[FINI] Devinez qui vient chez vous [Yuka/Yuko Karistal]

Pleione avait demandé à voir ce qu'était la bonne douleur, elle s'était adressé à la bonne personne. Yuko ne voulait pas brusquer les choses avec cette adorable petite chatte mais si elle voulait en apprendre plus sur ce sujet, elle n'allait pas freiner sa curiosité. Ainsi, Yuko y allait en douceur avec ses fessés, c''était un bon rythme, un bon dosage de sa force, certaines personnes préféraient quand c'était plus doux, d'autres plus fort, elle commença donc cette initiation sur du « normal ». Mais il se trouvait que sa petite chatte était faite pour elle, elle prenait goût à cela, ce n'était pas l'euphorie du moment, non, c'était du plaisir, du vrai plaisir qu'elle éprouvait ! Évidemment, Yuko aussi, elle adorait battre mais elle n'avait rien contre recevoir. Comme on dit, une maîtresse de maison, ça reçoit mais ça aime surtout donner. Preuve ultime que Pleione était une petite chatte fait pour être avec elle, elle avait tellement aimé cela qu'elle en avait joui !

Yuko était un poil surpris, elle ne s'attendait pas à ce que cette première fois soit si agréable. Après toutes les belles choses qu'elle avait durant sa punition, elle pensait juste que son chaton était à fond dans le rôle mais... il semblait y avoir une grosse part de vérité aussi dedans. Elle la laissait rejoindre le lit, sur le ventre. Évidemment, ses adorables petites fesses devaient lui faire mal ? Pauvre chérie. En tout cas, elle répondait volontiers au baiser avant de s'allonger à ses côtés, non pas sur le ventre mais sur le côté, gardant ses yeux sur elle et sa main gauche sur les fesses de son chaton, les caressant doucement du bout des doigts.

« Et je t'apprendrais tout mon trésor. Là, ce ne sont que les bases, la fessée et l'autorité sont les bases d'une bonne relation SM. Tu sais ce qu'est le plaisir d'une bonne fessée, tu es bien docile avec moi donc pas la peine de passer par ça. Mais je préfère te laisser un peu de surprise pour nos prochaines fois. Sache juste que cela ne se limite pas à une main et à une jolie petite paire de fesses. En utilisant des objets, cela peut-être encore mieux et même en faisant souffrir une autre partie de ton corps, ton petit minou tout doux ou même ta jolie petite poitrine. On m'a toujours dit que pour la faire grandir, il fallait les masser... et moi, je te masserais des heures entières ! Pas pour voir si ça grandit vraiment... mais parce que j'adore tes seins, ma Pleione d'amour ! »

Venant l'embrasser, elle remonta sa main, laissant ses petites fesses tranquilles en caressant la base de sa queue, tout autour. Yuko était amoureuse et peu importe la distance et les raisons, elle retrouvera bien vite sa petite chérie boule de poile. Venant lécher son oreille la plus proche, elle lui glissa même quelques mots très excitant et garanti, sans douleur !

« La prochaine fois, je te montrerai même une de mes tenues en cuir. J'ai beaucoup de noirs et de rouge mais on dit souvent que le rouge me va mieux... tu préférais que je sois comment la prochaine fois ? Une belle tenue de cuir rouge ou noir, mon petit chaton ? »

La situation était devenue plus douce ici aussi, toujours aussi érotique mais douce. Alors que du côté des blondes, c'était toujours aussi doux apparemment. Yuka était si bien logé dans les bras d'Antares qu'elle se voyait mal quitter ces bras, peu importe la raison, elle allait rester dedans, si bon, si confortable. Mais la cerise sur le gâteau restait vraiment Antares et sa poitrine si moelleuse et délicieuse. Des tas d'idées vinrent à l'esprit de la neko, un petit quelque chose pour y rajouter du lait pour rendre cela meilleur, un peu de chantilly pour y mêler sexe et nourriture. Spécial mais pas déplaisant. Une Antares qui jouerait à pile ou face avec sa personnalité, tantôt une neko très câline et maternelle, tantôt très autoritaire et qui la punirait en beauté. Même Yuka avait du mal à imaginer Antares comme ça mais parfois, il suffisait de juste la pousser doucement en avant pour avoir droit à un résultat étonnant.

Pour l'heure, elle se laissait faire en tétant et en suçant plus fort encore ce petit bout de sein si dur alors que sa partenaire venait glisser sa main entre ses jambes, tâtant la situation en caressant son entrejambe.

« Huuuuuuummmmm mmmmaaaawwww... »

La seule fois qu'elle avait un peu lâché ce sein alors qu'elle reprenait de plus belle. Les doigts humides de sa maîtresse passaient sur sa joue en lui proposant un drôle de jeux. Son but était de rester réveiller, en temps normal, un jeu facile mais elle était si bien dans ses bras, elle ne pouvait pas rêver mieux pour faire un petit dodo. Elle continuait de téter en souriant mais la fourbe Antares commençait à chanter une berceuse qui fonctionnait à merveille sur elle. Elle avait ce doute d'avoir trouvé une neko aussi sadique que sa sœur, douce en apparence pour montrer son vrai visage quand elle tourne le dos. Qui sait ce qu'elle ferait si elle dormait ? C'était ses mots et elle n'avait pas peur d'être sa petite chose pendant ce temps-là. Mais elle pourrait rêver longtemps à cela car Yuka fermait les yeux pour doucement s'endormir dans ces bras si confortables. Sa bouche finissait par devenir immobile pour bientôt sentir sur ce sein que sa respiration si douce et si calme. Yuka était plus que détendu, la seule chose qui échappa de ses lèvres était un petit nom charmant pour sa nouvelle maîtresse. Anta-nyan.

