Entre Sha et Kiriko, le sexe était quelque chose de naturel, d’inné. Sha lui faisait régulièrement l’amour, dans bien des positions, et en de multiples situations. Aucun traitement n’était épargné à Kiriko. Sha la prenait au réveil, le soir, au moment de manger, dans la douche, dans le bain... On aurait presque pu parler d’une forme d’harcèlement sexuel, vu les multiples fréquences de leurs rapports. À force de lui faire l’amour, Sha avait habitué le corps de Kiriko, et avait fait d’elle une nymphomane au même titre qu’elle. C’était le fruit, non seulement de l’insolente beauté de Kiriko, mais aussi l’expression de leur amour millénaire. Sha et Kiriko n’étaient que les réceptacles de forces ancestrales, que ce soit la magie ou l’amour. Leur couple avait réellement survécu à la Mor,t puisqu’elles se retrouvaient à chaque réincarnation. Sha la sodomisait donc, lentement, et, en sentant le plaisir remonter chez Kiriko, se redressa lentement, tout en l’agrippant par les hanches, venant ainsi la mettre à quatre pattes.
«
Là, comme ça... »
Une levrette, c’était le meilleur moyen de terminer ce qu’elle avait commencé. Sha se tint donc debout dans son dos, et accéléra les coups de reins. La sodomie était l’une de ces choses que Kiriko avait fini par aimer au même titre qu’une pénétration vaginale, si ce n’est plus. En fait, Sha aimait davantage pratiquer les sodomies sur Kiriko que le reste, la faute, cette fois-ci, exclusivement à son
insolent fessier. Sha utilisait toujours instinctivement sa magie rose en couchant avec Kiriko, veillant ainsi à ce qu’elle prenne toujours son pied. Face à sa Déesse, Kiriko était vaincue dès le début. Quand il lui arrivait de bouder, de grogner, ou de faire sa misanthrope, Sha disposait ainsi de la solution idéale pour la décoincer, et pour l’aider à aller mieux... Comme en ce moment.
Sha la prit donc, continuant sa levrette, pinçant ses hanches, griffant sa peau, commençant à faire doucement grincer le lit, sans que cela ne réveille les autres. Puis un superbe orgasme finit par la traverser, et, comme à chaque fois, en usant de la magie rose, ou de ce lien qui les unissait si intimement, elle ne jouit qu’à partir du moment où Kiriko atteignait également le Septième Ciel.
«
Mon amour... Je t’aime tant. »
Elle lui aurait bien fait l’amour toute la journée... Mais, aussi perverse soit-elle, Kiriko n’avait jamais négligé son entraînement. Sha retourna donc s’allonger contre elle, bien décidée à en profiter encore un peu, et lui vola un baiser, frottant tendrement son corps contre le sien, répétant à loisir qu’elle l’aimait chaleureusement et sincèrement.
Plus tard...«
La magie, ça ne consiste pas qu’à lancer des sorts avec ses doigts, Maman. C’est... Disons qu’elle peut s’exprimer de manière bien différente. Chez toi, la magie bouillonne, mais tu ne pourras jamais l’exprimer comme une sorcière naturelle. »
Luxuria appelait naturellement Kiriko « Maman », même si c’était biologiquement incorrect. Luxuria était d’ailleurs plus vieille que Kiriko, mais, comme Kiriko était une réincarnation de son ancienne mère, il y avait tout de même des éléments de comparaison qui pouvaient tenir. Quoi qu’il en soit, les deux femmes se trouvaient dans l’un des gymnases du temple de Lust. Un endroit qui servait à la formation des jeunes prêtres et prêtresses, mais qui était aussi parfait pour un entraînement martial.
C’est ici que Luxuria avait retrouvé Kiriko, en train de s’entraîner à manipuler son sabre et à puiser dans son énergie.
«
Instinctivement, tu utilises la magie, et les Épreuves que tu as mené ont dû t’en convaincre. Toi, tu es une guerrière, donc la magie s’exprime à travers le combat... Comme les sorcières du défunt clan de l’Umbra. Elles utilisent la magie pour amplifier leurs attaques physiques, pour ralentir le temps, se transformer... Je ne maîtrise malheureusement pas leurs techniques personnellement, et le clan a été décimé, mais j’ai entendu parler d’une représentante... Je gage qu’elle pourra te former bien mieux que moi, Maman. »
Il faudrait encore que Luxuria la retrouve, mais elle avait quelques pistes, notamment un certain démon tenant un bar infernal, Rodin... Pour le reste, Luxuria observa encore sa mère.
«
La prochaine Épreuve aura bientôt lieu, tu sais... Mais je sais déjà que tu vas remporter ce Tournoi, Maman. »
Luxuria était totalement confiante sur ce point.