Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[End] I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

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Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 105 lundi 03 février 2014, 02:18:30

Face à la voiture, Félicia entendit les sonorités de la musique, alors qu’elle lui fonçait droit dessus. Toutesles vitres étaient abaissées, et l’autoradio était monté à fond, diffusant une musique de rock endiablée, alors que la voiture filait à tout berzingue. La Chatte Noire bondit sur le côté, se croyant dans la peau d’un toréador fuyant un taureau. La voiture dérapa sur la terre, faisant rouler des mottes de terre, exécutant un superbe virage qui lui permit, dans un crissement de pneus, de foncer droit vers Félicia. Rock You Like A Hurricane rugissait, et la voiture rebondit sur un nid-de-poule. La Chatte Noire se mit à courir, sentant la voiture la poursuivre, le moteur hurlant, tandis qu’Aoki utilisait la lampe-torche pour affaiblir la voiture. La lampe faisait disparaître les traces d’ombre le long de la carrosserie. La Chatte Noire se dirigea vers le garde-fou qui entourait une partie du parking, et posa une jambe dessus, s’en servant pour bondir dans les airs. Elle tournoya dans les airs, évitant de justesse le bolide qui heurta le garde-fou, fendant le pare-brise. La Chatte Noire atterrit derrière la voiture. Le moteur de l’engin infernal fumait, mais les feux arrières de la voiture s’enclenchèrent automatiquement, indiquant que la voiture faisait marche arrière. Félicia se mit à reculer, mais se reçut la voiture sur l’épaule. Elle tomba sur le sol, et se reçut avec son autre main, plongeant dans la gadoue. Elle s’en servit pour bondir de côté, évitant la charge arrière de la voiture qui se mit alors à pivoter, les pneus s’enlisant dans la crasse. Des morceaux de boue éclatèrent sur le visage et sur les cheveux de Félicia.

Un éclair déforma le ciel, permettant de voir l’habitacle. Désespérément vide. Le volant tournait tout seul, et la voiture se plaça pile face à Félicia, avant de foncer, le moteur se mettant à rugir. Prostrée sur le sol, Félicia bondit de côté, mais l’avant de la voiture heurta sa jambe. Elle serra les dents en s’affalant sur le dos, et envisagea de se défaire de sa veste. Quand elle se rappela qu’elle lui avait coûté 30 000 yens, elle se releva en soulevant ses jambes en l’air, avant de rebondir sur ses pieds. La pluie tombait furieusement, et elle avait mal à la jambe. La voiture l’avait heurté en étant en première, ce qui avait atténué le choc.

C’est à cet instant que la voiture choisit de se ruer vers Aoki.

« Aoki ! » hurla Félicia.

La Chatte Noire se rua vers elle, tandis que la voiture folle poursuivait la femme. Aoki fila vers le parking. La voiture la poursuivait furieusement, le moteur continuant à fumer. Aoki l’évita de justesse. La voiture heurta un trou dans le sol, un joli nid-de-poule, balançant une chapelet de boue et de terre sur le visage et sur les vêtements d’Aoki, avant d’heurter un énorme pilier en béton. Aoki en profita pour continuer à utiliser la lampe, et il y eut une brève explosion de lumière, avant que le moteur ne s’éteigne, tout comme la musique.

Félicia se rua ensuite vers Aoki, et la prit dans ses bras. Un éclair résonna à nouveau, et Félicia se rappela la présence des tueurs.

« On file vers la voiture ! »

Les deux femmes se pressèrent. Félicia entendit alors des craquements en se rapprochant du trou de la clôture, et se retourna. À proximité, elle voyait des arbres bouger rapidement, et aperçut une sorte de tornade noirâtre qui flottait entre les arbres. En contrebas, les Possédés s’avançaient lentement, mais l’attention de Félicia était surtout accaparée par cette tornade noirâtre. Tout d’un coup, elle comprenait mieux comment un train avait pu se retrouver en pleine forêt. Se hâtant, la jeune femme rejoignit sa voiture, et se faufila à l’intérieur, le plafonnier s’allumant automatiquement.

« On sera en sécurité là-bas ? » lui demanda Aoki.

Félicia, qui avait la main sur le tableau de bord, prête à mettre le contact, allait lui répondre, lorsque quelque chose heurta violemment le pare-brise, le faisant exploser. Des bris de verre s’éparpillèrent sur le tableau de bord, et, en relevant la tête, Félicia vit la hache d’un Possédé.

« Merde ! Baisse-toi !! »

Elle enclencha le moteur, alors que la hache se relevait. Elle fit marche arrière, et les feux s’enclenchèrent immédiatement, affaiblissant le Possédé. La Chatte Noire enclencha les feux de route, envoyant une décharge de lumière éblouissante vers le Possédé. Il y eut, là aussi, une explosion de lumière, et le Possédé se volatilisa.

La Chatte Noire fit marche arrière, avant de donner un coup de volant. La voiture se retourna, et la femme enclencha la première, avant de sortir du chemin de terre. La tempête faisait rage, et la pluie leur tombait dessus, le pare-brise ayant été réduit en miette.

« En tout cas, on sera mieux qu’ici ! Tu vas bien, Aoki ?! »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 106 samedi 08 février 2014, 22:22:38

Elle ne s'inquiétait pas trop pour Félicia, certes, elle faisait des efforts pour ne pas crier, ne pas se ruer vers elle quand la voiture semblait la cogner « doucement » espérait-elle mais mettre cette voiture hors d'état de nuire était sa principale raison de vivre pour le moment. Ce n'était clairement pas le moment de vouloir retourner dans cette époque apparemment lointaine où Félicia n'était que la Chatte Noire, une femme sublime au lit qui pouvait faire d'elle sa chose et la corriger autant de fois qu'elle le veut. Désormais, elle avait l'impression que plus rien ne sera comme avant, aussi bien chez elle qu'au lit. Elle l'aimait toujours, là n'était pas la question mais avant, elle entendait brièvement des choses bizarres qu'elle aurait pu vivre à New York ou même à Seikusu, maintenant, elle en vivait une de ces histoires bizarres et à moins d'un gadget comme dans Men In Black qui efface la mémoire des gens, Aoki ne vivra plus comme avant. La voiture bien encastrée, elle semblait maintenant calmée, elles devaient en profiter pour quitter cet endroit, chose qu'elles firent sans plus tarder même si les possédés furent de retour, ce qui étonna autant la Japonais que l'Américaine. Elle poussa un petit cri de peur quand la hache détruisit la vitre de la voiture avant de partir loin, très loin de cet endroit!

« Juste un peu... bousculé je dirais... »

Elle ne vivait pas cela doucement, c'était une véritable avalanche qui lui tombait dessus sans qu'elle ne puisse vraiment se relever, assimiler ça tranquillement et passer à autre chose. Non, tout lui tombait dessus en même temps. Le tueur, celui aux pouvoirs étranges qui a combattu Félicia, le parc, le vigile, les autres, tout semblait être des bâtons se dressant dans leurs jambes. Retirant quelques petits morceaux de verre ici et là, elle observa la route, devenant de plus en plus inquiète pour la suite... Hors de question de Félicia soit seule pour cette mission, hors de question qu'elle aussi soit seule, séparer dans la Chatte Noire. Dans sa tête, c'était un véritable caprice mais même entouré d'être bien plus fort que la Chatte Noire, elle ne se sentirait pas en sécurité dans ce lieu étrange, même si c'est une petite base du SHIELD. Elle était bien loin sa petite routine où elle se réveillait dans les bras de Félicia – ou non – se douchait, faisait son boulot et appâtait la belle chatte pour qu'elle vienne la rejoindre chez elle, lui montrant toujours un nouveau jouet alors qu'elle avait soudainement un problème important au téléphone ou des types bizarres qui la suivait dans la rue, tout cela s'envolait quand sa belle venait la rejoindre. Ce n'était pas crier au loup, parfois, elle l'appâtait vraiment pour du sexe, sans tourner autour du pot, comme cette soirée avant que tout ne dégénère.

La fatigue lui tenait compagnie, elle sentait ses paupières lourdes, vu les évènements, son cerveau mis à rude épreuve, tout comme ses nerfs, logique que la fatigue soit si proche d'elle. Aoki somnolait presque sur le trajet mais par chance, cela ne fut pas très long entre leur départ et l'ancienne base Américaine qui est à présent un petit coin du SHIELD. Alors que Félicia se garait, elle posa sa main sur la sienne quand elle releva le frein à main, l'observant dans les yeux.