Ha, elle l'aimait cette neko. Peut-être presque autant que Yuko aimait Pleione ? Si tout se calmait d'un côté comme de l'autre, il allait bientôt devoir mettre un terme à cette rencontre, ces petits jeux. Dans le manoir Karistal, deux usagis couraient à travers les couloirs pour rejoindre leurs maîtresses et quand elles auront franchi ces portes, cela voudra dire qu'il leur restera un bon quart d'heure pour s'habiller et se préparer. Non, pas d'adieux mais des aux revoir. Mais peu importe quel couple de sœurs on observait, Yuko/Pleione et Yuka/Antares n'avaient pas envie de se quitter déjà. Même si c'était partie remise, les Karistal et les Lilianstar ne voulaient plus se quitter. Autant savourer ces derniers moments de joie et d'amour. De somptueux derniers moments pour les amoureuses et de bons moments aussi sur le potentiel second couple. Un couple de sœur jumelles marier à un couple de sœur ? Un des couple sera le couple Karistal, l'autre le couple Lilianstar ? Peu importe le nom, les Karistal voulaient épouser des nekos et en voilà deux ravissantes.

Pendant que Yuko lui caressait les fesses du bout des doigts, Pleione écoutait sa chérie lui parler de tout ce qu'elle allait encore pouvoir découvrir dans le monde du SM. Ce qui lui fit tout particulièrement envie, c'était l'idée de se faire masser les seins pendant des heures pour qu'ils grossissent. Elle ne savait pas si ça allait marcher, mais elle avait très envie d'essayer avec celle qu'elle considérait comme sa nouvelle maîtresse.

La neko se laissa embrasser par l'humaine neko, et frissonna quand elle sentit sa main glisser de ses fesses vers le bout de sa queue, caressant tout autour. Elle lui parla de ses tenues de cuir noir et rouge, et lui demanda quelle couleur elle préférait.

« Mrrraaawww... Rouge. J'ai envie de te voir dans une tenue rouge. »

Pleione imaginait déjà la scène : attachée à un lit, pieds et poings liés, avec des godes et des œufs vibrants sur toutes les parties sensibles de son corps ; Yuko, dans sa tenue moulante rouge, qui la regarderait se convulser sous l'effet de l'excitation et la traiterait de vilaine neko perverse, puis la mettrait sur le ventre pour lui administrer une bonne punition... Oh, que c'était délicieux à imaginer. Elle en mouillait même de savoir qu'elle allait pouvoir être vilaine et subir les châtiments de sa chérie.

La Lilianstar avait envie d'une autre fessée dès maintenant, mais ses fesses lui faisaient encore mal, et elle craignait de ne pas pouvoir savourer si son arrière-train était trop sensible. Elle préféra donc copier son amante et vint caresser sa queue d'une main et ses oreilles de l'autre. Voir comment ces dernières frémissaient la faisait doucement rire. Elle vint ensuite embrasser sa chérie dans un tendre et langoureux baiser, qui rassemblait tout l'amour qu'elle ressentait pour elle.

« Je t'aime Yuko. »

De son côté, Antares s'amusait bien avec Yuka. Même si elle était un peu perdue dans son rôle de maîtresse, elle avait su trouver une méthode pour se mettre un peu plus dans le personnage bien qu'elle ne soit pas d'accord avec l'idée de base du rôle d'une maîtresse dans un jeu SM. En obligeant sa neko soumise à lutter contre le sommeil malgré sa position et la berceuse qui lui était chantée, elle faisait preuve d'une forme plus douce et plus fourbe de sadisme que la définition première de ce terme. Et elle regarda tendrement sa petite chatte qui, tel un enfant luttant contre la fatigue, faisait tout pour rester éveillée mais finit par céder et sombra dans le sommeil entre ses bras. La dernière chose qu'elle entendit sortir de sa bouche fut un petit surnom qu'elle lui avait sans doute attribuée : Anta-nyan.

Antares libéra doucement Yuka de son étreinte et l'allongea sur le lit. Elle resta un moment à la regarder dormir. Elle était si mignonne avec le visage endormi et le sourire aux lèvres. En la voyant aussi calme et apaisée, la Lilianstar se mit à imaginer comment pourrait être sa vie si elle se mariait avec cette jolie humaine : leurs joies, leurs peines, leurs journées et leurs nuits, leurs enfants nekos... Et tout ça était plutôt encourageant. Même dans la souffrance, elles pourraient se soutenir l'une-l'autre et effacer leur douleur par la force de leur amour. Mais Antares ressentait-elle de l'amour pour Yuka, ou était-ce juste un effet combiné de l'excitation et de l'attendrissement ? Certes, elle n'était pas insensible aux charmes de la Karistal, mais elle n'était pas sûre que ce soit la personne avec qui elle voulait partager sa vie.

En tout cas, elle savait qu'elle devait se dépêcher de trouver une idée de punition non-violente avant que sa chérie ne se réveille. Sachant très bien qu'elle ne trouverait pas ça toute seule, elle se dirigea vers Yuko, qui était sans doute une spécialiste en châtiments sexuels. Elle aurait peut-être une idée. La neko hésita à intervenir alors que sa sœur et la Karistal étaient en train de se faire des caresses, mais elle avait vraiment besoin d'aide sur ce coup-là pour ne pas décevoir son amante.

