Le cœur de Shii battait lourdement dans sa poitrine. Nerveuse, voilà comment elle était ! Comment ne pas la comprendre ? Elle était en compagnie d’une Futanari perverse qui avait joui dans sa culotte, qui l’avait coincé dans un casier, et qui était sûrement en train de la reluquer ! Shii avait l’impression qu’une paire d’yeux voraces se situaient dans son dos, la détaillant, l’observant, la zyeutant, la dévorant sous toutes les coutures... C’était extrêmement gênant, et elle conservait les poings serrés, la démarche raide, en avançant dans le parc. Pour Shii, s’isoler des gens lui avait semblé, sous la panique, être la meilleure idée... Ainsi, si un coup de vent soulevait sa jupe, il n’y aurait personne pour voir en elle une petite catin. Elle n’avait pas réalisé qu’elle ne faisait que se tirer une balle dans le pied en s’isolant avec Ai, mais cette situation, naturellement, n’échappait pas à Ai.
Shii ne pensait qu’à une chose : retourner rapidement au manoir, où elle serait à l’abri... Et trouver une nouvelle culotte ! Il faudrait qu’elle trouve un moyen de s’assurer qu’on ne puisse plus faire ces... Ces trucs avec ses vêtements ! Ce n’était pas la première fois qu’on jouait avec les vêtements de Shii. Certaines filles venant d’Ashnard aimaient bien lui faire l’amour dans son uniforme scolaire, enfonçant en elle leurs fortes virilités, jouissant sur ses vêtements, et autres choses... Mais là, là, c’était dans un lieu public ! Pas dans le harem, pas dans le manoir, mais dans les vestiaires ! C’était indécent, c’était scandaleux, c’était ignoble, c’était...
*Délicieusement excitant ?*
N-Non ! Il n’y avait rien... Rien d’excitant là-dedans ! Absolument rien, rien, rien, rien, RIEN ! Elle essayait de s’en convaincre, mais, pour autant, dans sa tête, l’image de ce sexe tendu revenait, comme une balle de ping pong. Elle avait beau jeter l’idée au loin, elle revenait à la charge, avec la même fixation, la même intensité, la même attirance. Shii avait le cœur qui bondissait dans sa poitrine, et elle ne sentit pas Ai se rapprocher... En revanche, quand cette dernière souleva sa jupe en se moquant d’elle, Shii bondit comme si elle venait de marcher sur une ourse.
« HAAA ! Non-mais-t’es-folle-ou-quoi ?! » balança-t-elle à toute allure en se retournant subitement, une main sur les fesses.
Ai semblait amusée par sa propre pitrerie, et Shii remarqua alors, très clairement, qu’elles étaient seules. Un vent de panique s’empara de son corps, car elle voyait, dans les yeux d’Ai, cette lueur... La même que dans les vestiaires, et la même que celle qu’avait sa Maîtresse quand elle s’approchait de Shii, et désignait son sexe tendu de la main en lui faisant signe de venir, et que, cette fois, ça allait être la bonne. Ai ne lui laissait aucun recul, et lui proposa de porter sa culotte. Shii écarquilla les yeux. Elle aurait bien voulu s’enfuir, mais... Et bien, c’était comme si ses jambes étaient figées. Ai la conduisit alors dans un petit coin, à l’abri derrière de grands buissons, comme un genre de petit square intime. Shii rougit, mal à l’aise. Elle... Elle ne pouvait pas accepter ça, non, c’était...C’était très indécent ! Ai lui montra sa culotte, visiblement sûre de son coup.
Cette dernière était propre, blanche, mais, plutôt que de la lui donner, elle imposa une condition, une condition à laquelle Shii aurait effectivement pu s’attendre :
« Mais en échange, je voudrais juste une petite pipe, promis, pas plus! Je te laisse gérer ça toute seule mais là, Shii-chan, j'ai trop besoin de ton aide pour me soulager. Sentir tes seins contre mon visage dans le casier et le tissu de ton maillot de bain scolaire encore humide se frotter sur mon gland, oh, c'était trop tentant pour moi. Je garde mes mains dans mon dos, je te demande rien de plus après et je cache même ça à Mélinda si tu veux. »
U-Une... Une... Une... Une PIPE ?! Pour Shii, ce fut comme si un coup de massue s’abattait sur sa tête. Elle écarquilla les yeux, ouvrant la bouche, et glissa naturellement du visage d’Ai à son entrejambes, devinant son sexe tendu, assoiffé. Shii rougit, et comprit rapidement que, ce qui la gênait, ce n’était pas tant la fellation elle-même que le fait que... Et bien, que, en réalité, elle avait très envie de le faire ! Oui ! Oui, c’était ça ! Shii était gênée pour deux raisons : pour ce que le geste en lui-même impliquait, à savoir faire des trucs obscènes en public, mais aussi parce qu’elle en avait envie.
Shii hocha lentement la tête, s’humectant les lèvres.
« Je... Très bien... Très bien, Aihara-san... »
Shii soupira lentement, et fléchit les genoux, allant se mettre devant Ai. Elle pouvait voir la belle bosse qui déformait ses vêtements, et, lentement, elle abaissa sa jupe, voyant rapidement ce chibre pointer. Il alla tapoter son nez, et elle soupira lentement, reprenant son souffle. Les joues en feu, Shii attrapa cette verge dans le creux de sa main, et commença à lécher le bout, se rappelant le nombre de fois qu’elle avait fait ça avec sa Maîtresse, puis, lentement, commença à l’avaler.
*Pitié, que personne ne me voit !*
Shii savait qu’elle ne pourrait pas y échapper. Si elle tentait de s’enfuir, Ai la poursuivrait... Ici, elles étaient à l’abri... Mais Shii redoutait aussi une autre personne... Outre Ai, elle redoutait aussi ses propres réactions.