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Manoir Tarabasse, abord de d'Ashnard, 00h08
-Vite Grischka, la science n'attend pas ! Entends-tu cet orage mon ami bossu ? Ce soir est notre soir ! Aahah !-Ouiii mon seigneur… je l'entends…Et oui… Dehors, l'orage faisait rage et la pluie tambourinait violemment sur les vitres de l’immense et sinistre battisse qui trônait au-dessus d'une grande falaise. Cette ancestrale demeure appartenait depuis des siècles à la famille Tarabass, une noble lignée ashnardienne qui, bien que discrète et peu connue, à toujours eu droit à quelque privilèges grasse entre autres à son savoir.
Le
le comte Tarabass, l'homme chevelu et à la barbe drue qui était en train de bidouiller plusieurs manettes et autre levier était le dernier héritier de cette lignée, faute de temps pour trouver une femme, mais surtout, faut d'avoir un appareil reproducteur viable.
- Les entends-tu grischka ? Les éclairs qui déchirent le ciel tel l'enfant qui déchire l'utérus maternelle ?!- Ouiii comte… Je les enteeend…- C'est le son d'une naissance mon ami difforme ! Et aussi le son de la réussite ! 10 ans… 10 ans de dur labeur pour en arriver là… Enfin, enfin ma fille va voir le jour !Au centre du gigantesque laboratoire trônait une table en bois massif sur lequel le corps somptueusement rafistolé d'une femme était entreposé et solidement sanglé. Ladite femme avait de beaux cheveux mauves, un teint pale et livide, de belles lèvres noires, une poitrine opulente, une taille de guêpe et… La pin-up classique quoi, sauf qu'elle était couverte ici et là de coutures et d’agrafes. Elle était nue, inanimée et, au-dessus d'elle se trouvait une énorme installation se terminant par trois grosses bobines reliées à des câbles.
- Bon… Tout est prêt grischka… Branche là.- Ouiiii mon maître…Sur ce, l'horrible bossu attrapa la liasse de câbles et ce mit à les brancher, commençant par l’énorme vis qui traversait la tête de la femme, puis il enchaîna les branchements par la langue où la encore une vis était mis en place puis, finalement, le monstrueux bonhomme vint a descendre vers la poitrine de la demoiselle, mais… Tout en jetant un furtif regard à son maitre, le bossu vint à palper la poitrine de la donzelles, avant que le comte ne ce retourne et ne vienne à donner un coup de baton sur la main de ce pauvre Grischka.
- Bas, les pattes vil gougnafier ! Sur qui crois-tu poser tes mains sales, hein ?- Désolé maître… je… je Fini de brancher les câbles…Le bossu baissa alors les yeux et fixa les deux dernières pinces sur les anneaux que la femme portait sur ses seins avant de dire sur un ton mutin et soumis :
- c'est bon mon maître… Elle est prête.- Bien… Il est temps à présent…Le barbu abaissa alors un levier qui actionna une trappe sur le toit du manoir, trappe de laquelle un énorme para-tonnerre vint à poindre.
- Mon répugnant ami… s’exclamât alors le comte en ce tournant vers son assistant.
Il est temps pour moi de devenir une légende ! En donnant vie à elle, à ma fille, le nom des Tarabass sera à jamais gravé dans le marbre de Terra ! Aaaahahahaha !- Et… Et moi mon maître ? - Toi ? Et bien toi tu… Oui, peut être qu'une petite croix en bois à ton nom sera mise derrière le manoir, avec la meute de chiens de chasse de mon père.Le bossu eut alors des étoiles dans les yeux et s'affala aux pieds de son maître.
- Haaaan maître, c'eeeest ciii bon de votre part !- shhht ! Ont à du travail, sombre immondice que tu es, alors retourne à ton poste !- ouiiii maître, désolé maître…Grischka s’avança alors d'un pas mal assuré vers un tableau sur lequel un gros levier trônait, levier qu'il prit en main avant de regarder son maître dans les yeux avec un léger filet de bave.