« Excusez moi de vous interrompre. Yuko, je peux te poser une question ? »

Aucune des deux n'eut d'objection.

« Bien. Dis moi, est ce que tu connaîtrais une punition qui n'implique pas de faire mal ou d'attacher la victime ? J'ai promis à Yuka que je la punirais à son réveil, mais je ne sais pas quoi lui faire. »

Et pendant que Yuko réfléchissait, quelqu'un frappa à la porte.

Yuko avait trouvé chaussure à son pied on dirait bien. Une neko qui a du caractère, à la fois très douce et très curieuse de ce monde SM qui se trouvait à ses pieds. Si Pleione aurait osé fouiller un peu la chambre, entre les tenues et le coffre à jouets, la pauvre aurait sûrement eu bien du mal à se décider et de par ce qu'elle aurait vu, elle aurait eu du mal à dormir les prochains jours, entre les choses qu'elle voudrait essayer et ce qu'elle redouterait. Posant une petite question pour une prochaine fois, Yuko lui laissait le choix entre du cuir noir ou rouge ? Elle avait d'autres couleurs mais quand on parle SM, c'est surtout du noir ou du rouge qui vient à l'esprit. Et la belle venait à choisir du rouge, ce qui était un très bon choix !

« Tu as raison, le rouge me va mieux je trouve. Puis c'est ma couleur préférer tu sais ? »

Elle aimait bien être en contraste avec sa sœur, elle des couleurs foncées et Yuka plus clair mais le rouge était sa couleur favorite pas excellence. Yuko se laissait câliner par sa petite chatte qui la faisait doucement ronronner en lui disant une nouvelle fois qu'elle l'aimait. La neko frottait son visage contre le sien en gardant ce long sourire.

« Je t'aime aussi mon petit chaton. »

Les amoureux/amoureuses aimaient parfois dire à leur moitié « bébé » eh bien dans le cas d'une neko, c'est un chaton, d'où ce mignon surnom pendant qu'elle câlinait sa petite Pleione d'amour. Elle aurait pu l’appeler son petit cul d'amour mais laissons ses petites fesses se reposer un peu.
Yuka de son côté succombait doucement au charme envoûtant de cette sirène à la voix mélodieuse qui l’amenait en la berçant au pays des songes où elle ferait une courte sieste mais pour le moment, elle savourait cela. Elle aussi aimait bien imaginer dans ses songes une vie aux côtés d'Anta-nyan et ça n'avait rien de triste. Mais la belle neko blonde était venue demander conseil auprès de Yuko qui se plaisait à dorloter Pleione. Elle n'avait rien contre le fait d'aider la neko, elle était même contente de l'aider. Mais voilà que des coups se firent entendre suivi d'un bruit de clé. Avant de paniquer, Yuko disait justement de ne pas paniquer. Deux Usagis ouvrirent la porte et pénètrent la chambre en la fermant à nouveau à clé. Les deux très belles, des jumelles elles aussi et en... Sous-vêtement ? Blanche et Noire étaient toujours comme ça, sauf sur ordre de s’habiller ! Les deux lapines avancèrent en pas rapide près du lit ou dormait Yuka et où Yuko semblait avoir une nouvelle neko à câliner et avec qui bavarder.

« Pardon de vous déranger Maîtresse mais vos parents ont proposé un café, ce qui veut dire qu'il ne reste qu'une dizaine, voir un quart d'heure avant leur venue ici ! »

Elles avaient pour ordre d'avertir ce genre de choses, justement pour leur laissé le temps de s'habiller ou ranger la chambre à l'occasion.

« Merci ma petite Blanche, retourne dans le couloir avec ta sœur et faites nous gagner encore un peu de temps. »
« Ouh ! Je voulais jouer avec vous ! »
« Une prochaine fois peut-être mais pour ça, faut nous faire gagner de précieuses minutes lapinou. »

Hochant la tête, les deux sœurs quittèrent la chambre en fermant de nouveau à clé derrière elle. Avant de recevoir des questions, elle y répondait d'avance après avoir baiser le front de son chaton.

« C'est Blanche et Noire, nos gardes du corps personnelles à moi et Yuka. Ne vous fiez pas à leur allure niaise et perverse, elles sont très douées pour nous protéger. Alors Antares, sache une chose sur nous deux. Je suis une pro quand il s'agit de faire mal physiquement et ma sœur est plutôt douée pour ce qui est de faire souffrir mentalement. Moi je suis plutôt bien équilibré mais ma sœur à le même défaut que son point fort. Elle est impatiente et ferait tout pour se faire câliner. Même si tu ne veux pas, tu vas devoir l'attacher sinon elle ne t'écoutera pas. Je t'aurais bien proposé des menottes mais de la soie conviendrais mieux à la situation. Tu vas donc lui attacher les poignées au lit et tout en la réveillant en douceur, tu te toucheras sur ses yeux, la chevauchant. Tu te feras plaisir comme si après ça, tu porteras une ceinture de chasteté durant de longues années. Jouit donc de toutes tes forces sur ma sœur. Après, libre a toi de la torturer longuement comme ça ou bien en allant la détacher peu de temps avant de finir le travail. Mais réveil là avant, qu'elle puisse te voir te toucher sans qu'elle puisse en profiter pleinement. Tu la torturas sans lui faire le moindre mal comme ça. Mais tu sais, même si tu as peut-être du mal avec cette notion, Yuka adore avoir mal malgré ses grands airs. Alors bon, je sais bien que sortir le martinet serait trop pour une première fois mais... commence en douceur si tu veux en lui pinçant ses tétons ou son clitoris, elle adore ça. Mais après, fait comme tu le sens Antares, elle aimera ce que tu lui proposeras de toute façon. »

Laissant donc le choix à Antares sur la façon de faire pour réveiller et torturer Yuka, elle lui tendit deux morceaux de soies pour la ligoter et manier sa barque. Yuko se concentra à nouveau sur son chaton, le temps leur était compté maintenant. Elle venait lui caresser doucement le visage avec un petit sourire sadique bien à elle.

