Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

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Supergirl

E.S.P.er

[FINI] Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

mardi 30 juillet 2013, 19:12:51

« ...Ido, veux-tu bien te coucher ? Il est bien trop tard !
 -  ...Mais quel programme de merde ! Je te le dis, chérie, depuis que ce connard de Noda est au pouvoir, tout fout le camp !
 -  Hum... Ma chérie, tu es tellement belle... »

Kara soupirait. Elle flottait dans les airs, surplombant la ville, yeux clos, et laissait son ouïe extrêmement développée la guider, dans un niveau de concentration très avancé, suffisamment avancé pour qu’elle puisse surprendre, ici et là, des bruits de conversation. Supergirl faisait sa ronde nocturne, afin de lutter contre le crime, de protéger les citoyens. Elle survolait ainsi le quartier de la Toussaint, qui, selon les statistiques criminelles, était la zone la plus dangereuse de tout Seikusu. Dans un petit immeuble, un étudiant français écoutait joyeusement du Louise Attaque, lui rappelant Paris et les belles soirées littéraires à Montmartre ; une femme offrait un cadeau d’anniversaire très sexuel pour célébrer sa quatrième année de mariage avec son amant. Rien de particulièrement dangereux pour le moment... Jusqu’à ce que Kara surprenne des bruits de pas, et des hurlements.

Dans une ruelle, une prostituée dans de courtes tenues de cuir noir courait rapidement, la lèvre inférieure en sang, tandis que, dans son dos, des hommes la poursuivaient. Ils étaient nerveux, agressifs. Deux Yakuzas. La prostituée leur avait échappé. Ils n’avaient pas les moyens de la payer, et avaient tué son mac d’un coup de couteau dans le ventre. La prostituée avait paniqué, et ils devaient la tuer. Autrement, elle irait tout dire, et on les tuerait. Mais ils ne comptaient pas la tuer avant de se soulager en elle. Ils la poursuivaient donc rapidement, nerveusement, à travers une série de ruelles, jusqu’à ce que la prostituée atteigne une impasse. Elle se retourna, plaquée contre le mur, alors que les deux tueurs s’avançaient lentement, souriant malicieusement, la lame du couteau à cran d’arrêt semblant briller dans l’obscurité.

« Avant de te tuer, salope, on va prendre tout notre temps.
 -  Ce cul me donne des frissons... »

Ils ricanèrent entre eux, avant de s’avancer, lentement, dangereusement, savourant ce moment. La prostituée essaya de se débattre, mais la lame fila sous son corset en cuir, remontant, découpant les lacets, exhibant ses seins, que l’homme se mit à pétrit, tout en appliquant la lame contre sa gorge.

« Gémis, ma salope, ou je te tranche la gorge. »

La Japonaise déglutit, ferma les yeux, et poussa des gémissements guère convaincants. Elle tremblait de peur, mais ça suffisait entièrement à exciter l’homme. Il relâcha alors sa gorge, et la jeta sur le sol.

« À quatre pattes, ma chienne ! »

Les deux hommes entreprenaient de se déshabiller, déboutonnant leurs pantalons, et celui de devant lui ordonna d’ouvrir bien grand la bouche, avant de gober son sexe en érection. Elle pleurait à moitié, sentant les mains de l’autre sur ses fesses, les caressant, avant de découper son string, frottant son gland contre sa croupe. Elle ferma les yeux, serrant les poings sur le sol, alors que le sexe du premier Yakuza s’enfonçait dans sa bouche... Et que rien ne se passa dans son fondement. Elle entendit un soupir, et, une ou deux secondes après, elle entendit l’autre Yakuza pousser un hurlement... Avant d’être balancé loin devant elle.

Devant les yeux ébahis de la Japonaise, des bottes rouges apparurent, ainsi qu’une longue cape rouge qui flottait. L’un des deux Yakuzas avait roulé sur le sol, et l’autre avait heurté une poubelle, se brisant le bras. C’était... C’était Supergirl ! Les yeux de la Japonaise s’écarquillèrent de soulagement, avant qu’elle ne réalise sa condition... Et ne se couvre les parties intimes en rougissant follement.

« Vous allez bien, Madame ? demanda Supergirl.
 -  O-Oui... »

Elle baissa la tête, gênée. Au Japon, Supergirl était une héroïne très populaire*, et elle, elle était une simple prostituée. Elle vit alors quelque chose traverser son champ de vision : une main. Elle releva la tête, et l’attrapa, se relevant.

« Tu devrais aller porter plainte » glissa Supergirl.

Si près d’elle, la prostituée pouvait observer son superbe visage, ses belles boucles blondes. Elle était vraiment très jolie ! En d’autres circonstances, elle lui aurait sûrement proposé son lit ainsi qu’un autographe, mais, pour l’heure, la Japonaise se sentait bien trop nerveuse, avec une envie forte de vomir. Elle sentait toujours sur sa gorge la lame froide du couteau.

« Je... Je le ferais... » promit-elle.

Elle ne le ferait pas auprès des policiers, car ils ne servaient à rien, mais auprès de Danzou, un kyodai qui veillait sur elle. Ces deux abrutis avaient tué Nishijo, l’un des hommes de Danzou, et ils étaient condamnés. Elle les regarderait mourir, mais elle ne pouvait décemment pas l’avouer à Kara. Elle vit alors le regard de la femme glisser sur son corps, et retourner sa main, découvrant le tatouage, qui marquait son appartenance au clan yakuza.

« Tu es une esclave ?! s’étonna-t-elle.
 -  N-Noon... »

Kara fronça les sourcils, et la Japonaise se sentit déglutir à nouveau.

« Je... Écoutez, Supergirl, je... C’est... C’est un choix volontaire, c’est juste que... Ces types, ils ont tué Nishijo, et... Et... »

Elle sentit les larmes venir, et Kara posa alors une main sur son épaule. La Japonaise s’écroula contre son corps, et se mit à pleurer, avant de tout lui dire. Ses parents étaient des fermiers d’Hokkaidō, et l’avaient vendu à des Yakuzas. Elle était devenue une prostituée, et travaillait pour le compte des Hishibu, une petite mafia yakuza qui comptait aujourd’hui s’allier avec l’une des grandes familles de la ville, les Guramu. Leur entretien avait lieu dans l’un des hôtels de la Toussaint, et toute la ville ne parlait plus que de ça. Kara était partagée entre l’envie de prendre soin de la Japonaise, et celle d’y aller.

« Dan... Danzou y sera... C’est... C’est un homme influent, c’est lui qui... Qui veille sur moi... Si... Si vous voulez m’aider, il... Il faudra le neutraliser... »

Supergirl hocha la tête.

Ce qu’elle ne pouvait alors pas savoir, c’est qu’il y aurait une autre personne à sauver dans cet hôtel.



* : Dixit un épisode de la dernière saison de « La Ligue des Justiciers » ^^
« Modifié: jeudi 01 décembre 2016, 10:40:59 par Supergirl »

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 1 dimanche 04 août 2013, 23:20:42

Quelle affaire! Depuis l'opération qui fut un échec, celui de stopper la Duchesse, Tessou avait repris le travail car elle n'avait pas grand-chose, ce qui était une chance vu les habitudes de la sérial-killer. Quelques cicatrices et un traumatisme mais qui n'aurait pas développé ça en apprenant qu'elle risquait de mourir en laissant sa fille orpheline? Malgré de légères séquelles sur le plan mental, ce n'était rien de bien inquiétant puisque cela avait peu de chance arrivée. En effet, avec son viol, elle avait peur des femmes mais pas en toutes circonstances, si l'on commencerait à lui faire du charme, il est possible de rouvrir les blessures mais comme jusque-là, la Duchesse fut la seule, elle se disait que ce n'était rien et que ce n'est pas demain la veille que cela risquerait d'arriver. Pour cette fois, elle avait laissé sa sœur tranquille, voulant lui offrir quelques jours sans qu'elle n'appelle à l'aide pour garder Kyoko. Du coup, elle avait confié sa fille à sa mère et pire des cas, ça sera sa grand-mère du côté paternel qui la gardera, ça fera plaisir à Kyoko de voir un peu ses grands-parents. Maman la gardait généralement en journée en ce moment et le soir, lors de certaines missions, elle travaillait de nuit.

Et cette nuit, ce n'était pas n'importe quoi! Elle était sur une affaire de Yakuza. Ces bandits-là, ils avaient beau être majoritairement des hommes, ils ne peuvent donc pas se reproduire mais il en pousse de nouvelles têtes de jour en jour! Il y a aussi de nouvelles têtes qui tombent mais en général, on ne retrouve pas de cadavre ou alors c'est maquiller en accident. Dans le quartier général, ils avaient tous une certaine cible, un certain clan. Chacun opérait discrètement, il n'y avait aucune mission d'arrestation pour le moment car vu leur notoriété, ils pouvaient facilement avoir de très bons avocats qui les sortiraient de là, blanc comme un nouveau-né! Il fallait donc travailler et récolter le plus de preuve à leur coller sur le dos pour que même les meilleurs avocats ne puissent les sortir de leurs problèmes. Il fallait du concret, du pris en flagrant délit, il fallait que personne ne puise les sortir de leur cellule! Alors oui, même en stoppant le chef et les principaux sujets, il est rare qu'un clan tombe purement et simplement en disparaissant mais parfois ça marchait. Dans le pire des cas, il y aura de nouveaux criminels à surveiller et stopper. Hélas, Seikusu avait un très grand taux de criminalité et ce n'est pas une ou deux bandes de yakuzas en moins qui va tout changer. Mais bon, il faut savoir rêver et au moins elle ne chaumait pas!

Elle fournissait tous les efforts nécessaires à la réussite de son travail, elle prenait du bon temps avec ses collègues autour d'un café mais contrairement à eux, Tessou restait réaliste et devait donc travailler sans compter sur l'aide d'un super-héros quelconque qui viendrait stopper les yakuzas et donc, plus de boulot, tout est bâclé! Ils étaient idiots de croire à cela. Ce genre de personne n'existe pas et quand même bien ses rumeurs sont certaines vraies, c'est soit une bonne personne déguisée, profitant de la situation pour aider quelqu'un et du coup, c'est exagérer, ou alors ce sont simplement des rumeurs de personnes se baladant dans de drôle de costume la nuit. Elle se souvenait, une nuit, avoir arrêté un super-héros des plus étranges. Frotte-Man, le héros qui se frotte! Un type tout en cuir qui se frottait comme un chien sur les arbres ou poteaux et quelques personnes. Il n'a pas tenté de violer quelqu'un, c'était juste une mauvaise blague mais bon, ça peut effrayer n'importe qui un type tout en latex qui se frotter contre vous au milieu de la nuit, surgissant de nulle part! Tessou restait rationnel, il y a certaines choses qui ne s'expliquent pas mais de là à croire aux super-héros, elle a passé l'âge! De plus, vu le nombre de plaintes et de crime commit jours après jours ici, elle n'a pas l'impression que les super-héros soient de bons alliées.