« J'insiste beaucoup dessus mais... c'est vraiment obligée que tu y ailles? Je suis sûre que d'autres héros peuvent y aller à ta place, des plus forts, des plus discret, des mieux équipé, je n'en sait rien! C'est impossible mais j'aimerais juste rester dans un endroit au calme, loin du danger, que tout se fasse tout seul, tout redevienne comme avant en restant avec toi, Félicia... C'est trop demander que de rester dans tes bras, me sentir en sécurité me réveiller comme si de rien n'était jamais arrivé? »

Oui c'était trop demander car Kanzaki n'allait pas miraculeusement revenir à la vie pour commencer. Sans parler de tout le reste. Aoki préférait se calmer, évitant de continuer pour risquer de lui avouer ses sentiments. Ce n'était clairement pas le moment pour ça.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 107 lundi 10 février 2014, 02:14:06

Le temps oscillait entre des averses violentes et des périodes où il n’y avait que le vent qui s’agitait. Félicia sentait le volant qui tremblait, mais tenait bon. Elle connaissait la route, et il n’y avait aucune voiture qui la dérangeait. En arriva nt à un croisement, elle prit sur la droite, suivant un panneau indiquant la direction vers Seikusu Base Camp. La base militaire américaine avait une partie civile, abritant un musée, une bibliothèque, et d’autres bâtiments à la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale, ainsi qu’à la défense du pays. Le Japon était un pays de pacifistes, un pays où la Constitution interdisait le recours à une force armée, ce qui faisait que l’Oncle Sam se chargeait de la sécurité du territoire. Tout en avançant, Félicia pouvait voir plusieurs panneaux défiler, montrant des scènes d’intervention de l’armée, et annonçant la proximité de la base. Elle se situait au bout d’une grande falaise, dominant ainsi la baie de Seikusu. Le bunker, lui, était construit dans la falaise, depuis un réseau de grottes souterraines qui avaient été aménagées. Tandis que Félicia roulait, elle songeait à ce qu’elle avait vu dans cet entrepôt abandonné. Les Possédés, les objets contrôlés, et cette tornade noire immense, qui arrachait les arbres. Barry avait dit la vérité, et une véritable menace était en train de s’abattre sur Seikusu. Félicia n’était pas spécialement habituée à combattre le paranormal à ce point. À New York, elle affrontait surtout des mafieux, des criminels classiques. Quand elle était partie avec Morbius faire son petit tour du monde, elle avait croisé des vampires, mais ils n’avaient pas la force d’arracher les arbres et de balancer des trains.

Peu à peu, la base fut en vue. La tempête se calmait progressivement. Il y avait toujours de gros nuages dans le ciel, mais le vent commençait à se calmer. Félicia s’arrêta devant le portique de sécurité, et tendit sa carte au garde dans le portique. Surpris de voir une voiture sans pare-brise, il ouvrit malgré tout la barrière, et Félicia s’engagea dans la base, filant vers le parking. Elle aurait pu s’arrêter dans la cour, mais, comme elle avait peur qu’une nouvelle averse ne leur tombe dessus, elle préféra plutôt se réfugier dans le parking souterrain, et s’arrêta à une place.

Aoki, qui était restée muette pendant le trajet, se mit alors à attraper l’une de ses mains, pour lui parler, lui répétant qu’elle ne voulait pas se séparer d’elle, et qu’il était peut-être désormais temps d’arrêter les frais. Elle avait peur, peur de mourir, ou de devenir l’un de ces monstres. Félicia ne sut pas quoi dire, sur le coup... Aoki avait raison. Ce voyage était bien trop dangereux pour elle, et la Chatte Noire ne pouvait pas l’impliquer davantage. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle était venue à la base militaire, afin qu’Aoki soit à l’abri. Ici, il était assez improbable que cette Ombre Noire cherche à les attaquer. L’endroit était bien défendu, et Félicia était sûre que les militaires savaient mieux qu’elle ce qu’ils avaient à affronter. Quant à elle... Pouvait-elle rester comme une rate dans la base, en attendant que les choses s’améliorent ? Félicia était une femme d’actions, la Chatte Noire. Elle aimait prendre des risques, se retrouver en situation de danger. Elle avait trop longtemps été choyée jadis, trop longtemps séparée de sa véritable filiation. Elle était la fille d’un célèbre cambrioleur. Tel père, telle fille.

Félicia ne disait rien, tout en laissant Aoki parler, ne voulant pas l’interrompre, jusqu’à ce qu’Aoki sorte ça :

« C'est trop demander que de rester dans tes bras, me sentir en sécurité me réveiller comme si de rien n'était jamais arrivé ? »

La Chatte Noire soupira faiblement, et prit alors Aoki dans ses bras, la tête de la jeune femme se retrouvant à proximité de ses seins.

« Aoki... Calme-toi, ma belle... »

La main de Félicia vint lui caresser les cheveux, tendrement.

« Je vais en parler avec les autres membres... Dans un sens, tu as raison. Il n’est pas juste que nous soyons les seules à agir. Je vais les persuader de retrouver par eux-mêmes Rose Marigold. De toute façon, il faut réparer ma voiture avant qu’on ne puisse sortir quelque part. »

Et, par ailleurs, Félicia avait besoin d’une bonne douche. Le bunker comprenait des rangées de douches. Elle sortit de sa voiture, emmenant Aoki avec elle, et se dirigea vers l’ascenseur. Les deux descendirent dans le bunker, et Félicia alla aborder un agent. Elle précisa son identité et son grade, en lui présentant la même carte qu’elle avait présenté devant le garde, à l’entrée de la base, et sollicita ensuite une rencontre avec un supérieur. La standardiste lui annonça qu’il faudrait attendre un petit moment, ce qui tombait à pic.

« J’ai besoin d’une bonne douche... Pas toi, Aoki ? »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 108 samedi 15 février 2014, 22:03:28

Toute cette histoire la rendait folle, plus elle sombrait dans cette folie, plus elle se sentait fatiguée. Son cerveau avait dû surchauffer, elle ne savait plus où donner de la tête, tantôt elle se croyait capable de supporter toute cette histoire puis ensuite, c'est à peine si elle pouvait supporter d'en apprendre plus? Heureusement, le SHIELD n'était plus très loin et elle profita de ce moment pour se répéter encore un peu mais espérer voire Félicia accepter sa requête et oublier tout cela. Il y avait peu chances qu'elles s'endorment ensemble et que demain, tout soit comme avant, cette histoire régler dans la nuit mais elle avait le droit d'espérer. Au moins une partie de sa demande fut réalisée, elle fut prise dans les bras de Félicia et ça allait déjà mieux, il ne manquait plus que cette histoire à régler mais ça n'allait pas se faire tout seul. Si cette ombre ou autres est assez intelligente, elle ne devrait pas venir s'en prendre à elles dans cette base du SHIELD? On ne pouvait pas dire que c'était une technique pour avoir un peu de sexe, elle n'en avait pas envie. Un peu d'amour, de réconfort, ça oui mais le reste, pas plus que ça. Même nue dans un lit avec elle, ce serait surtout la chaleur de son corps, son odeur qu'elle rechercherait, pas le reste.

Elle aurait pu de nouveau protester, ce n'est pas le fait de laisser les autres trouver cette Rose qui va la rendre moins fatiguée, c'est tout qui la fatigue. Elle aimerait voir ce Norman débarquer et dire que tout est réglé sans qu'elle n'ai eu à faire autre chose que distraire ceux dans l'entrepôt des trains. Mais il ne faut pas rêver... Progressant un peu plus dans la base, Félicia qui demandait à parler à un supérieur devait attendre, l'occasion de prendre une douche. Une chose qui ne se refuse pas après tout. Mais la douche lui rappela surtout ce qui s'était passé après, le téléphone qui sonne puis cette voix... Sans elle, elle aurait au moins mieux débuté la journée que comme ça. Aoki acquiesçait à peine, n'ayant pas tellement la force d'en faire plus de toute manière. Elle suivait Félicia sans faire de chichi et se changea dans le vestiaire, l'endroit était désert pour le moment, ça tombait à pic si jamais elles devaient se rapprocher mais en dehors d'un bon câlin, Aoki n'en voulait pas tant. Retirant une à une les affaires de Félicia – car elle n'avait pas eu le temps de prendre des affaires chez elle la veille – la Japonaise se retrouva rapidement en tenue d'Ève mais sans la moindre idée derrière la tête bien sur. En dehors de se laver, elle ne fit et ne disait pas grand-chose. Arrivant dans la salle de douches, c'était grand avec plusieurs cabines séparées par des petits murs, ça donnait vraiment un air base militaire... en même temps, elles étaient dans ce genre d'endroit. Doucement mais surement, Aoki se lavait, retirant la crasse accumulée, non pas qu'elle se soit roulé dans la boue mais avec les hauts et les bas de la journée, elle avait au moins transpiré et pas qu'un peu.

Elle voulait aider Félicia, ne serait-ce qu'un peu mais si d'ordinaire elle se sent d'humeur à soulever des montagnes, là, elle n'avait plus beaucoup de motivation. Une sieste – non crapuleuse, quoique finalement? – devrait l'aider à retrouver la forme par la suite. Elle referma les robinets en quittant sa petite cellule de douche et revint vers Félicia, sans grande surprise. Elle lui faisait face avant de la prendre dans ses bras, posant sa tête sur son épaule, leurs corps humide l'un contre l'autre, elle resta silencieuse un petit moment, avec vue sur la peau du cou de la belle Américaine mais elle n'avait rien à dire en fait. Rien de spécial.

« Tu pourrais me supporter combien de temps comme ça, collante? »

Qu'elle réponde toute la journée, la soirée, elle va la prendre au mot et ne pas la lâcher d'un poil pour voir si elle tient parole. Mais ensuite, elles vont avoir rendez-vous avec le supérieur du SHIELD ou peut-être seulement elle? C'était dans ce genre de moment, dans ses bras qu'elle se sentait d'humeur à lui dire combien elle l'aimait mais cela lui avait toujours porté la poisse de le dire en premier alors le premier pas devra être de Félicia, quitte à prendre son mal en patience.