« Humm toi aussi je t’attacherais bien à ce lit pour te punir... Mais pas tout de suite, je veux de gros câlins de la part de mon petit chaton car elle va beaucoup me manquer. » enfonçant son visage dans son cou, elle l'embrassait délicatement en caressant son corps si doux. « Comment on va faire ensuite ? Tu veux qu'on en parle à tes parents ensemble ? Pour nous deux ? »

Elle savait que de son côté, ses parents se ficheraient qu'elle ait choisit Pleione comme petite amie et, sûrement future femme, ils en seront heureux mais ne feront rien pour gâcher cela. Mais Yuko avait cru comprendre que de son côté, ce serait un poil plus compliqué. Alors elle préférait savoir pour ne pas faire de boulette...

Yuko dit à Antares et Pleione qu'il n'y avait pas de quoi paniquer. Juste après, la porte s'ouvrit et deux usagis entrèrent dans la chambre, l'une au pelage blanc et l'autre au pelage noir, qui ne portaient que des sous-vêtements. Elles prévirent leur jeune maîtresse que ses parents avaient offert un café aux parents Lilianstar, ce qui voulait dire qu'il restait entre dix et quinze minutes avant la fin de la rencontre et que les nekos ne doivent partir. Yuko remercia et congédia les usagis, avec un peu de réticence de la part de celle en blanc, puis anticipa la question d'Antares tout en donnant à Pleione un baiser sur le front.

« Qui... »

« C'est Blanche et Noire, nos gardes du corps personnelles à moi et Yuka. Ne vous fiez pas à leur allure niaise et perverse, elles sont très douées pour nous protéger. »

« Je n'en doute pas. »

La Karistal proposa ensuite une méthode à l'aînée Lilianstar pour pouvoir jouer avec Yuka : après lui avoir attaché les poignets au lit, elle devait la réveiller et l'obliger à regarder sa maîtresse se masturber devant elle, sans aucune chance de pouvoir participer ou se soulager. La neko allait devoir y aller à fond, comme si elle n'allait plus pouvoir faire l'amour avant longtemps. Ensuite, libre à elle de détacher sa soumise un peu avant la fin ou de la laisser impuissante tout du long. Et même si elle ne raffolait pas de l'idée, il lui fut aussi conseillé de lui pincer doucement les tétons ou le clitoris.

« Bien compris. Merci Yuko. »

Antares prit les morceaux de soie, puis retourna à son amante toujours endormie.

Pleione, quant à elle, eut droit à des caresses de Yuko qui lui demanda de lui faire de gros câlins car elle allait beaucoup lui manquer. La neko brune aurait elle aussi préférer se faire attacher et punir, mais le temps était compté. Elle laissa sa chérie l'embrasser dans le cou tout en lui caressant le corps, ronronnant de joie d'avoir droit à tant d'attentions. Mais quand elle lui demanda ce qu'elle allait faire avec ses parents, la neko passa du ronron au ''oh non''.

« C'est un sujet délicat. Ils ne savent même pas que je suis lesbienne. Je sais qu'il faut que je leur en parle, mais je ne trouve jamais le bon moment. En tout cas, je te promets que je leur dirai pour nous deux, mais il faut que tu me laisses un peu de temps. Nous allons nous construire une relation solide, découvrir des choses l'une sur l'autre, et ensuite nous irons toutes les deux voir mes parents pour leur dire que je compte bien t'épouser, ma maîtresse neko préférée. Nya. »

Pleione couvrit Yuko de baisers et de caresses partout sur son corps, y compris sur ses zones les plus sensibles. Elle voulait laisser un souvenir marquant à son amante.

De son côté, Antares finissait d'attacher Yuka au lit en prenant bien garde de ne pas la blesser en serrant trop fort ou en positionnant mal ses poignets. Une fois qu'elle fut sûre de son ouvrage, elle s'approcha tout près de l'une des oreilles de neko de sa chérie pour essayer de la réveiller.

« Yuka... réveille toi. Allez petit chaton, ouvre les yeux. »

Pas de réaction. Du coup, elle tenta une autre approche.

« Yuka a été vilaine... Yuka va être punie... Mais d'abord, elle doit se réveiller. »

La neko réagit un peu mieux. Apparemment, rien que le fait d'entendre parler de punition suffisait à attirer sa curiosité. Et afin de la réveiller complètement, la Lilianstar lui caressa les tétons, ce qui fit gémir l'intéressé et l'extirpa finalement de sa torpeur. Elle commença par saluer sa maîtresse par son nouveau surnom, ''Anta-nyan'', puis demanda ce qui allait lui arriver.

« Eh bien je t'avais prévenue que, si jamais tu t'endormais, alors je devrais te punir. Et c'est exactement ce que je vais faire. »

Antares se plaça au-dessus de Yuka, avec son intimité au niveau du ventre de sa victime.

