Ce moment dans le téléphérique fut effectivement très long pour Shii, les deux minutes semblant s’étendre à l’infini. Elle sentait le sexe en érection d’Ai glisser contre ses fesses, et elle serrait les dents en se crispant. Tant de monde... Il y avait des enfants, qui n’avaient même pas dix ans, des adultes... Il suffisait d’un seul regard déplacé pour voir le vit d’Ai, qui soulevait sa jupe, et se frottait contre le derrière de la femme. Cette situation angoissait énormément Shii. Que se passerait-il si on la voyait ainsi ? Acculée dans un coin du téléphérique, avec une hermaphrodite perverse qui se masturbait contre elle ? C’était totalement indécent ! La lycéenne était choquée, mais... Et bien, elle n’était pas
que ça ! Dans les recoins de son esprit, des idées perverses diffusaient, dans lesquelles elle se voyait faire l’amour avec Ai en public, au milieu de gens qui ne verraient pas deux lycéennes en train de se faire l’amour, Shii s’appuyant contre cette barre, et Ai la pénétrant par l’arrière, son sexe glissant sous sa jupe... Oh, cette image était merveilleuse, et Shii se mit à rougir, serrant les dents. Ai la narguait, lui avouant qu’elle ne pouvait rien faire contre son érection. Difficile de dire si la manière dont cette verge se frottait contre elle venait des gens qui les serraient comme des noix de coco, ou si c’était intentionnel. Dans tous les cas, Shii tremblait sur place, regardant avec nervosité la station en hauteur.
Le téléphérique ne lui avait jamais semblé aussi lent, et, quand il arriva à destination, ce fut, pour elle, comme une libération. Ai se pressait encore contre elle, et la lycéenne commençait à en mouiller sa culotte, se crispant en se pinçant fortement les lèvres contre la barre. Ne surtout pas gémir.
Surtout pas ! Si elle le faisait, Ai lui ferait l’amour ici, et Shii avait du mal contre cette petite voix perverse qui s’insinuait dans son esprit, et qui lui disait qu’il fallait justement y aller, et ne pas avoir peur. Les gens sortirent rapidement, les laissant rapidement seules. En soupirant, Shii fila rapidement, évitant de regarder le chibre d’Ai, un sexe que cette dernière dissimula avec sa cartable, afin de ne pas troubler les autres passagers, qui se dispersèrent rapidement.
L’esprit en ébullition, Shii avançait rapidement, son cœur bondissant dans sa poitrine. Elle tournait le dos à Ai, les joues rouges, cette dernière continuant à la narguer. Elle voulait y retourner. Shii se pinça les lèvres, et choisit de ne pas lui répondre. Mieux valait ne pas l’inciter à continuer à la provoquer.
«
On y est presque. »
Le duo s’avança le long de rues calmes et grandes, avec des palmiers et des arbres japonais le long des rues, comme des sakuras. Elles arrivèrent à longer un long mur entrecoupé de branches d’arbres, jusqu’à atteindre un portail noir, derrière lequel on voyait une route en lacet. Shii sortit sa clef, l’enfonça dans le portail, et l’ouvrit, puis le referma derrière elle. Le chemin en lacet montait, et menait à un grand manoir de type victorien.
Ai s’avoua impressionnée, et Shii ne pouvait que la comprendre. Elle l’avait aussi été, la première fois qu’elle avait vu ça. Les deux femmes s’avancèrent. La propriété de sa Maîtresse comprenait, outre le harem, plusieurs hectares avec une petite forêt, et une écurie. Le long de la pelouse, on pouvait voir plusieurs impressionnants cerisiers japonais. Shii rejoignit la cour d’entrée, décorée par les graviers et les petits cailloux, et entra à l’intérieur de la résidence.
«
Ne dis pas de bêtises, Ai, intervint Shii suite à la remarque de cette dernière.
Je vais te conduire à Mélinda. »
La porte d’entrée menait sur un vestibule. Un petit couloir se trouvait là, conduisant au hall d’entrée, une belle pièce comprenant un lustre, et deux escaliers intérieurs. Shii s’adressa à une autre fille, demandant où se trouvait leur Maîtresse, et cette dernière lui indiqua une pièce, qui était un petit salon. Shii demanda à Ai de la suivre, et la lycéenne s’enfonça dans un couloir, marchant rapidement. Elle allait un peu mieux. Maintenant qu’elle était dans un environnement connu et rassurant, elle était moins inquiète.
Shii tapa délicatement à la porte du salon, entrouverte, et l’ouvrit ensuite, agissant rapidement, si vite qu’elle n’entendit pas les soupirs et les gémissements s’échappant de l’autre côté.
«
Maîtresse, je... Euh... »
De l’autre côté, il y avait sa Maîtresse, nue, qui était en train de prendre en levrette une femme.
«
Haaaan... Haaaaannn !! »
Mélinda soupirait et gémissait, délicieusement nue, son sexe masculin disparaissant dans les fesses d’une femme. Une autre se tenait à côté, pinçant les seins de sa Maîtresse, avant de l’embrasser. Shii les reconnaissait : il s’agissait de deux jumelles,
Azumi et Ayumi. Deux coquines incestueuses qui étaient nées dans le harem de Mélinda, et qui, ce faisant, étaient esclaves dès leur naissance.
Sa Maîtresse était en train de se faire plaisir, en sodomisant une sauvagement, et Shii rougit jusqu’aux oreilles, incapable de dire quoi que ce soit.
Tout ça était totalement inattendu !