« Tu penses que l'on pourra se reposer après que tu ait vu ce supérieur? Je suis déjà épuisé... »

Cela lui rappelait un peu la veille aussi, à s'être endormi sur le canapé chez elle avec ce drôle de rêve où elle avait vu plein de trucs bizarres... Bon après, c'est un rêve, vu tout ce qui es bizarre dans un rêve, ce n'est pas important, mais que pour si peu, ça lui reste en mémoire. Enfin bon, pas de quoi paniqué pour ces trucs bizarres, elle voulait bien croire aux rêves prémonitoires mais là, cet enchainement d'images, ça n'avait pas de sens. Un simple bordel dans son cerveau, dans son subconscient. Remontant ses bras, elle serrait un peu plus Félicia en logeant son nez dans son cou, juste une étreinte, du silence, ça lui irait comme réponse aussi... Les dernières heures ont été si bruyante que le silence semblait être une bonne amie... dans un lieu sécurisé bien entendu.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 109 dimanche 16 février 2014, 12:48:43

Le jet de la douche sur le corps de Félicia lui procura le plus grand bien. Elle resta à l’intérieur de sa cabine pendant une dizaine de minutes, avant que le jet ne se termine, savourant le contact de l’eau chaude sur son corps. Elle se décrassait, ôtant toutes ses traces de boue, tout en utilisant ces salvatrices minutes pour réfléchir davantage. Son cerveau se baladait entre Aoki, le SHIELD, et l’Ombre Noire... Elle avait clairement eu tort d’emmener Aoki avec elle, et elle le constatait, maintenant. La pauvre était en état de choc, et on ne pouvait pas le lui reprocher. Elles avaient été coursées par une voiture animée toute seule, et par des types armés de haches. Félicia, elle, avait de l’expérience. Aoki restait une simple femme avec des tendances sexuelles un peu spéciales. Félicia ne pouvait que se sermonner de l’avoir invité avec elle, d’avoir sous-estimé la menace, d’avoir continué à croire que Barry Wheeler ne leur avait pas dit toute la vérité, et l’avait volontairement surévalué pour mieux se faire mousser auprès de deux belles filles. Son erreur de jugement avait été fatale. L’Ombre Noire, quelle que cette chose puisse être, existait bel et bien, et elle était dangereuse. Lentement, mais sûrement, le scénario de Bright Falls était en train de se reproduire. Il fallait retrouver cette femme, cette Rose Marigold, qui, d’après les informations de Félicia, serait en mesure de les aider.

*Une chose est sûre : je ne peux plus impliquer Aoki. Qu’elle le veuille ou non, elle restera ici.*

Félicia avait pris bien trop de risques, et elle serait, sur ce point, intransigeante. La Chatte Noire pouvait être aussi conciliante que têtue, ce qu’Aoki avait déjà pu constater, et constaterait encore maintenant. En allant vers les douches, l’Américaine avait eu l’occasion de voir à quel point cette aventure avait troublé Aoki. Sa démarche était lente, ses yeux étaient hagards, et elle parlait très peu, en état de choc. C’était une chose que Félicia pouvait comprendre. Elles continuaient donc à se doucher, et les douches s’arrêtèrent en même temps, les abandonnant dans un délicat cocon de chaleur, que Félicia quitta tout de même rapidement. Elle savait que les douches, par souci de rapidité et d’efficacité, proposaient ensuite un service de nettoyage automatique, consistant par des sortes de vapeur qui permettaient d’adapter le corps à température ambiante, tout en le séchant. La Chatte Noire sortit pourtant toute nue, avant que le programme ne s’enclenche, et alla chercher une serviette dans un box à côté. Elle la tenait sur ses épaules quand Aoki sortit à son tour, et, sans rien dire, alla se blottir contre ses bras.

Silencieusement, Félicia lui caressa le dos, glissant sur ses belles hanches, des hanches qui avaient jadis été plus joyeuses, qui avaient supporté les élans vigoureux de son corps, qui avaient supporté ses claques, ses coups, ses coups de langue... Vu l’état patraque dans lequel se trouvait Aoki, la Chatte Noire, qui avait de plus en plus la figure du « mâle » protecteur et rassurant dans leur couple, aurait presque été jusqu’à lui proposer une partie de sexe, afin de la remettre d’aplomb. On négligeait par trop les vertus thérapeutiques du sexe, et, si elle y pensait en s’amusant, elle y pensait, au moins. L’une de ses mains, quant à elle, continuait à glisser le long du dos d’Aoki, filant de plus en plus bas. Cette douce rêverie se termina quand Aoki lui posa alors une question :

« Tu pourrais me supporter combien de temps comme ça, collante ? »

Étonnante, la question fit ciller les sourcils de Félicia, qui pencha un peu sa tête en arrière. Aoki avait la sienne basse, penchée vers ses pieds, et elle rapatria l’une de ses mains, s’en servant comme appui pour la poser sur le menton d’Aoki, le redressant ainsi, amenant leurs yeux à se croiser. Félicia répondit par un tendre baiser à l’intention de cette dernière, leurs lèvres se collant brièvement, légèrement humides. Elle reprit son souffle, et le rompit ensuite, avant de déplacer sa main, filant de son menton à sa nuque.

« Tu mériterais des baffes pour poser une telle question, Aoki... Il est évident que je pourrais te supporter aussi longtemps que tu le voudras. N’oublie pas que j’ai des ascendances félines : coller les autres, ça me connaît. »

Un chat avait beau être plus indépendant qu’un chien, quand il était domestiqué, il dépendait quand même beaucoup de son maître, et pouvait se montrer très collant... Surtout quand il avait faim.

« Tu penses que l'on pourra se reposer après que tu aies vue ce supérieur ? enchaîna Aoki. Je suis déjà épuisée... »

Félicia pencha légèrement la tête sur le côté, réfléchissant brièvement, avant d’apporter une réponse :

« Toi, en tout cas, c’est une certitude. Tu vas assister à cette réunion parce que tu as vu des choses, mais, après ça, tu iras faire une bonne sieste dans une chambre... Et ça, ce n’est pas négociable ! »

Quant à elle, c’était une autre histoire... La Chatte Noire était versatile par nature. Elle continua encore à la câliner, frottant tendrement son corps contre elle, puis entreprit de s’habiller. Ses affaires étant au sale, elle opta pour d’autres vêtements plus formels, à savoir un uniforme qui traînait dans les casiers. Ressemblant à une vraie soldate, avec ses vêtements verts kakis, Félicia sortit, et s’enfonça dans les couloirs, pour rejoindre le bureau de Lloyd Dawkins. Félicia tapa à la porte, et entendit Lloyd leur dire d’entrer.

Son bureau comprenait une bibliothèque, plusieurs chaises confortables, un ordinateur avec écran plat, et, au niveau de la décoration, un énorme poster de Bruce Springsteen avec le drapeau américain, et la mention « BORN IN THE U.S.A. » à la place des étoiles.

« Allez, installez-vous, posez vos fesses. »

Il se permit une petite observation en voyant la tenue de Félicia :

« Ne me dites pas que vous venez de rejoindre les Marines, ou je rejoins immédiatement votre affectation. »

Un léger sourire traversa les lèvres de Félicia, qui s’assit.

« Nous venons au sujet de ce que Norman m’a demandé de faire... Et je viens vous demander d’offrir provisoirement une chambre à Aoki. Je la soupçonne d’être poursuivie par une créature dangereuse et dotée de puissants pouvoirs paranormaux. »

Lloyd cligna lentement des yeux, et il s’écoula quelques secondes, avant qu’il ne regarde Aoki, et ne lâche :

« Vous pouvez me répéter ça ?! »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 110 samedi 22 février 2014, 22:48:20

Des baffes? C'est peut-être ce qu'il lui fallait vraiment pour lui remettre les idées en place et reprendre du poil de la bête? Elle n'en savait rien, elle n'avait jamais été dans un tel état. Même après la rupture avec son petit ami, même après celle avec Hitomi bien que ce fût très court, Aoki n'avait jamais été aussi atteint. La perte d'une amie et toutes ses choses étranges y sont surement pour quelque chose à dire vrai mais comment trouver le vrai du faux? La seule chose qu'elle voulait, c'est avoir toute la vérité sous le nez, les coupables arrêtés qu'elle puisse faire son deuil et retrouver sa vie d'avant avec des soucis loin de la préoccuper autant. Jouant plus à la poupée qu'autre chose, elle se laissait caresser et dorloter par Félicia, même son baiser avait à peine réussi à raviver la flamme en elle. Là, ce qu'elle voulait, être au sec, dans un bon lit et dans les bras de la Chatte Noire. Qu'elle se réveille dans deux heures ou vingt, elle voulait pouvoir retrouver Félicia qui la serrait contre elle. Elle ne dirait rien pour la sieste, elle en avait vraiment envie mais vu comment elle lui avait dit cela, ça voulait dire qu'elle allait devoir dormir seule? Voilà qui ne la rassurait pas... Allant s'habiller, elle ne chipota pas sur les tenues et enfila à son tour ce qu'elle avait sous la main et de propre. À part ses dessous, elle avait elle aussi une tenue très militaire, un pantalon et une veste kaki avec dessous, un marcel qui serait aguichant... si ce n'était pas caché. Aoki ferma le tout sauf les deux derniers boutons ce qui ne dévoilait rien de sa poitrine à vrai dire.

