Pamela connaissait sa fille mieux que personne, car elle était justement sa mère. Une mère très aimante, une mère qui entretenait avec Kyli une relation fusionnelle, une relation qu’on ne pouvait comprendre si on la regardait par l’œillère d’une relation humaine classique. L’inceste, ce grand interdit moral, ne relevait pas de la relation qui les unissait. Pamela et Kyli étaient deux êtres exceptionnels, génétiquement parlant, mi-humain et mi-Alraune, même si, chez Kyli, et toujours d’un point de vue génétique, l’aspect « Alraune » était prédominant. Poison Ivy ne ressentait donc aucune gêne à ne pas l’entraîner sexuellement, car, si elle n’avait rien fait, Kyli aurait pu devenir mauvaise. Le sexe, fondamental chez toute espèce, était encore plus primordial chez une Alraune, car, très justement, les Alraunes étaient des êtres de désir. Pamela était donc la mieux indiquée pour cela, et, en ce moment, elle adorait chaque seconde de ce qu’elle voyait.
Connaissant donc sa fille, elle savait que menacer de la fesser ne ferait rien pour la calmer, bien au contraire. Pamela souriait donc, tout en continuant, d’une main, à la caresser intimement. L’excitation de Kyli était nette, palpable, visible, et ne souffrait pas du moindre doute. Pamela s’en délectait joyeusement, continuant à remuer sa main entre ses cuisses, enfonçant ses doigts dans son intimité. Son autre main, elle, joueuse, caressait le corps de Kyli, grattant sa peau, avant de finir par masser l’un de ses seins. Devant ses yeux, Harley continuait à se dandiner, maintenue et transpercée par les tentacules. Les doucereux hurlements de l’Arlequin étaient, comme toujours, très excitants, et ils émoustillaient tout particulièrement la belle Kyli, qui en tremblait sur place, le corps chaud.
« Oui, ma chérie, laisse-toi aller… »
Ivy continuait de l’embrasser sur la tête, très tendrement, très sensuellement, ses doigts glissant sur sa peau, la caressant, la frottant, l’excitant. Elle connaissait le corps de sa fille, et elle connaissait la nature symbiotique du lien entre l’Alraune et ses tentacules. Le plaisir des tentacules impactait sur Kyli, et la jeune femme mouillait abondamment. Dans ces conditions, l’orgasme finit par éclater, sous le regard ravi de Pamela, qui pinçait et tirait les tétons de la femme. Elle sentit, contre ses doigts, le nectar de Kyli fuser, sa fille jouissant généreusement, tout comme ses tentacules, qui se vidèrent dans le corps d’Harley, avant de la relâcher.
Dans un ultime soupir, Kyli jouit, et ce fut comme si l’orgasme venait de drainer toutes ses forces. Elle s’affaissa contre le corps de sa mère, puis alla sur le sol. Pamela la laissa se coucher, tout en en profitant pour sucer ses doigts. La mouille de Kyli n’avait rien à voir avec de la cyprine classique ; elle était, non seulement parfumée, mais aussi très sucrée, et, partant de là, très bonne. En souriant, elle caressa le visage de Kyli, et l’embrassa sur le front.
« Très bien, Kyli… Je comprends que tu sois fatiguée, Harley est très épuisante… »
Poison Ivy avait une idée derrière la tête, et elle reprit rapidement :
« Tu sais, il y a cette pièce dans laquelle je ne veux pas que tu entres… Et bien, Harley et moi allons y entrer, et, quand tu iras mieux, tu nous rejoindras. »
La pièce en question était située à proximité, et d’épais tentacules en empêchaient l’accès… Et ceux-là, même si Kyli voulait forcer le passage, elle n’y arrivait pas, les tentacules ayant été imbibés d’une substance chimique très particulière, faisant que seule Pamela pouvait leur dire quoi faire. Sur cette pièce, Pamela n’avait jamais rien dit, si ce n’est qu’elle était un cadeau pour Kyli. Elle lui sourit à nouveau, et l’embrassa sur les lèvres, puis laissa Harley l’embrasser également, et Ivy se releva.
Sa main alla serrer celle de son clown, et elle lui sourit :
« Allons-y, Harley, je suis sûre que cette pièce te plaira… »
Joignant le geste à la parole, Pamela marcha vers un mur, et leva la main. Les tentacules s’écartèrent alors, révélant une porte que Pamela ouvrit. Elle la laissa ouverte, la porte menant sur une antichambre, qui comprenait des vestiaires. Pamela se retourna alors vers Harley, et, sans crier gare, la plaqua contre le mur, en venant l’embrasser goulûment. Un baiser surprenant par son intensité, le corps de Pamela se serrant contre celui d’Harley.
« Hmmmm… ! »
Un baiser magnifique, dans lequel sa langue fila, sans hésitation, dans la bouche de l’Arlequin, mélangeant les plaisirs. Elle l’mebrassa ainsi pendant une quinzaine de secondes, puis rompit le baiser en lui souriant.
« Je te remercie sincèrement d’être là, Harley. Kyli a besoin de voir du monde, et… Je regrette de ne pas t’en avoir parlé avant, ma chérie, mais je n’étais pas sûre que l’incubation fonctionne… »
Pamela s’écarta ensuite, et passa à autre chose. L’antichambre était un vestiaire, et elle ouvrit les placards métalliques, abritant toute une série de tenues et de combinaisons en rouge et noir.
« Je te trouve très bandante dans ta tenue, Harley, mais, pour ce que j’ai en tête, il faut une tenue qui fasse plus… Harley Quinn. Tu sais… »
Pamela parla alors à voix basse, dans le creux de l’oreille d’Harley :
« Kyli adore qu’on la fesse, et cette porte, fit-elle en désignant une porte au fond du vestiaire, mène tout droit à un donjon que j’ai spécialement conçue pour elle. »
Dans les milieux sadomasochistes, le donjon désignait une pièce noire, hermétiquement close, qui abritait des croix de Saint-André, des sangles, des chevalets… Un héritage des salles de torture médiévales, et qui semblait, en l’état, parfaitement indiqué pour ce que Pamela avait en tête.
En souriant à Harley, elle l’embrassa à nouveau. Harley avait une garde-robe chez elle ainsi que chez Félicia, car, globalement, ces deux adresses constituaient son domicile. Il y avait une belle petite panoplie, et Ivy se targuait d’avoir couché avec Harley dans chacune de ses tenues. Elle lui sourit donc, puis ouvrit la porte menant dans son donjon, éclairé par quelques faibles lucioles le long des murs, en attendant la venue d’Harley, puis de sa Kyli d’amour…
Pour passer à des festivités encore plus réjouissantes.