« Tu vas me regarder me faire du bien sans pouvoir y participer, ou sans pouvoir te toucher pour te soulager. Et si j'estime que tu as été assez châtiée, alors tu seras détachée. C'est compris ? »

La neko soumise acquiesça. Sa maîtresse dirigea alors une main vers son intimité et commença à se masturber. Antares espérait juste que Yuko avait été de bon conseil, et que Yuka aimerait cette punition, même si elle ne comprenait toujours pas comment on pouvait prendre du plaisir à se faire malmener de la sorte.

Maintenant Antares occupé, Yuko pouvait revenir à sa petite Pleione qu'elle couvrait de baiser en la caressant partout, allant même lui demander comment faire pour ce qui concernait leurs parents, enfin, ceux de sa petite neko. Mais Pleione avait bien du chemin à faire, parler de sa sexualité, vouloir mieux la connaître avant de la présenter à ses parents, les choses classiques avant d'annoncer un mariage quoi. Continuant à caresser son chaton, elle restait blotti contre elle alors que finalement, elle venait même aventurer ses douces mains dans des coins plus intimes pour la caresser.

« Comme tu veux, chaton... Je saurais t'attendre mais si tu as besoin d'aider, hum, je serais toujours là pour t'aider. »

D'une main, elle caressait la joue de sa neko, venant placer sa main dans ses jolis cheveux si doux avant de venir frotter son nez contre le sien en gardant sa douce voix pour sa belle neko.

« Je promets que je viendrais te voir bientôt. Que ce soit chez toi ou pour un petit dîner ou même une petite balade, je viendrais à toi ma Pleione d'amour. »

Oui, elle ignorait exactement en quoi elles vont passer leur journée ou soirée mais elle viendra et elle auront de nouveaux souvenirs ensemble même s'il sera dur de ne pas lui sauter dessus pour l'embrasser quand elle reverra ce joli chaton. Mais si ses parents sont dans le coin, méfiance. Continuant à savourer ses caresses en ronronnant contre elle, elle préférait être sûre de certaines choses avec sa neko avant de faire tôt ou tard une bêtise.

« Comment est-ce que tu vois notre relation, mon minou ? Je veux dire, si tu me le demande, je suis prête à ne savourer que ta peau et ta cyprine, enfin bref, à n'avoir que toi dans mon lit mais... même si je suis très très amoureuse de toi, cela ne me dérangerait pas que tu profites des autres fruits à ta portée... Tant que ton petit cœur n'aime que moi, je me fiche de savoir que tu as couché avec une autre neko ou humaine ou ce que tu veux entre-temps... Car tu sais, bon si tu me le demande je serais sage comme une image mais bientôt, je vais gérer un harem et évidemment j'aurais plein de belles filles sous les yeux... C'est pas tant de ça que j'ai peur de te décevoir, c'est que moi et Yuka, on a une neko qui nous aime vraiment beaucoup. Elle a souvent été abandonnée, volontairement ou non et elle a de gros soucis affectifs. Moi et Yuka ont s'en occupe très bien d'elle mais elle a souvent envie de... gros câlin alors... je voudrais pas qu'elle croit que je vais l'abandonner ou autres... Alors je préfère avoir ton avis sur la question, savoir ce que tu en pense ? N'aie pas peur de me donner ta réponse, t'avoir toi et toi seule suffirait à rendre ma vie tellement belle ! »

Mais gérer un harem, ça pourrait vouloir dire lors des visites de Pleione, assisté à des orgies ou même simplement les regarder, avoir de très jolies femmes à leurs services, prête à tout pour faire plaisir à leur directrice et à sa future femme aussi. Bref il pourrait y avoir plein de belles choses en vue si Pleione était dans le même état d'esprit que Yuko. Yuko n'était pas jalouse et quand bien même ce serait le cas, elle pourrait punir son petit chaton comme il faut ou au contraire la couvrir d'encore plus d'attention pour mieux lui faire l'amour ensuite. Il ne faut pas voir le bout de son nez mais plus loin !

Pour ce qui était de Yuka, elle se réveillait en douceur avec la voix de sa jolie Anta-nyan qui venait la réveiller mais c'est sûr que le mot punition lui mettait à l'esprit une belle Antares tout en cuir avec une cravache à la main, de quoi lui offrir un réveil agréable. Au lieu de ça, elle était attachée au lit avec une belle neko sur elle, avouant qu'elle allait la punir en se caressant sur elle et elle la détacherait que si elle avait assez subi sa punition. Yuka était à la fois déçu et ravi de ce qui lui arrivait, elle montrait plus la joie que la tristesse. Tirant doucement ses poignets pour tester ses liens, elle gesticulait sur le lit en miaulant.

« Nyyyaaaaa, Anta-nyan va me punir. »

Plainte ou joie ? Allez savoir mais Yuko n'avait pas dit une chose qui restait une surprise. Une fois libérer, Yuka va littéralement lui sauter dessus pour l'embrasser partout. À voir une aussi belle neko se faire plaisir, forcément, ça n'allait pas la laisser de marbre. Gardant les yeux autant sur la belle Antares qui la punissait que sur ces belles petites lèvres qui remuait sur son ventre en mouillant, elle miaulait de plus en plus en se débattant, tirant sa petite langue en espérant peut-être pouvoir réussir à la faire pousser jusqu'à son antre à plaisir ? Yuka pourrait user de sa queue mais elle jouerait le jeu et une fois libre, elle joue avec Anta-nyan jusqu'à la dernière seconde ! Sa langue sortie, elle gémissait et se débattait doucement en miaulant, elle voulait tant remplacer les doigts par sa petite langue !