Pour ce soir, elle avait loué une chambre dans un hôtel particulier car elle savait en espionnaient les portables de certains membres qu'il s'y préparait une grande réunion à propos de leur chef Danzou! Elle n'avait pas tous les détails mais c'était surement quelque chose de grand et qui pourrait lui donner des preuves à la pelle! Elle avait placé des micros dans leur chambre – une suite – quelques heures plus tôt et comptait bien tout enregistrer. Elle n'avait pas eu le temps pour placer des microcaméras mais les enregistrements de leur voix seraient déjà un début. En tenue d'agent dans sa chambre fermée à double tour, elle avait donné l'ordre – en se faisant passer pour une simple civile – de ne la déranger sous aucun prétexte. Elle allait espionner et dans le pire des cas, elle avait son arme de service, prête à faire feux sur les têtes brulées qui voudraient passer cette porte! Personne ne devait la soupçonner, elle n'était qu'une femme de passage ici, souhaitant une bonne nuit de sommeil. Elle avait d'ailleurs donné un faux nom avec de faux papiers pour éviter toute fuite. Installer avec son ordinateur portable, elle gardait un casque sur les oreilles, prête à noter sur un bloc-notes, les premières informations à avoir sur soi de toute urgence avant de faire un rapport plus détailler avec l'enregistrement...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 2 lundi 12 août 2013, 01:42:49

C’était la plus belle chambre de l’hôtel, une suite royale, avec un grand balcon, des baies vitrées, plusieurs chambres, et un salon principal, où la réunion aurait lieu. Il n’y avait pas de piscine intégrée, mais il ne fallait pas être trop gourmand, après tout. La chambre avait été louée par les Guramu, qui étaient en place, attendant la venue des Hishibu. Danzou, l’Oyabun des Hishibu, était attendu, et les Guramu étaient donc venus avec un membre influent de leur famille, Nito, le wakagashira de la famille. C’était le bras droit de l’Oyabun, ce qui suffisait à indiquer l’importance que les Guramu vouaient à cette alliance.

« Ils sont arrivés commenta un homme.
 -  Va chercher Nito. »

Les Guramu n’étaient pas un clan très respecté au sein de Seikusu. Ils ne respectaient en effet aucune tradition, ce qui les opposait violemment avec les Akuma. Pour eux, rien d’autre ne comptait que l’argent, et ils n’avaient aucun sens de l’honneur. Pour autant, ils étaient l’un des clans les plus puissants de la ville, ayant comme quartier général un énorme château dans les hauteurs. Tous les Yakuzas étaient bien habillés, portant des costumes, des lunettes noires, ou des vêtements branchés. L’un d’eux ouvrit la porte de la chambre de Nito. Il était en train de faire l’amour avec une prostituée, torse nu, et cette dernière poussait des petits couinements. Il la prenait en chienne, enfonçant son sexe dans son fondement, et s’arrêta en entendant la porte s’ouvrir. Nito, surpris, se retourna.

« Quoi ?! »

Son subordonné put voir que la prostituée était en train de simuler, mais ne fit aucune remarque sur ce point. Nito l’aurait mal pris.

« Les Hishibu viennent d’arriver. »

Nito hocha la tête, et repoussa alors sans ménagement le corps de la femme. On pouvait voir, sur son dos, outre un long tatouage, des marques rouges, indiquant qu’elle avait déjà été battue. Elle s’écroula sur le sol, baissant respectueusement la tête, n’osant rien dire.

« Très bien. Je te finirais plus tard, salope. »

Nito entreprit de se rhabiller, légèrement en sueur.

« Je vais donc préparer leur arrivée. »

Sous-estimer les Guramu était une grande erreur tactique. Ils savaient qu’ils étaient constamment surveillés, que ce soit par la police, ou par des concurrents. Or, une telle réunion attirait naturellement bien des envieux, car elle risquait de renforcer solidement la mainmise des Guramu sur la Toussaint. À travers les Hishibu, les Guramu convoitaient un important night club qui leur appartenait, et qui faisait toute la fortune des Hishibu. Ce night club abritait aussi un hôtel, un club de sexe, et un restaurant assez particulier, où les Hishibu, tenant compte des lacunes de la loi en matière de prostitution, offraient des fellations et des sodomies aux clients. Nito attrapa son téléphone portable, et appela une équipe se trouvant dans une autre partie de l’hôtel, donnant un mot de passe en apparence anodin.

« Les Hishibu arrivent, allez les réceptionner. »

Dès qu’ils entraient dans la suite, ils avaient découvert qu’il y avait des micros. Le type qui les avait placés était un pro, c’était indéniable, mais eux avaient des détecteurs très sophistiqués, du matériel militaire. En envoyant des SMS, Nito avait appelé les petits génies en informatique des Guramu, qui avaient remonté le signal jusqu’à une chambre de l’hôtel. Des flics ? D’autres Yakuzas ? Peu importe, Nito comptait les supprimer, et s’était comporté normalement, afin de ne pas éveilleur leur attention.

Quand il avait envoyé son SMS, l’équipe en bas réagit rapidement. Ils portaient des pistolets et des pistolets-mitrailleurs, et sortirent de leur chambre, où ils étaient en train de lire des mangas, pour rejoindre par l’escalier l’étage indiqué. Ils étaient quatre, et arrivèrent à l’étage indiqué. Une femme de ménage pâlit en les voyant, poussant un cri, et lâcha son assiette. Les Yakuzas avaient en effet sorti leurs armes à feu, et grognèrent. Avec ce bruit de vaisselle explosé, ils étaient sûrement repérés.

« On fonce ! N’oubliez pas, il faut au moins un survivant, afin qu’il nous dise qui l’a envoyé ! »

Les Yakuzas coururent vers la porte. L’un se mit devant, et, par prudence, tira à travers, au cas où quelqu’un l’attendrait juste derrière. Les balles de ses deux Ingrams défoncèrent le bois de la porte, provoquant un bruit infernal, et il ouvrit ensuite la porte d’un féroce coup de pied, l’arrachant de ses gonds sans aucune difficulté.

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 3 dimanche 18 août 2013, 19:04:38

Son travail semblait simple mais aussi dangereux. Espionner des yakuzas n'était pas si simple. Si encore ils sont idiots et peu développé, c'est aussi simple que n'importe quelle écoute mais si par contre ils ont de plus gros moyen, elle jouait avec la chance! Tessou et même ses camarades n'étaient pas stupides au point d'envoyer une seule personne surveiller et se protéger toute seule. Surtout dans cette situation, vu le nombre de criminels, ça ne risque pas d'être simple si elle est découverte. C'est pour cela que pour protéger ses arrières, il y avait quelques taupes dans l'hôtel, qui sont-ils et où sont-ils, elle ne le savait pas. Même avec la meilleure volonté du monde, la jeune femme ne pourrait répondre à cette question. Mais ils étaient là. Peut-être en fausse femme de ménage, peut-être en bande de copains qui fête un anniversaire, peut-être comme elle en touriste de passage dans cette ville? Ils pouvaient être n'importe où. La porte était fermée, elle avait aussi placé une commode devant pour bloquer un peu en cas de passage forcé. Sur le bureau, elle avait son ordinateur relié aux micros qui enregistrait tout. Bon, pour le moment, il enregistrait surtout des bruits de pas, de vas et viens, mais rien de plus. C'était calme mais il n'était pas encore l'heure.

Un petit bloc note à côté pour noter les premières informations croustillantes qu'elle pourrait avoir. Son arme de service posé de l'autre côté, au cas où aussi. Elle avait quelques munitions sur elle pour se préparer au pire mais elle espérait ne rien subir. Sa dernière mission fut un échec, perdre sous ses yeux son collègue, se faire torturer physiquement et moralement par une tueuse en série, même droguée en plus. Elle n'était pas fière de cette mission et elle a dû en passer du temps, un peu à l'hôpital, chez le psychologue. Voir un collègue se faire tuer pour un flic, c'était quelque chose de courant mais ce n'était pas une balle perdue, des tirs en rafale, non, cette folle lui avait tout simplement tranché la tête. Rien que d'y repenser... Tessou secoua la tête avant de reprendre le casque, toujours rien. Pas d'appel de la part de ses collègues, ni même du bureau? En général, elle prenait le soin d'avoir deux portables, bureau et maison mais vu l'importance de la mission, elle avait laissé chez elle celui qui était pour les appels personnels. Mais alors que tout était trop calme, plusieurs tirs furent en direction de la porte.

Tessous ferma le pc portable avant de se mettre à couvert derrière le bureau qui, une fois installer sur la chaise, on pouvait facilement être en direction de la porte. Prenant son arme de service, elle retira la sécurité, voyant la porte s'ouvrir sans abaisser la poignée, il fallut deux ou trois coups pour virer la commode devant. Le coude posé sur le bureau, elle attendit de voir le premier s'aventurer pour lui tirer une balle en pleine poitrine. Zut! Elle ne devait pas tuer, même si c'est de la légitime défense, elle n'était pas vraiment pour la mort. Elle voulait viser l'épaule mais ce dernier à avancer trop rapidement. Les coups tirés ensuite avaient surtout toucher les murs puisque les yakuzas – surement eux qui lui tiraient dessus et non le personnel de l'étage qui avait de nouvelles méthodes – se cachaient et tirait pendant qu'elle rechargeait. Les balles se plantaient dans l'épais bureau – dieu merci – mais il l'avertit de poser son arme et se rendre. Pour finir tuer et torturer? Non merci, cela avait déjà failli arrivée.

« Hors de question! »

Inutile de dévoiler qui elle était. Elle ne portait pas sa tenue de police mais un tailleur comme n'importe quelle femme qui a un travail plutôt respectable. Restant à couvert, elle essuyait les quelques tirs alors qu'un autre s'avançait doucement dans la chambre, elle avait cette fois bien réussi à viser la jambe, près du mollet plus exactement pour en voir un s'écrouler en hurlant, prenant appuie sur le lit qu'elle n'aurait pas utilisé de toute façon. Mais à cause du bruit, il y avait eu des renforts pour eux qui venaient défendre leur camarade, idem pour Tessou heureusement. Le couloir se vidait et sa chambre accueillait des invités indésirables. Alors qu'elle pensait perdu, elle fut soulager de voir un vieux monsieur et un type qui faisait très comptable braqué leur arme sur ses invitées.

« Ne bouger pas! »

Bien sur, le canon était bien en appuie sur le crâne des malfrats les plus proches. Ouf, elle était sauvée... pour le moment...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 4 mercredi 21 août 2013, 16:31:43

Les Yakuzas ne s’attendaient pas à rencontrer de la résistance, mais ils furent surpris en voyant une femme leur tirer dessus. Une petite erreur de quelques secondes qui permit à la femme de s’abriter, et de leur tirer dessus. Ils s’abritèrent alors, répliquant à l’aide d’un feu nourri. Dans le monde de la mafia, les femmes n’étaient pas très présentes, et, même si cet état de choses évoluait un peu, les Yakuzas restaient un environnement très masculin. Qui était cette femme ? Une Yakuza ? C’était possible. On disait que l’Oyabun des Guramu disposait de ninjas de sexe féminin affectés exclusivement à sa protection. Il n’était donc nullement impossible de penser que les rivaux pouvaient en faire de même. Malheureusement, ils tiraient surtout pour l’effrayer, ou attendre qu’elle soit à court de munitions. Nito avait été clair là-dessus. Les trois Yakuzas réfléchissaient donc quand ils entendirent des bruits de pas. Venant du couloir, des renforts ennemis débarquèrent, armes pointées sur eux.

