Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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She lost. They won. [Valawdée]

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Diana Prince

Dieu

She lost. They won. [Valawdée]

jeudi 09 octobre 2014, 18:48:22


INTRODUCTION

Prélude

Cette nouvelle version de Wonder Woman (nouvelle, car il en existe déjà une sur le forum) s’inspire dans les grandes lignes de celle des comics, tout en s’en éloignant sur bien des points. L’historique de publication de Wonder Woman est un tel chaos incompréhensible que, comme pour Mary Jane (mais c’est encore pire que MJ !), il me semble impossible d’essayer d’en retracer un historique fidèle sans qu’on me prenne pour un malade mental atteint d’une schizophrénie forte et irréversible.

J’ai donc choisi d’organiser cette fiche en commençant par une introduction qui aura pour but de parler du passé lointain de Diana, et qui s’inspirera des comics, en mélangeant un peu la timeline issue des New 52, et celle datant d’avant ce reboot de l’univers DC. Tout le reste de la fiche, en revanche, sera une inspiration personnelle, et n’aura quasiment aucun lien avec les comics.




Données liminaires

  • Nom / Prénom : Diana (Prince)
  • Surnom : Princesse Diana / Wonder Woman
  • Âge : Quelques siècles
  • Sexe : Femelle
  • Race : Demie-déesse
  • Orientation sexuelle : Bisexuelle, avec une préférence notable pour les femmes (à votre avis, comment un peuple exclusivement composé de femmes peut-il se reproduire ?)
  • Expérience sexuelle : Elle n’est plus vierge, et vous n’en saurez pas plus.



Physique

Diana est une femme belle. Musclée et sculpturale, elle est une beauté grecque à l’ancienne. C’est une femme musclée qui entretient régulièrement son corps, et qui, pour autant, ne ressemble pas à une culturiste. Elle a des formes magnifiques, que ce soit sa poitrine généreuse, ses longues jambes fuselées, son postérieur superbement dessiné... Diana porte avec elle la beauté des Olympiens, une beauté qu’aucun combat  et qu’aucune cicatrice n’ont jamais pu altérer. Diana est tout simplement belle, de cette beauté majestueuse que les Demi-déesses guerrières se doivent d’avoir. Elle porte une longue chevelure brune, de beaux yeux bleus fiers et assurés. Sa voix est mélodieuse, douce et en même temps forte et autoritaire, se caractérisant par un accent grec exotique.

Outre sa beauté physique en elle-même, Diana est également connue pour porter un costume qui est devenu une icône de la culture moderne. C’est une armure très efficace (puisqu’elle découvre plus de parties du corps qu’elle n’en couvre), et qui est surtout portée par Diana pour reprendre le costume que sa mère portait. L’explication officielle de ce costume, véritable appel au viol, est qu’Hippolyte cherchait à faire un costume qui ferait assurément d’elle une alliée des Américains pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais, comme la crise du tissu faisait rage en Europe à cette époque, le tailleur d’Hippolyte n’a pas eu le temps de temps de finir le pantalon de Wonder Woman... Diana s’est donc pendant un temps dotée d’un pantalon moulant en cuir, avant de revenir à une formule plus classique. Sa tenue se compose donc d’un bustier rouge renforcé et d’une grosse culotte bleue étoilée, ainsi que de longues bottes rouges recouvrant ses pieds. Elle porte également des bracelets sur les poignets, un collier, et un diadème étoile rappelant son statut de princesse amazone.


Caractère

Diana est connue pour être l’antithèse des princesses blondes, écervelées, douces et naïves. Si on peut lui reconnaître une certaine forme de naïveté et d’innocence, c’est avant tout parce qu’elle est encore assez ignorante des us et coutumes de la Terre, ce qu’elle appelle le monde des hommes. Pour autant, Diana est une femme valeureuse et forte, déterminée et combative, qui n’abandonne jamais, et qui fait preuve au combat d’une rage impressionnante, parfois même effrayante. Ses alliés la respectent pour ça et ses ennemis la craignent. Cependant, cette bravoure s’accompagne aussi d’une sorte de témérité qui la rend assez peu diplomate, et sa force surnaturelle peut parfois avoir de fâcheuses conséquences. Il est hautement déconseillé de lui mettre une main aux fesses sans prévenir, sauf si vous avez envie de recevoir un coup de poing qui vous enverra directement à l’hôpital le plus proche. Diana est forte, brave, hargneuse, et elle a les défauts de ses qualités. Elle n’abandonne jamais au combat, ce qui fait qu’elle n’hésite pas à tuer si elle ne voit aucune autre option pour se sortir du pétrin. La Princesse est une femme colérique, qui peut facilement s’enflammer, ne supporte pas la langue de bois, et qui, dans ce genre de situations, a du mal à contrôler sa force surpuissante.

Méprisante sur le monde des hommes, elle a du mal à cacher la répulsion que la Terre lui attire.  C’est une féministe dans le sens où elle considère qu’une femme doit savoir foutre une mandale dans la gueule du mec qui la prend pour une bonniche. Elle aune vision archaïque des rapports de sexe, car elle estime que le sexe féminin, en étant celui qui accouche, est naturellement plus important que le sexe masculin... Et puis, elle est une Amazone. Plus généralement, elle dédaigne ce monde où l’argent est devenue la seule valeur que les gens semblent connaître, et où la société est devenue froide, aseptisée, bureaucratique, et en même temps nocive pour la Nature. Malgré tout, elle reconnaît que le monde a certaines qualités intrinsèques, ce qui explique pourquoi elle s’acharne à le défendre.

L’innocence est une chose qu’elle respecte beaucoup, et Diana est, par conséquent, très protectrice envers les enfants. Elle prend volontiers sous son aile des femmes battues, de jeunes adolescentes fugueuses, et, même si elle ne refuse pas son aide aux hommes, cette dernière va préférentiellement vers les femmes.


Histoire

1°) La première Wonder Woman

L’histoire de Wonder Woman est fortement liée à celle de Themiscyra, une petite île méditerranéenne abritant un peuple légendaire datant de l’Antiquité grecque, les Amazones. Ce peuple s’est coupé de l’Histoire du monde lorsque la Grèce antique a commencé à sombrer dans la décadence, et a été annexée par les Romains. Themiscyra a choisi de se séparer de la Grèce antique, tâche d’autant plus facile que, à cette époque, la Grèce était composée de multiples cités-États plus ou moins indépendantes entre elles. Disposant de puissantes prêtresses, les Amazones ont érigé autour de leur île un bouclier magique les rendant imperméables aux yeux du monde entier, l’île n’apparaissant tout simplement plus, et n’étant dès lors plus que légendes attirant les fantasmes de quelques navigateurs désespérés croyant fermement à l’existence des Amazones. Elles se sont séparées du monde des hommes afin de pouvoir vivre en paix, et, malgré les guerres et les conflits ayant ravagé l’Europe, jamais les Amazones ne sont sorties de leur sanctuaire.

Il a fallu attendre le 20ème siècle et la Seconde Guerre Mondiale pour que la Reine des Amazones, la forte Reine Hippolyte, ne se décide à sortir de son monde. La hausse de la pollution commençait à se faire ressentir au sein de l’île parfaite des Amazones, et ces dernières commençaient à avoir écho de l’évolution du monde. Les Olympiens étaient affaiblis, et un mal terrible couvait en Europe, ce qui avait notamment pour conséquence d’affaiblir le bouclier magique cachant Themiscyra au reste du monde. Ce mal se matérialisa définitivement aux Amazones quand un pilote d’avion militaire se crasha à Themiscyra. Trevor était un soldat américain qui affrontait les nazis en Afrique du Nord quand son avion fut abattu en vol. Il traversa le bouclier magique des Amazones, et s’écrasa en pleine nature, dans une île inconnue. Rapidement capturé par les Amazones, Trevor finit par s’expliquer auprès de la puissante Hippolyte, en lui parlant de l’évolution du monde, et de la guerre qui faisait rage. Il tomba presque immédiatement amoureux de la fille d’Hippolyte, la puissante princesse Diana, dont le passe-temps favori était de se battre contre les autres guerrières de l’île, et apprit progressivement que Diana était la fille d’Hippolyte et de Zeus, ce qui faisait donc d’elle une demie-Déesse.

Themiscyra finit par participer à l’effort de guerre contre l’Axe après quelques hésitations. Dans un premier temps, Hippolyte était opposée à cette idée, refusant que ses Amazones ne se mêlent à nouveau au monde des hommes, là où Diana, elle, y était favorable, arguant qu’il était temps d’aller botter des culs. Hippolyte essaya de demander l’avis de Zeus, mais les Olympiens ne répondaient plus à ses appels. Zeus était vieux et fatigué, car les humains s’étaient désintéressés de lui depuis des siècles. Hippolyte finit par intervenir, et en se déplaça en personne, revêtant le costume de Wonder Woman. Son argument fut alors de considérer qu’il fallait ramener Trevor chez les siens, afin qu’il puisse continuer à défendre ses valeurs. En ramenant Trevor en Afrique du Nord, Hippolyte finit par se battre à son tour, puis prit goût au fait d’être Wonder Woman. Durant la guerre, elle apprit que certains des hommes de l’Axe avaient prêté serment avec des forces ancestrales démoniaques, légitimant encore plus sa présence. Hippolyte réussit à ne pas déployer l’armée de Themiscyra, mais elle prit conscience que, dans ce nouveau monde, les Amazones ne pouvaient pas rester isolées, car les hommes avaient désormais déployé des armes capables de détruire toute la planète, et affrontaient des menaces cosmiques.