Pleione et Yuko s'offraient mutuellement des caresses très agréables, qui n'avaient rien de sexuel, des papouilles juste pour se faire ronronner. L'humaine neko demanda à son amante comment elle voyait leur relation. Elle lui parla de sexe, d'amour, de fidélité de cœur, de ses futures activités de dirigeante de harem, d'une neko ayant de grands besoins affectifs et sexuels, et lui dit qu'elle serait heureuse rien qu'en ayant sa seule Pleione adorée dans son lit. La question méritait réflexion, mais la neko brune savait que le temps manquait, alors elle répondit ce qui venait de son cœur sans prendre la peine de réfléchir.

« Pour l'heure, je ne sais pas encore vers où se dirige notre relation. Je ne sais pas si nous avons de quoi former un vrai couple ou si nous sommes juste deux jeunes femmes en chaleur qui veulent s'envoyer en l'air. Je connais bien les coutumes asharndiennes : chez vous, le mariage n'inclut pas la monogamie. C'est principalement pour ça que j'ignore si nous sommes faites l'une pour l'autre. Mais dans quelques mois, nous les saurons toutes les deux. Et si c'est le cas, alors tu auras ma fidélité émotionnelle jusqu'à la mort.
Je ne peux pas te demander de renoncer à tout ce que tu fais : l'esclavagisme, ton futur harem, cette neko qui réclame toujours des câlins... Tout ça fait partie de toi et je ne veux pas que tu t'en sépares. La seule chose que je te demande, si jamais les choses vont plus loin entre nous, c'est de me rester fidèle de cœur. Peu importe que tu couches avec une, dix ou même cent nekos, tant que tu me promets qu'il n'y aura de l'amour véritable que pour moi dans ton cœur, alors je jure de toujours rester à tes côtés. D'ailleurs, je ne dirais pas non à une ou deux galipettes rapides avec les femmes de ton harem. »

Pleione ne pouvait pas obliger Yuko à renoncer à son mode de vie ashnardien, de même que Yuko n'enlèverait rien du sens de la famille acquis par Pleione dans le royaume terranide.

« Autre chose tant que j'y pense : la prochaine fois que je viens ici, je veux que tes gardes du corps usagis se joignent à nous. J'adorerais les caresser et les sauter comme des petits lapins. »

Le moment fatal approchait. Déjà, dans les couloirs, les usagis retournaient vers la chambre de leurs maîtresses pour les prévenir.

De leur côté, Antares et Yuka continuaient leur jeu de domination. Antares se touchait allègrement, sur le conseil de l'autre sœur Karistal, tandis que Yuka observait, attachée, impuissante et mourant d'envie de participer d'après l'expression sur son visage. Se sachant pressé par le temps, la maîtresse se masturba avec plus d'énergie qu'elle n'en avait jamais déployée dans ses actes solitaires, pensant à tout ce qu'elle avait fait avec celle qui était maintenant sa soumise, des actes qui la rendaient humide comme un torrent. En quatre minutes, elle s'était faite jouir deux fois, aspergeant le ventre de son amante avec sa cyprine et donnant à cette dernière toujours plus envie de remplacer les doigts de sa maîtresse par sa langue. Cependant, le souffle et l'énergie commençaient à lui manquer. Et alors que son troisième orgasme approchait, et qu'elle savait qu'il allait bientôt falloir se séparer de Yuka, Antares décida que la punition avait assez durée et détacha sa partenaire.

« Tu as suffisamment été châtiée. Maintenant, viens faire jouir ta maîtresse. »

La soumise ne se fit pas prier pour obéir et bougea son corps vers le bas jusqu'à ce que sa tête prenne la place de son ventre, et que sa langue râpeuse s'active sur l'intimité de son amante. Au milieu de son cunni, on pouvait entendre ses miaulements de chat heureux.

« Haa... Oui... C'est bien... Gentille neko... han... mrrraaawww... »

L'action était si bonne que, en moins d'une minute, Antares atteignit la jouissance. Son corps s'arqua et se tendit, et son intimité expulsa sa mouille sur le visage de Yuka, qui en paraissait toute contente. Quand elle se releva, elle se nettoya bien pour que tout le liquide aille dans sa bouche. La neko prit ensuite le menton de l'humaine neko pour amener ses lèvres jusqu'aux siennes et lui offrir un de ses baisers plein de tendresse. Le jeu était fini, la maîtresse n'était plus.

« C'était une expérience amusante Yuka. Tu as aimé comment je t'ai punie ? »

Pour Yuko et Pleionne, c'était une pleine séance de caresse et d'amour, oui, un brun de romantisme ! Yuko aurait pu faire tant de choses en si peu de temps mais elle gardait sous le coude pour la prochaine fois.E t comme elle ne savait pas quand était cette prochaine fois elle préférait privilégier une chose dont elle n'était pas tant habituée, le vrai amour. Car l'amour des nekos, elle en reçoit mais pas autant et pas de la part d'une seule neko, unique en son genre. Yuko avait un peu peur de sa réponse, elle avait peur de trop en demander mais au pire, elle était prête à tenter de tout faire pour avoir sa neko à elle, quitte à ne plus jouer ailleurs. Mais au moins, Pleione se montrait compréhensif sur les coutumes de son pays, sur les choses auxquelles elle tenait – comme s'occuper de sa petite Luna – et tout le reste.

Yuko avait de la chance, cette neko était vraiment faite pour elle ! Avec un grand sourire, elle venait se frotter contre elle en ronronnant.