« Vous ne vous en sortiez pas, prévint un Yakuza, l’hôtel entier est à nous !
 -  La ferme ! hurla l’homme âgé, en le frappant à la tempe avec son arme. T’es en état d’arrestation, connard !
 -  Putain, tu m’as fait mal !
 -  Comment ils ont fait pour te repérer, Tessou, ce matériel était supposé être indétectable !
 -  Tu devrais savoir qu’on a des agents partout ! Seikusu est à nous !

Et, alors que le Guramu disait ça, le comptable pointa son arme sur la tempe du vieil homme.

« Bunta ? Mais qu’est-ce qui te prend ?!
 -  Lâche ton arme, Eiji. J’ai pas envie de te flinguer, mais je n’hésiterais pas à le faire ! »

Eiji, un vieil inspecteur, travaillait à la police de Seikusu depuis une vingtaine d’années, et n’aurait jamais pensé que Bunta puisse être un traître. Mais pouvait-il vraiment être surpris ? La corruption était le mode premier de fonctionnement d’une mafia, ce qui était la singularité de la mafia par rapport à d’autres organisations criminelles. Une mafia cherchait toujours à infiltrer les pouvoirs publics par la corruption, et Seikusu était effectivement sous la coupe réglée des Yakuzas. Eiji avait monté une petite équipe, croyant y voir là une chance de coffrer de gros poissons, afin de démanteler les Guramu. Les Guramu étaient des Yakuzas qui ne respectaient pas les traditions, n’hésitaient pas à tuer des flics, ou à déverser dans les rues de la ville des drogues particulièrement fortes, attirant la colère des autres clans, plus respectueux de la tradition, qui se voyaient, non pas comme des criminels, mais comme une sorte de seconde police.

« Je n’hésiterais pas à le tuer, Tessou, et ce sera de ta faute ! Tu ne voudrais pas avoir le sang d’un autre coéquipier sur la conscience, non ? Alors, rends-toi vite ! »

Bunta était au courant de cette histoire avec Tessou. Elle avait poursuivi une tueuse en série, la Duchesse, mais avait été capturée par elle. Pourquoi la Duchesse l’avait épargné, c’était la grande question, mais elle avait tué son coéquipier, le décapitant. Tessou avait manqué faire une dépression.

« Nito ne souhaite qu’une seule personne en vie... Alors, que tu sois une femme ou pas, si tu ne te rends pas rapidement, on te tuera aussi sec ! »

Dans le cas contraire, les Yakuzas amèneraient les deux. Tessou était plutôt bien roulée, et ils savaient que cet élément plairait à Nito. Les Yakuzas visaient le bureau derrière lequel Tessou était dissimulée, et n’hésiteraient pas à faire feu. Eiji, lui, avait du lâcher son arme de service, ne pouvant rien faire.

« Pourquoi, Bunta ? grinça-t-il.
 -  Flic, ça ne paie pas assez, et j’ai besoin d’argent, en ce moment... Et l’argent, les Guramu en ont. C’est bien beau de vouloir respecter la loi, mais ça ne suffit pas à payer les factures, et tu sais que je dois payer les frais d’hôpitaux pour ma mère. »

Eiji grinça des dents. Un argument classique, qui était sans doute destiné à l’attendrir, mais il bouillonnait de rage. Les renforts ne viendraient pas à temps. L’opération était capotée, et il allait certainement mourir.

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 5 mardi 17 septembre 2013, 21:49:01

La situation devenait dangereuse mais pas totalement noire, il y avait toujours un risque de redresser la barre ensuite. Eh oui, c'était le cas, du renfort camouflé dans l'hôtel, deux de ses collègues étaient venue à son secours. Sur le coup, elle soupira de bonheur car c'était déjà rassurant de les savoir ici mais avant même que le criminel ne parle de ça, elle repensait à l'hôtel rempli de Yakuza. Comment en sortir en un seul morceau? Prise d'otage? De la part des forces de l'ordre, c'est le monde à l'envers! Tenter de partir discrètement en espérant n'avoir aucune répercussion à l'avenir puisque pour le moment, rien n'avait été découvert. Toujours cachée derrière son bureau, la jeune femme s'étonna de la suite? Ses mots... Bunta serait donc un traître? Mais merde, comment avait-il pu retourner sa veste? Dans une situation pareille en plus! Qu'il démissionne et ne regrette pas de se faire arrêter un jour par ses anciens collègues mais pourquoi faire son coming out maintenant? Merde! Tessou serra son arme. Que faire? L'immobiliser avec une balle dans le corps? Non, c'est risqué. Au mieux elle voulait le coffrer pour cet acte de traitrise dans un pire moment que leur routine mais pas le tuer.

En plus ce salaud usait de moyens tout aussi traitres! Oui, elle s'en voulait déjà pour Hibari, elle n'avait rien vu venir et ni lui d'ailleurs. Et même pour la suite, avec cette maudite dingue! Elle en dors encore mal parfois à cause d'elle mais ce n'est pas le moment de repenser à ça. Le psychologue a dit que tout était parfait et pouvait retravailler alors autant faire en sorte que ce psychologue ne soit pas payé pour s'empiffrer de cacahuète en disant au hasard si oui ou non les policiers affaiblis mentalement peuvent ou non reprendre. Elle devait se sortir de là, abandonner Bunta s'il le faut mais quitter cet hôtel avec Eiji, la question est, comment faire? Elle ne pouvait pas jouer avec le temps, il était clairement du côté des méchants en ce moment. Il lui mettait la pression, menaçant Eiji en plus, fumier! Qu'est-ce qui la retenait de buter ce traitre? Tiré sur un collègue? Être annoncé comme traitresse alors que le traitre à son arme braquée sur un collègue en ce moment. Ce n'est pas son jour apparemment. Même en jouant la carte de sa mère à l'hôpital, ça ne rend pas son acte moins grave. Avec tout ce qu'a traversé Tessou rien que cette année, elle n'a jamais baissée les bras, voulant de l'argent facile ou pire, tout abandonné pour une nouvelle vie. Jamais elle ne ferait une chose pareil pour sa fille!

Quittant le bureau, elle déposa doucement son arme sur le bureau en mettant les mains bien en évidence. Il est évident qu'elle n'avait rien d'un flic dans cette tenue, un simple tailleur, elle ressemblait à n'importe quelle femme qui venait de finir son travail.

« Je n'ai plus mon arme alors cesse tes menaces. Tu n'as aucune raison de nous tuer après tout. »

Son regard n'était pas celui d'une personne à l'aise ou paniqué, plutôt colérique. Elle n'aimait pas la situation que prenait cette mission et Tessou ne se privait pas, à défaut de ne pas avoir d'armes entre les mains, de braquer son regard sur Bunta. Elle ne négociait pas avec lui, elle disait la vérité. Il y a peu de chances que d'autres policiers en civile soient ici mais ne sait-on jamais, les miracles peuvent bien arrivée, non?

« Tu es en train de dévier de la route mais tu peux encore redresser le volant Bunta et fais le bon choix... tu ne pointes pas ton arme sur la bonne personne. »

Au cas où elle arriverait à lui mettre les yeux en face des trous, elle restait près du bureau, elle pourrait toujours reprendre son arme et l'aider. Après tout, ça ferait une bonne diversion mais ce n'est pas sûr que quelques mots suffisent à lui faire entendre raison. À moins de se servir de ses propres propos.

« Ta mère ne serait pas fière de ce que tu fais Bunta... je suis sûre qu'elle était heureuse de te savoir dans la police, imagine qu'elle découvre comment sont payés ses frais d'hospitalisation? Même dans des mauvaises passes, on trouve toujours une solution, une chose à quoi s'accrocher... »

Elle était bien placée pour le savoir après tout. Elle avait perdu son mari le jour de son accouchement, elle avait été torturé par une psychopathe, ce n'est pas des problèmes d'argent qui vont lui ruiner le moral...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 6 vendredi 20 septembre 2013, 02:08:30

BUNTA

Bunta avait fait son choix. Il avait décidé de travailler avec les Yakuzas. Quelle était la différence entre la police et les Guramu ? Elle était fort simple, en réalité. Les Yakuzas formaient un autre gouvernement, qui avait son système d’impositions, comme l’État légal, ses règles, ses normes. C’était aussi simple que ça. Bunta avait besoin d’argent pour les frais de sa mère, qui devaient subir une opération chirurgicale particulièrement périlleuse. Leur médecin de famille leur avait dit que seuls les chirurgiens de Tokyo pouvaient réaliser une telle opération, mais elle coûterait cher. Bunta ne pourrait jamais économiser de l’argent avec son salaire, et avait donc accepté les pots-de-vin des Guramu. Il essayait de se dire que ce n’était pas si grave que ça, que les Guramu n’étaient pas des salopards innés, mais, au fond de lui, il savait qu’il avait signé une alliance dont il ne sortirait jamais. Initialement, il s’agissait juste de dévoiler des informations : ce que la police savait sur tel ou tel Yakuza, quand ils prévoyaient de faire une intervention, des choses comme ça. Bunta restait très prudent, et n’avait parlé à personne, au boulot, des problèmes avec sa mère. Autrement, il n’aurait jamais pu rejoindre la brigade Antigang, car tous les candidats étaient soumis à un interrogatoire strict, et à des enquêtes approfondies, afin de déterminer s’ils pouvaient être corrompus ou non. Eiji aurait appris que sa mère devait être hospitalisée, et Bunta avait réussi à maquiller tout ça. Les pouvoirs d’investigation d’Eiji ne lui permettaient pas de contourner le secret médical, et il avait tout simplement expliqué que sa mère avait un rhume, et que, du fait de son vieil âge, il l’accompagnait chez le médecin. Il avait ainsi pu rejoindre la brigade d’Eiji, et avait continué à œuvrer pour les Guramu, falsifiant des preuves, des documents. Il avait franchi la ligne rouge, et, si jamais l’envie lui prenait de doubler les Yakuzas, ils avaient suffisamment d’éléments sur lui pour le faire plonger. Sa conscience se soulageait quand il voyait les virements accompagnant chaque document qu’il remettait aux Guramu.