Elle devint donc, pendant un temps, Wonder Woman, négligeant son statut de Reine, amenant la colère d’une fraction extrémiste des Amazones de Themiscyra, une fraction qui voyait avec un mauvais œil le rapprochement avec les hommes. Elles pensaient que leur Reine s’était désintéressée de Themiscyra, et préférait faire la super-héroïne auprès des hommes. Quand Hippolyte apprit ça, elle retourna à Themiscyra, et transmit le flambeau de Wonder Woman à sa fille, afin de pouvoir retourner régner sur l’île, et ainsi éviter une guerre civile.

2°) L’ère de Diana

Diana devint Wonder Woman, et passa dès lors l’essentiel de son temps hors de Themiscyra, combattant les multiples ennemis qui s’abattaient sur ce monde. Elle affronta des cohortes d’adversaires variés en tout genre, rejoignant d’autres super-héros. Plus elle découvrait le monde des hommes, et plus elle s’en agaçait. Un monde où des criminels pouvaient librement avoir des postes importants, un monde où la corruption était omniprésente, et où il ne régnait aucune confiance et aucun lien de camaraderie, lui était insupportable. Elle découvrit qu’il existait d’autres fractions d’Amazones, sa route venant notamment croiser celle d’une Amazone égyptienne, Artémis. Étant initialement son ennemie, Artémis finit par devenir une alliée de Diana, à tel point que, quand Diana fut lassée de son statut de Wonder Woman, elle légua son armure et son équipement à Artémis, avant de le reprendre à nouveau.

La carrière de Wonder Woman prit un tournant brutal quand elle dut tuer quelqu’un. En l’occurrence, il s’agissait d’un dangereux télépathe, Maxwell Lord, qui avait réussi à prendre le contrôle total sur Superman, faisant de lui une impitoyable machine de guerre. Pour libérer le Kryptonien de l’emprise de Maxwell, Diana n’eut pas d’autre choix que de lui briser le cou, ce qu’elle fit sans trop de regrets. Néanmoins, ses coéquipiers en collants et en costumes désapprouvèrent cette méthode, et Diana fut bannie.

Elle retourna alors sur Themiscyra... Où sa vie prit un tournant définitif.


Capacités

1°) Équipement

Diana porte, outre sa tenue, une arme spéciale, le Lasso de la Vérité. Ce lasso, quand il est mis autour du cou d’une personne, empêche cette dernière de mentir. Découlant d’une force divine, les personnes capables d’échapper à l’emprise du Lasso se comptent sur les doigts d’une seule main. Le Lasso étant cependant brisé (cf. plus bas), Diana cherche également à le reconstituer.

Elle dispose également de bracelets spéciaux. Ces bracelets sont ce qui donne à Wonder Woman sa force herculéenne, mais, Diana étant de base une demie-Déesse, elle porte surtout ces bracelets en hommage à sa mère.

2°) Pouvoirs

Diana est capable de voler, et dispose d’une force surpuissante, que ce soit pour résister aux coups qu’elle reçoit, ou pour en donner.






LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNFALL


« Mère ! Mère !! »

Sa tête roula à ses pieds, séparée du reste de son corps. Une souffrance terrible égrena son cœur quand elle vit les yeux béants fixer un point inconnu, visible seulement d’elle-même. Tout son corps se mit à trembler lentement, ses muscles pris d’un frisson irrépressible. Le corps jonchait l’esplanade, devant le palais en feu, et elle releva lentement la tête. Ils étaient là, portant des tenues de commandos, formant un petit cercle espacé, avec, en son centre, le meurtrier. Il relâcha lentement le corps de sa mère, qui tomba sur le sol, comme si la foudre elle-même venait de s’abattre. Tant de morts, tant de cadavres... Le feu brûlait autour d’elle, ravageant son paradis. Des guerrières massacrées, éventrées, transformées en cibles de tir... Et sa mère. Les doigts de Diana étaient humectés de son sang, et elle serra sa main.

L’homme face à elle jeta sur le sol l’épée amazone qu’il avait utilisé. Il était massif, charpenté, mais ça n’avait aucune importance. Tout ça n’était pas un rêve, tout ça était bien réel.

« Toi..., grinça-t-elle entre ses dents. Je vais te tuer... »

L’homme ne dit rien, se contentant de la fixer, mais son bras gauche se mit alors à flamboyer, relâchant des espèces d’arabesques magiques flottant autour de ses doigts.



Ses yeux se mirent à rougeoyer brièvement, et les soldats l’entourant s’écartèrent prudemment.

« Viens », intima-t-il simplement.

Et elle chargea, s’envolant droit vers lui, et le frappa.




L’ODYSSÉE

J.985

C’était une bête imposante, une créature qu’on ne voyait pas souvent. Le wendigo s’avançait à travers la froide forêt, ses lourds pas se répercutant sur le sol, faisant fuir les quelques biches et daims se trouvant dans la région, quand elle l’attaqua. L’adversaire était suffisamment fort pour briser des arbres, défoncer des cailloux, et, surtout, il avait pris son nid dans une grotte qui était le seul moyen de passer, de continuer sa route. C’était lui ou elle. Elle avait tapissé la forêt de pièges afin d’y capturer les biches, et le wendigo se prit le pied dans l’un de ses pièges à ours. Les dents en acier se refermèrent sur sa chair, mais, quand elle arriva, ce fut pour voir qu’il s’en était retiré, utilisant ses doigts pour les briser. C’est là qu’elle avait compris que la bête savait que sa mainmise sur cette petite forêt était convoitée, et qu’il lui avait tendu un piège. Il l’avait attaqué en jaillissant d’entre les fourrés, sa grosse patte s’aplatissant sur son visage, l’envoyant voler à travers les buissons, pour atterrir dans une petite rivière serpentant à proximité. Un vol d’une quinzaine de mètres, pendant lequel son corps avait arraché moult racines et autres éléments décoratifs.

Le temps qu’elle se relève, le wendigo avait bondi, atterrissant dans l’eau, juste devant elle, et elle avait bondi sur le côté, évitant sa main qui frappa le sol. Il poussa un rugissement haineux, et elle le frappa avec son pied dans le ventre. Un coup suffisant pour repousser un ours, mais lui avait une ossature plus résistante que les grizzlys, et se contenta ensuite d’agripper sa jambe, et de la balancer contre un arbre.

« Urrrff !! » gémit-elle en sentant son dos la faire souffrir.

La guerrière retomba sur le sol, et bondit vers son ennemi, le frappant à plusieurs reprises au visage. Elle vit l’un des dents de la créature sauter de sa mâchoire, mais il réussit à la repousser à l’aide d’un coup de tête, qui lui ouvrit le front, tout en l’envoyant dans l’eau. Le monstre, sans plus attendre, la douleur le rendant fou furieux, attrapa la femme par son plastron, et la balança comme un fétu de paille. Elle heurta un autre arbre, et, tout en retombant sur le sol, entendit les bruits de pas du monstre. Il était rapide, massif, charpenté, et furieux. La femme roula sur le sol, et évita ainsi le poing du monstre, qui frappa la base de l’arbre, provoquant des fissures qui remontèrent tout le long de ce dernier, faisant trembler l’arbre.

Elle essuya le sang coulant de ses lèvres d’un revers de manche, et le frappa dans le dos, abattant son épée. Le monstre grogna de rage, son sang venant jaillir hors de sa fourrure, mais se retourna, et tenta de la frapper d’un coup de poing... Qu’elle sut esquiver en s’abaissant. Elle fila entre ses jambes, et le frappa à nouveau dans le dos, d’un coup de pied sec qui le fit chanceler. La guerrière comprit alors que le dos était le point faible de ce monstre de guerre. Il se retourna à nouveau et bondit vers elle, tentant de la frapper. Elle évita à l’aide d’une roulade, mais le wendigo s’avéra assez rapide, et son autre main la frappa à la joue. Elle tomba sur le sol, et en lâcha son épée, glissant sur plusieurs mètres. Le monstre bondit ensuite sur elle, et, in extremis, la femme esquiva son attaque en roulant sur le sol, les deux poings meurtriers de la créature s’abattant sur le sol. Elle se redressa, et bondit à nouveau vers son visage, venant loger son genou dans son menton, le sonnant brièvement. Le wendigo tituba sur place, l’une de ses grosses mains venant caresser sa bouche pâteuse. La courageuse guerrière en profita pour récupérer son épée, bien décidée à profiter de son avantage. L’Amazone courut à nouveau vers le monstre, mais, plutôt que de l’attaquer frontalement, elle bondit sur un gros caillou situé sur sa gauche, et s’en servit comme trampoline, bondissant ainsi au-dessus de son adversaire. Elle se retrouva dans son dos, pivota, et le frappa à nouveau au dos avec son épée, le sang de la bête venant à nouveau éclabousser son corps. Il se retourna alors, et elle bondit prudemment en arrière.

La créature opta alors pour une autre stratégie, et chargea la femme, la frappant d’un coup d’épaule.

« Argh… » gémit-elle.

Le wendigo fut pris par son élan, et tomba à la renverse, emmenant son adversaire avec elle. Ils roulèrent le long d’une pente surplombant un ravin, et tombèrent dans le vide. La femme réussit cependant à s’agripper à des racines, et son corps heurta le mur, tandis que le monstre, emporté, non seulement par sa vitesse, mais aussi par son poids, fit une chute d’une bonne dizaine de mètres, et s’écrabouilla en gémissant au milieu de cailloux et de rochers.

