte au temple, pour que j'y suive l'éducation donnée. On détecta très vite mes dons et on ne me nomma pas. J'étais juste "prêtresse" ou "devineresse" pour les gens. J'ai grandi dans ce temple, élevée avec la philosophie de la déesse. On me célébrait, on m'adorait. Par ma bouche, on connaissait bonnes et mauvaises nouvelles.
A dix-sept ans, j'étais belle. Je suscitais l'émoi chez la gent masculine, sans jamais y céder. Ma renommée était impressionnante. Mais je ne pensais qu'à la déesse, et non pas à mon succès. J'étais humble et intelligente, respectée et aimée. Et j'ai grandi en paix jusqu'à mes vingt-sept ans.
Toujours vierge, je n'avais jamais connu l'amour. Mais un jour, un homme de passage vint chercher son avenir. Un aventurier. Un guerrier. Passé ce premier contact, il m'a courtisée. J'étais sous le charme. Notre amour restait platonique cependant. Il était très compréhensif. Néanmoins, un jour, il se présenta avec un panier de nourriture. On dîna, ensemble. On a parlé, rigolé... Le temps du dîner avec lui était riche en émotion. Il buvait aussi. Le vin lui monta à la tête. Il me força, sur l'autel même où l'on offre des sacrifices à la déesse. Il me laissa en pleurs, et la déesse me jugea coupable. Elle ne m'ôta pas mes dons, mais elle m'offrit la vie éternelle. Et toutes les nuits, je revivais mon viol.
Quand j'ai été chassée du temple, j'ai adopté un nom que j'aimais bien. Magdalena. Je n'en avais jamais eu jusqu'à présent, de nom. On m'appelait "Devineresse" ou "Prêtresse". Jamais je n'ai eu un quelconque nom. J'ai voyagé. J'ai continué à prédire l'avenir, lire le passé et voir le présent dans d'autres lieux. Mais j'étais à présent dénuée d'innocence. Je ne croyais plus en l'amour, ni en en la justice. j'ai collectionné les aventures, rattrapant le temps perdu. Je ne dormais que lorsque j'étais profondément fatiguée, d'un sommeil sans rêve.
Et aujourd'hui, je suis arrivée à Nexus. J'ai longtemps habité Seïkusu, et j'ai trouvé les failles. Le monde où j'arrivais me parlait plus que la civilisation moderne. Je m'y suis établie. Pas à Nexus. J'ai un endroit où vivre, quelque part dans les contrées du chaos. Mais il me faut bien aller à la civilisation si je veux trouver un homme à mettre dans mon lit, non ? Et avec l'argent que j'ai gagné en voyant l'avenir des touristes, je peux boire un coup à la taverne quand je veux.
Mais bon. Les hommes capables de me mener à la jouissance sont rare. Je suis très difficile, surtout. J'ai en horreur les terranides. Ils sont toujours faibles et le plus souvent réduit en esclavage. Je ne tolère pas la soumission, et déteste la candeur. J'aime la force, l'endurance. J'aime qu'on tente de me dominer, même sans y parvenir. Je suis devenue.. Un nymphomane oui. Même si je préfère le terme "Séductrice", ou "Amatrice de plaisir".
Situation de départ : Expérimentée, mais dégoûtée de l'amour. Privilégiant les coups d'un soir.
Autres : Autrefois, j'étais une sorte de pythie. Je prédisais l'avenir, lisais dans le passé et voyais ce qui arrivait au présent mais dans un autre lieux. J'étais vierge aussi, pour servir les dieux. Puis l'on ma violée sur l'autel où l'on offrait des sacrifices aux dieux. A partir de cet instant, je ne pensais plus avoir mes pouvoirs. Mais la déesse que je servais a été plus cruelle. Elle m'a laissé mes dons, tout en m'octroyant la vie éternelle pour revivre chaque nuit l'horreur qui m'a déshonorée.
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