Mélinda, elle, ne comptait pas passer sa journée au lycée. Après tout, son rôle de lycéenne n’était qu’une couverture destinée à lui permettre d’obtenir davantage d’esclaves en allant les piocher au lycée. Pour le reste, elle avait un harem à gérer, et, maintenant, un clan à diriger. Elle s’était bien amusée avec Ai, et laissa donc la jeune Futanari seule, non sans l’embrasser une dernière fois. Libre à Ai, ensuite, de voir ce qu’elle ferait de la journée, en sachant qu’elle allait naturellement côtoyer des esclaves de Mélinda. Ce serait l’occasion pour Ai de réaliser combien les filles de Mélinda pouvaient se montrer peu studieuses. Avant les cours, elles choisissaient souvent une personne, parmi elles, et lui mettaient un vibromasseur dans le corps, s’amusant ensuite à la torturer pendant les cours.
Aujourd’hui, ce rôle fut dévolu à la brave Shii.
«
Tu veux essayer ? demanda l’une des filles à Ai en lui donnant une télécommande.
Shii est habituée, elle fait partie de nos souffre-douleurs préférés ! »
C’était d’autant plus amusant, pour elles, que Shii était l’une des filles les plus studieuses du lycée. Même en étant une esclave de Mélinda, elle passait une bonne partie de ses soirées à travailler et à réviser. Elle désapprouvait donc le fait de porter une culotte-gode, tout en sachant qu’elle ne pouvait pas aller contre les prescriptions et injonctions de sa Maîtresse.
«
Et puis, même si Shii proteste, en réalité, elle adore ça ! »
Il n’y avait donc aucune raison de la ménager. Ai faisait désormais partie de la « famille », de la communauté de Mélinda, et on lui expliqua qu’il y avait d’autres clubs, et d’autres factions au sein du lycée. Populaire, Mélinda avait aussi ses rivales, notamment les membres du club social de Mishima, le plus gros club du coin, et dirigé par les sœurs Morimoto. Elles habitaient aussi dans un immense manoir, et organisaient également des orgies, et voyaient Mélinda comme une sorte d’adversaire. Autrement dit, le lycée Mishima était une sorte de grand terrain de jeu entre plusieurs groupes, de sorte que l’éducation en elle-même apparaissait parfois comme secondaire.
Ai passa du reste une journée relativement chaste. Mélinda n’était pas là, et elle put donc se reposer. Naturellement, si elle avait envie d’un
quickie dans les toilettes, Ai trouverait toujours des femmes intéressées. Vint finalement la fin de la journée, mais, contrairement à précédemment, Mélinda n’était pas là, à la grille, pour raccompagner ses esclaves. Cependant, on informa Ai qu’elle avait un autre chauffeur… Qui se matérialisa sous la forme d’une moto pilotée par une femme à la beauté redoutable :
Ashley Kusawashi.
«
Alors, c’est toi, Ai ? Maîtresse m’a demandé de venir te chercher. »
C’était bien exceptionnel. Après ça, Ai devrait rentrer seule au manoir… Ou en compagnie des autres filles. Et, avant même qu’elle ne puisse grimper derrière le seyant corps d’Ashley, cette dernière posa l’une de ses mains gantées sur son visage, et alla, sans aucune pudeur ni gêne, l’embrasser tendrement.
«
Il paraît que tu es un petit volcan en ébullition, Ai… J’espère que c’est vrai. »
La bouche d’Ashley avait un délicieux goût fruité. Ancienne lycéenne, elle avait une passion pour les motos, et était, depuis des années, l’une des esclaves de Mélinda, tout en étant, parallèlement, une pilote. Comme quoi, Mélinda savait se doter d’esclaves diversifiés, sans brimer leurs souhaits personnels. Elle n’avait jamais découragé Ashley de ses passions, et c’était d’ailleurs elle qui lui avait offert cette flamboyante moto.
Maintenant, il n’y avait plus qu’à espérer qu’Ai n’ait pas peur en moto !