Depuis sa position, Diana, ancienne super-héroïne, et ancienne Princesse amazone, gémit de douleur. La bête qu’elle avait affronté n’était pas morte, mais blessée. Elle resta agrippée à sa racine pendant quelques secondes, le temps de reprendre son souffle, puis se redressa lentement, se hissant sur cette dernière. Le combat avait emmené les deux belligérants à l’extrémité de la forêt, et elle tourna la tête.

Partout, il n’y avait que des montagnes, des monts pointus et escarpés, à perte d’horizon... Mais elle voyait enfin le bout de son long voyage. En soupirant, le corps encore perclus de douleur, elle voyait, en hauteur, dominant les monts dangereux, les murs extérieurs de l’Olympe.

*J’approche... Enfin.*

Elle se mit à marcher, retournant vers la forêt. Premier objectif : retrouver son épée.




LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNRISE


« La mission est très simple, en réalité, Messieurs-dames. Themiscyra apparaîtra bientôt. C’est une île peuplée d’Amazones... Ouais, comme celles de l’Antiquité, mais avec une force surdéveloppée, deux nichons, et une profonde aversion pour l’humanité. »

Les soldats de l’Escouade-015 écoutaient sans rien dire, obéissants et dociles. Ils étaient assis sur deux rangées se faisant mutuellement face, et leur chef d’unité résumait le briefing qu’il avait reçu, avec les autres escouades, sur le pont du Kang Cruiser. Assiéger Themiscyra, une île méditerranéenne abritant un ancien peuple légendaire. Un assaut difficile, car les Amazones, même si elles étaient restées hors du monde, n’avaient jamais cessé d’être des guerrières, continuant à s’entraîner, sans relâche, contre des menaces surnaturelles. Le briefing avait été très complet, à la hauteur des moyens mis en œuvre pour venir à bout de ces femmes.

« Nous avons un timing de plusieurs heures avant que les autorités n’apprennent ce qui se passe ici. Fort heureusement, la Sixième Flotte mouille aux larges de l’Espagne. La base de Souda sera la première au courant, mais ils n’ont rien qui ne soit susceptible de nous retenir. Comme vous l’avez vu, nous avons un équipement supérieur à ces femmes, mais ce n’est pas une raison pour les sous-estimer. Évitez autant que possible le corps-à-corps, abattez-les de loin. »

L’hélicoptère se rapprochait de plus en plus, et l’aube, elle, se levait. Le long de la mer, deux porte-avions étaient arrêtées, et, depuis le pont de ce dernier, un homme était debout. Il portait un long manteau avec une capuche et un bâton, et murmurait des incantations magiques. Le bout de son bâton se mit à flamboyer, étincelant d’énergie, provoquant des vibrations le long de tout le pont, puis un rayon violet en jaillit, étincelant et époustouflant, filant vers la mer... Pour heurter alors un obstacle invisible, provoquant une explosion magique qui se manifesta par le biais d’une onde. L’onde fit remuer la mer, mais tous purent alors apercevoir, derrière le dôme, une solitaire île.

Themiscyra. Les hélicoptères s’avancèrent rapidement, mais les avions les doublèrent, et balancèrent une pluie de bombes sur l’île. Ils repartirent ensuite, tournoyant dans le ciel, tandis que les hélicoptères s’approchaient, formant comme une nuée obscure dans le ciel. Les navires se mirent également à tirer, balançant de multiples obus, chaque tir formant comme des coups de tonnerre, explosant sur Themiscyra. Par-delà le bruit des canons et des détonations, ainsi que le bruit des rotors des multiples hélicoptères s’approchant de l’île, jaillissant d’enceintes énormes, Ride of the Valkyries se mit à résonner.


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Un éternel classique, indémodable, alors que les gatlings des hélicoptères se retrouvaient désormais à portée de tir de la cité portuaire, mitraillant sauvagement cette dernière, les balles pleuvant sur les immeubles affaiblis par les bobmes des avions. Le napalm avait fait flamber une bonne partie de la forêt, et les bombes au phosphore blanc se répandaient dans les rues de la ville, provoquant un nuage de mort, comme si l’Enfer lui-même venait de s’abattre sur l’île.

Et ce n’était qu’un début.




L’ODYSSÉE

J.452

« Mon Papa, il vous trouve très belle, Madame... »

Sous la lueur du feu de camp, un sourire traversa les lèvres de Diana, qui tourna son regard vers la fillette qui venait de lui parler. Elle avait des couettes blondes, des tresses, et une petite robe. Le père de la jeune fille se rapprocha rapidement, visiblement gêné de déranger ainsi la femme chargée de protéger l’auberge.

« Lisa, veux-tu bien arrêter ! Tu racontes n’importe quoi !!
 -  Mais, Papa, c’est toi qui m’as dit que...
 -  Ah, je n’ai rien dit du tout, moi ! »

Diana haussa les épaules, son regard se désintéressant du morceau de sanglier qu’elle était en train de faire cuire à la broche pour se tourner vers eux.

« Ce n’est rien, Monsieur... Tu t’appelles Lisa, alors ?
 -  Oui, Madame ! Et je serais une guérisseuse ! Comme Maman ! »

L’Amazone ne put s’empêcher de sourire, et sa main alla caresser les cheveux de la petite Lisa. Elle savait qu’elle serait une belle jeune femme, il suffisait de voir les fossettes sous ses yeux, son beau sourire, ou sa belle chevelure blonde. Son père se rapprocha à nouveau, et, comme Diana pouvait le voir, il avait du mal à ne pas loucher sur ses seins. Sous son manteau, Diana portait son habituel plastron, qui avait plutôt tendance à bien mettre en valeur ses attributs féminins.

« Excusez-là, Lisa a souvent tendance à aborder les gens qu’elle ne connaît pas...
 -  La compagnie des enfants ne me dérangera jamais.
 -  Ah... Ah, tant mieux ! Enfin, je veux dire… Euh… Lisa, tu veux bien aller… S’occuper de nos lits ? »

Lisa soupira, mais s’exécuta malgré tout, et Diana resta seul avec l’homme.

« Elle ne voit pas beaucoup sa mère... Elle travaille à Lacruze, c’est là que nous nous rendons...
 -  Je vois...
 -  Vous... Euh… Vous faites partie de notre caravane ? Parce que je ne crois pas vous avoir déjà vus...
 -  Non, je voyage seule. J’ai proposé mes services à l’aubergiste pour protéger cet établissement. Il y a des attaques de monstres dans la forêt, et j’ai besoin d’or pour poursuivre mon voyage.
 -  Oh... Oui, oui, bien sûr... Et... Euh... Vous... Vous rendez où, comme ça ? »

Elle ne répondit pas tout de suite, observant les flammes de son feu. Son esprit sembla se plonger dans de profondes pensées, et elle releva ensuite la tête, regardant l’homme.

« Au-delà d’Ashnard... Je vais en Olympe.
 -  En... ?! »

L’homme ne put masquer sa surprise, à tel point que ses yeux en oublièrent d’observer le décolleté de la femme. Il en avait perdu la parole, qu’il retrouva assez rapidement :

« En Olympe, vraiment ?! C’est... Hum... Plutôt loin, non ? Et... Et dangereux !
 -  Je suis habituée au danger.
 -  Oh... Vous... Euh… Ouais, vous avez l’air plutôt douée au combat... Vous avez été formée par une guilde ?
 -  Pas exactement... Je suis une Amazone.
 -  Ah... Ah, bien sûr, oui, ça explique tout ! Vous... Euh... Vous n’allez pas me découper en morceaux, hein ? Ou m’éventrer, ou faire quoi que ce soit qui implique potentiellement une attaque létale et passablement douloureuse ? »

Elle le regarda, surprise. Ce n’était pas la première fois que les gens de cette planète avaient ce genre de réactions quand elle disait être une Amazone. Avec le temps, elle avait fini par comprendre que les Amazones existaient encore sur ce monde, mais qu’elles ne s’étaient placées nulle part, formant une horde massive se déplaçant d’un bout à l’autre de Terra, et qui entraînait avec elles leur lot de terreurs et de superstitions. On les disait assoiffées de sang, meurtrières, cruelles, cannibales, vicieuses, perverses... Diana rassura donc l’homme, qui s’était assis face à elle. Il lui expliqua être, avec sa fille, dans une caravane marchande qui s’était arrêtée ici pour bivouaquer, et qui faisait un long voyage, impliquant de passer par Bubastis, puis de rejoindre les frontières ashnardiennes limitrophes : Sylvandell, Elfanya, Lacruze, et d’autres destinations encore. Des noms qui avaient longtemps été pour elle inconnues.

Son voyage avait commencé sur une île au large de Nexus, mais il lui restait encore bien des steppes à parcourir pour rejoindre l’Olympe.

« Et... Pourquoi voulez-vous voir les Dieux ?
 -  Ils ont abandonné ma contrée, répliqua-t-elle après un court moment. J’ai besoin de leur aide, et je dois aussi payer pour mon arrogance.
 -  Oh... Et bien, je ne suis pas spécialiste en théologie, loin de là, même, mais... On dit que le royaume des Dieux est sans limites, et que les Olympiens sont présents partout. Alors, pourquoi est-ce qu’ils... ?
 -  Je ne sais pas... » avoua-t-elle dans un soupir.