Pour autant, Bunta n’avait pas parlé à ses employeurs de cette opération. Qui sait ? Peut-être espérait-il que cette mission réussirait ? Que la police aurait suffisamment de preuves en écoutant les conversations pour pouvoir coffrer Nito et Danzou... Il savait qu’il allait au devant de grands ennuis. Nito savait qui était Bunta, mais Bunta ne l’avait pas prévenu d’une telle opération... Cependant, avait-il vraiment une autre option ? Eiji était doué, mais il était âgé, et ne serait pas en mesure de se battre contre tant de Yakuzas... Quant à Tessou... Elle était énergique et vive, mais elle enchaînait les gamelles, surtout depuis qu’elle avait été capturée et torturée par la Duchesse. Le commissaire avait voulu retirer Tessou du service actif, le temps qu’elle suive une thérapie, mais Eiji avait utilisé son influence et son charisme pour qu’elle reste au sein de la brigade, en se disant, à juste titre, que l’action lui permettrait de se soulager, de penser à autre chose que ses échecs répétés. Eiji restait un bon flic, Bunta le savait. Il aurait presque pu le considérer comme son père.

« Ta mère ne serait pas fière de ce que tu fais Bunta... je suis sûre qu'elle était heureuse de te savoir dans la police, imagine qu'elle découvre comment sont payés ses frais d'hospitalisation? Même dans des mauvaises passes, on trouve toujours une solution, une chose à quoi s'accrocher... »

Bunta serra les dents.

« Ta gueule ! Ne parle pas de ma mère, salope, ou je te jure que je...
 -  On les amène à Nito. Vite. »

Bunta ne dit rien, et s’écarta, tandis qu’un Yakuza se rapprocha de Tessou.

« Défends-toi, salope, offre-moi ce plaisir... Les putes comme toi n’ont rien à faire dans les métiers d’homme. »

Le sexisme était très répandu chez les Yakuzas.

« Suivez-nous. Au moindre faux-pas, nous vous abattrons comme des chiens.
 -  Ça va, ça va, pas la peine de s’énerver. »

Eiji était furieux. Probablement contre lui-même. Ce fils de pute avait une si haute estime de lui-même qu’il ne devait pas croire à sa stupidité. Bunta restait derrière eux. À vrai dire, c’était surtout Tessou dont il avait peur. Elle avait perdu son mari en accouchant, et avait été torturée par une folle tordue... Mais lui devait sauver sa mère, penser à elle, à sa famille... C’était le plus important.

Le groupe grimpa dans un ascenseur, rejoignant les derniers étages, des suites un peu plus luxueuses. On poussait Tessou et Eiji, et le groupe entra dans un beau salon, avec des baies vitrées donnant sur une terrasse, d’où on pouvait voir les gratte-ciel de la ville.

« Ah, Eiji-san ! Quelle joie de vous revoir ! Vous ne m’avez pas oublié, j’espère ?
 -  C’est moi qui ait témoigné à la barre contre vous... Comment pourrais-je ?
 -  Ah oui, ce petit procès... Remis de la perte de votre équipier ? »

Eiji serra les dents. Bunta connaissait l’histoire. Jadis, Eiji avait un équipier solide, un partenaire, capitaine de la police, Akito. Il avait été abattu par les Yakuzas, après avoir été torturé. Les Guramu voulaient le nom d’un traître, quelqu’un qui s’apprêtait à témoigner au tribunal pour faire tomber l’un des principaux kaikei des Guramu, un comptable qui connaissait beaucoup de choses sur les Guramu, un individu nerveux et timide, ayant obtenu son diplôme à l’université, et qui, s’il était écroué, dirait tout ce qu’il savait sur les comptes en banque des Guramu. Akito avait fini par parler quand on l’avait menacé de tuer ses gosses sous ses yeux. Akito avait été tué, massacré, de même que toute sa famille, et le kaikei avait été abattu.

Nito s’était rapproché de Tessou. On avait pris soin de menotter les deux policiers, et sa main vint caresser le menton de la femme.

« Hum... Voilà qui devient intéressant... Tu as le look parfait pour rejoindre nos bordels, ma chérie... Une pute flic, ça serait le pied.
 -  Je t’interdis de toucher à elle, salo... »

Eiji n’eut pas le temps de terminer. Nito avait sorti de sous sa belle veste blanche un pistolet, et abattit la crosse de son arme sur la tempe du policier, l’envoyant au sol.

« LA FERME ! LA FERME, SALE ENCULÉ DE MERDE ! POUR QUI TU TE PRENDS, HEIN ?! HEIN, SALE CON ?! PUTAIN, je sais pas ce qui me retient de t’exploser la gueule sur la moquette ! »

Nito essuya la salive s’écoulant de sa bouche, et gifla alors Tessou à la joue.

« D’où tu me regardes, salope, hein ? Tu me prends pour qui, pétasse ?! Je devrais laisser mes hommes te défoncer ton sale cul de poule, tiens ! »

Les pupilles dilatées de Nito ne mentaient pas, il venait de se sniffer toute une ligne de coke, ce qui le rendait instable. Il se rapprocha de Bunta, respirant lourdement.

« Bunta... C’est curieux, je ne savais pas que tu faisais partie de la liste des invités...
 -  Écoute, j’ignorais jusqu’à ce soir que...
 -  Ta gueule, j’en ai marre de tes excuses. »

Bunta ne put rien dire de plus. Nito leva son arme, et lui tira à bout portant. La balle transperça son œil, l’explosa, et fit également sauter une partie de sa cervelle et de son crâne.



NITO

Qu’est-ce qu’ils avaient tous, à le faire chier ?! Des flics ! Des flics, là, chez lui, dans son domaine, alors qu’il s’apprêtait à conclure une alliance cruciale avec les Hishibu, une alliance qui permettrait aux Guramu de raffermir leur mainmise sur les rues. Et voilà que, sans crier gare, des flics s’invitaient à la fête. Et, pour ne rien arranger, il y avait, parmi eux, sa taupe ! Bunta ! Ce sale petit enculé était venu à eux, en leur expliquant en chialant comme une gonzesse en cloque qu’il avait besoin de liquidités pour sa mère, une morue incapable de remuer son gros cul. Bunta ne leur avait rien dit sur cette opération. Comment les flics pouvaient le savoir ? Bunta les avait doublés ! Il savait que Nito le tenait, et, si la police arrêtait Nito, Bunta pouvait redevenir un bon petit flic modèle, avec sa morue de mère.

« Tu croyais me baiser, hein ? Hein, hein, hein ?! hurlait Nito devant le cadavre de Bunta, sautillant sur place. Mais personne me nique, moi, sale enculé ! Personne ! Personne !! »

Il respira lourdement, la main fébrile. Il avait envie de tirer, de tuer. Il voulait foutre son arme dans la bouche d’Eiji, et lui faire sauter le caisson, il voulait défoncer le cul de la pute qu’ils avaient amené... Mais Danzou était en approche.

« Okay, okay, respire... Respire, putain, respire, okay… Calme, calme… »

Nito allait probablement suivre des cours de relaxation.

« Nettoyez-moi cette merde vite, et brûlez le cadavre... Ou foutez-le aux ordures, j’en ai rien à branler de ce tas de merde. »

En définitive, il ne comptait pas tuer Eiji. Non, il l’offrirait à Akihiro, l’Oyabun serait content. Eiji avait tenté de le coffrer. Une putain de farce, un David contre Goliath des temps modernes. Mais Eiji était intouchable. Aucune pression. Il avait perdu sa femme il y a des années, et avait fait de la guerre contre les Yakuzas son cheval de bataille. Un boy scout, l’éternel cheveu insaisissable dans la soupe. Nito tenait ce connard, et Akihiro serait content.

« Attachez les deux dans une chambre à l’étage. Vous pouvez vous amuser avec la fille, si vous voulez, mais je ne veux aucun bruit. Compris ?! »

Les Yakuzas hochèrent la tête. Oh, ils avaient bien compris, et leurs sexes les démangeaient, à l’idée de baiser une flic sexy.

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 7 jeudi 17 octobre 2013, 21:26:23

La voilà dans une mauvaise situation. Si au début, ça semblait avoir pu s'améliorer d'apparence, la taupe au sein de la police venait de piétiner ses espoirs de quitter cet endroit. Mais tout n'était pas perdu, elle voulait éviter un nouvel échec mais surtout de nouveaux morts. Elle avait déjà donné lors de sa dernière grande opération, Chute de la Duchesse, tu parles, elle avait raté sa mission car la folle infirmière avait l'avantage de connaître son terrain et les vieux plans qu'ils avaient de l'endroit ne les avaient pas aidés, sauf peut-être sur la fin? Quoi qu'il en soit, elle avait une carte en jeu qui pouvait être à double tranchant. Ce n'était pas la meilleure solution mais ça restait une solution pour se tirer de ce mauvais pas, en admettant qu'il retrouve la raison et tire sur les Yakuzas avant qu'ils ne s'enfuient tous quitte à abandonner cette mission. Elle était déjà un échec alors autant éviter les morts de leur côté. Tessou abordait le sujet sensible de sa mère, voulant toucher la corde sensible et que Bunta retrouve la raison mais comme elle l'avait deviné, ça ne faisait que lui mettre les nerfs à vif. Le chef de la bande coupa la dispute mais voir ce connard se rapprocher d'elle avec ses sous-entendus... elle avait envie de lui cracher au visage. Si Ryota serait encore là, rien que pour ça, il les aurait tous tuer. Elle garda sa haine en elle, cherchant une solution pour se tirer de ce mauvais pas alors qu'être lié ne l'aidait pas à avoir la bonne solution.

Mener devant Nito, le chef du clan, sa tête devait valoir cher dans les clans Yakuza adverse comme elle devait bien peser devant un tribunal s'il déliait sa langue. Si seulement elle pouvait se défaire de ce mauvais pas, et retourner la situation en leur faveur. Certes, il n'y avait qu'elle et Eiji mais deux policiers bien armés, ça fait déjà de sacré poids dans la balance. Quand bien même Bunta retrouverait sa veste de policier, elle ne vaudrait plus rien pour eux. Même en appliquant l'excuse de sa mère, Tsuzuri l'avait bien dit, il y a toujours quelque chose à quoi se raccrocher. Après avoir perdu l'homme de sa vie et frôler la mort récemment, elle était encore ici à vouloir se redresser elle-même, prendre ses responsabilités, offrir un bel avenir à sa fille. Et non pas se morfondre dans un coin à pleurer sur elle-même. Elle avait assez versé de larmes comme ça dans a vie. Ce porc posa ses mains sur elle, lui proposant un truc des plus immondes mais Eiji la défendait déjà avant de recevoir un coup de ce Yakuza drogué. Il était instable, qui sait quelle drogue il avait consommée mais le moindre mot pourrait être dangereux avec lui. Elle fut surprise mais gardait son sang-froid pour observer Nito avec un regard plein de haine. Elle n'était pas une jeune femme comme les autres. Elle était forte et savait se redresser. Ce soir encore, elle va se tirer de ce mauvais pas!