« Tout ce que tu voudras ma neko d'amour. Et moi, je n'ai pas besoin d'attendre aussi longtemps pour te jurer que je n'aimerais que toi, Pleione. J'ai pourtant fait l'amour à bien des nekos, toutes différentes mais toi, toi tu es ma petite Pleione d'amour et peu importe qui partagera mon lit, j'attends déjà avec impatience notre prochaine fois. » Venant frotter son nez contre le sien, elle l'observait dans les yeux pour conclure sur un dernier point. « Et je suis sûre que Noire et Blanche auront elle aussi très envie de mieux connaître ma future femme. »

Les deux usagis n'étaient pas difficiles se plaisaient entre elles et avec n'importe qui, mieux encore quand les personnes concerner étaient importantes aux yeux de leurs maîtresses.
De l'autre côté, le jeu était lui aussi très amusant, Antares se faisaient plaisirs sur le ventre de Yuka qui miaulait d'envie d'aller se jeter sur sa maîtresse pour la lécher partout, surtout entre ses jambes à vrai dire. Ce petit jeu qui ne dura que quelques minutes avait semblé durée une éternité pour Yuka qui n'en pouvait plus. Mais heureusement, dés qu'Antares, l'avait libéré, elle ne se fit pas prier pour aller récolter le jus intime directement à la source ! Elle laissait volontiers Antares en faire autant avec elle mais même sans ce petit supplément, elle aurait été très heureuse aussi ainsi. Mais là, elle ne se privait pas des coups de langue pour satisfaire sa maîtresse.

Elle était heureuse de pouvoir autant lécher cette petite zone, de jouir et de recevoir elle aussi la preuve de son orgasme en pleine figure. Même si c'était la fin du jeu puisque le temps filait doucement vers la fin, Yuka restait cette petite neko docile et heureuse qu'elle était. Évidemment, le baiser d'Anta-nyan ne faisait que lui donner envie de continuer à être aussi douce. Ce baiser était tellement bon, elle ne pouvait que ronronner en participant activement cette douceur.

« Beaucoup, Anta-nyaaaaan ! »

Elle continua de se frotter à elle en ronronnant alors que la porte se fit de nouveau entendre, laissant entrer les deux usagis, refermant à clé derrière elles.

« Maîtresses ! Ça va être l'heure ! Habillez-vous, vite ! »

à contrecœur, Yuko se retira des bras de Pleione mais Yuka, ce fut un peu plus difficile même si elle aussit devait bien s'habiller avant leur retour. Yuko prenait volontairement la culotte de sa petite amie dans ses mains avant de l'enfiler entre ses jambes. C'était un peu plus serré que ce qu'elle y aurait pensé. Elle tendait donc sa culotte à sa petite neko en gloussant contre elle.

« Comme ça tu pourras emporter un souvenir matériel avec toi. Et si je te manque trop... caresses-toi en reniflant cette culotte. »

Voilà qui était bien pervers, une preuve d'amour pervers ? Cela n'en faisait aucun doute. Yuka s’habillait aussi de son côté, gardant son aspect neko, comme sa sœur mais en venant surtout câliner Antares une fois prête.

« Je pourrais venir te voir aussi quand Yuko viendra voir ta sœur ? J'ai encore envie de m'amuser avec toi, Anta-nyan, et passer du temps avec toi. »

Un début d'amour de la part de Yuka envers Antares ? Fort possible, de l'autre côté, cela ne laissait aucun doute. Comme pour montrer leur appartenance, les Usagis restaient proches de leur maîtresse respectives, Noire observait Yuka et Antares en souriant, montrant bien qu'elle était relativement calme et discrète et même si Blanche observait Yuko et Pleione qui étaient si mignonnes comme ça, même en souriant, on la sentait bien plus actif à la moindre parole.

« Blanchounette, voici Pleione, elle sera peut-être ma femme si elle le veut bien alors si cela arrive, tu lui devras autant de respect qu'à moi ou Yuka. Mais tu sais quoi, la prochaine fois qu'elle viendra, elle voudra aussi jouer avec vous deux. »
« Oh c'est vrai Maîtresse ?! Vous voudirez qu'on joue à quoi précisément ? On sait faire plein plein plein de choses ! On aura droit aux jouets ou pas ? Puis moi je ferais quoi ? Docile ou Maîtresse ? »

Bref, une fois lancée, Blanche ne s'arrêtait pas. Mais quand leur parent frapperont à la porte, elles iront se cacher. Non pas qu'elles ont honte mais six filles dans même chambre dont deux en sous-vêtements, ça peut faire des sous-entendus...

Quand elle était petite, Pleione s'imaginait devenir la princesse d'un beau prince terranide au physique avantageux et à l'esprit éclairé. Et maintenant, elle ne pouvait plus s'imaginer passer le reste de sa vie sans Yuko. Cette humaine l'avait faite littéralement craquée, elle était devenue accro à ses caresses et à ses punitions, à ses ronronnements et à ses perversions. Même malgré leur début un peu hostile, elles avaient fini par se trouver l'une-l'autre.
Pour Antares, les choses étaient un peu différentes : elle aimait Yuka, ça ne faisait aucun doute, mais elle ignorait encore à quel point cet amour était fort. Était-ce une simple romance d'une nuit ou le début d'une histoire commune aussi pleine de promesses que celle qui se tissait entre leurs sœurs respectives ? Seul l'avenir lui apporterait une réponse, car elle comptait bien revoir cette adorable humaine-neko dans les plus brefs délais. Ce serait un crime de laisser filer une personne aussi jolie et qui aime comment elle la punit.