Comment les Dieux avaient-ils pu laisser ça se faire ? Hippolyte, sa mère, avait été une amante de Zeus, une fervente guerrière d’Artémis, une puissante femme, qui avait toujours eu la protection des Dieux. C’était Zeus lui-même qui avait séparé Themiscyra du reste du monde, en faisant une île paradisiaque pour y protéger Hippolyte et son peuple contre l’effondrement du monde. Pourtant, les Dieux les avaient abandonnés... Ils n’étaient plus là, Themiscyra n’était plus, et Diana n’avait plus de peuples, rien d’autre qu’une fierté brisée, et une odyssée. On lui avait dit que l’Olympe se trouvait au bout du monde, qu’il fallait traverser tout le continent, rejoindre l’Empire d’Ashnard, et le traverser pour atteindre l’Olympe. Le voyage ne pouvait se faire que par la terre. On ne pouvait pas atteindre le Mont Olympe en le contournant par la mer. Les Dieux n’aimaient pas les tricheurs, ce que Diana savait, tout comme elle savait aussi qu’ils étaient les premiers à violer leurs propres règles.

Sa conversation avec le mystérieux voyageur se poursuivit une bonne partie de la nuit, avant qu’il ne finisse par se relever. Il savait bien des choses sur Terra, et lui expliqua que la Horde des Amazones avait mauvaise réputation, mais qu’il pensait que tout ça était exagéré, et qu’elles ne pouvaient pas être aussi démoniaques que ça.

« J’aurais adoré continuer à discuter avec vous, Diana, mais... La caravane part tôt demain, et Lisa s’inquiète si je ne suis pas là...
 -  Ce fut un plaisir de discuter avec vous... Mais je n’ai pas eu l’honneur de connaître votre nom. »

Il s’était relevé, et se retourna vers elle... Et, pendant un bref instant, Diana eut une curieuse impression, le sentiment que ce mystérieux individu n’était pas totalement ce qu’il prétendait être, qu’il était autre chose... Mais ce fut une impression éphémère, qui disparut rapidement quand il lui sourit.

« Randall Flagg... Et j’espère sincèrement avoir l’opportunité de vous revoir à nouveau, Diana. »

Ce nom ne lui disait rien. Diana partit à l’aube, avant la caravane... Si elle était restée, ou même si elle avait pris la curiosité d’entrer dans l’auberge, et de demander à voir Lisa Flagg, ou son père Randall, l’aubergiste aurait cligné des yeux à plusieurs reprises, et aurait répliqué à cette femme qu’il n’y avait aucun Flagg dans son registre... Et il en aurait été de même pour les responsables de la caravane marchande. Oui, ils embarquaient bien des touristes et des passagers, mais il n’y avait aucune Lisa, ni aucun Randall.. Mais Diana était plongée dans son passé, et dans sa quête, dans son odyssée.

Rien d’autre n’avait vraiment d’importance en ce moment.




LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNRISE


Le sommeil de la Reine Hippolyte, qui régnait sur Themiscyra depuis aussi longtemps que mémoire d’Amazone puisse s’en souvenir, femme rendue insensible à l’écoulement du temps par le pouvoir de son bien-aimé Zeus, fut écourtée. Quand les premières bombes retentirent, elle se rua hors de son palais, débarquant dans la cour, au milieu de femmes catastrophées et paniquées.

« Des avions, ma Reine ! Les hommes nous attaquent !
 -  Quoi ?! C’est impossible... ! »

Elle sortit du palais, et vit alors un avion balancer une bombe, qui pulvérisa une tour du mur d’enceinte protégeant le palais. La violente explosion provoqua une déflagration qui renversa Hippolyte. Des débris s’effondrèrent le long du magnifique escalier menant au palais, et elle vit alors un autre avion survoler la céleste forêt paradisiaque de Themiscyra, lâchant des bombes qui provoquèrent un incendie colossal et presque instantané.

« Les hommes nous attaquent !! répéta une Amazone. Mes sœurs, c’est la guerre !!
 -  NON !! hurla Hippolyte. Ils ne feraient jamais ça !! Arès !! Arès, est-ce là ton œuvre ?! »

Le Dieu de la Guerre ne répondit pas, restant muet. Hippolyte eut alors la conviction que ce n’était pas lui. Arès ou Hadès avaient déjà cherché à envahir Themiscyra dans le passé, mais jamais à l’annihiler. Depuis la cour d’entrée du palais, Hippolyte pouvait voir la ville de Themiscyra en feu. Des nuées d’hélicoptères approchaient, noircissant le ciel, fleurissant comme un essaim de guêpes. C’était une véritable armée, mais Hippolyte ne comprenait pas qui pouvait les attaquer. Elle avait côtoyé le monde des hommes, et Themiscyra était reconnue à l’ONU, bénéficiant d’un statut spécial. Le Président des Etats-Unis lui avait serré la main en assurant que jamais son armée n’attaquerait son île. La Russie, la Chine, le Président la Commission Européenne... Tous avaient indiqué qu’ils n’avaient aucune intention belliciste envers Themiscyra, et, pourtant, l’île était assiégée.

« Repoussez-les ! finit par déclarer la Reine. Secourez celles qui sont piégées dans la ville ! »

Les hélicoptères se rapprochaient, et les Amazones sortaient de l’armurerie. Depuis les murs, les balistes de défense s’enclenchèrent, balançant des flèches magiques. Plusieurs hélicoptères explosèrent en vol, mais les autres répondaient en envoyant des missiles, pulvérisant les murs, détruisant les balistes, faisant hurler ses sœurs. Hippolyte vit des corps déchiquetés s’écrouler sur le sol, la peau calcinée. D’autres missiles s’abattirent même sur son palais, et elle s’empara d’une lance. Savoir qui était ces gens n’était pas l’important, dans l’immédiat. Pour l’heure, Hippolyte voulait juste les repousser, et organiser le siège. Ils bénéficiaient assurément de l’assistance d’un puissant magicien, un homme suffisamment fort pour briser le bouclier magique qui protégeait depuis tant de siècles l’île des Amazones.

Des hors-bords et des bateaux se rapprochaient de l’île, venant des énormes porte-avions, amenant des troupes. Depuis les hélicoptères, d’autres débarquaient en rappel. La bataille pour Themiscyra venait de commencer.




L’ODYSSÉE

J.093

« Oui, ma belle... Nexus n’est plus très éloignée... »

Un ultime baiser scella leur nuit, et la femme s’extirpa du lit. Milwënn était le capitaine du Bowboat, un navire marchand qui avait recueilli la femme allongée dans son lit il y a quelques semaines. C’était une capitaine courageuse, une Nexusienne qui avait travaillé pendant un temps dans la Marine, avant d’hériter du navire de son père, et de se charger de convoyer les marchandises entre Nexus et les îles environnantes, son père se chargeant, de son côté, de tout l’administratif, depuis leur bureau.

Diana devait bien admettre que dormir dans un lit était une chose très agréable, qu’elle avait presque oublié à force de dormir à la belle étoile. Le portail depuis le massif de l’Olympe l’avait amené ici, sur une île sauvage, où elle avait survécu en se nourrissant de baies et de poissons qu’elle pêchait, tout en mettant sur place un radeau. Diana aurait pu s’envoler, bien sûr, mais elle tenait à respecter son épreuve. Sur cette île sauvage, elle avait pansé ses plaies, tout en explorant cette dernière, ce qui l’avait amené à tomber dans une cache de contrebandiers au bout de plusieurs semaines. Sans ses pouvoirs semi-divins, Diana restait juste une femme dotée de capacités surnaturelles, mais qui pouvait amplement mourir. Elle avait affronté les pirates pendant plusieurs semaines, tendant des pièges dans la forêt, jusqu’à réussir à les vaincre. Elle avait ensuite mis son radeau, et, pendant plusieurs jours, avait erré dans l’océan, en s’aidant d’une boussole pour se repérer, et d’une canne à pêche pour parvenir à attraper du poisson... Une tempête avait fini par éclater, et son radeau avait été brisé. Diana avait été repêchée par l’équipage du Bowboat. Pour elle, ce n’était pas un hasard. Quelque part, là-haut, les Olympiens continuaient à veiller sur elle. Milwënn, la capitaine, était une femme avenante et forte, qui se trouvait dans un monde d’hommes, avec un corps magnifique, et qui n’hésitait pas à se battre.

Le Bowboat avançait, voiles ouvertes, vers Nexus, remontant le long de la mer. Diana avait rapidement cicatrisé, et avait sympathisé avec l’équipage. Ce monde lui était totalement inconnu, et Milwënn lui avait brièvement parlé de Nexus... D’Ashnard, de Tekhos, et de l’Olympe.

« L’Ordre Immaculé est le dogme majoritaire sur Terra, une religion monothéiste. Les Olympiens, eux, relèvent de cultes anciens, mais tolérés par l’Ordre dans une certaine mesure. »

Diana était une femme forte, ce qui avait plu à Milwënn, et, au bout de plusieurs jours, elle avait fini dans la cabine du capitaine, délaissant le sac de couchage austère de la cale pour sa cabine personnelle, sur le pont, avec un confortable lit rembourré.