Cette tenue était légèrement plus grande qu'elle mais elle devait bien faire avec. Si Félicia avait un certain charme dedans, elle se sentait sac à patates... Enfin, ce n'était pas le moment de parler mode. Elle la suivait jusque dans le bureau de cet Américain, plutôt mignon, le look bien armé intégrer mais ce n'était pas lui qui allait détourner le cœur de la Japonaise de Félicia. Malgré une touche d'humour, ça ne déclenchait rien chez elle, elle était bien trop épuisée pour cela. La Chatte Noire avait tenté de faire court mais il demanda des détails en observant Aoki qui ne se sentait pas à l'aise. Que ce soit l'endroit, le type, la fatigue, elle ne savait pas quoi mais elle devenait légèrement irritable à force.

« Je ne sais pas pourquoi, ni quoi mais depuis hier, tout le monde en a après moi! J'ai perdu quelqu'un en apprenant ça dès le réveil, ce tueur en série que les gens appellent l'Eventreur! J'ignore si elle a quelque chose à voir dans tout ça mais plus le temps passe et plus je pencherais pour oui. Félicia et moi, on a tenté de mener notre petite enquête pour le stopper ou dans le pire des cas, donner plus de ressources et preuve à la police mais bien que nous étions sur une bonne piste, une... quelque chose à attaqué Félicia hier soir, en fuyant, les jeux dans un petit parc bougeaient tout seul, comme si un fantôme était là, à nous observer. Je suis une femme assez rationnelle d'habitude, je n'ai pas eu de mal à croire que Félicia était une superhéroïne, que d'autres personnes soient comme elle, je crois aussi aux fantômes, mais là, j'ai l'impression d'en avoir trop à avaler d'un coup! »

Elle n'avait pas fini mais elle fit une pause pour souffler un peu. Elle s'emballait et tentait de se calmer doucement, à sa façon en respirant doucement avant de reprendre une dizaine de secondes plus tard. Après tout, c'est depuis ce matin que c'est vraiment dur.

« Ce matin, j'ai reçu un appel masqué et une voix, d'homme, elle me torturait au bout du fil, elle se moquait de moi, elle donnait l'impression de me connaître, vraiment! J'ignore si c'est qu'un petit stawlker, un type que j'ai recalé un jour à une audition ou autre chose mais sa voix et son rire... je serais prête à jurer que c'était au moins un psychopathe sur l'échelle du danger. Nous avons ensuite rencontré Norman et par la suite, on a rencontré un certain Barry... je ne sais plus son nom de famille mais il s'agissait d'une connaissance du suspect sur l'affaire, Allan Wake. Parlant de lui, ça peut paraître bête car les fous ne sont pas forcément mauvais sur leur visage mais moi, je croyais déjà pas que c'était lui l'Eventreur en ayant vu son visage à la télé... Donc... Barry, il nous a un peu raconté ce qu'il avait vécu avec Allan, plutôt ce que lui a vécu et on a appris que toutes ses choses étranges se passent depuis l'arrivée en ville d'une fille qui vivait là-bas, à Bright Fall, Rose Marigold. J'ignore si c'est une coïncidence mais d'ordinaire, je crois pas trop aux coïncidences... Et en faisant route ici, on a trouvé des touristes qui parlaient d'un train qui a déraillé en pleine forêt, c'était vrai... Bien qu'il n'y avait rien de vraiment dangereux là-bas, on a fait route vers un entrepôt pour train fermé depuis longtemps, le train était bien entendu manquant à l'appel. Et puis, en rentrant dans le bâtiment, il y avait ses types un peu fous avec cette fumée noire qui nous ont attaqués... on en a d'ailleurs croisé un en rencontrant Barry mais on lui a échappé... Et avant de prendre la fuite, c'était une voiture sans conducteur qui nous a attaqué... une voiture, seule, comme dans Christine! Vous vous rendez compte?! Je veux bien rester rationnelle et ouverte à la fois. Super-héros, agence secrète, fantôme, d'accord. Extraterrestre, loup-garou, vampire et autres monstres du folklore japonais, américain ou autres si vous voulez, mais je veux pas tout avoir à assimilé en même temps! Là, c'est trop! »

Aoki resta cloitré au fond de son siège, la main sur la bouche, elle était vraiment épuisée et lui semblait avoir bien résumé tout ce qui clochait depuis hier matin, ce qui était étrange et très bizarre... Par contre là, elle avait besoin de souffler. Parler de tout ça, dans son état, elle était à deux doigts de craquer mais elle voulait rester là. Elle avait une dernière chose à dire à Félicia avant qu'elle ne risque de partir, seule... Maintenant pour les précisions, il faut voir avec Félicia ou alors lui laisser un peu de temps pour répondre car là... elle donnerait tout pour rester avec Félicia, dans ses bras pour s'endormir doucement, comme un bébé... comme Félicia sur la photo qu'elle avait laissée sur sa table de nuit, elle était trop mignonne sur cette photo! Un petit détail qui la faisait sourire malgré que son sourire était caché par sa main.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 111 lundi 24 février 2014, 02:26:36

Aoki se mit à débiter les évènements d’hier et de la journée à la vitesse d’un cheval au galop. Lloyd l’écouta lentement. Félicia, de son côté, se demandait notamment ce que le SHIELD savait déjà. Lloyd, malgré sa peau bronzée, ses sourires de séducteur à la James Bond, et sa réputation d’être l’agent masculin ayant le plus de sex appeal de cette base, était loin d’être un incapable. Il avait fait partie des premiers agents envoyés à la base du SHIELD à Seikusu, il y a quelques années, et faisait figure d’outsider. Il ne venait pas de la CIA ou de la NSA, et même pas du FBI. Il descendait du SWAT, et, en explorant son dossier, ses collègues avaient découvert qu’il était à l’arrêt depuis plusieurs mois, suite à un assaut contre le quartier général d’une secte, assaut qui avait plutôt mal tourné, même si les détails de cette intervention étaient « classées », un terme officieux qui, au sein du SHIELD, signifiait qu’il y avait une connerie paranormale digne de figurer dans un film d’horreur. L’une des grosses activités du SHIELD était, dans la mesure du possible, d’essayer de dissimuler ce qu’il faisait aux yeux du public. L’armée estimait qu’il était préférable que les gens croient que les fantômes et les menaces paranormales ne soient que des éléments figurant dans des films ou dans des jeux vidéos. Avec les supers-héros, l’éclosion des mutants, une telle politique paraissait un peu désuète, et c’était ce qui expliquait aussi pourquoi le SHIELD, tout en essayant toujours de masquer la vérité, disposait maintenant d’un département dédié à la communication, à l’instar de tous les ministères et de toutes les agences gouvernementales importantes.

Qu’est-ce que Lloyd savait sur cette histoire ? Félicia se refusait à croire que le SHIELD n’avait pas dépêché des agents sur place. Quand Aoki eut terminé son discours, il l’observait silencieusement, puis hocha la tête, et attrapa alors un sachet qui traînait dans un coin de son bureau.

« Vous voulez un croissant ? Je pense que ça vous aiderait à vous détendre. »

Il observa ensuite Félicia, puis revint sur Aoki.

« Pourquoi est-ce que Norman est venu nous voir ?
 -  Il ne vous l’a pas dit ? s’étonna Lloyd. C’était à cause de ce Barry Wheeler. Norman a du vous dire qu’il ne nous aimait pas... Et on ne peut plus enlever des gens comme ça, ou les soumettre à un interrogatoire... Surtout quand ils sont les agents d’un groupe de rock qui s’apprête à se produire devant des centaines de milliers de Japonais dans quelques jours. Il a refusé de nous parler, et la police japonaise a refusé d’agir contre lui, en estimant que nous n’avions rien de concret pour faire une garde-à-vue, ou pour le forcer à coopérer. On a décidé d’envoyer l’une de nos agentes les plus sexy, tout simplement, en se disant que ça le mettrait dans de plus amples dispositions pour parler. »

Félicia hésita un peu, et lui répondit :

« Je suis l’une de vos agentes les plus sexy ?!
 -  Ben... Euh... »

Si les filles du SHIELD avaient leur classement secret des homes les plus beaux de la base, ceux qu’on avait envie d’avoir dans son lit, les homes n’étaient pas en reste, de leur côté. Cependant, ce n’était pas très professionnel de le dire, et Lloyd s’imaginait mal dire à Félicia qu’elle était généralement en première catégorie dans les classements des femmes les plus sensuelles. Il décida de contourner le problème, en se raclant la gorge.

« Bref... Je comprends votre émoi, Mademoiselle Kou. Si vous craignez pour votre vie, vous pouvez rester ici. Quant à toi, Félicia, tu vas me dire précisément ce que Barry vous a dit. »

Félicia, ayant la mauvaise impression d’être un larbin, acquiesça quand même. Elle leur répéta ce que Barry avait dit, à savoir que Bright Falls était un petit village perdu dans le Maine. Il avait été l’agent littéraire d’Alan, un ami d’enfance, détesté par sa femme, Alice, qui pensait que Barry exerçait une mauvaise influence sur son mari, et était responsable, en partie, de ses problèmes d’alcoolisme. Lloyd combla les trous dans le récit de Félicia. Barry était venu à Bright Falls parce qu’il n’avait plus de nouvelles d’Alan. Entre son arrivée à Bright Falls, et le moment où on avait revu Alan, dans une station-service, il s’était écoulé une semaine. Une semaine, pendant laquelle le couple avait disparu.