Les deux gardes lapines ouvrèrent à nouveau la porte, prévenant qu'il était temps de s'habiller. Pleione se sépara avec peine des bras de Yuko, de même qu'Antares fut triste de s'éloigner de Yuka. Elles savaient que ce moment allait finir par arriver, mais elles n'en étaient pas moins tristes pour autant.

La sœur cadette chercha sa culotte sur le plancher de la chambre jusqu'à ce qu'elle la retrouve dans les mains de sa chérie, qui se dépêcha de la passer entre ses jambes. Et alors qu'elle allait protester, elle vit sa maîtresse lui tendre sa propre culotte. Un souvenir matériel ainsi qu'une preuve bien perverse d'amour, sur laquelle la neko brune pourrait se caresser en pensant à sa future femme. Rien que l'idée la faisait frissonner. Elle enfila cette culotte avec plaisir et se rendit compte en la portant que le bassin de Yuko était un peu plus large que le sien. Après quoi, elle remit sa robe avec un peu d'aide de sa chérie.

« Je te promets de me caresser allègrement dès que je rentrerai chez moi, avec ta culotte dans une main et l'autre dans mon intimité. »

La sœur aînée remit ses sous vêtements et sa robe seule, sans se faire aider, puis accueillit avec plaisir son amante qui vint la câliner comme une grosse peluche une fois prête.

« Oui Yuka, tu pourras venir me voir avec ta sœur. Et on jouera encore beaucoup ensemble. Je trouverai de nouvelles punitions pour toi. »

Antares tenait vraiment à préserver la relation spéciale qui commençait à se former entre elle et Yuka, elle aurait été folle de lui interdire de la revoir.

A côté, Blanche, la garde du corps de Yuko, faisait la connaissance de Pleione.

« Blanchounette, voici Pleione, elle sera peut-être ma femme si elle le veut bien alors si cela arrive, tu lui devras autant de respect qu'à moi ou Yuka. Mais tu sais quoi, la prochaine fois qu'elle viendra, elle voudra aussi jouer avec vous deux. »

« Oh c'est vrai Maîtresse ?! Vous voudriez qu'on joue à quoi précisément ? On sait faire plein plein plein de choses ! On aura droit aux jouets ou pas ? Puis moi je ferais quoi ? Docile ou Maîtresse ? »

« Si tu es une bonne maîtresse, alors je te laisserai me punir, jolie petite lapine. Tu auras droit aux jouets. Et pour le reste, nous verrons quand nous y serons. Enfin, il faudra d'abord avoir l'accord de Yuko. »

Pleione embrassa Blanche sur la joue, qui en sautilla de joie sur place. Noire, quant à elle, restait à distance et se contentait de regarder sans toucher ou parler.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Les deux gardes du corps usagis allèrent rapidement ouvrir la porte fermé à clé puis filèrent se cacher, comme si elles craignaient quelque chose. La porte s'ouvrit et les parents respectifs des deux groupes de sœurs entrèrent. Edward fut le premier à parler.

« Nous y allons les filles. Et vous serez heureuses d'apprendre que nos deux domestiques rentrent avec nous. »

Les filles Lilianstar jubilèrent en entendant la bonne nouvelle. C'était un autre point positif qui venait s'ajouter à cette rencontre.

« En effet. Contre la bagatelle de six noyaux énergétiques gratuits, nous avons consenti à vous les rendre. Désolé mes chéries, mais ces deux nekos vont devoir quitter votre collection. »

Les deux Karistal adoptèrent la réaction appropriée à la situation, afin de ne pas laisser paraître ce qui s'était passé dans cette chambre il y a encore à peine dix minutes.

« Allons y, la route est longue jusqu'à Zon'Da et nous n'avons pas de temps à perdre. »

Antares et Pleione suivirent leurs parents et toute la famille fut escortée vers la sortie par Setzer, sa femme et ses filles. La neko brune profita de la distraction générale de la marche pour murmurer à l'oreille de sa maîtresse.

« Je vais m'arranger pour qu'Antares et moi revenions à Ashnard le plus vite possible. Chez nous, il n'y aura pas moyen d'être tranquilles. Et puis ici, on pourra tester votre collection de jouets sexuels. »

Yuko gloussa dans son menton en essayant de ne pas se faire entendre et les deux filles durent résister à l'envie de s'embrasser, par risque de se faire surprendre. Les sœurs Lilianstar durent aussi résister à leur envie de pleurer et devaient feindre le bonheur total pour ne pas attirer les soupçons. Cependant, une fois à la porte du manoir, Pleione faillit se trahir en laissant un début de larme lui échapper. Heureusement elle réussit à la faire partir quand elle était encore au coin de son œil. Edward et Setzer se serrèrent symboliquement la main devant le porche.

« En espérant faire à nouveau des affaires avec vous. »

« Ce sera un plaisir. Au revoir. »

Chaque fille envoya un baiser discret à sa chérie et ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce que la calèche ne quitte leur champ de vision. Antares et Pleione repartaient pour leur maison à Zon'Da et, bien que leur séparation avec Yuka et Yuko soit encore douloureuse, elles ne pouvaient pas exprimer leur tristesse car leurs parents et leurs domestiques se trouvaient avec eux. Cependant, au plus profond d'elles mêmes, elles souriaient un peu parce qu'elles savaient que ce n'était pas la fin. Au contraire, c'était le début d'une sulfureuse et improbable histoire d'amour entre les filles terranides de la famille contrôlant une grande part du marché de l'énergie sur Terra et les filles humaines d'une famille d'esclavagistes d'Ashnard.

Qui a dit que les contes de fées n'existaient que dans les livres ?