« Si tu veux voyager jusqu’en Olympe, il faudra avancer par la terre. La mer ne te sera d’aucune aide, car aucun navire ne fait un tel voyage, qui nécessite de passer par des eaux glaciales et lointaines, où habitent des monstres, comme des Krakens, ou des Megalodons... Depuis Nexus, on trouve quantité de caravanes qui serpentent à travers le continent, mais peu font la route entre Nexus et Ashnard. C’est la guerre, après tout... »

Milwënn parlait beaucoup, sans doute une conséquence du fait de devoir constamment jouer le rôle d’une femme dure et endurcie à l’égard de son équipage. Durant leur traversée, ils avaient vu plusieurs galères militaires, avaient fait escale sur une colonie maritime, Diana continuant à s’imprégner de Terra. Le nouveau refuge de Zeus et des Olympiens. Ses nuits continuaient à être traversées par cette journée fatidique... Sa mère, décapitée, Themiscyra en feu, les corps jonchant les rues, les membres découpés, le sang rougissant les rues... Un spectacle funeste et ô combien sinistre, glauque et affreux. Le traitement de Milwënn avait été de lui faire l’amour, mais la pauvre humaine jouait avec une femme qui, même en ayant perdu une partie de ses pouvoirs, avait du sang divin dans les veines. Au moins, Diana pouvait goûter à un plaisir physique, comme une source de lumière dans l’océan de son cauchemar.

Ce jour-ci, elle put voir Nexus. La mer de Nexus était jalonnée de multiples phares, et de centaines de voies de navigation délimitées par des bouées. Elle fut impressionnée par le spectacle des bateaux s’étalant à perte de vue, entrant et sortant d’un port immense, dominé par le château royal, le Palais d’Ivoire, qui resplendissait. Elle devait bien admettre que le spectacle était impressionnant.

L’ancienne Princesse avait commencé son odyssée ici, à Nexus, en trouvant une caravane qui l’avait amené hors de la capitale, pour s’enfoncer dans Terra.
« Modifié: vendredi 11 août 2017, 01:09:58 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Diana Prince

Dieu

Re : She lost. They won.

Réponse 1 jeudi 09 octobre 2014, 18:48:47

LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNRISE


L’épée d’Artemis bloqua les balles du commando, et elle bondit sur lui en poussant un hurlement bestial. L’homme, de son côté, poussa un cri apeuré, puis un gargouillis quand l’épée l’égorgea. La redoutable Amazone attrapa une lance jonchant le sol, et la lança vers un autre tueur, l’empalant depuis son promontoire. Un immeuble s’écroula alors à sa gauche, et l’Amazone hurla de rage et de douleur. Le feu brûlait tout autour d’elle, et les cadavres s’amoncelaient, tandis que les tueurs progressaient, utilisant leurs bruyantes armes à feu, ces armes mécaniques et impersonnelles, pour répandre la mort.

« Nous avons perdu le port ! Repliez-vous, mes sœurs !
 -  Ils sont trop nombreux ! Protégez les civiles ! »

Artemis ignorait qui était ces gens, et, pour l’heure, elle se contentait de les attaquer. Celle qui avait provisoirement été Wonder Woman était la représentante d’un autre peuple d’Amazones, venant d’Égypte. Au sein de cette tribu, elle était reconnue comme étant la Shim’Tar, un titre honorifique la désignant comme la plus grande guerrière. Elle s’avançait le long d’une grande allée menant vers le port, voyant, au loin, les deux bases grisâtres de leurs ennemis, qui s’avançaient lentement. Les navires avaient bombardé l’île, et les hélicoptères continuaient à canarder les immeubles et à les détruire. Les Amazones se battaient bien, avec l’honneur et la force qui les décrivaient naturellement, mais elles étaient submergées par le nombre.

Pour la Shim’Tar, il était primordial de reprendre le port, car les ennemis l’utiliseraient comme tête de pont. Sa lame sifflait contre les ennemis, et elle se servait volontiers de son arc, faisant mouche à chaque fois. Son tir abattit un autre soldat, transperçant son œil droit, puis elle visa un hélicoptère, et tira à nouveau. La flèche traversa la vitre du cockpit pour transpercer le crâne du pilote. Ce dernier s’écroula sur ses commandes, et l’hélicoptère se mit à tournoyer dangereusement avant d’exploser au contact d’une falaise. Véritable mur, son corps entraîné et surnaturel repoussant la douleur, ses flèches repoussaient les ennemis, et elle vit un groupe de soldats amazones en train de remonter.

« Où fuyez-vous, Amazones ?!
 -  Il faut se rendre au palais, Artemis, on ne peut…
 -  Ces mâles attaquent votre foyer, femmes ! Vous valez mieux que ça ! Il faut reprendre le port, et les repousser ! »

Le groupe de soldates hésita un peu, laissant à Artemis le temps de décocher plusieurs flèches supplémentaires. Ils avaient choisi d’attaquer alors que Diana n’était pas là, et l’absence de la Princesse de Themiscyra se faisait cruellement ressentir dans le cœur des guerrières.

« Nos assauts n’ont pas réussi à les repousser ! poursuivit une Amazone.
 -  Nous sommes sur une île, femmes, nous ne pouvons pas nous replier. »

En l’absence de Diana, la Sham’Tir était tout à fait disposée à prendre ce rôle. Elle avait déjà mené des sièges et des batailles, et les armes à feu du monde des hommes ne l’effrayait pas. Poussant un cri de guerre, elle s’avança seule, et, face à un groupe d’ennemis un peu trop proches, dégaina son épée, et trancha dans le vif. Impressionnées, les autres soldates se regardèrent entre elles, et hurlèrent à leur tour. Artemis mena la contre-attaque, et les soldats ennemis s’écroulèrent. Impossible de voir le visage de ces lâches, cachés derrière des masques. Un visage sans importance. Artemis continuait à décocher ses tirs, jusqu’à atteindre le port.

Les ennemis étaient regroupés en masse, et ils se mirent à les canarder. Les Amazones poussèrent des hurlements de douleur et de rage, fonçant dans la mêlée, se combattant avec la rage au ventre. Les épées tranchèrent, les lances jaillirent, les boucliers repoussaient les balles. Artemis en profitait pour chercher des écussons, des blasons, afin de savoir pour qui ces gens travaillaient, mais elle ne vit rien... Aucun insigne, aucun drapeau. Ils avaient commencé à installer un campement au port, sortant des ordinateurs, du matériel électronique et des générateurs. Les flèches tombaient sur eux.

« Massacrez-les !!
 -  Vous ne détruirez pas Themiscyra !!
 -  Montrez-leur de quoi les fières guerrières de l’Olympe sont capables ! »

Pour les envahisseurs, c’était une débandade, menée par Artemis. Cette dernière était fière, fière d’avoir su montrer qu’elle était digne d’être au même statut que Diana. Son épée frappait à chaque fois, et son pied frappa le ventre d’un homme, le balançant dans l’eau. Blessé, un autre mercenaire brandit vers elle un pistolet, mais une Amazone couvrit ses arrières en brandissant son arc, envoyant une flèche qui transperça la poitrine de l’homme. Regardant autour d’elle, la guerrière ne voyait que désolation et chaos. Les navires des Amazones étaient en feu, les entrepôts abritant leurs victuailles et leurs marchandises incendiées, et leur phare était décapité. Le cri de joie des Amazones en ayant repris le port ne suffit pas à rassurer Artemis.

D’autres canots se rapprochaient, et, avec sa bonne vue, elle vit alors une curieuse silhouette.

« Qu’est-ce que... ?! »

Ses yeux ne la trompaient pas. Au milieu des bateaux, un homme s’avançait... Il avait une longue chevelure argentée, et marchait sur l’eau. Son bras gauche était en train de flamber, dégageant des espèces de runes magiques.

« Ils reviennent, mes sœurs, tenez-vous prêtes... Qu’ils sachent que Themiscyra ne tombera pas ! »




L’ODYSSÉE

J.987

Le vent fouettait son dos, la faisant frissonner sur place. Elle était sortie de la grotte, et escaladait encore une paroi, grimpant le long de la montagne. Ses doigts étaient en sang, plusieurs de ses oncles cassés, et son visage, ce si beau visage qui avait tant fait pâmer d’individus au cours de son existence, était méconnaissable, entre les croûtes, les ecchymoses, et la sueur. Le wendigo l’avait encore attaqué il y a quelques heures, et elle avait perdu bien du temps, en se retrouvant dans les profondeurs de cette caverne en hauteur, au milieu de cristaux magiques... Ce qui avait été prétexte à une autre attaque par un Élémentaire magique. Elle avait définitivement perdu son épée, s’en servant pour repousser des arcs électriques surpuissants. Le choc l’avait balancé à travers une grotte, et elle avait atterri dans une rivière souterraine glaciale, et s’était retrouvée par ce biais hors de la grotte, la rivière donnant directement sur l’extérieur. Elle avait réussi à s’agripper à un rocher, et, depuis ce temps, elle grimpait, épuisée, les muscles tirant sur elle, son corps en compote. Tout son corps lui faisait mal, de la plante des pieds à la tête. Elle avait une migraine épouvantable, plusieurs côtes cassées, des boursouflures et des lacérations un peu partout. Elle avait affronté des harpies, des manticores, d’énormes trolls... On disait que la région entourant l’Olympe était l’une des plus dangereuses de Terra. On n’avait pas tort. Les Dieux étaient là, mais protégeaient jalousement l’accès à leur sanctuaire. Et Diana, elle, continuait à grimper.