« Alan est réapparu sans sa femme, et a été poursuivi par un agent du FBI, Robert Nightingale, qui suspectait Alan d’avoir tué sa femme. »

Le SHIELD avait mis la main sur les carnets de Nightingale. Un pur citadin, quid écriait les bouseux de Bright Falls, entravant son enquête, et qui était intimement convaincu qu’Alan Wake avait de gros problèmes psychologiques, et avait tué sa femme, dans un accès de rage, en supposant que cette dernière le trompait, et qu’elle avait profité du séjour à Bright Falls pour le lui dire, déclenchant la rage de l’homme. En menant son enquête, il avait ainsi réuni quelques éléments de preuve. En arrivant pour la première fois à Bright Falls, depuis le ferry qui permettait de traverser le lac, Alan avait été dans le restaurant du coin, le Oh Deer Diner, sans sa femme. Pourquoi s’être séparé d’elle ? Plus troublant encore, il n’avait pas été prendre les clefs de son motel. Nightingale avait retranscrit sur bande sa conversation avec le responsable du motel, qui avait indiqué avoir vu la voiture de Monsieur Wake partir. En bref, Nightingale était parti sur l’idée qu’Alan avait tué sa femme, et avait maquillé le meurtre, faisant disparaître cette dernière. Quand Alice était revenue à la vie, en sortant du lac, et qu’Alan, lui, avait disparu, sa thèse s’était effondrée, mais Nightingale n’était alors plus là pour en parler. Comme un bon nombre des habitants de Bright Falls, il avait également malencontreusement disparu.

Félicia expliqua ensuite à Lloyd que Barry Wheeler leur avait dit de mettre la main sur l’ancienne serveuse du restaurant, Rose Marigold, qui, selon Barry, leur permettrait de venir à bout de l’Ombre Noire.

« Rose Marigold... nota Lloyd. Je vois… Et bien, c’est un début de piste. Je ne vais pas vous en imposer davantage. Considérez que la demande de Norman est satisfaite. Si vous décidez de rester ici, Mademoiselle Kou, je vous indiquerais où vous rendre pour bénéficier d’une chambre... Mais vous êtes libre de partir. Quoiqu’il en soit, je pense qu’il faudra nommer un agent pour vous protéger, et...
 -  Ça, Lloyd, je m’en occupe ! »

Un sourire traversa les lèvres de Lloyd, qui poursuivit rapidement :

« C’était exactement dans ce sens que je l’entendais. »

Il revenait à Aoki de décider quoi faire, maintenant.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 112 samedi 01 mars 2014, 22:25:48

Voilà, tout était dit! Elle n'avait pas non plus donné les moindres détails mais elle n'avait rien oublier d'important au moins? Fatiguée, elle resta dans le fond de son siège alors que l'homme lui proposait un croissant. C'est gentil mais elle n'avait pas très faim. Elle refusa poliment d'un signe de la main en laissant Félicia bavarder avec Llyod, elle écouta que d'une oreille, elle avait surtout hâte de retrouver un bon lit et dormir. Néanmoins, le détail ne lui échappait pas, Félicia, une des agentes les plus sexys? C'est sexiste de penser ça mais elle ne pourrait pas dire le contraire. Elle était si belle et excitante en Chatte Noire. C'était mal placé de penser à ça, surtout quand elle n'en avait pas vraiment envie mais elle, elle en profite quand elle veut de l'agente super-sexy. Llyod reprit en évitant de revenir là-dessus, jugeant qu'elle pourrait rester ici, malheureusement elle le savait, sans Félicia. C'est ainsi, elle ne pouvait pas tout lui interdire malgré ses malheurs, elle se rendait compte qu'être trop égoïste et capricieuse risquait de lui faire perdre la seule femme qu'elle n'ai jamais autant aimé. Finissant enfin leur conversation, Llyod commença ç indiquer qu'elle pouvait aller se reposer et qu'un garde surveillera l'entrée de sa chambre. Heureusement, Félicia se porta volontaire avant même qu'il n'ait fini. Ça, c'était la femme qu'elle aimait.

« Je vous remercie monsieur Llyod mais je pense que je ne serais très utile pour la suite, pas dans cet état-là. Je vais donc aller me reposer un peu. Félicia, tu veux bien venir avec moi un instant, que je puisse te parler de quelque chose? »

Simple diversion pour emmener Félicia pour quelques minutes à peine. Elle connaissait d'ailleurs peut-être le chemin ou alors les gardes pourront les aider en chemin. Elle remercia une dernière fois Llyod avant de quitter son bureau, cherchant discrètement la main de la belle Chatte Noire à ses côtés. Elle resta assez muette jusqu'à arriver dans la chambre individuelle, Aoki n'avait pas dû être la seule à demander leur aide? Ils ont tout prévu, ce n'est pas plus mal, ce n'était qu'en fermant la porte qu'elle accepta d'en dire un peu plus sur son problème. Elle se rapprocha d'elle en passant ses bras autour de son cou, la collant en posant sa tête sur son épaule. D'ordinaire, Aoki est une femme assez autoritaire, même dominé et qui peut se jouer aguichante mais depuis hier, elle était vulnérable.

« Je sais que tu dois partir en mission et que ce n'est pas quelques mots de ma part qui va tout changer. Alors, tu pourrais au moins rester avec moi le temps que je m'endorme? »

Une simple petite demande, ce n'était pas la lune qu'elle lui demandait. Quoi qu'il en soit elle retira ses bras pour lui prendre doucement les mains et la tirer vers elle sur le lit, la laissant lui tomber dessus. Elle observa la tenue treillis de Félicia en souriant. Elle aussi était habillée de la sorte mais ça faisait plus sérieux sur elle.

« C'est vraiment dommage tout ce qui nous arrive... cette tenue me donne toutes sortes d'idées... »

Elle lui tendait un léger sourire, ouvrant sa chemise, bouton après bouton jusqu'à dévoiler sa poitrine cachée par un maillot de corps sans manche, blanc, d'ordinaire porté par des soldats. Mais Aoki ne tentait pas vraiment de la faire hésiter, c'est juste qu'elle savait que tôt ou tard, elle aurait ouvert sa chemise pour dormir. C'est dommage quand elle y repense, son costume était surement arrivée, elles auraient pu s'amuser comme des petites folles à l'heure qu'il est mais tant pis, on ne décide pas de ce qui arrive dans la vie. Se redressant un peu en tenant Félicia par son col, elle vint l'embrasser langoureusement quelques longues secondes avant de se reposer entièrement sur le matelas. Aoki resta silencieuse en restant auprès de Félicia avant de lâcher une phrase qui lui pesait en ce moment, depuis qu'elle savait pour cette mission.

« Tu vas revenir, n'est-ce pas? »

Elle avait peur d'apprendre une autre mauvaise nouvelle qui la laissera comme un légume, sans aucune envie de vivre ou au pire, de la voir revenir gravement blessé. Elle risquerait d'être dans tous ses états...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 113 dimanche 02 mars 2014, 01:41:39

Comme tout complexe militaire, le bunker comprenait des dortoirs. Félicia conduisit Aoki, tout en la tenant par la main. Pour la Chatte Noire, leurs sentiments respectifs ne faisaient maintenant guère plus de doute. Elles laissèrent Lloyd mener l’enquête, et essayer de retrouver Rose Marigold. Félicia avait d’autres priorités sur les mains. Aoki avait eu de sérieux ennuis, et il était normal qu’elle soit éprouvée. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait une voiture vous foncer dessus, ou qu’un type se prenait pour une version déglinguée de Jack Nicholson en vous attaquant avec une hache. Félicia la conduisit donc à travers les couloirs, jusqu’à sa chambre individuelle.

Il ne fallait évidemment pas s’attendre à du grand luxe. Il y avait un bureau dans un coin, un casier métallique, et un lit une place. Pas de fenêtre, et un néon militaire qui éclairait des murs nus. Une chambre militaire, spartiate au possible. Les sanitaires étaient partagés à l’étage, et Félicia referma derrière elle la porte blindée. Le sol était fait de petites dalles, et les couvertures n’étaient évidemment pas en soie. Le seul livre figurant sur le bureau était un manuel militaire, et la seule décoration sur les murs se résumait à un plan d’évacuation des lieux en cas d’incendie. Le pire était sans doute que ces chambres étaient destinées à des civils, quand il y avait besoin de les protéger. Il fallait bien dire que l’aménagement des chambres avait été le dernier point envisagé lors de la construction du complexe militaire.

Une fois la porte close, Aoki se retourna vers son amante, et l’enlaça, se blottissant contre elle, et Félicia sentit un frisson de désir la parcourir. Aoki ne s’était pas teinte en blonde, et ne portait pas ses costumes en latex, mais, dans son treillis militaire, elle était excitante. Il n’en fallait pas plus à Félicia, qui sentit un frisson la traverser. Aoki amena Félicia vers le lit, qui l’accompagna, et elles se retrouvèrent rapidement allongées l’une sur l’autre, Félicia sur le corps d’Aoki, sentant la respiration précipitée de cette dernière contre ses lèvres, quelques mèches des cheveux venant tomber sur le visage d’Aoki.

