« Depuis combien de temps sont-elles là ? demanda la servante.
- Hier soir, répondit la garde.
- Je pense changer les draps plus tard, alors... »
La servante se retira, et la garde resta devant la porte d’entrée de la salle du trône. Ladite salle était vide, et on trouvait, derrière le trône, une autre porte qui semblait dorée. Une porte à double battant qui menait à la chambre de Sha. Les murs solides laissaient croire que la chambre était silencieuse, mais dès qu’on ouvrait la porte, on pouvait entendre les soupirs et les gémissements, les cris de plaisir, ainsi qu’une odeur de renfermé, de sexe, et de sueur, qui s’en échappait.
« Haaaa ! Haaa ! Oh BORDEL ! »
Les cris de Sha résonnaient de plus en plus lentement dans la pièce. Allongée sur le lit, ses mains agrippaient un délicieux cul bien ferme et rebondi, tandis qu’une femme s’enfonçait en elle depuis maintenant une heure, avec une intensité de plus en plus forte. La brave Déesse avait joui un nombre incalculable de fois, et serrait contre elle le corps chaud et tremblant de sueur de Myra. Elles faisaient l’amour sans s’arrêter, ou presque, depuis maintenant hier soir. Pour réussir une telle performance, la magie rose de Myra était à l’œuvre, et la prostituée personnelle de Sha semblait tout simplement infatigable.
Sans jamais s’arrêter, Myra s’enfonçait en elle avec une fougue incroyable, répandant dans le corps de Sha des vibrations déchirantes de plaisir et de souffrance. C’était incroyablement bon. Remontant sa main, Sha griffa le dos de Myra, se glissant sous ses cheveux trempés pour caresser sa nuque, avant de l’embrasser, encore une fois. Elle était si belle, si parfaite. L’Ombre se surprit à avoir encore une fois un orgasme, au milieu de son énorme lit, sur son drap trempé. Le lit était en bataille, des coussins jonchaient le sol, ainsi qu’une bonne partie du drap.
L’Ombre retourna finalement Myra, se mettant à califourchon sur elle, savourant la présence de ce membre dans son corps, et une dernière jouissance l’amena à se calmer. En sueur, Sha posa lourdement ses mains sur les seins de Myra, le sexe masculin de la femme toujours dans son corps. Sa poitrine se soulevait lourdement, au rythme des battements de son cœur. Sha devait bien admettre que son corps avait du mal à suivre, mais Myra, elle, semblait toujours aussi infatigable. En souriant, l’Ombre lâcha alors :
« Tu donnerais des convulsions à Aphrodite, toi... »
Sha se retira alors du corps de Myra, pour s’allonger un peu plus loin, son dos se mettant contre le rebord du lit. L’Ombre reprit ses esprits, considérant le joli corps de Myra. La bougre lui donnait vraiment du fil à retordre, et ses capacités sexuelles étaient exceptionnelles. A chacune de ses réincarnations, Myra semblait encore plus talentueuse, encore plus insatiable, comme si la mort lui laissait à chaque fois un arrière-goût de plus en plus prononcé l’amenant à se déchaîner encore plus.
L’Ombre sonda alors son temple. Elle vit plusieurs de ses prêtresses, elle vit Konoka, dans son laboratoire alchimique, confectionnant des potions, elle vit Kiriko, elle vit Nosaka, et elle décida alors de quelque chose. Avec un léger sourire sur les lèvres, Sha, qui promenait ses doigts de pied sur le corps de Myra, notamment près de ses lèvres, lui lança :
« J’ai envie de voir de quoi tu es capable, ma belle... Rares sont les humaines à pouvoir se féliciter de contenter une Déesse... »
Sha envoya alors des ordres par le biais de la télépathie, ordonnant à Kiriko et à Nosaka de venir, tout en donnant à Konaka un ordre différent : confectionner des potions à base de magie rose, avec des effets puissants. Elle ordonna également à ses gardes de laisser parler les trois filles.
« Ne te repose pas trop, Myra, ton corps va encore beaucoup servir... »