*Ne lâche pas maintenant... Je vois le sommet...*

Le froid était permanent, maintenant. La nourriture était de plus en plus rare, et elle devait soigneusement décortiquer le gibier qu’elle trouvait, afin de ne pas tomber sur de la viande avariée ou empoisonnée. Diana n’avait en réalité pas mangé depuis deux jours, et, compte tenu des efforts physiques permanents qu’elle devait fournir, elle commençait à fatiguer. Seul son mental l’aidait encore à traîner sa carcasse. En un sens, perdre son épée avait été une bonne chose, car cette dernière était devenue trop lourde pour elle. La femme chercha une autre prise, et réussit à la trouver. Des cailloux minuscules glissèrent entre ses doigts, tombant à côté de son nez, ce à quoi elle ne prêta nullement attention, continuant à grimper. C’était une surface abrupte, et, pour l’heure, tout ce dont elle était satisfaite était de ne pas s’être fait attaquer par des harpies.

La guerrière réussit à s’agripper à un interstice dans la roche, et grimpa, atteignant un promontoire rocheux, avec un chemin escarpé filant le long de la paroi. Elle s’y assit, se reposant lentement. Au moins, elle avait une vue magnifique. Le vent mugissait contre les flancs des montagnes. Elle était au sommet du monde, respirer devenait de plus en plus difficile, et elle pouvait voir des nuages bas qui flottaient dans les airs. Depuis deux jours, elle ne cessait de grimper. Plus aucun arbre ne poussait à cette distance, et, si elle en voyait, c’était le signe qu’elle avait atteint le Sanctuaire des Dieux. La jeune femme resta là, sur ce promontoire, jusqu’à s’endormir, et se réveilla au bout d’une petite heure.

*Vas-y, Diana, vas-y... Ce n’est pas ton genre d’abandonner en étant si près du but.*

Elle se redressa lentement, sentant ses articulations craquer, et monta le long de cette pente. Il fallait encore escalader un peu, mais elle finit tout de même par atteindre une hauteur supplémentaire... Encore et encore. Des harpies jaillirent, lacérèrent ses bras fragilisés, et elle les évita en fuyant dans des anfractuosités rocheuses, rejoignant d’autres versants du sommet, grimpant le long de plateformes instables, jalonnant un vide abyssal, si vaste qu’elle ne voyait même plus le sol. Les harpies hurlaient le long de la montagne, ses bras saignaient, elle s’était ouverte à plusieurs reprises dans les grottes. Ne pas abandonner, ne pas abandonner, ne pas lâcher... Elle allait y arriver, elle pouvait le faire.

Le sommet fut à sa portée, et elle réussit à l’atteindre. Aucun guide, aucun garde, rien d’autre qu’un sommet venteux. Le vent était si fort qu’il la pliait, la forçant à se mettre à genoux, ses jambes tombant sur le sol. Elle crachait du sang. Le vent était mortel, à cette hauteur, formant comme des coups de fouet, qui avaient continué à ébranler son corps.

« Père... Zeus… Dieu des Dieux, Roi de l’Olympe... Je t’en prie... »

Elle parlait d’une voix faible, un mu murmure inaudible au milieu du vent. Chaque caresse était comme une attaque, fonçant dans ses entrailles, la rabaissant plus bas que terre.

« Entends ma prière, Zeus… Dieux de l’Olympe, entendez mon appel ! »

Le dernier mot fut comme un cri jaillissant du fond de sa gorge. Elle releva la tête, et sentit alors une chaleur infinie frapper son visage. Diana en aurait presque pleuré de soulagement. Les nuages recouvrant le ciel s’écartèrent, et un soleil étincelant l’engloba, tandis que, peu à peu, une montagne apparut devant elle, une montagne féérique, avec, en son sommet, un château qui brillait, le soleil venant luire sur les multiples tours se trouvant là.

L’Olympe...



L’Amazone sentit une force supplémentaire envahir son corps, comme si ses plaies venant de se panser, et que son organisme affaibli se réveillait. Un escalier venait d’apparaître, et elle se releva, puis commença à grimper, le long d’un escalier interminable.



LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNFALL


Quand elle arriva, elle n’en crut pas ses yeux.

« Mes sœurs... Non… »

Elle revenait ici pour se reposer, se ressourcer, et elle s’était dépêchée quand elle avait eu un mauvais pressentiment. Elle avait vu les navires militaires, et, surtout, les flammes Themiscyra, qu’on appelait aussi l’Île Paradisiaque, était en flammes, et Diana ne comprenait pas ce qui se passait. Elle s’était posée sur la plage, où une bataille avait fait rage entre ses sœurs et des commandos Ils portaient des tenues noires intégrales, des armures de combat, ainsi que des fusils d’assaut, des grenades, des pistolets, des couteaux de combat, et des radios. Diana avait attrapé l’un des talkies-walkies pour les espionner, et comprendre ce qui se passait.

« ...L’île est sous contrôle...
 -  ...Commencez à ramener les prisonnières....
 -  ...Les dernières Amazones se battent encore au palais... »

Diana s’était redressée en écarquillant les yeux.

*Mère !*

Elle comptait y aller quand elle entendit du bruit. Jaillissant de la forêt, trois commandos débarquèrent, et tirèrent sur elle, sans sommation. Qui les avait envoyés ? Ce n’était clairement pas une puissance gouvernementale. Des terroristes ? C’était possible, mais des terroristes n’auraient jamais eu de tels moyens à disposition. Diana bloqua les balles avec ses bracelets, et fondit sur eux. Son pied frappa le ventre d’un commando, le repoussant dans la forêt, et sa main frappa ensuite un autre, l’envoyant s’étaler sur le sol. Elle attrapa ensuite le canon du fusil d’assaut du troisième larron, et le tordit.

« Pourquoi cette attaque ?! Que voulez-vous ?! »

L’homme ne répondit pas, et sortit son couteau de combat. Il tenta de la frapper avec, mais Diana l’attrapa à la gorge, et le balança sur le sol. Il rebondit sur le sable, et son casque sauta, révélant un visage blanc, au crâne rasé. Le commando grogna en crachant du sang. Diana, elle, en profita pour sortir son Lasso de Vérité, et le lança autour du cou de l’homme. Ce dernier avait entrepris de se relever, et, sous la force magique du Lasso, il s’agenouilla sur le sable, écarquillant les yeux.

« Qui es-tu ? Pourquoi nous attaquez-vous ? »

L’homme ne répondit pas, surprenant Diana. Aucun mortel ne pouvait résister au Lasso, qui obligeait celui qui le subissait à dire la vérité, à révéler le fond de ses pensées, sans pouvoir mentir. Pourtant, l’homme ne disait rien. Diana répéta sa question, mais il resta toujours silencieux. En grognant, elle tira le Lasso vers elle, et neutralisa ensuite l’individu. La Princesse repéra alors plusieurs cadavres, et commença à leur enlever leurs casques.

« Mais... »

L’étonnement put se lire sur son visage. Tous ces hommes... Ils avaient tous le même visage !

*Des clones... Ça explique sans doute pourquoi mon Lasso ne fonctionne pas sur eux.*

Diana n’avait pas le temps pour enquêter. Sa priorité était de se rendre au Palais, et c’est ce qu’elle entreprit de faire, s’envolant vers la ville détruite.




L’ODYSSÉE

J.987

L’escalier l’amena progressivement dans un hall. Elle ne comptait plus le nombre de jours, elle ne comptait plus le temps qu’elle avait passé dans ce nouveau monde. Des années s’étaient écoulées, et, pourtant, elle n’avait toujours pas oublié le but de sa quête, de cette odyssée. Son voyage touchait à sa fin, et elle avait remonté cet interminable escalier pour se trouver dans un énorme hall, avec, à droite et à gauche, des couloirs, des portes en marbre, et d’épaisses statues. Des statues qui se dressaient fièrement dans le couloir principal. Diana s’avança, sentant une chaleur réconfortante ici. Qu’est-ce qui dominait le plus dans sa tête ? L’incompréhension ? L’épuisement ? La colère ? La souffrance ? Zeus avait laissé Hippolyte, l’une de ses amantes, mourir. Il avait laissé des ennemis massacrer son peuple, sans réagir, et avec pour seule réponse d’amener Diana sur cet autre monde, ce monde dangereux, où elle avait guerroyé ici et là, avant de finalement se retrouver ici. Ses pas résonnaient le long du grand couloir silencieux. Elle se savait entourée, suivie, regardée, commentée, observée, et s’en moquait. Seul Zeus, le Père de l’Olympe, comptait.

Elle avança à travers ce long couloir, évitant les jardins de l’Olympe, pour se retrouver devant une épaisse porte en marbre qui s’ouvrit à son passage, donnant lieu à un trône. Il était là, l’attendant silencieusement, la juchant de toute sa stature.

« Père ! » s’exclama Diana en mettant un genou au sol, par respect.

La puissance de Zeus l’impressionnait, comme toujours. L’être divin laissa planer quelques secondes de silence.

« Tu as rempli l’Épreuve des Dieux, Diana. Es-tu venue pour siéger à mes côtés ? Pour réclamer ton dû et devenir la Championne de l’Olympe ?
 -  Non, Zeus... Mes motivations sont bien plus modestes.
 -  Une mortelle ayant réussi l’Ascension ne devra pas faire preuve de modestie... Est-ce là de la sagesse ou cette humilité mal placée qui empêche les grands de voir ce qu’ils sont ? »

Zeus était différent de ce que sa mère lui avait dit. Diana avait relevé la tête.

« Je viens en quête de réponses, ô Zeus. Pourquoi avoir abandonné tes filles ? Ta protection céleste s’est rompue...
 -  Nous n’avons pas abandonné les humains, Diana, fille d’Hippolyte. Ce sont les humains qui ont cessé de croire en nous. Mais là n’est pas ta vraie question, Diana, car tu en connaissais déjà la réponse. »

Elle déglutit lentement. Zeus visait juste. Elle ne pouvait pas mentir devant lui.