« C'est vraiment dommage tout ce qui nous arrive... cette tenue me donne toutes sortes d'idées...
 -  Oh ? rétorqua rapidement Félicia, un léger sourire sur les lèvres. Vraiment ? »

Elle vit Aoki jouer avec les boutons de sa chemise, les retirant peu à peu. Sous ce dernier, elle avait un maillot de corps, qui, comme son nom l’indiquait, moulait la peau de la femme, permettant de voir ses seins. Deux beaux tétons qui pointaient sous le nez de Félicia. Cette dernière sentit le désir monter, s’exprimant à travers un frisson qui parcourut tout son corps. Aoki agrippa alors le col de Félicia, et les deux femmes s’embrassèrent avec délice, la Chatte Noire ne tardant pas à fourrer sa langue dans la bouche de sa partenaire. Ce fut un baiser assez bref, mais intense, qui laissa Félicia sur sa faim. Son nez se frottait contre celui d’Aoki, et elle avait tendance à se blottir davantage contre lui.

Félicia humait l’odeur de cette femme, de celle qu’elle avait maintenant tendance à considérer comme sa femme.

« Tu vas revenir, n'est-ce pas ? » lui demanda alors Aoki, une pointe d’inquiétude dans la voix.

Surprise par cette question, qui trahissait son angoisse, Félicia releva lentement la tête, cessant de jouer avec le nez d’Aoki, et fronça lentement les sourcils. Ses mains étaient posées sur les épaules de sa belle, et elle laissa planer quelques secondes supplémentaires, avant de lui répondre :

« Hum... C’est à croire que tu serais pressée de me voir partir. Je suis encore là, et je croyais te l’avoir dit... »

Elle l’embrassa à nouveau, brièvement, fourrant sa langue contre ses lèvres, l’envoyant ensuite dans sa bouche, jouant avec celle de la femme. Ce fut également un baiser assez bref, qui se solda par un sourire assez malicieux.

« Les chattes comme moi sont très possessives. Maintenant, puisque tu as envie de te déshabiller, je crois que je vais t’aider à finir le mouvement. »

Félicia se rapprocha alors de l’oreille d’Aoki, afin d’exciter un peu plus sa partenaire, en murmurant quelques paroles qui ne pourraient la mettre que dans de bonnes dispositions :

« À poil, petite traînée... »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 114 vendredi 07 mars 2014, 22:06:46

Depuis plus d'une journée maintenant, Aoki n'avait pas vraiment le moral, si d'ordre général, en une soirée et même journée, les deux jeunes femmes se mettent souvent en tenue d'Ève, pour le moment, elles n'avaient fait l'amour qu'une seule fois ce matin et c'était plutôt quelque chose de très doux, ce qui était rare mais pas désagréable. Pour le moment, ce n'était clairement pas l'envie de la jeune femme qui voulait jouer avec Félicia ou même l'aguicher, elle n'avait pas trop le cœur à ça depuis l'incident, à part des baisers, elle n'arrivait pas à grand-chose. Ne cachant nullement son inquiétude, elle espérait revoir sa belle Américaine revenir sans la moindre blessure mais cette dernière sembla plus amusée qu'autre chose. Bien sur, ses paroles la rassuraient un peu, surtout quand leurs lèvres se scellaient mais ces derniers mots furent amusants. Oui, amusant. Elle ne tomba pas de suite dans son jeu en relevant la tête vers elle, fixant son regard dans le sien.

« Je suis inquiète pour toi et toi, tu me traître de trainée... explique-moi pourquoi ça me fait plaisir alors? »

Elle eut un léger sourire avant de venir l'embrasser à nouveau en passant ses mains dans son dos pour la coller contre elle, leurs poitrines se pressant délicieusement l'une contre l'autre alors que leurs langues se rencontraient à nouveau alors que le frisson de plaisir chez Aoki se réveillait enfin un peu. Aucun doute n'était possible pour elle, elle aimait cette femme qui était tombé dans sa vie depuis quelques mois à présent et même si elle aurait cru que c'était juste le coup d'un soir avec un peu plus que du sexe, à présent, voyant cette femme habiter ses pensées la plupart du temps, elle n'avait plus aucune excuse pour justifier cela de juste sexuel ou de jeux. Les deux restaient encore dans leur rencontre mais Aoki caressait l'espoir d'en voir un peu plus maintenant. Son petit ami lui avait déclaré sa flamme lors de ses études et ça n'a pas marché. Elle a retrouvé sa meilleure amie, Hitomi Yamagachi et avait déclaré sa femme à la belle rouquine mais là encore, ça a raté. Alors que si c'est Félicia qui le fait, ce premier pas, elle était certaine que ça fonctionnerait. Ça n'avait rien de scientifique ni de réellement possible mais elle préférait se persuader de ça. Relâchant son baiser, elle commença par détacher sa ceinture, ouvrant sa braguette avant de se dandiner pour retirer son pantalon jusqu'à mi-cuisse en relevant son maillot de corps jusqu'à sa poitrine. Elle continua de relever le tout lentement, coinçant un morceau entre ses dents, cachant à la limite de ses tétons alors qu'elle baissant sa culotte avec l'autre main, tout en cachant son entrejambe. Elle avait tout d'un poster pin-up dans cette position mais elle voulait offrir un délicieux souvenir à Félicia avant sa mission, loin d'elle.

« Est-ce que ça suffit comme ça, sergente-instructrice? »

Oui, quitte à jouer dans cette tenue, autant jouer jusqu'au bout. Surtout qu'ici, elles avaient quand même un certain risque, ce n'était pas une chambre privée et certes, personne ne va rentrer les déranger mais elles risquaient quand même de se faire surprendre... Ce qui ajoute du risque et qui ne fait que jeter de l'huile sur le feu au final. La jeune Japonaise gardait un sourire en coin en se dandinant dans cette position, toujours plus aguichante pour sa superhéroïne. Dire qu'à l'heure qu'il est, sa commande numéro un serait surement fini et elle aurait pu l'enfiler pour elle... Un autre soir peut-être... Pour le moment, la jeune recrue subissait un abus d'autorité de sa sergente-instructrice.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 115 samedi 08 mars 2014, 02:00:46

Quoi de mieux qu’une partie de sexe pour se détendre ? Aoki était sur les nerfs. Elle était inquiète, nerveuse. Félicia allait effectivement devoir la laisser. On l’avait attaqué, on avait ruiné sa belle veste, on avait défoncé le pare-brise de sa voiture. C’était une déclaration de guerre, mais elle ne pouvait pas non plus oublier sa petite Aoki. Pendant bien trop longtemps, à New York, Félicia Hardy avait laissé la Chatte Noire prendre le pas sur elle-même, ce qui lui avait valu la perte de Peter Parker. Elle ne voulait pas laisser le même scénario se reproduire avec Aoki. Elle s’écarta un peu, se relevant, répondant au baiser d’Aoki, et vit ensuite cette dernière commencer à se déshabiller. Félicia s’écarta un petit peu, afin d’avoir une vue d’ensemble, et sourit en voyant Aoki se déshabiller lentement. Personne ne viendrait les déranger ici, elles avaient tout le temps... Et Félicia comptait bien mettre un peu de gaieté dans cette triste pièce aux murs gris et froids, dusse-t-elle y passer des heures... Ce qui n’était pas pour la déranger, de toute manière.

Aoki se mit dans une position aguichante, se déshabillant à moitié. Elle avait fait baisser son treillis militaire à mi-cuisse, baissant sa culotte d’une main, son bras empêchant de voir son entrejambes. Pendant ce temps, elle avait relevé son maillot blanc, et l’ourlet de ce dernier était à hauteur de ses tétons, permettant de voir la partie inférieure de ses seins. Félicia ne put s’empêcher de sourire en la voyant. Les réflexes revenaient plutôt vite, et Aoki commençait à la narguer, attendant probablement que Félicia arrive, qu’elles en arrivent aux bonnes vieilles habitudes. Dans ces circonstances sinistres, c’était toujours ça de pris. Aoki resta plantée devant elle, la narguant :

« Est-ce que ça suffit comme ça, sergente-instructrice ? »

Cette phrase la fit sourire. Sergente-instructrice...  L’idée était bonne. Félicia aurait fait une bien piètre militaire. La discipline, ce n’était pas son fort, et, face à un sergent qui lui serait tombé dessus, son premier souci aurait été de fuguer, de quitter la caserne. Néanmoins, elle se voyait bien en profiter. Félicia cessa alors de sourire, et fronça les sourcils, avant de joindre les mains dans son dos, tout en écartant les pieds, dans une posture martiale, adoptant un ton légèrement bourru.

« Non ! Cadette Aoki, c’est très insuffisant ! »

Le ton était sévère, et Félicia s’avança alors, mettant un pas devant l’autre, optant pour une allure militaire.

« Je vous ai dit de vous mettre... Toute... Nue ! »

Elle s’était rapprochée d’Aoki, se penchant légèrement en avant, secouant la tête de droite à gauche. Au diable Alan, au diable l’Ombre Noire, elle avait aussi besoin de se détendre, et Aoki était la personne toute indiquée pour ça.