La gifle qu'il lui colla était forte mais elle se redressa sans verser la moindre larme, serrant les dents. Tss, si elle aurait les mains libres, elle était sûr de le mettre à terre et lui disloquer l'épaule s'il elle le voulait. Se tournant vers Bunta, il fit quelque chose de pas si étonnant bien que surprenant vu la rapidité de l'action. Bunta tomba à terre, l'œil ainsi que le cerveau en moins. C'était... choquant. Elle revoyait Hibari, sa tête tomber à cause de Lucrezia... bien que c'était tout de même triste, c'était une taupe et elle en était là à cause de lui... chaque acte à ses conséquences. Tessou n'était pas bouddhiste mais il y avait peut-être là une question de Karma? Il a fait de mauvaise chose, il lui arrive de mauvaises choses. Mais au vu de sa solution finale, elle n'était pas pour plaire à Tsuzuri, surtout pour son cas à elle. Violée, abusée par ses types? Hors de question! Jamais elle n'avait approché un homme depuis la mort de Ryota, elle lui était resté fidèle. Il n'y a eu que Lucrezia mais c'était plus un viol qu'un rapport sexuel. De même que les stigmates de cette rencontre étaient encore récentes, elle ne voulait pas, elle refusait de faire l'amour, surtout si c'est un autre viol avec plusieurs hommes cette fois. Tessou se débattait comme une folle, donnant des coups de coudes à qui lui résistait, des coups de genoux aussi. Elle refusait le viol et ça n'allait pas arriver mais comme toute femme, aussi forte soit-elle, devant le nombre, elle ne pouvait rien...

« NON!! EIJI!!! EIJI AIDE MOI!!! »

C'était une véritable panique, une véritable peur. Quelle femme aimerait se faire violer? Homme ou femme, le mot viol est comme une alerte, comme un mal qui fait que personne ne voudrait connaître ça, ne voudrait subir ça. Qu'on la libère, Tessou se fera un plaisir de donner une raclée à tous ses dangereux criminels! Mais pour le moment... que pouvait-elle faire? Se mordre la langue dans le but de se tuer? Hors de question de faire une orpheline! Subir ça? Hors de question de vivre avec ça! Un échec, des échecs, oui mais pas ça! Elle devait attendre un miracle, que ça tombe du ciel ou que ça arrive par la porte en tuant tous les méchants avec des armes, peu importe... toute façon, ça n'arriverait pas... Il n'y a que dans les belles histoires que les héros arrivent sur leur beau cheval blanc pour sauver les demoiselles en détresses....

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 8 vendredi 18 octobre 2013, 01:07:01

NEZUMI

Triturant entre ses lèvres une petite paille, Nezumi, derrière ses belles lunettes décontractées, observait avec désir le corps bien formé de la salope de flic. Tessou Tsuzuri, s’il avait bien compris, mais surtout la femme sur laquelle il allait se soulager ce soir. Nezumi en trépignait d’impatience. Une femme qui n’était pas défoncée par les drogues, qui était énergique, allait se débattre, voire même essayer de le battre, ça l’excitait. Il allait pouvoir la corriger tout en la baisant, et il était sûr qu’elle n’aurait jamais eu droit à une aussi belle queue de toute sa vie. Cette salope avait de très beaux seins, et son uniforme la moulait à ravir... Et c’était une petite teigne, il aimait bien ça... Les éduquer. Les femmes étaient toutes des salopes et des putes nymphomanes. Son père le lui avait dit, car sa mère était comme ça : une pute qui s’était fait tous les mecs du village dans lequel ils vivaient, avant de partir en divorçant, et en le dépouillant de tous ses biens. Des salopes dont les achats excessifs dans les magasins, le maquillage qu’elles se mettaient pour aguicher les voisins en s’habillant comme des putes, ruinaient d’honnêtes travailleurs, qui en étaient revenus à hypothéquer leurs maisons, et à se lancer dans les trafics de drogue.

Nezumi n’aimait pas les femmes, surtout celles qui caquetaient. Une femme était par nature instable, c’était aussi simple que ça. Elle se devait d’être soumise à une autorité supérieure. Et elle, cette Tessou qui braillait comme une poissonnière frigide mal lunée, était l’exemple typique de la salope pure souche, celle que Nezumi se devait de dresser. Il aida ses hommes à la pousser, la tirant par les cheveux, tandis qu’elle hurlait, appelant Eiji à l’aide. Le vieux flic était en train de se débattre.

« Je... Je vous interdis de la toucher, salopards ! »

Les Yakuzas se mirent à rire.

« Ah ouais ? Va te faire foutre ! »

Il se reçut un coup de crosse à la tempe, et poussa un soupir en tombant au sol. Il essaya de se relever, mais se reçut un coup de pied à hauteur du visage, explosant l’une de ses dents, qui jaillit de sa bouche ensanglantée alors qu’il atterrit sur le dos, en éternuant et en gémissant.

« Alors, c’est ça, la grande légende des flics ? le railla un Yakuza. Un vieux grabataire qui se tortille sur le sol ? »

Un Yakuza leva son pied, et l’abattit sur son ventre. Eiji soupira en se tenant les cotes.

« Te... Tessou..., articula-t-il faiblement. Pa... Pardonne-moi... »

Un Yakuza rigola, et le frappa alors entre les jambes. Le visage d’Eiji devint cramoisi, et l’air sembla lui manquer.

« Et de quoi cette salope pourrait être désolée, hein ? On va lui apprendre ce que c’est qu’être un homme, ça la calmera ! »

Tessou gémissait, et les Yakuzas le traînèrent. Ils étaient montés à l’étage de l’appartement, et on continua à pousser Tessou. Plusieurs Yakuzas partirent avec Eiji dans une autre pièce, et on balança Tessou, en la tirant par les cheveux dans une autre chambre, avec un balcon montrant une belle vue de la ville. Les gratte-ciel brillaient comme des guirlandes électriques, et trois hommes se tenaient là, Nezumi au centre. Ce dernier s’avança ver selle, en défaisant la boucle de sa ceinture.

« On va vous apprendre le respect, à toi... Et à lui... Tu sais qu’une flic pute, ça rapporte pas mal ? Les clients adorent fourrer leurs queues dans le cul de salopes dans ton genre en se disant qu’ils jouissent sur le corps d’une sale putain de flic... »

On put alors entendre un hurlement diffus, venant de la pièce d’en face, celle où se trouvait Eiji. Nezumi fit tomber son pantalon, ainsi que son caleçon, où une belle bosse se formait. Il était en érection, et il tenait sa ceinture, l’enroulant autour de ses doigts, lentement, précautionneusement, pour avoir un appui. Tessou ne serait pas la première salope qu’il éduquerait. Son père, paix à son âme, lui avait montré ce qu’il fallait faire avec les filles. Il fallait leur montrer qui était l’homme, il fallait les dresser, les dompter. Il fit claquer la boucle de la ceinture dans le vide, et fit signe à ses hommes d’agir. Ils s’avancèrent vers elle, lui donnant des gifles, afin de l’immobiliser.

« Elle est coriace, cette pute ! »

Eiji hurla à nouveau, et Nezumi fit signe à ses hommes de s’écarter. Il leva la ceinture, et s’apprêta à l’abattre quand...

*BANG !*

Surpris, l’homme tourna la tête. Est-ce qu’ils avaient descendu le flic ?

*BANG ! BANG ! BANG !*

Les détonations résonnèrent alors, et l’homme entendit alors des hurlements, et des bruits de craquements.

« Mais qu’est-ce que ? »

Nezumi se dirigea vers la porte, et l’entrouvrit légèrement.

« Arrêtez-là ! entendit-il quelqu’un hurler.
 -  Non, ne... Aaaaah !!
 -  Sale pute !! »

Qu’est-ce que c’était que ce barouf ? Nezumi ordonna à ses deux hommes d’aller voir, le temps qu’il se rhabille. Les deux Yakuzas, dégainant leurs armes, se mirent à courir, tandis que ceux qui torturaient Eiji s’arrêtèrent également, ouvrant la porte. Nezumi referma la sienne, et la verrouilla.

« J’ignore ce qui se passe en bas, ma chérie, mais je te garantis que je vais te faire ta fête, ça, tu peux me croire ! »

Nezumi se retourna vers elle en souriant... Quand il entendit des détonations plus proches, ainsi que les hurlements de ses hommes, et des chocs sourds. Il se retourna vers la porte, reculant légèrement, en tremblant.

« Tuez-là ! hurlait-on dehors. Tuez ce monstre ! »

Il y eut des hurlements supplémentaires, puis des bruits de pas se rapprochant de sa porte. Nezumi regarda autour de lui, et se rua vers Tessou. Il sortit de la poche intérieure de sa chemise un couteau à cran d’arrêt, et la plaqua sur la gorge de la femme, fixant la fenêtre en serrant des dents, son sexe se frottant contre les fesses de la policière.

« Qui que tu sois, si tu rentres, je tue l’otage ! Tu ‘mas compris ? J’égorge le cou de cette pute, je te le promets sur tout ce que j’ai de plus cher au monde ! T’entends, sale flic ?! T’es venu pour sauver tes potes, hein ? Tu t’es pris pour un putain d‘héros ou je sais pas quoi ?! Va te faire FOUTRE ! Tu rentres, je la tue, c’est clair ?! »

Nezumi tremblait nerveusement, fixant la porte ostensiblement fermée, la langue glissant sur le cou de Tessou. Il l’embrassa alors dans le creux de la nuque, léchant son peau, avant de rire nerveusement, terrorisé, bien plus effrayé qu’il n’osait l’admettre.

« Héhé... Ouais, c’est ça, reste bien derrière, salopard ! Tu peux rien contre moi ! Entre, et je la bute ! Vas-y, vas-y, entre, allez !! »

La sueur plaquait ses cheveux sur son front, et plus personne ne bougeait de l’autre côté. Nezumi avait toujours son érection, et, alors qu’il commençait à espérer, il entendit soudain du bruit derrière lui.

« Mais que... ?! »

Il eut à peine le temps de tourner la tête, son couteau à cran d’arrêt s’écartant de quelques centimètres de la gorge de la policière, que la magnifique baie vitrée explosa intégralement, répandant des bris de verre sur le lit. Il sentit alors un poids disparaître devant lui, et retourna la tête...Pour voir que le corps chaud et confortable de la policière avait été remplacé par un visage dur qui le fixait froidement, avec une longue chevelure blonde et une cape rouge.

« HA ! »

Nezumi poussa un hurlement, et tomba à la renverse, voyant des bottes rouges, un justaucorps bleu moulant, et une femme qui le fixait froidement, en serrant les poings.

« T’es.. T’es qui, toi ?! T’approches pas ! T’approches pas, putain !! »

Il se mit à ramper sur le sol, et l’une de ses mains se coupa sur un morceau de verre. Il gémit et entreprit de se relever, brandissant son couteau devant lui, décrivant des moulinets avec, fendant l’air de gauche à droite.

« Merde... Mais d’où tu débarques ?! »

La flic était toujours là, contre le mur. Nezumi n’avait pas pu le voir, mais al femme était passée à travers la vitre en volant, une vitesse tellement rapide qu’il n’avait pas eu le temps de voir. Elle avait attrapé Tessou pour l’écarter, et se dressait maintenant face à l’homme. En reculant nerveusement, ce dernier atteignit le rebord du lit, et manqua être déstabilisé.