Sur le toit, plusieurs éclairs s'étaient entre-temps abattus, chargeant un énorme tube cathodique en vers relié aux bobines tesla précédemment citées.Sur le toit, plusieurs éclairs s'étaient entre-temps abattus, chargeant un énorme tube cathodique en vers relié aux bobines tesla précédemment citées.
- Allons-y… 1… 2… 3… 4… Cet alors qu'un ultime éclair vint à frapper, allumant tout un ensemble d'ampoules à incandescence, signalant alors aux deux hommes que le moment était le bon.
-MAINTENANT GRISCHKA !!!!!!Et VLAM ! Les deux comparses vinrent alors à abaisser en même temps leur levier, envoyant une grande dose d'électricité dans le corps de la femme, créant un véritable déluge de son et de lumière stroboscopique dans tout le laboratoire.
- TIENS BON GRISCHKA ! IL FAUT QUE LE CONTENEUR CATHODIQUE SOIT VIDE !!! »Le spectacle dura bien une, voir deux minutes, avant que le tube ne finisse par se vider de toute son énergie. Cet alors que les deux hommes, dans un silence crispé se regardèrent légèrement… Puis le comte s'approcha timidement de sa chose et, d'une main tremblante, il vint à la poser sur son sein gauche, avant d'approcher son oreille de la bouche de la femme.
- nan… nan… Je…L'homme se tourna alors, retournant à son bureau d'un air agité, farfouillant vivement dans ses papiers tout en essayant de comprendre ce qui n'avait pas pu aller et où ses calculs avaient foiré. Mais… Malheureusement… Rien n'y fit et, bientôt, l'orage vint à se calmer, donna t'à l'homme l'ultime coup de masse qui lui manquait pour se mettre en colère.
- DIX ANNÉES !!! DIX ANNÉES DE DUR LABEUR !!! POUR RIEN !!!
- Du calme, mon bon mai-- TAIS-TOI SOMBRE MONSTRE !! Je… Je…L'homme se mit alors à ventiler et, quelque peu épuiser, il vint à péniblement s'asseoir sur son fauteuil avant d'attraper d'une main tremblante une boite de médicaments, médicament qu'il avala d'une traite avant de soupirer lourdement.
- je n'en peux plus Grischka… Je… Je m'épuise à vouloir attraper une chimère…- P-pourtant sur les rats ça avait marché… Pourq-- «Ggggrhmm... »En entendant ce sinistre grognement suivit d'un lourd battement de Coeur, les deux hommes vinrent à se retourner vers la table et, cet alors qu « elle » vint à légèrement bouger, de léger arc électrique ce formant autour de sa vis crânienne. Les deux hommes affichèrent alors une mine surprise puis… Timidement, le comte vint à se relever de son siège, voyant alors le corps de sa « chose » se crisper de plus en plus. Mais voilà… Plus la créature semblait s'éveillait, plus les lumières du laboratoire vacillaient tendis que les objets métalliques, eux, se mirent à trembler légèrement sous une sorte d' "appel" électromagnétique.
- Elle… Elle…- Grrrr… GRRRRHMMM !Et BAM ! La femme tira un grand coup sur ses liens de cuir en grognant de plus bel, faisant tomber son créateur à la renverse, créateur que le bon Grischka aida rapidement à se relever. La femme se mit alors à hurler une fois encore, faisant grossir les arcs électriques autour d'elle, et ce, à un tel point qu'elle alla même jusqu’à inverser le courant vers le tube cathodique, faisant exploser ce dernier dans un autre hurlement tonitruant, hurlement qui signa aussi sa libération, les liens la retenant venant alors se briser du coup sec sous sa force vraisemblablement colossale.
- ELLE VIIIIIIE AHAHAHAAHAHAHAHAHAHAAAAHAHA !!!!Dans la pièce, les vitres vinrent à voler en éclats, les nombreux objets métalliques tournoyèrent chaotiquement autours du siège accompagnés par de brusques bourrasques de vent, tout ceci orchestré par les hurlements de la femme et les rires hystériques de son géniteur.