« Auriez-vous un problème avec les ordres, recrue ?! Dois-je vous punir pour vous faire entendre la discipline ?! »

La Chatte Noire se prenait volontiers au jeu.

Donner des ordres à Aoki, c’était bandant !

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 116 samedi 08 mars 2014, 22:21:46

Le sexe n'était pas une réponse à tout mais Félicia lui avait bien prouvé que ce matin, cela ne faisait pas de mal de se détendre un peu de cette façon. Et pour maintenant, eh bien en toute honnêteté, Aoki avait peur pour elle, maintenant qu'elle en connaissait les réels dangers qui ne se limitaient pas à quelques braqueurs de pacotilles à corriger, elle espérait sincèrement la revoir sans la moindre tâche, la moindre mèche folle ou grain de poussière sur sa tenue. Pour le moment, elle jouait la pin-up, allongée sur le lit en jouant son rôle de débutante, de jeune recrue prise entre les filets de la sergente-instructrice qui profitait de ses droits. Félicia n'avait aucun mal à enfiler le costume, elle était habituée à la double identité, elle était maintenant habituée à toutes sortes de costumes avec Aoki. Que ce soit Aoki le plus souvent qui en profite pour se déguiser et jouer les soumises, elle savait parfois convaincre la belle de jouer un rôle et même parfois d'avoir le dessus sur elle. Cette fois-ci, ça lui était venue comme ça, vu le ton que Félicia avait pris pour lui dire de se déshabiller, c'était une véritable muse que de voir Félicia dans son lit. La belle avait le don pour lui inspirer les rôles d'autorité, armée, policière, infirmière, jeune femme riche et salope, plus les nuits passaient entre elles et plus la liste des rôles perdait en taille. Mais bon, ce n'est pas très grave, une simple nuit avec Félicia lui suffisait à être heureuse, elle ne la voyait pas comme un simple plan cul mais comme la femme qu'elle aime.

Bien entendu, sa pose était sexy mais elle n'avait pas respecté l'ordre qui était qu'elle soit toute nue. Ce qui ne plaisait pas à sa supérieure. Faisant une fausse moue, elle hésita un peu avant de se redresser pour faire tomber sa chemise puis son maillot de corps blanc et propre, dévoilant sans aucun complexe son corps. Sa poitrine que Félicia avait de si nombreuses fois caresser, lécher et torturer. Elle n'avait aucune marque maintenant, les légères blessures avaient eu le temps de cicatriser et disparaître. Bougeant ses pieds, elle retira ses chaussures – la seule partie de la panoplie qui ne faisait pas vraiment soldate – avant de faire d'une pierre, deux coups en retirant son pantalon et sa culotte. Mais même en tenue d'Ève, elle porta à nouveau son bras à l'horizontale pour masquer sa poitrine et son intimité avec sa main. Il sera difficile de jouer parfaitement la comédie, surtout à cause de ses récents problèmes – mais son léger sourire trahissait son rôle. Elle était là pour former les nouveaux talents, pas pour remplacer acteur ou chanteuse au pied levé. Détournant le regard ailleurs, elle prenait une petite voix pour parler.

« Pouvez-vous cesser de me regarder Sergente-instructrice, je suis gênée quand vous m'observez... »

Pas le moins du monde. Elle avait surtout envie de prendre la position de l'étoile de mer et s'offrir à Félicia, de devenir sa poupée sexuelle, de la sentir contre elle, se sentir amoureuse, désirée et aimer mais un petit rôle ne fait pas de mal dans leurs liaisons. Elle roula doucement des yeux vers Félicia, un léger sourire en coin. Comment lui faire la gueule? Être en colère contre elle? Elle était dingue de cette femme aussi délicieuse que piquante, une véritable rose. Elle pourrait passer des heures entières à l'écouter, lui dire qu'elle l'aimait, lui prouver son amour sans se lasser. Sa main lui démangeait, à la voir la regarder comme ça, elle avait envie d'écarter les jambes, de se caresser et lui l'inviter à la déguster de la façon dont elle avait envie mais le jeu à commencer et il prendra fin que lorsqu’elles ne sauront même plus faire la différence entre le rôle et le sexe. Ça commençait entre deux genres de personnes et ça finissait toujours avec Aoki et Félicia. Le jeu prenait fin dans le feu de l'action, comme toujours. Sauf que le jeu et rôle impliquaient des combinaisons, des jouets ou une bonne ficelle... difficile d'oublier le rôle dans ce genre de situation.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 117 dimanche 09 mars 2014, 13:55:53

« Pouvez-vous cesser de me regarder Sergente-instructrice, je suis gênée quand vous m'observez... »

La « sergente-instructrice », qui n’avait rien à voir avec le sergent Hartman, joignit ses mains dans son dos, soupçonneuse. Aoki s’était relevée, après s’être tortillée dans son lit, et était nue devant elle. Cependant, dans un ultime geste de défi, elle continua à pudiquement se couvrir, tout en feignant de s’offusquer du regard pervers et lubrique que Félicia lançait sur ses formes. La Chatte Noire savait très bien comment leurs jeux fonctionnaient. Incarner un rôle, c’était toujours excitant. N’était-ce pas comme ça, dans le fond, qu’elles avaient fini par se rapprocher ? Félicia avait joué le rôle de la voleuse auprès d’Aoki, mais elle savait changer de casquette. Il arrivait assez fréquemment que ce soit Aoki qui incarne la soumise, la pauvre petite victime effrayée par sa tortionnaire, l’infirmière nerveuse devant sa supérieure, ou l’élève nerveuse passant un oral devant une professeur autoritaire qui utilisait une cravache pour imposer la discipline. Félicia se complaisait à jouer différents rôles. Curieusement, elle n’avait jamais vraiment eu un goût prononcé pour le théâtre, mais elle pensait que ça venait avec l’expérience.

Il arrivait aussi à Aoki d’inverser les rôles, et, généralement, les deux avaient une façon assez similaire d’incarner la soumise : en se rebellant. Chez Aoki, ça passait généralement en faisant la prude, alors que, chez Félicia, il s’agissait plutôt de faire la chatte rebelle. Dans les deux cas, la finalité était la même : susciter artificiellement la colère du dominant pour qu’il (ou elle, en l’occurrence) vous punisse. Félicia se mordilla donc les lèvres en se plaçant de biais face à Aoki, pour finalement se déporter dans son dos.

« Hum... »

La Chatte Noire leva alors sa main, et gifla le beau petit cul d’Aoki, faisant sursauter cette dernière.

« Il ne me semble pas vous avoir autorisé à faire des commentaires, Cadette Aoki, et encore moins à émettre es contestations sur ma méthode ! Si je n’étais pas aussi outrée par votre comportement, je vous ferais passer en conseil de discipline ! Cependant, vos propos sont... Tellement... Ahurissants..., poursuivait-elle, la giflant à chaque mot, que je me sens dans l’obligation d’administrer par moi-même un juste châtiment... À la hauteur de votre insolence ! »

Elle avait donné cinq ou six belles gifles sur ce beau petit cul, et se glissa dans le dos d’Aoki, prenant son rôle avec plaisir. Félicia en frissonnait, et elle connaissait suffisamment Aoki pour savoir que c’était aussi le cas. Auprès des hommes, Félicia n’avait trouvé que des promesses brisées, et de l’insatisfaction chronique. Des lâches et des couards qui refusaient de laisser parler leurs sentiments, se réfugiant derrière une fierté mal placée. Avec Aoki, les choses étaient différentes, meilleures. Elle pouvait laisser libre court à sa perversion, sans craindre de voir cette dernière la juger, comme Peter s’était senti obliger de le faire. Félicia en profitait pleinement, et caressa les hanches douces et solides de la belle, glissant dessus. Ce petit jeu l’aidait à se détendre, à se laisser aller, et c’était bien là le rôle premier de Félicia, après la protéger : l’aider à aller mieux.

« Écartez les jambes ! intima-t-elle. Hâtez-vous, allez ! »

Félicia la vouvoyait, restant dans son rôle, puis posa ses mains sur ses aisselles.

« Les bras, maintenant ! Mettez-vous en position, montrez-moi votre équilibre ! »

Elle parlait d’une voix grave, tout en se blottissant dans le dos d’Aoki, ses seins glissant sur sa peau. Elle l’aidait à maintenir ses bras bien tendus. Elle savait que c’était un exercice physique assez lourd, car les bras finissaient par peser lourdement. C’était le genre de saloperies que des professeurs d’éducation sportive sadiques s’amusaient à infliger à leurs élèves, en voyant combien de temps ils pourraient tenir*. Félicia alla ensuite devant Aoki, et observa ses jolis seins, puis approcha ses mains, venant les presser.

La Chatte Noire en prit un dans chaque creux de sa main, les massant. Aoki avait une poitrine assez généreuse, ce qui était assez rare. La taille des poitrines japonaises était souvent un complexe des femmes japonaises, ce qui expliquait pourquoi la vente de soutiens-gorges rembourrés fonctionnait très bien au Japon... Et pourquoi les mangakas japonais dessinaient tant de femmes avec des poitrines énormes. Si on pouvait aussi dire que les femmes occidentales l’étaient, c’était assez vrai au Japon. L’origine de ces petites poitrines s’expliquait par la gastronomie japonaise, très peu calorique, alors que les seins, pour être fermes et volumineux, avaient besoin de masse graisseuse. Aoki constituait donc une belle exception, et la complimenter sur ses seins était souvent un moyen de se faire bien voir.

