Nom : Etsuko
Prénom : Karin
Âge : 18 ans
Sexe : Fille
Race : Humaine
Dossier scolaire : Notes moyennes, sanctionnée régulièrement pour absentéisme, a déjà redoublé deux fois, membre du club de journalisme.
Orientation sexuelle : Lesbienne
Description physique : Le moins que l'on puisse dire c'est qu'avec mes cheveux roux et mes yeux bleus je ne fais pas très asiatique. Différence que j'ai toujours dû justifier aussi loin que je m'en souvienne. Hormis cela je suis une lycéenne normale, sans super-pouvoirs ou projet despotique pour conquérir le monde. Je mesure 1m68 et mon poids et mes mensurations sont classés secret défense. Je pourrais vous faire baver comme de gros dégueulasses en vantant la douceur de ma peau ou ma souplesse digne des meilleurs manches à balais, mais je n'en ferais rien. Donc contentez-vous de ça. D'un point de vue vestimentaire, j'aime m'habiller pratique, un bon vieux jogging me convient tout à fait. Je ne suis pas du genre à me trimballer en talons-hauts ou en vêtements gênants.
Caractère : Une véritable furie, c'est ce que disent mes amis. Je sais que notre école est remplie de monstres venus d'un autre monde, je ne peux pas me permettre d'être faible. Plusieurs de mes amies ont déjà été enlevées ou pire, je ne compte pas finir comme elles. Mais que peut faire une simple humaine face à des êtres aux pouvoirs extraordinaires ? Se servir de leur orgueil contre eux et les avoir par la ruse, grâce à des stratégies bien-pensées. Je me fais passer pour plus bête et démunie que je ne le suis en réalité, je manipule, je sympathise, je trahis, j'aide, suivant mes besoins. Au final je n'ai pas vraiment de caractère, c'est une faiblesse qui nous rend prévisibles donc je préfère être plus souple d'esprit. En tout cas je suis déterminée à ne pas être une victime et si possible à dévoiler au grand jour les agissements de ces monstres qui vivent parmi nous.
Histoire : Je suis née dans un pays en guerre, loin du Japon, c'est ce qu'on m'a raconté lorsque j'ai eu l'age de comprendre. Aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours parlé japonais et vécut ici. Pourtant le fait d'avoir conscience que mon destin aurait pu être radicalement différent m'a poussé à m’intéresser à des choses qui n'étaient pas de mon age. L'Histoire de mon pays d'origine est désespérante, une population aveugle qui tombe systématiquement dans les mêmes travers sans rien en apprendre et des dirigeants corrompus jusqu'aux os. Les uns victimes de leur conditionnement et de leur médiocrité, les autres victimes de leur appétit et de leur lâcheté. Depuis que j'ai compris tout cela, je met un point d'honneur à ne pas répéter ces erreurs.
Pourtant le fait de vivre dans un pays pacifié m'a ramollie. Je me suis laissée un temps aller à l'insouciance, profitant simplement de l'écart géographique creusé entre moi et ces conflits. Je me suis fais de bonnes amies et j'ai mis la guerre de côté. Jusqu'au jour où ma meilleure amie Rin a brusquement changée. C'était une fille intelligente et fière, ainsi qu'une amie dévouée qui passait beaucoup de son temps avec moi. Du jour au lendemain elle est devenue distante et craintive, sans raison apparente. Elle s'est mise à fréquenter des personnes à la réputation douteuse, comme si elle y était forcée et elle n'était pas la seule. Peu importe à quel point je la cuisinais, elle refusait de m'en parler et fini par couper les ponts avec moi. Je refusais de croire qu'une personne pouvait changer à ce point en aussi peu de temps.