« Vous avez raison, Zeus... Je veux savoir... Savoir qui est l’homme qui a tué ma mère, qui m’a brisé. Sa force est... Inhabituelle. Qui est-il, Zeus ? Comment en venir à bout ? »

Ce combat à sens unique hantait encore ses pensées.

« Après ta défaite, Diana, tu es montée sur le Mont Olympe… Et tu y as rencontré l’Oracle, qui t’a envoyé sur Terra, en te disant que, pour mériter l’aide des Dieux, il te fallait remplir une épreuve. Cette épreuve, cette odyssée, t’a amené à traverser tout un monde, et à affronter quantité de dangers. Peu de gens arrivent jusqu’au bout de cette traversée, Diana... Et toi, tu l’as fait. C’est un exploit, mais tu n’es pas la première à l’avoir accompli. Cet homme qui t’a affronté... Cet individu qui a tué ta mère, et a brisé ton peuple... »

Encore une fois, le Dieu se tut, comme s’il semblait plongé dans ses pensées. Lentement, il reprit, mesurant chacun de ses propos :

« Il était mon Champion… Quelqu’un qui a réussi, comme toi, l’Épreuve. »




LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNFALL


« Tu es plus résistante qu’Artemis, Diana, je te le concède... »

En poussant un hurlement haineux, Diana sortit de la tour en ruines, défonçant cette dernière, et le frappa au visage. L’homme fut repoussé, mais contre-attaqua en la frappant. Un choc d’une puissance surnaturelle, qui fit s’envoler Diana. Le corps de la frêle Amazone traversa un nouvel immeuble, et elle atterrit au milieu des arbres, rebondissant sur le sol. Diana se remit sur pied, et l’homme la poursuivit, arrivant juste devant elle. Elle évita son attaque, qui défonça le sol, son poing pulvérisant ce dernier, provoquant un violent cratère. Diana le frappa avec le pied à la tête, et il répondit en la frappant dans le ventre, son autre main venant se saisir de sa tête par ses cheveux, l’envoyant se fracasser douloureusement contre un arbre, qui se déchira à son passage. Tandis qu’elle s’envolait, l’homme s’élança encore contre elle, et, de sa main enflammée, une boule magique en jaillit, formant comme une boule de feu enveloppée de runes magiques. La boule la frappa au ventre, provoquant une explosion assourdissante qui repoussa Diana comme un fétu de paille. Cette dernière s’envola, et s’écrasa sur le toit d’un immeuble de la ville.

L’homme atterrit ensuite sur un toit opposé, à proximité.

« Tu vas payer pour le meurtre de ma mère !
 -  Ta mère était faible... Comme l’est ton peuple. Des reliques d’un temps ancien vénérant des Dieux poussiéreux qui ont cessé de vous accorder leur protection. »

Diana bondit à nouveau, et son poing rencontra celui de l’homme, provoquant une onde de choc qui défonça le toit. Elle arma son pied, le frappant au torse, et le frappa en serrant ses deux poings, les joignant en une attaque tournoyante. Le corps du monstre traversa un immeuble, un autre, filant à travers les murs, puis termina sa course sur l’un des pontons du port. Il finit dans l’eau, mais ne tarda pas à en ressortir. Diana vit en effet l’eau bouillir et une boule de feu se forma sous cette dernière, avant d’exploser violemment, repoussant l’eau aux alentours, créant une explosion aquatique dans laquelle le corps de l’homme émergea. Il heurta Diana au passage, et les deux s’envolèrent, quittant les alentours de l’île pour se retrouver dans les nuages. Elle le frappa à nouveau, imperméable à la douleur que son corps commençait à ressentir, et évita un autre jet de feu. Elle le frappa encore, aux côtes, et l’homme répliqua en envoyant un poing se loger dans son visage, brisant son nez. Diana recula en gémissant.

« Themiscyra n’est qu’un tour de chauffe, petite femme... Des temps nouveaux s’avancent, une nouvelle ère... Et j’en suis l’annonciateur.
 -  Je vais te tuer ici ! »

Elle sortit son Lasso de Vérité, et le lança vers l’homme, son arme venant s’enrouler autour de son cou.

« Le fameux Lasso de Wonder Woman..., nota l’homme, sarcastique.
 -  Qui es-tu ?! » s’exclama-t-elle.

Pour toute réponse, l’homme se contenta de la fixer.

« Je sers un être plus puissant que tes Dieux, Princesse. Tes artefacts poussiéreux ne sont plus d’aucune utilité. »

Il attrapa alors le lasso, et tira sur ce dernier, amenant Diana vers lui... Suffisamment pour qu’elle se reçoive un coup de poing émanant de son bras gauche, celui qui était enflammé. Le coup fut surpuissant, provoquant un choc surpuissant, et Diana tomba à la renverse, filant comme une plume, et s’écrasa sur le Palais, le défonçant par le toit, s’écrabouillant au milieu des décombres, éventrant la superbe structure en s’écrasant sur le hall de réception. En hauteur, l’homme contempla le Lasso entre ses doigts... Puis ce dernier se mit à flamber, se calcinant sur place, et ne devint plus que poussière.

« Finissons-en... »

L’homme flottait dans les airs, et son poing gauche flamba à nouveau, s’illuminant, devenant aussi flamboyante que s’il s’agissait d’une étoile. Il la concentra dans son bras, concentra sa magie, puis la balança. Il fallait envoyer un message. Un message que tous comprendraient, le signe qu’ils étaient prêts. La boule de feu fonça droit vers Themiscyra, et, en chemin, enfla, jusqu’à ce qu’une colonne de feu ne s’abatte sur l’île, dévastant tout sur son passage.



La colonne de feu dévasta tout, et, quand elle passa, de l’Île Paradisiaque, il ne restait plus qu’un tas de cendres et de ruines.



L’ODYSSÉE

J.987

« Son véritable nom a été balayé avec le temps. On l’appelle le Conquérant. Comme toi, il était un champion parfait, une égérie, un homme valeureux et brave, qui surmontait tous les défis sans sourciller. Il travaillait pour nous, les Olympiens, afin de restaurer notre puissance passée, notre ancienne gloire. Les humains se sont détournés de nous, et, sans leur ferveur, notre puissance a décliné. Et, pendant ce temps, Diana, d’autres forces ont émergé. Des puissances ancestrales que nous pensions éteintes sont revenues à la vie, et, dans l’ombre, ont commencé à revenir à la vie. La destruction de Themyscira était un message à notre encontre, ainsi qu’à celle de nos alliés... Une déclaration de guerre. »

Sa voix était calme, mais Diana tremblait. Ce monstre, un ancien paladin ? C’était impossible... Mais Zeus ne lui mentirait pas. De la main, il lui montra l’héroïque passé de cet Hercule, les combats qu’il avait menés au nom de la Lumière, les forts et les démons qu’il avait occis, les Portails démoniaques qu’il avait refermés, les malédictions qu’il avait défaits. Un homme fort et chevaleresque.

« Nous l’avons envoyé affronter une autre menace, dont il n’est jamais revenu. Il n’est que le pantin d’un être qui le dépasse, d’un individu qui dispose d’un véritable empire sous son autorité, et d’une armée qui se développe chaque jour. En regardant les étoiles et les menaces venant d’ailleurs, nous en avons oublié l’ancienne...
 -  Qui est cet homme, Père ? Qui ?!
 -  Ce n’est pas un homme. D’un certain point de vue, il est un Dieu... Le Dieu d’un monde souterrain, le Dieu d’une religion faite de rouilles, de rouages, et de machinerie. Le Dieu de l’Inhumanité. Son château est proche de l’Olympe, près de nous, comme une ultime bravade. Mon champion est devenu son champion, et, depuis son monde, il façonne son armée. Ceux qui ont attaqué ton île étaient ses hommes, issus de son monde... L’Autre-Monde, l’Otherworld, Diana. »

Elle écoutait ces informations sans sourciller.

« Comment y accéder ? Je vengerais ma mère !
 -  Et tu échoueras, comme le fit mon champion auparavant. Tu veux rendre justice à tes sœurs tombées, mais tu ne pourras pas le faire seule. L’Autre-Monde est un endroit dangereux, un monde fait de machines, un monde où rien de vivant ne pousse. Il s’écoule dans les profondeurs de ce monde, et les rares portes y menant sont difficiles d’accès.
 -  Alors, que me conseillez-vous ? D’abandonner ?! »

Zeus ne dit rien. Peut-être trouvait-il que l’impertinence de cette femme lui rappelait celle de sa mère... Mais, plus le temps passait, et plus Diana avait du mal à reconnaître en lui le Zeus dont Hippolyte lui parlait. Naturellement, elle ne pouvait pas savoir que le Zeus face à elle était la réincarnation d’un autre Dieu, ramené à la vie par Aphrodite. Elle n’en savait rien, et se trouvait face à cet être, en attendant qu’il lui réponde.

« Une guerre menace, Diana... Des temps sombres couvent. Les Olympiens ne peuvent rester indifférents à ce conflit. Partout dans le monde, de vieilles menaces refont surface. Les frontières des dimensions s’atténuent. Je ne peux te dire ce que tu dois faire, Diana, comme tu le sais, mais même toi ne peut défier seule toute une armée. Le Roi Cramoisi ne peut pas être vaincu de cette manière. Il existe depuis l’aube des temps, Diana, et a été appelé sur Terra il y a des siècles, pendant lesquels il a étendu son influence. Pour le vaincre, il te faudra, toi aussi, réunir ta propre armée. Tente de l’affronter seule, et il te corrompra, comme il le fit avec d’autres. »

Diana ne dit rien, restant silencieuse.