« C’est une chance que votre poitrine rattrape votre insubordination, Cadette Aoki. Avez-vous conscience d’être une femme rebelle, hum ? Une sale petite chienne qui feint de jouer les prudes ? Dites-le ! »



* : Authentique.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 118 dimanche 16 mars 2014, 17:26:29

Ce petit jeu commençait à être des plus amusants et cela au moins lui faisait doucement oublié qu'elles vont se séparer et que Félicia risquera surement sa vie dans une mission alors qu'elle, elle sera ici à se tourner les pouces. Au moins ce petit jeu lui fera se sentir bien quelques minutes, quelques heures si jamais elle ne fait aucun cauchemar. Jouant une jeune recru face à son instructrice, Aoki jouait les prudes, un rôle qu'elle n'avait pas besoin de feindre il suffit de lui rappeler celle qu'elle était auparavant avant qu'elle ne connaisse tout cela au sexe. Difficile à croire quand on la voit comme ça mais elle et le sexe, c'est venue tardivement. Quand elle avait bientôt quitté la fac à dire vrai. Avant ça, il n'y avait que les études qui comptait bien elle et rien d'autre, ce qui expliquait le peu d'amis qu'elle avait à cette époque. Heureusement il y avait eu Hitomi. Mais revenons-en au présent. Face à Félicia, elle jouait les prudes et cette dernière aimait jouer son rôle de dominante, se donnant de grands airs en giflant sa paire de fesses lorsqu'elle arrivait sur certains mots ce qui ne fit pas couiner Aoki mais elle avait un léger sourire derrière cette petite souffrance. Elle devait cacher cette joie, ça ne collait pas au personnage. Debout face à elle, elle lui obéissait corps et âme, se laissant caresser les hanches avant d'écarter les jambes en gardant ses mains pour se cacher bien qu'elle venait rapidement lui retirer cette ultime protection.

La voilà les bras et jambes écartées. Elle n'aurait pas l'air fine si quelqu'un passait la porte mais heureusement, personne ne passerait cette porte... Elle l'espère. Jouant avec sa poitrine en les massant, Aoki savait combien la jeune femme aimait sa poitrine, que ce soit avec des caresses, ses lèvres, ses dents ou même divers petits objets, Félicia était toujours obligée de jouer un peu avec ça. Ce n'était pas non plus pour déplaire à la jeune femme, elle pouvait être la poupée de Félicia que ça la dérangerait pas plus que ça. Félicia lui donna un nouvel ordre mais Aoki se mordait la lèvre inférieure en la regardant du coin de l'œil. C'était agréable comme caresses, sur sa poitrine mais ça devenait compliqué de feindre la pudeur alors qu'elle aimait ça.

« C'est faux... »

Voilà un nouvel acte de rébellion en guise de preuve mais elle comptait quand même assumer son rôle jusqu'au bout.

« Je ne suis pas... comme ça... C'est juste que... »

Elle eut comme un déclic dans sa tête, faire jouer ce jeu pour le lui avouer, mettre cela sur le dos de ce rôle mais le lui dire quand même? Ça comptait comme lui avouer ses sentiments? Non car c'était la cadette qui avouerait cela à sa supérieure, c'est tout. Elle avait après tout peur pour elle, pour cette mission et le lui dire, même à travers ce déguisement, ce serait un moyen qu'elle sache entre parenthèses ce qu'elle ressent. Félicia n'est pas stupide, elle se doutera bien que c'est Aoki qui parle et non la cadette. Ou alors Aoki a un très bon jeu d'acteur qu'elle ignorait jusque-là. C'était pile ou face, quitte ou double après tout. Fermant les yeux en tournant son visage, elle préférait ne pas la regarder en face, de peur que le masque tombe en plein milieu.

« Je vous ai toujours admirée Sergente-Instructrice et... et même si j'ai fantasmé sur nous, j'espérais quelque chose de plus... romantique... Pas comme ça... J'espérais quelque chose de plus sensuelle et plus femme car... je vous aime... »

Lâcha-t-elle comme un murmure à une fourmi. Félicia pourrait avoir entendu ou elle aurait pu lire sur ses lèvres peut-être? Le début n'était qu'un rôle mais ces trois derniers mots lui brulaient les lèvres depuis longtemps et par le biais de ce rôle, elle le lui avouait, faisant baisser sa douleur. Après, peu importe la façon dont le jeu va continuer, plus SM que jamais, plus doux, ça lui importait peu, son cœur avait parler à travers la cadette, elle se sentait légèrement mieux maintenant que trois petits mots avaient été prononcé. Elle se mordait la lèvre inférieure, curieuse de savoir comment Félicia allait le prendre? Avec douceur ou fermeté? Ce n'était clairement pas un moment pour avouer ce qu'on avait sur le cœur après tout, ça ne ferait que déconcentré Félicia dans sa mission. Ou au contraire, elle aussi se sentirait plus légère? Elle n'en savait rien après tout...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 119 lundi 17 mars 2014, 01:42:40

Qu’Aoki conteste étonna un peu Félicia. Ce n’était pas dans leurs habitudes. Généralement, elle le disait en soupirant, rajoutant du piment à leurs jeux sexuels. C’était pervers, mais, après tout, la Chatte Noire n’était pas vraiment connue pour être un modèle à suivre pour les jeunes. C’était une voleuse hors pair, une acrobate qui avait toujours son don pour provoquer les autres, et un indéniable talent pour s’attirer les bad guys. Alors, honnêtement, avec tout ça en tête, pouvait-on vraiment lui reprocher sa perversion ? Ce n’était rien de plus qu’un hobby parmi tant d’autres... Et puis, il aurait été criminel de ne pas être excité par les seins d’Aoki. Elle les lui offrait avec une telle générosité qu’il aurait été tout simplement criminel de les refuser. La femme soupirait devant elle, mais, après son aveu, Félicia cessa de jouer avec ses seins, croisant son regard, sentant que cette dernière avait une révélation à lui faire. Aoki semblait hésiter.

Après avoir vu la mort, et s’être fait attaquée par une voiture vivante, on avait souvent tendance à voir les choses différemment, et, visiblement, c’est ce qui était en train de se passer pour la belle Aoki. Le cœur d’Aoki bondissait visiblement dans sa poitrine, et, comme si elle n’arrivait pas à soutenir le regard de Félicia, elle ferma les yeux, avant de l’avouer :

« Je vous ai toujours admiré Sergente-Instructrice et... et même si j'ai fantasmé sur nous, j'espérais quelque chose de plus... romantique... Pas comme ça... J'espérais quelque chose de plus sensuelle et plus femme car... je vous aime... »

Félicia sourit lentement, et, pendant quelques secondes, il ne se passa rien. Ses mains restaient sur les épaules d’Aoki. Oh, la Chatte Noire n’était pas dupe, et, si Aoki avait ouvert les yeux, elle aurait pu voir un sourire amusé sur les lèvres de Félicia. Cette dernière se rapprocha alors un peu, et répondit :

« Oh ? Vraiment ? Dans ce cas, il va falloir que je vous avoue une chose, Cadette Kou... »

Elle posa une main sur le menton d’Aoki, relevant son visage, croisant le sien. Félicia l’avait rapproché, n’offrant aucune échappatoire à cette dernière. Leurs lèvres étaient désormais proches, et Félicia mit fin à cette hésitation :

« ...Je t’aime aussi, Aoki. »

Elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir, et l’embrassa, déplaçant sa main de son menton pour agripper ses cheveux, et posa l’autre sur le bas de son dos, à hauteur de sa chute de reins, plaquant ses lèvres contre les siennes, envoyant sa langue filer dans sa bouche. Ce fut un baiser assez long, où leurs deux corps vinrent à se blottir l’un contre l’autre, et dans lequel Félicia n’alla pas empoigner les fesses d’Aoki, même si c’était tentant. Elle ne le montrait pas, bien sûr, mais cette nouvelle la ravissait, et elle l’exprimait à travers son baiser, et les ronronnements de son corps. L’amour... L’amour, ah, cette chose stupide ! On ne pouvait pas s’empêcher d’y retomber... Cependant, avec Aoki, ce n’était pas cet amour idiot et romantique qui vous faisait pousser des ailes en vous donnant l’impression que plus rien d’autre n’avait pas d’importance, c’était plus... Et bien, Félicia l’aurait décrit comme un amour sexuel. Elle n’aurait pas su comment l’expliquer, mais il y avait bien quelque chose entre elles, une sorte d’attirance mutuelle et réciproque.

Après de longues secondes, le baiser finit par se rompre, et Félicia écarta lentement sa tête, avant de lui sourire avec sincérité, étirant ses lèvres en un beau sourire :

« Je ne t’abandonnerai pas, Aoki. Je te l’ai dit, les chattes sont très attachantes... »

Bien plus qu’on ne pourrait le croire. Elle lui fit alors un câlin, la serrant contre elle.

« Tu peux compter sur moi, Aoki, vraiment », glissa-t-elle à nouveau, comme pour la rassurer.

DC d’Alice Korvander.

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