Puis… Plus rien… La chose vint à se relâcher d'un coup, faisant retomber tous les objets et ne laissant que le sinistre bruit de l'air s'engouffrant dans les fenêtres. Sur ce, le comte vint à légèrement se calmer lui aussi, avant de faire signe à son compagnon d'aller, voir, comment aller sa « fille », ce que le bossu fit sans broncher d'un hochement de tête, un hochement de tête fébrile, certes, mais il n'était pas en position de faire la forte tête. Cet ainsi que Grischka vint à timidement s'approcher de la femme, avant que cette dernière ne vienne à l'attraper par le cou. Sur ce, la femme se releva alors lentement, soulevant le pauvre bossu au-dessus du sol, fusillant ce dernier de ses yeux vairons, l'un était blanc avec une pupille noir et l'autre était à peu de choses prêt pareil, sauf qu'un cercle rouge entourait l'iris. La femme émit alors un grognement avant de balancer le pauvre homme pauvre contre un mur, le tuant sur le cul avant hurlé une ultime fois. Puis… Elle se retourna vers son créateur avec la hargne au fond des yeux.
- Hola… Tout doux, ma belle… Lâcha alors le comte en reculant légèrement.
Je… Je ne te veux aucun mal ma jolie… Je… Je suis ton papa… T-tu ne me ferais pas de mal, hein ? La femme lâcha alors un autre grognement en s'avançant toujours d'un pas ferme vers son créateur qui, bien vite, vint à être pris en sandwich entre elle et son bureau. Mais alors que tout semblait être fini pour ce pauvre homme, une brève œillade sur le tas de papiers vint à lui donner une possible solution à ce colossal problème de deux mètres, solution qui n'était autre qu'un grand bâton de réglisse… Oui, c'était désespéré, mais… Voilà, entre essayer d'amadouer une femme en kit avec un bâton de réglisse et se faire tuer d'office… Bas… bref !
L'homme attrapa rapidement la friandise et, sans en dire plus, il l'a tendis vers la femme qui, surprise, vint à ce stopper… Avant de froncer les sourcils en regardant son créateur dans les yeux.
- prends-le ma belle… Tiens… C'est du réglisse…La femme poussa alors un petit grognement… Avant de timidement tendre sa main vers la friandise, l'arrachant ensuite rapidement des mains de l'homme. Elle se mit ensuite à renifler la réglisse, à le regarder sous toutes les coutures avant de le lécher et de le sucer avec gourmandise, et ce, de plus en plus farouchement, avant de littéralement croquer dedans, l'engloutissant en moins de temps qu'il n'en faut pour dire les mots « dragula ».
Une fois la réglisse engloutit, le monstre vint alors à en demander un autre et, bien sûr, l'homme céda à sa requête avec grand plaisir, voyant là le moyen d'apprivoiser sa fille, son tendre petit bébé de deux mètres fait de chair et de métal. Elle n'était pas méchante au fond, c'était… C'était juste une enfant, une tendre petite chose innocente et pure qui ne demandait qu'à être éduquée et instruite.
Et… C'est ce que l'homme fit, pendant cinq ans, ce cher comte éducat tant bien que mal sa « fille » qu'il appela d'ailleurs Franseska. Il lui apprit les rudiments de la vie, l'écriture, la lecture, le calcul, et même les sciences et un peu de technologie. Malheureusement, un soir, l'homme céda à un mal qui depuis longtemps le rongeait, laissant la pauvre colosse seule… Mais, riche de ses enseignements, elle continua à vivre par elle-même et, comme l'homme l'avait souhaité, le nom des Tarabass continuera encore et toujours à perdurer… Du moins, tant que la belle Franseska sera là… Car, bien qu'un minimum instruit et doté d'une force colossale, la belle est encore fragile et peut être la proie de certaines personnes plus maligne et rusée qu'elle.
AutreFranseska possède une force colossale et possède aussi une sorte de pouvoir électromagnétique. À part ça… C'est une gentille femme sensible avec un gros cœur d'artichaut <3
et puis… Réglisse <3