« Putain, putain... Tu t’approches encore, et je te PLANTE, okay ?! Dégage, fous-moi la paix ! »

La femme s’approcha encore, sans crainte. L’homme déglutit, et essaya alors de la frapper à hauteur du cou. Elle n’esquissa même pas le moindre geste. Quand la lame du couteau heurta sa peau, la lame explosa devant les yeux médusés de Nezumi. La femme agit alors avec une rapidité invraisemblable et une force herculéenne. Elle le souleva à la gorge, et le balança comme un fétu de paille. Nezumi défonça la porte d’entrée de la chambre, et heurta lourdement le mur en face, s’écroulant sur le ventre, face contre terre.

Supergirl regarda alors Tessou, et lui fit un sourire.

« Vous ne craignez plus rien, Madame, Supergirl est venue à votre rescousse ! Je suis désolée d’arriver si tard, j’espère que ces brutes ne vous ont rien fait de mal... »

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 9 jeudi 07 novembre 2013, 17:54:43

Quelle horreur! Quel cauchemar! Était-elle condamnée à souffrir toute sa vie? Elle n'était pas croyante mais s'il existe un dieu, il ne l'aime pas! Lui retirer son futur mari le jour ou cela devait être le plus beau de sa vie, voir mourir ses coéquipiers, tomber sous les mains d'une folle qui cherche à la tuer et lui faire l'amour en même temps! Autant dire qu'elle n'était pas lesbienne d'origine mais là, elle avait carrément anéanti la petite chance d'avoir une relation sexuelle avec une femme à cause de la Duchesse. Immobilisée par ses yakuzas, elle hurlait en se débattant, priant qu'Eiji ou un autre vienne l'aider et la sorte de ce merdier. Quelle femme fantasmerait sur un viol? Pas elle pour commencer et de plus, cela faisait cliché mais elle avait juré à Ryota de ne jamais partager son lit avec un autre homme. Et même s'il n'y avait pas de lit, pareil, aucun homme ne la touchera de cette façon! Elle n'avait jamais revu un pénis depuis celui de son compagnon, que ce soit dans un film ou autres, elle ne voulait pas revivre ce genre de chose avec un homme, elle voulait élever sa fille seule et l'aider du mieux qu'elle pouvait mais dernièrement, la vie ne l'aimait pas et voulait le lui faire comprendre. À quoi bon? Elle devait se tuer pour qu'on la laisse tranquille? Trainée jusqu'à la chambre, la porte se ferma et cela semblait être sa vie qui se fermait. Que va-t-elle subir? Violée puis relâcher? Vendu comme pute pour un bordel yakuza? Ça non! Mais que pouvait-elle faire? Si elle ne voulait pas être violée, il faudrait être forcé de se faire tuer? Elle pouvait très bien le morde à la gorge et le forcer à lui tirer une balle dans la tête...

Ce serait une façon lâche d'abandonner sa fille mais qu'est-ce qui est le mieux? Mourir en mission comme ça? Ou mourir par overdose dans un bordel puis jeter comme une vulgaire trainée à la rue? L'un comme l'autre, elle ne voulait pas mourir et elle ne voulait pas être violée. Les coups de feu semblaient anéantir ses espérances. Pourquoi Eiji ne s'était pas relevé comme un de ces flics dans les films américains et il n'aurait pas liquidé tout le monde? Ça aurait pu être le cas vu les cris des autres hommes, au moins cela retardait la suite. Elle refusait de voir ce connard nu mais elle en tremblait en le sentant derrière elle, surement plus à cause de ça que du couteau. Quitte à mourir, autant avoir l'air présentable dans le cercueil mais à choisir, elle veut encore vivre et voir grandir sa fille. Son sauveur ne semblait pas vouloir la mettre en danger mais peu importe, elle n'était plus à ça près, qu'on vienne la sauver, elle en avait marre de pleurer et de gémir, attendant qu'on la tue une fois pour toutes. Après un bruit d'explosion – surement un groupe d'assaut alors qui avait tout préparé? – elle fit repousser de ce type, enfin une maigre consolation bien qu'elle ne savait pas pourquoi si ce n'est la panique du chef yakuza.

Se retournant vers son sauveur, elle avait finalement constaté que c'était une sauveuse? Mais... comment? Pourquoi cette combinaison? Pourquoi tant d'assurance? C'était plus résistant qu'un gilet par balle, c'est ça? Elle fut très surprise de voir le couteau voler en éclat pour rien et plus encore de le voir traverser la porte comme un mannequin ou un cascadeur de film. C'était fini? Déjà? Cette femme, cette Supergirl, ces quelques mots rassurants faisaient craquer Tessou. Elle qui croyait voir sa fin venir ou un avenir crade et écœurant, elle fut soulager de voir sa vie reprendre un créneau plus normal. Elle pleura à nouveau mais de joie en tombant dans les bras de cette blonde, surement une Américaine? La serrant contre elle en posant sa tête dans son cou, elle lui devait la vie!

« Merci! Merci merci merci merci! Je sais vraiment pas comment vous remercier! »

Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait failli être violée mais ça allait de soi non? Ce soir, elle serait plus heureuse de retrouver Kyoko et de la serrer contre elle avec amour. Sa petite chérie ne lui aura jamais autant manqué que ce soir! Quoi qu'avec la Duchesse aussi? Cette accolade dura le temps que ça durait, elle n'avait plus de force mais ce n'est pas grave. Mais soudainement, elle repensait à son coéquipier.

« Eiji! Oh non, il va bien? »

Tout se remue ménage, c'était elle, non? Elle l'avait sauvé au moins? Pourvu que ce soit ça. Restant accrochée à cette Supergirl, elle espérait que ce soit elle qui l'ai sauvé, même de justesse, il méritait de vivre lui, pas comme Bunta... qui était déjà mort d'ailleurs. Elle observa la blonde avec ses grands yeux rougis derrière ses lunettes, elle espérait qu'il y ait plus qu'elle comme fin heureuse...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 10 jeudi 07 novembre 2013, 23:37:25

En s’approchant de l’appartement, Supergirl nota rapidement qu’il y avait beaucoup d’hommes armés. Elle avait commencé par neutraliser ceux au rez-de-chaussée, avant de monter à l’étage, et avait ainsi, toujours avec sa vision surdéveloppée, vu qu’un homme tenait une femme en otage. Elle aurait pu faire voler la porte en éclats, et se déplacer rapidement, mais le risque était trop grand que le ravisseur ne tue son otage dans la précipitation. Par conséquent, Kara avait opté pour un autre angle d’attaque, et avait filé par la fenêtre, débarquant dans le dos du malfrat. La femme était sauvée. Kara ignorait qui était cette personne, et, quand son regard croisa le sien, elle lut une forte incompréhension... Suivie presque immédiatement d’un intense sentiment de soulagement. À la surprise de Kara, la mystérieuse et belle femme bondit contre elle, l’enlaçant en la remerciant chaleureusement.

« Merci! Merci merci merci merci ! Je sais vraiment pas comment vous remercier !
 -  Je... Euh... »

Gênée, Kara finit par tender sa main, et tapota la tête de la femme. C’était bien la première fois qu’on la remerciait ainsi. Soit on lui hurlait de partir, soit on pleurait en tombant à ses pieds, mais un câlin... Ce n’est pas que c’était désagréable, loin de là, mais ce n’était pas vraiment ce à quoi Supergirl était habituée. La femme lui parla alors d’un certain Eiji, et Kara fronça les sourcils.

« Eiji! Oh non, il va bien ?
 -  Je... Je n’ai pas encore eu le temps de fouiller toutes les pièces, Madame... »

Elle discernait dans les yeux de la femme une certaine inquiétude à propos de cet homme. Son amant ? Était-il possible qu’ils soient un couple capturé par les Yakuzas ? La prostituée que Kara avait secourue lui avait parlé d’une réunion, ici, entre deux clans yakuzas. Elle n’en savait pas plus, et avait estimé nécessaire de se rapprocher pour mettre fin à de dangereux bandits. S’il fallait sauver des vies, elle était prête à intervenir. Elle repoussa délicatement la petite femme.

« Restez ici, et ne bougez pas. »

Kara sortit tranquillement, et utilisa sa vision spéciale. Elle put ainsi voir, dans une autre pièce, un homme inanimé, assis sur une chaise. Elle défonça la porte close d’un coup de sa main, l’arrachant de ses gonds, et entra. L’homme avait le torse nu, sa chemise ayant été arrachée, et saignait. Il comatait, la tête vers le bas, des lignes de sang s’échappant de son corps.

« Merde... »

Il avait été torture. Elle posa son oreille contre son corps, et entendit les battements de son cœur. Eiji était encore en vie. Elle ignorait de qui il s’agissait, mais l’homme était plutôt vieux... Si c’était un couple, alors il y avait une belle différence d’âge entre eux.

« Votre ami est en vie, Madame, mais il est trop blessé pour que je le transporte... Il a eu plusieurs fractures, et des morceaux d’os ont perforé ses muscles. Vous devriez contacter les urgences pour qu’ils envoient une ambulance. Rassurez-vous, il n’y a personne d’autre que nous dans l’appartement. »

Tous les autres Yakuzas avaient été neutralisés, et le rez-de-chaussée ressemblait à un champ de bataille. Des impacts de balles décoraient les murs, une table en verre avait explosé, plusieurs portes avaient été arrachées, et le vent sifflait depuis la grande baie vitrée menant à la terrasse. C’était une belle suite. Il y avait une confortable terrasse. Kara avait débarqué par là, frappant le garde se trouvant dehors, en train de fumer. Le choc l’avait envoyé valdinguer à travers la baie vitrée, et il s’était affalé sur un sofa, le renversant avec les coussins. Une chaise en inox avait également été brisée. Un homme l’avait saisi pour l’abattre sur Kara, et elle s’était protégée avec sa main, coupant cette dernière en deux.

Eiji avait été transporté dans une salle de bains, et Kara nota que l’eau du lavabo avait coulé. Elle posa un doigt dessus. Elle était brûlante. Il n’était pas difficile de comprendre ce qui attendait encore ce vieil homme. Kara bouillonnait sur place. Elle était la femme la plus rapide du monde, mais elle n’avait pas été assez rapide pour empêcher un homme de se faire torturer. La jeune femme regarda autour d’elle, et trouva, sur un meuble, une veste en cuir. Elle palpa les poches, et trouva un portefeuilles. C’est ainsi qu’elle apprit que l’homme torturé était un policier.

*Cette femme doit donc être aussi une policière...*

La laisser ici était impensable. Son coéquipier était blessé, et il y avait toujours un risque pour que d’autres Yakuzas arrivent. De plus, la femme était en état de choc. C’était quelque chose que Kara pouvait comprendre : ces types avaient probablement voulu la violer. Des porcs, de vrais animaux ! Kara rangea le portefeuilles. Les deux policiers étaient probablement venus ici pour surveiller la scène du crime, et on les avait doublés. Supergirl sortit de la salle, et alla au rez-de-chaussée.