« Pourquoi avoir attaqué Themiscyra ? Que cherche-t-il ? Quel est son but ?
 -  Il est fou... Quoi qu’il puisse dire, quoi qu’il puisse faire, garde toujours cette chose en tête, Diana : le Roi est fou. Il a bâti son château près de l’antique Tour, une Tour qui a été bâtie par un ancien mage, Maerlyn, et qui sert de socle magique dans le monde. Il veut y rentrer, il veut en percer les protections. Voilà tout ce dont tu as besoin de savoir, Diana. »

Elle baissa la tête. Voir les Dieux était toujours aussi frustrant, que ce soit sur Terre ou sur Terra. Diana avait grandi en ayant en tête l’image de Zeus, un Dieu omnipotent et qui voyait tout... Mais lui-même venait de confesser ses propres faiblesses. L’Olympe n’était-elle donc plus le royaume central ? Elle avait compris qu’il existait bien d’autres cultes sur Terra, et que Zeus ne pouvait guère l’aider plus. Elle avait un nom, elle avait des pistes.

« Très bien... Quant à mes pouvoirs...
 -  Tes pouvoirs ne t’ont jamais été enlevés, Diana... Tu es ma fille, que tu le veuilles ou non. Tu te sens responsable de la mort de ta mère, ce que je conçois... Mais il n’y avait rien que tu ne puisses faire contre lui. Si tu veux le battre, il te faut découvrir son point faible. »

Elle acquiesça silencieusement, sans rien dire. Elle pouvait redevenir Wonder Woman, elle le sentait... Mais elle avait d’autres buts en tête.




LA CHUTE DES DIEUX

J.001
SUNFALL


Le coup lui brisa la jambe, et elle grogna, avant que l’homme ne la soulève, en la tenant par le cou.

« Je pourrais te tuer sans problème, Diana... »

Il la relâcha, et la frappa à nouveau, encore au visage. La femme rebondit sur le sol, atterrissant dans ce qui, jadis, avait été une magnifique forêt verdoyante. Il n’y avait plus rien, maintenant, rien d’autre que des cendres, des espaces gris, de la poussière, et quelques faibles carcasses d’arbres. Le pied de l’homme se posa sur son ventre, appuyant dessus, la faisant grincer des dents.

« Vos Dieux ne vous protègent plus depuis des millénaires. »

L’homme la relâcha, et son pied la frappa sur les côtes, l’envoyant rouler sur le sol. Diana tenta de se relever, mais se reçut alors un violent coup dans le dos, qui la fit hurler de douleur.

« Dieux, humains, langues... Peu importe ce qui se passe, l’humanité a toujours trouvé des moyens de se diviser. Il est temps que tout cela change. Je pourrais te tuer, Diana... Mais j’ai envie de voir ce que ça va donner. Tu as encore un rôle à jouer dans Ses plans, et Il ne souhaite pas ta mort. Ta mère était une faible, et ce qu’il reste de ton peuple va maintenant connaître l’humiliation et la servitude. Peut-être arriveras-tu à les sauver... Mais sache que, quand nous nous reverrons, je te tuerais pour de bon, ex-Princesse. »

Diana cracha du sang. Elle n’avait plus vraiment entendu la fin de sa réplique. Sa tête tournait, son corps était faible, endolori de partout. La femme s’écroula sur le sol. Elle se réveilla dans un camp militaire, soignée par des soldats, mais n’y resta guère longtemps, afin de rejoindre les Dieux... Et, quand elle était arrivée sur Terra, voler lui était désormais impossible. Elle avait vu cela comme une épreuve pour rejoindre les Dieux, et retrouver son ancienne puissance, ainsi que des réponses sur ce qui s’était passé.

La réponse ne viendrait définitivement pas des Dieux. Mais Zeus avait eu raison sur un point : Diana devait se trouver des alliés. Son odyssée était terminée, et une nouvelle commençait.


RPs

1°) La Glaive et le Lotus [Shaka] [TERMINÉ]
2°) La Légende de Narubaza [Solara Blake] [EN COURS]
3°) Electronic Men [Tsurani] [EN COURS]
4°) Passion guerrière [Ayane] [TERMINÉ]
5°) Muscle, pruneaux & sueur [Nümba] [EN COURS]
6°) Les Soeurs Disparues [Shaka] [EN COURS]
7°) L'Iliade de Nexus [Nümba] [EN COURS]
8°) Falling Primes - Deicide [Kyle Macross] [TERMINÉ]
9°) The Messiah Prime [Kyle Macross] [EN COURS]
10°) Sortie amusante [Wonder Girl] [EN COURS]
« Modifié: dimanche 24 février 2019, 18:33:25 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

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Cassidy Green

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Re : She lost. They won.

Réponse 2 jeudi 09 octobre 2014, 18:54:09

Bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Tinath Lastrim

Créature

Re : She lost. They won.

Réponse 3 jeudi 09 octobre 2014, 18:54:36

J'avais envie de t’accueillir avec Tinath car... bah je sais pas, vu Diana, je me suis dit que ce serait soit elle, soit Kiriko mais... bref, fallait une femme forte!  ;D

Re(entre 40 et 50)bienvenue ^^

Lucas

Créature

Re : She lost. They won.

Réponse 4 jeudi 09 octobre 2014, 18:57:19

-Bonjour! Tenez prenez ce cookie de bienvenue.
Fiche de Lucas
Mais il y a aussi sa sœur,   Konu et la la geekete. Contactez moi plutôt sur cette dernière, c'est mon compte principal ;)

Diana Prince

Dieu

Re : She lost. They won.

Réponse 5 jeudi 09 octobre 2014, 19:02:54

Cassidy ==> Merci.

Tinath ==> Une femme forte, en effet. Merci !

Lucas ==> Merci *mange le cookie, ça faisait longtemps, en plus*.
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- Bastet -

Dieu

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  • Messages: 131


  • FicheChalant

    Description
    Bastet est la déesse égyptienne des femmes, des enfants, des accouchements, du sexe, de la musique et des félins. Loin de l'olympe et des autres divinités, elle dirige et protège une petite cité désertique dans les landes dévastées.

Re : She lost. They won.

Réponse 6 vendredi 10 octobre 2014, 00:57:33

Quand j'ai vue PAK traîner du côté des modèles de fiches de présentation, j'me suis dis que t'allais bientôt pondre un nouveau perso...

Ça a pas loupé :P Du coup, re bienvenu ;D

Diana Prince

Dieu

Re : She lost. They won.

Réponse 7 vendredi 10 octobre 2014, 01:00:10

On m'espionne, Déesse-chatte ?

Petite fouineuse, va ;D

Merci quand même ^_^
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Windz

Créature

Re : She lost. They won.

Réponse 8 vendredi 10 octobre 2014, 01:11:18

*Prend la forme d'un jeune garçon*

Les Dieux affirment avoir créé ce monde et l'aimer, pourtant ils s'acharnent à le détruire par leurs erreurs... Quelle légitimité leur accorder ?

Bienv'nue !

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Diana Prince

Dieu

Re : She lost. They won.

Réponse 9 vendredi 10 octobre 2014, 01:16:22

Tout comme les humains. C'est ce qu'on appelle la pulsion de vie et la pulsion de mort, Eros et Thanatos. On ne peut aimer si on ne connaît pas la haine... Et c'est pour ça qu'il faut mettre des mandales dans la gueule de certains.

Merci ^^
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Windz

Créature

Re : She lost. They won.

Réponse 10 vendredi 10 octobre 2014, 01:26:09

Et c'est eux qui ont aussi laissé les humains atteindre un niveau tel qu'ils peuvent les surpasser. De toute façon, moi, ces combats ça me fait de la distraction. C'est un peu comme les humains avec la télévision, sauf que je peux intervenir si je veux. Ouaip, quand la race humaine disparaîtra, le monde sera plus aussi croustillant...

Bon, j'arrête le flood sinon j'en suis pas sorti ^^

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Chocola & Vanilla

Terranide

Re : She lost. They won.

Réponse 11 vendredi 10 octobre 2014, 01:39:27

Bienvenue :) *s'incline poliment*

Lucrezia.H.Nietzsche

Humain(e)

Re : She lost. They won.

Réponse 12 vendredi 10 octobre 2014, 06:54:28

Encore une justicière D: !?
Mais à cette cadence la je vais finir par mettre la clé sous la porte moué é.è...

Enfin, je te souhaite un Re-bienvenu et pour inaugurer ce nouveau DC, je vais t'offrir...

Ça !

PLOP !



Aller, vas donc faire la justice avec cet artefact ultra rare et super cher !

:3 et Re-bienvenu again  ;)



Shaka

Humain(e)

Re : She lost. They won.

Réponse 13 vendredi 10 octobre 2014, 09:02:32

Une Demi-Déesse ? Je me demande si tu serais de taille à affronter l'Homme le plus proche des Dieux.

Bienvenue en tout cas  ;)

Diana Prince

Dieu

Re : She lost. They won.

Réponse 14 vendredi 10 octobre 2014, 10:29:16

Chocola & Vanilla ==> Merci ^_^

Lucrezia ==> C'est le but, très chère, c'est le but.

Shaka ==> Tu veux vérifier ;D ?
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