Anaé restait accrochée à ce membre qui s'adaptait merveilleusement à sa bouche. De sa langue, elle en ressentait chaque recoin, du gland jusqu'aux testicules, sans pour autant arrêter de gober la tige baveuse et veinée, qui palpitait de plus en plus. Le regard d'Anaé devenait vide alors qu'un éclat étrange y brillait. Chaque mouvement de va et vient laissait s'échapper de ses lèvres un flot de salive qui s'écrasait au sol en un bruit aussi visqueux que celui causé par l'orteil d'Ai qui jouait sur sa fente, à travers son string qui dégorgeait des vagues de cyprine. Les lèvres du sexe d'Anaé étaient si ouvertes que l'orteil et le string s'enfonçaient en elle, et que le pied d'Ai ne tarderait pas à être luisant de jus intime.
Soudain, Ai posa ses mains sur les cheveux d'Anaé, une pression douce qui la poussa à avaler toujours plus le pénis de la futa. L'orteil se retira de son sexe alors qu'Ai se cambrait et qu'Anaé, hypnotisée, ne bougeait pas, du moins, pas plus qu'avant. Face à l'imminence de l'explosion, elle continua à pomper le sexe, qui commença à renâcler, à regimber et soudain à cracher.
"Oui, bois, bois, ma petite pute, goûte cette liqueur qui te rend chienne..."
Et Anaé se mit à boire, jusqu'à ce que le sperme obstrue sa gorge, remplisse ses joues gonflées, s'échappe par la commissure de ses lèvres et vienne couler sur le bas de son visage. Ai feulait en vidant l'incroyable quantité de sperme qui remplissait ses testicules, relâchant un peu la pression, laissant Anaé se reculer à peine pour recevoir quelques giclées sur son visage, son cou et ses seins. Au même instant, un flot de cyprine traversa le tissu maillé de son string pour recouvrir les pieds d'Ai, qui s'appuya contre une paroi, vidée.
Anaé se remit debout et se passa une main sur le cou, recueillant un monticule de sperme agglutiné. Puis, elle contempla longuement sa main gluante, les filets poisseux unissant ses doigts.
"Mon Dieu, qu'ai-je fait, qu'est-ce que... ?"
"Tu aimes cette sensation, cette odeur..."
"Je ne devrais pas...c'est si...sale..."
"Tu veux le goûter, n'est-ce pas, petite salope ?"
"Non, c'est mal, c'est..."
"Lèche..."
Ai devait avoir vu l'étrange kaléidoscope d'expressions d'Anaé, mais celle-ci finit par plonger sur ses doigts et les gober, en avalant bruyamment le sperme contenu dans sa bouche. Puis, elle tourna son regard sur Ai, dont le sexe remontait déjà, et murmura :
"Je crois que j'ai mouillé mon string. J'ai les mains sales. Tu peux me l'enlever...avec la bouche ?"