« Je vais rester avec vous, jusqu’à ce que vos collègues arrivent. La place n’est pas sûre. Vous...Vous alelz bien ? »

Savoir comment approcher les gens dans ce genre de circonstances était assez difficile. Généralement, Kara tapait sur les bandits, et un policier débarquait. Ici, c’était la police qu’elle venait de sauver. Et l’endroit était un véritable nid de guêpes.

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 11 dimanche 17 novembre 2013, 21:41:13

Pour Tessou, cette femme blonde, en tenue moulante, bleu et un peu rouge, c'était littéralement un ange tombé du ciel, venue la sauver, la tirer des méchants et venue lui remettre de la bonne humeur dans la tête, de la joie de vivre. D'ordinaire, Tessou était une jeune femme normal, exprimant normalement sa joie, remerciait normalement les gens mais vu la situation, elle se jeta sur elle pour l'enlacer et la remercier. Elle n'avait pas retrouvé son portefeuille, elle lui avait sauvé la vie, elle avait empêché que ses types ne la violent. Ou même si ce n'est qu'un seul type, un viol reste un viol. Mais dans l'euphorie, elle venait de se sentir saine et sauve bien que légèrement traumatisée une fois encore par sa mission. Enfin, au moins le pire avait été évité cette fois. C'était toujours ça de pris. Mais elle repensait soudainement à Eiji, le pauvre avait été passé à tabac par les autres et il y avait peut-être pire que ça maintenant? Elle s'inquiéta pour lui bien sur, c'était un de ses coéquipiers pour cette mission. Même si Bunta était un traitre, il ne reste plus qu'eux deux. Écoutant la jeune femme, elle patienta à sa place en attendant qu'elle aille voir comment il allait? Lors de son retour avec son bilan, elle prit directement son portable pour appeler une ambulance déjà ainsi que prévenir ses collègues pour lui parler du fiasco, des blesser, morts, de la situation globale de l'opération. En raccrochant, elle se demandait pour cette Super Girl, ça ne fait rien que les gens la voit où elle doit rester secrète, à la limite laisser sa signature quelque part pour dire que c'était elle qui avait nettoyé la zone?

« Mes collègues et les secours ne devraient plus tarder. Est-ce que vous devez partir maintenant ou ça peut attendre? »

Forte heureusement, elle pouvait attendre. Elle avait tant à lui dire, des millions de fois merci encore. Elle attendait en croisant ses bras, patientant que les secours arrivent, et elle observa sa sauveuse quelques instants encore. Quel âge elle pouvait bien avoir? La vingtaine? La trentaine? Elle lui donnait déjà moins de trente ans... peut-être son âge? Ou plus jeune? Les Américains et leur jeunesse plus ou moins frappante. Dire que jusqu'à aujourd'hui, elle croyait que ce genre de rumeur de super héros n'était qu'une légende urbaine pour parler de tout et de rien. Comme cette histoire de vidéo qui vous tue dans sept jours ou « la musique de la mort ». Cette rumeur que si l'on entend une musique dans une ruelle sombre ou un coin pas très fréquentable, si cette musique se rapproche, la mort vous guète. Certains jeunes impliquait cela à cette tueuse en série que l'on nommait Chainsaw vu que dans quatre-vingt dix-neuf pourcents des cas, la tronçonneuse est utilisée et ça n'a rien d'une partie de plaisir pour les légistes de jouer au puzzle. La jeune femme s'inquiéta pour elle, ce qui la tira de ses pensées par un petit sursaut avant de lui sourire doucement.

« Ça va, je vous remercie. Vous m'avez sauvé d'une situation... que je ne souhaite à aucune femme alors ce n'est pas quelques coups au visage qui risque de me blesser. »

En dehors de quelques petites marques, rien de bien grave, dans quelques jours, ça sera passé. Tessou observa son portable, le tripotant pour trouver son dossier de photo et revoir quelques clichés de Kyoko et de Ryota. Il aurait fait un si bon père... Et dans cette situation, lui aussi n'aurait pas su comment remercier cette super-héroïne. Mais déjà, elle devait se rendre compte que bien que son acte soit héroïque et qu'elle en a conscience, elle avait encore fait mieux. Elle rangea son portable dans sa poche en se tournant vers elle.

« Excusez-moi Super Girl, c'est ça? Je souhaiterais qu'ensuite, vous me suiviez chez moi. Je voudrais vous montrer que ce soir, il n'y a pas que moi que vous aviez sauvé d'une mort ou même d'une situation vraiment affreuse. »

Oui, elle méritait de voir Kyoko, voire même de la porter ou la bercer. À cette heure-ci, elle devait dormir paisiblement mais au moins, sa maman était toujours vivante et toujours fidèle à son papa. Replaçant ses lunettes, elle semblait à présent fasciner par les fait et geste de cette jeune femme.

« Cela peut vous sembler bizarre ou commun mais jusqu'à aujourd'hui, je pensais que les gens comme vous n'étaient que des rumeurs des jeunes pour croire qu'ils vivent dans un monde de bande dessinés ou jeux vidéo mais je sais aujourd'hui que je vous dois tout, Super Girl. Mais... vous êtes nombreux comme ça, à vous balader dans Seikusu et à aider la police ou juste les citoyens en danger? »

L'un comme l'autre, ils méritaient une médaille voir plus!

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 12 mardi 19 novembre 2013, 02:19:28

Supergirl avait accompli son job. Elle avait sauvé deux vies ce soir. En théorie, elle aurait du s’envoler par la fenêtre, mais elle sentait bien que la policière était sous le choc. Un spectacle assez curieux : il était assez rare de voir des policiers la remercier à ce point. Le monde du droit avait généralement tendance à se méfier des justiciers amateurs, même dotés de superpouvoirs. Certes, beaucoup de policiers adoraient les comics, mais la plupart des huiles n’avaient pas confiance en des individus qu’ils ne connaissaient pas, et qui s’autoproclamaient défenseurs de la veuve et de l’orphelin. Des arguments que Supergirl avait bien du mal à entendre. Elle avait des facultés exceptionnelles, surnaturelles, et elle les utilisait tout simplement au profit du bien commun, trouvant cette activité plus noble et plus juste que d’aller faire la guerre contre les ennemis de tel ou tel État. N’étant pas naïve, Supergirl savait que, sur le long terme, si elle devenait une sorte de « super-policière », elle finirait par devenir une soldate, une machine à tuer que les gouvernements utiliseraient pour imposer leur hégémonie, et c’était une chose à laquelle elle se refusait. Ainsi, même si elle était relativement proche d’autres supers-individus travaillant au sein du SHIELD, Kara avait encore son indépendance, et entendait bien la préserver.

La femme revint vers elle, en lui annonçant que les renforts arriveraient. Quand la femme demanda à ce que Kara aille chez elle, Supergirl tiqua, clignant légèrement des yeux, avant de réfléchir à cette question.

*C’est bien la première fois qu’une personne que je sauve m’invite chez elle...*

Devait-elle refuser ? Si elle allait chez elle, elle ne pourrait pas patrouiller, et il y avait donc un risque que des crimes surviennent, des crimes dont elle aurait pu, si ce n’est empêcher leur commission, au moins appréhender leurs auteurs. D’un autre côté, il était effectivement très rare qu’une personne veuille à ce point se rapprocher d’elle... Du moins, sans donner l’impression de vouloir lui sauter dessus. Parmi toutes les personnes que Kara sauvait, certaines lui demandaient parfois des autographes, ou devenaient hystériques, en réalisant qu’ils avaient échappé, grâce à elle, à un sort terrible, ce qui les amenait à se jeter à ses pieds pour pleurer. Cette femme-là restait calme, mais Kara la devinait tendue, sur les nerfs.

Tout en lui posant cette question, elle avait consulté son téléphone portable. Curieuse, comme à son habitude, Kara avait brièvement vu des images, avant que la femme ne range son appareil. Visiblement curieuse elle aussi, la policière lui posa plusieurs questions supplémentaires :

« Cela peut vous sembler bizarre ou commun mais jusqu'à aujourd'hui, je pensais que les gens comme vous n'étaient que des rumeurs des jeunes pour croire qu'ils vivent dans un monde de bande dessinés ou jeux vidéo mais je sais aujourd'hui que je vous dois tout, Super Girl. Mais... vous êtes nombreux comme ça, à vous balader dans Seikusu et à aider la police ou juste les citoyens en danger ? »

Kara esquissa un léger sourire, et haussa les épaules :

« Parfois, les légendes recèlent une part de vérité. Je ne pourrais pas vous dire exactement combien nous sommes, mais nous ne sommes manifestement pas encore assez. Je rêve d’une société où ce seraient des gens comme nous qui se chargeraient d’opérations de ce genre, et où les policiers n’auraient qu’un simple rôle d’investigation. Seikusu est une ville dangereuse pour ceux qui n’ont pas des facultés comme les miennes. »

Cette policière devait être récemment arrivée à Seikusu. Outre les individus en tenue moulante, il y avait aussi quantité de mutants, qu’ils viennent d’autres parties de la Terre, ou des Portails terrans. Les mafieux s’équipaient avec des armes tekhanes, et la police japonaise apparaissait comme légèrement dépassée.

« Quant à ton invitation... Je l’accepte à trois conditions... Je veux que tu me tutoies, que tu m’appelles par mon prénom, et que je connaisse le tien... Et je m’appelle Kara. »

Après tout, si elle avait sauvé quelqu’un d’autre, il était de son devoir de voir cette autre personne.

« Et j’espère que tu n’as pas le vertige, rajouta-elle en lui faisant un léger sourire. J’ai tendance à voler vite et haut. »

DC d’Alice Korvander.

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Tessou Tsuzuri

Humain(e)

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 13 mercredi 18 décembre 2013, 21:15:42

Quelle soirée quand même, elle avait eue du mal à se dire que tout allait bien se passer et après le premier faux pas, elle découvrait que son partenaire était un traitre, que son autre camarade risquait gros, voir la mort et elle a failli devenir un simple jouet sexuel entre les mains d'un vieux pervers. Heureusement, on était venu la sauver. Et si Tessou était du genre à ne pas croire à ses histoires de personne en collant ou dans une tenue étrange descendre du ciel pour sauver les gens, elle y croyait à présent. C'était cette blonde en tenue majoritairement bleue qui était venue la sauver et elle ne lui serait que trop redevable de l'avoir sauvé à temps. Comme elle a sauvé Kyoko de devenir une orpheline. Plus les missions se déroulaient, plus elle songeait à donner sa démission ou travailler dans les bureaux, un coin plus dangereux. Elle avait fait cette promesse à Ryota de continuer ce métier, de sauver et d'aider les gens, de coincer les crapules pour qu'ils croupissent en prison mais depuis son arrêt de son congé maternité, elle avait l'impression que cette ville avait de plus en plus sombré dans le mystique... Pourtant, elle n'était pas très ouverte sur ce genre de phénomène. En dehors des fantômes et donc de tout ce qui s'y rapporte, du simple fantôme gentil au poltergeist, le reste, c'était que du faux. Les OVNI, les monstres, vampire, loup-garou, tout ça, du pipeau.