Deux choix s'offraient à moi : Soit j'oubliais Rin et je continuais ma vie sans savoir ce qui lui était arrivé. Soit je me mêlais de ce qui ne me regardait pas et je la suivais à son insu pour savoir. Je sentais bien qu'elle s'était fourrée dans quelque chose de pas très net, voire dangereux. Mais je ne pouvais pas prétendre avoir tiré des leçons si je me comportais comme ceux que je méprisais. J'ai décidé de la suivre discrètement, en prenant mes précautions, il fallait que je sache et je sentais qu'il y avait quelque chose de louche. Le lendemain j'ai suivi Rin après les cours, elle était toujours avec son nouveau groupe, muette et en retrait. Ils ne sont pas sortis du Lycée et ont été rejoins par un autre groupe dans une salle de classe. Probablement la réunion d'un des nombreux clubs, rien de suspect jusque là. Après quelques minutes j'ai entendu des cris provenant de la salle de classe. Je me suis rapprochée de la vitre de la porte pour jeter un œil et j'ai vu mon amie en train de se faire violer par un espèce de monstre mi-homme mi-loup, tandis qu'une autre fille se faisait violer par des tentacules. J'étais à la fois surprise et confuse, je ne m'attendais certes pas à découvrir quelque chose de beau à voir, mais là ça dépassait totalement mes pires craintes.
Je n'en suis pas fière mais, j'ai paniqué. Je me suis éclipsée rapidement, sans même envisager d'aider Rin. Car il n'y avait strictement rien à faire contre des monstres pareils. Je me suis enfuie le plus rapidement et discrètement possible, en priant pour qu'on ne m'ait pas vue. Et sitôt arrivée chez moi je me suis enfermée dans ma chambre, futile sécurité, mais ça me rassurait quand même. J'ai passé toute la soirée à penser à ce que j'avais vu, prétextant ne pas me sentir bien pour ne pas aller manger. Peut-être pouvais-je me faire passer pour malade pour ne pas aller en cours demain ? Ou alors peut-être fallait-il que je me comporte normalement pour ne pas éveiller les soupçons ? Au final, je ne savais strictement rien de ce qu'il se passait, il me fallait plus d'informations avant de faire quoi que ce soit.
Je suis allé au Lycée normalement le jour d'après, ne laissant rien paraître, ne faisant rien d'inhabituel. J'ai laissé plusieurs semaines se passer tout aussi normalement, m’intéressant petit à petit à mon objectif pour ne pas interpeller. Il y avait un endroit au sein du lycée où je pouvais apprendre beaucoup de choses en prenant peu de risques, le club de journalisme. Aussi, progressivement, j'ai commencé à parler de ma passion pour le journalisme et à faire part autour de moi de mon désir de rejoindre le club. Les changements de club étaient fréquents, personne ne relèverait quelque chose d'aussi banal dans le comportement d'une élève. Lorsque j'ai officiellement postulé pour faire parti du club, mon désir d'en faire parti était déjà arrivé aux oreilles de son président. J'ai été bien accueillie, vite acceptée dans l'équipe et après avoir gagné leur confiance il fut facile d'avoir accès aux articles non-publiés. Ces articles recalés n’intéressaient personne, ils n'étaient pour ainsi dire jamais lus. Je n'ai été qu'à moitié surprise quand j'ai vu qu'une grande partie des articles non-publiés traitaient d'événements paranormaux étranges et récurrents. Mais beaucoup d'articles avaient aussi été purement et simplement effacés, comme si quelqu'un avait voulu qu'ils disparaissent une bonne fois pour toute.
Je devais partir du principe que le président du club de journalisme n'était pas humain non plus et qu'il couvrait les autres. Je devais aussi considérer ces événements inavouables comme quelque chose de courant, bien que caché à la majorité des élèves. Autant dire que si je me mêlais de ça j'allai être sur le fil du rasoir, d'un autre côté ne pas m'en mêler c'était prendre le risque d'en être un jour la victime sans comprendre pourquoi. En fait, que ce soit dans mon pays d'origine ou ici la guerre est partout, elle prend juste différentes formes. Si je refuse de la regarder en face elle m'aura par derrière et par surprise un jour ou l'autre. C'est ainsi que j'ai commencé à résister à ma manière à l'invasion des "non-humains".
Situation de départ : Vierge
Autres :
Comment avez vous connu le forum : Grâce à mon ami Google.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Non