Mais cette Supergirl venait de lui prouver le contraire au moins sur les légendes de super héros. Si dans sa tête, l'héroïne trouvait que la policière en faisait trop, c'est surement qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de remerciement. Voir ce que l'on croyait faux devenir réalité et en être sauvé, c'est magique. Cette dernière accepta d'ailleurs sous quelques conditions, qu'elle arrête le tutoiement, qu'elle la nomme par son prénom et savoir le sien? Si ce n'est que ça, pas de soucis! Pour ce qui est du vol par contre...

« Eh bien... je... j'espère que v-tu feras attention avec moi alors... »

Dit-elle avec un sourire embarrassé... Elle n'a jamais été fan de la hauteur. La vitesse, passe encore mais la hauteur, c'est autre chose. Enfin, ce n'est pas comme si elle risquait un accident en allant chez elle de cette façon, cette Kara allait faire attention. Mais elle risque de bien s'accrocher et fermer les yeux surtout... le vertige, c'est un de ses défauts.

« Je me nomme Tessou Tsuzuri, Tsuzuri est mon prénom mais je doute que nous soyons trop proches pour cela pour le moment. »

Donc Tessou. Elle préférerait prévenir, elle savait que les occidentaux avaient pour habitudes d'appeler les gens par leur prénom mais c'est quelque chose d'intime quand même, alors Tessou sera suffisant. Elle n'allait pas lui demander les suffixes qui vont avec, les « -san » ou même « -chan », ça serait gênant mais chaque chose en son temps. En quelques minutes, les ambulanciers arrivaient avec quelques camionnettes prêtes à identifier chaque personne et leur offrir une jolie collection de bracelet très tendance dans les prisons. Il y avait aussi quelques civières au cas où mais Tessou indiqua surtout où se trouvait Eiji afin d'avoir les soins le plus rapidement possible. Tessou fit son rapport bref à son supérieur mais comme elle n'était pas blessée, on lui évitait d'aller à l'hôpital mais le rapport devait être prêt pour demain, même si elle avait le droit à le rapporter dans deux jours... elle mérite bien du repos après ce qu'elle avait vécu ici. Les policiers évitaient de s'approcher de l'héroïne, à part son supérieur et quelques-uns de ses collègues qui la remerciaient d'avoir sauvé leur agent, camarades, les autres étaient trop préoccupés à s'occuper de tout ce monde.

« Je suis prête, Kara. Je... je dois vous tenir comment? »

Comme une enfant autour de son cou? Comme une princesse dans les bras de son prince charmant? Dans son dos? Elle aurait trop peur pour ça! Quoi qu'il en soit, une fois installé, elle fit exactement ce qu'elle avait prévu, elle s'accrochait à elle et fermait les yeux de toutes ses forces, priant pour ne pas perdre ses lunettes en plein vol car elle refusait de détacher le moindre doigt de Kara. Elle lui indiqua son adresse, quelques points pour se repérer mais elle ne la guiderait qu'en fermant les yeux? Sauf si c'est vraiment utile... Une fois arrivée au pied de son appartement, elle grimpa les marches pour atteindre le troisième étage et tourna la clé dans sa serrure avant d'ouvrir sa porte. Sa cadette l'attendait, surprise de voir une personne avec sa sœur, plus encore vu la tenue que portait cette blonde à ses côtés. Sa sœur lui ressemblait un peu, les cheveux courts, elle sortait à peine du lycée pour entrée dans le monde du travail.

« Tu peux rentrer maintenant. J'ai eu une soirée mouvementée et voici Kara. C'est la femme qui m'a sauvé mais je t'expliquerais plus tard alors je voulais simplement la remercier et discuter un peu avec elle. Elle a été sage? »
« Un ange, comme tous les soirs. »
lâcha-t-elle mollement, un peu fatigué ou ennuyée peut-être.
« Merci et fait attention à toi sur le retour. »
« Ouais, ouais... »


Elle avait peut-être des projets tombés à l'eau à cause d'elle? Elle s'en voulait parfois de trop compter sur elle... Elle était jeune après tout, elle voudrait peut-être faire autre chose le soir? L'appartement de Tessou était bien rangé, propre, un appartement comme un autre avec ses décorations, des photos de famille au mur dont un petit meuble dans le coin du salon, un autel pour Ryota mais ce dernier est fermé. Elle ne l'ouvre que quand elle est là. On pouvait y voir malgré tout quelques photos d'eux, lors de leur diplôme ou lors de sorties en amoureux, tous les deux. Il y avait aussi quelques photos de bébés, parfois seule, parfois avec sa mère mais jamais avec son père malheureusement.

« Tu souhaites quelque chose à boire, Kara? »

Oui la surprise était pour bientôt, elle voulait lui montrer Kyoko, la petite fille dont la maman a été sauvé par Kara, elle a évité un drame de plus à cet enfant...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Une alliée de poids [Tessou Tsuzuri]

Réponse 14 samedi 21 décembre 2013, 02:04:37

Tessou Tsuzuri... Visiblement sa première future fan. Devant son air embarrassé, Kara s’amusa en se disant qu’elle devrait peut-être ouvrir un compte sur Facebook. Tessou serait probablement la première à la suivre et à l’encourager, pour ce que Supergirl avait fait. Kara était naturellement heureuse et fière de bénéficier de la gratitude de la policière, même si, honnêtement, elle estimait n’avoir fait que son devoir. Un grand pouvoir impliquait en effet d’avoir de plus grandes responsabilités que le commun des mortels, et son rôle était de les mettre au service de la communauté, de défendre cette planète d’accueil pour une réfugiée comme elle. L’injustice et la démence avaient détruit son monde natal, et il était donc logique qu’elle cherche à éviter le même scénario... En évitant toutefois de sombrer dans l’extrémisme de son cousin, qui, là d’où elle venait, avait fini par conquérir le monde, et par devenir un despote.

Les renforts finirent par arriver, et, tandis que les policiers et les infirmiers déferlaient, Kara resta dans son coin, bras croisés. Tessou éclaircit rapidement tout malentendu, et, quand on la remercia, elle se contenta de sourire en hochant la tête. Mieux valait faire preuve d’humilité, elle savait que la profession de policier était suffisamment difficile comme ça, sans qu’elle ne vienne faire preuve d’une fierté excessive devant eux. Les supérieurs hiérarchiques de Tessou n’apprécieraient sans doute pas qu’une gaijin, n’ayant aucune formation de police, ait sauvé toute une équipe de dangereux Yakuzas, mais, si c’était à refaire, Supergirl le referait sans hésiter. En théorie, elle aurait également du partir depuis longtemps, mais elle était curieuse. C’était la première fois qu’une policière l’invitait chez elle, et Kara n’était pas contre l’idée se rapprocher un peu des personnes qu’elle sauvait... En tout bien, tout honneur, bien sûr.

« Je suis prête, Kara. Je... je dois vous tenir comment ? »

La politesse japonaise, toujours à l’œuvre. Si, en Occident, la politesse était encore respectée, comme une sorte de simple formalité, au Japon, c’était autre chose. Il y avait sans doute beaucoup à dire sur ces simples choses que constituaient la bonne manière, et sur l’illustration du degré social qu’ils représentaient, mais Kara avait d’autres soucis en tête. Elle lui sourit.

« Tu peux te tenir contre moi. Je te tiendrais avec une main, et je te dirigerais avec l’autre, tu n’as pas à t’en faire. »

C’était presque une forme de câlin. Elle laissa Tessou poser ses bras contre ses hanches, afin de s’y appuyer, et posa l’une de ses mains sur sa nuque, plaquant sa tête à côté de la sienne, avant de lentement décoller du sol. Le premier vol était toujours très surprenant pour les novices, et Kara y alla donc lentement. Elle pouvait voler sans l’aide de ses bras, mais c’était toujours plus simple de se diriger avec au moins une main. Sa main solide maintenait Tessou contre elle, et Supergirl partit par la terrasse, sous les regards légèrement admiratifs et amusés des policiers. Elle s’envola lentement, et constata que Tessou se blottissait contre elle, ce qui la fit sourire. Avait-elle le vertige ? Kara se retrouva à hauteur des toits, et aurait encore pu monter, jusqu’à rejoindre les nuages, et même voyager dans l’espace. Cependant, ce serait peut-être un peu trop.

« Détends-toi, Tessou, tu ne risques rien contre moi... »

La policière lui indiqua son adresse, une série de chiffres. Kara réfléchit un peu, jusqu’à savoir où ça correspondait, puis s’y rendit. Une fois qu’on avait compris le système d’adressage japonais, on réalisait qu’il était bien plus rigoureux que le système occidental, et bien plus pratique. Kara s’avança assez lentement au-dessus des toits, sans faire trop de mouvements. Elle adorait voler dans les airs, voir la ville de haut. Seikusu, sur ce point, offrait de beaux panoramas. Son centre-ville était en pleine expansion, avec des gratte-ciel qui ne cessaient de fleurir, formant de très jolies perspectives différentes selon les quartiers.

Tessou logeait dans un immeuble, où Kara alla se poser. Elle atterrit sur le sol, et relâcha Tessou, puis la suivit. Les deux femmes montèrent près de son appartement, où elles tombèrent sur une jeune femme, que Kara identifia comme une baby-sitter. Elle comprit alors que Tessou était mère de famille, et se demanda où était le père de l’enfant, pourquoi elle ne l’avait pas appelé. Sans doute devait-il se morfondre... À moins qu’ils n’aient divorcé ? Tout était possible, après tout. C’est une impression que Kara eut quand elle vit que, sur toutes les photos de la maison, elle ne voyait aucun homme. Tessou ne faisait pourtant pas jeune femme, et Kara se mit à imaginer quantité d’hypothèses : un père qui fuyait ses responsabilités, par exemple. C’était un cas classique, mais Kara avait bien conscience que poser ce genre de questions, ce serait être un peu trop personnel.

Devenant tout d’un coup relativement timide, car elle était après tout dans le domicile et dans l’intimité d’une femme, Kara ne dit rien, jusqu’à ce que Tessou lui pose une question :

« Tu souhaites quelque chose à boire, Kara ? »

Kara cligna des yeux, et hocha lentement la tête.

« Je... Je voudrais bien un jus d’orange, ou un verre d’eau. »

Mieux valait ne pas essayer de l’alcooliser : une Supergirl ivre, ce n’était pas beau à voir. Sa curiosité fut la plus forte, elle se saisit d’un cadre où elle voyait Tessou, un grand sourire, tenant entre ses bras un bébé rieur. Le beau bébé riait aux éclats, et Tessou avait un grand sourire innocent. Comment donc pouvait-on vouloir faire du mal à une femme avec un aussi joli sourire ? Elle conserva le cadre entre ses doigts, relevant la tête vers Tessou.

« C’est... C’est ton enfant ? Il est trop mignon... Tu l’as appelé comment ? »

Comme elle était incapable de discerner son sexe, elle préférait ne pas prendre de risques. Son instinct lui disait que c’était une fille, mais tous les bébés avaient cette jolie bouille ronde, après tout.

Kara sentit son cœur fondre. C’était trop mignon !

DC d’Alice Korvander.

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