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Dénominatif : > Aella.
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Race : > Créature (Ménade).
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Sexe : > Féminin.
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Âge : > Plusieurs millénaires, mais éternellement jeune.
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Orientation Sexuelle : > Hétérosexuelle, au contraire de ses sœurs qui touchent à tout.
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Situation de départ : > Expérimentée.
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Pouvoirs : > Son sang possède la capacité de guérir. C'est un remède universel. Le cancer, la tuberculose, l'asthme, les allergies, la grippe, et j'en passe. Il guérit aussi les blessures (telles des entailles ou autre), et peut même faire repousser un membre (mais c'est un processus lent et douloureux). Il enivre aussi celui qui le boit, de même que son lait maternel. Ce dernier rajoute aussi quelques hallucinations à celui ou celle qui le boit.
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Autre : > Aella est
en permanence enivrée et « droguée » par le pouvoir de son dieu, Dionysos, et par les baies sauvages qu'elle ingère (baies qui, en grosses quantités sont mortelles, mais simplement hallucinogènes en quantité suffisante) et les champignons qu'elle cuisine. Elle porte aussi, souvent, des symboles ou d'autres dessins sur le visage. Notamment lors des bacchanales.
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Description physique et mentale : >
La nuit est noire, jusqu'à ce qu'une flamme s'élève et dévore le bois sec d'un foyer. D'autres flammes s'élèvent dans la nuit, projetant des lueurs dansantes dans la forêt. Des silhouettes évoluent parmi les arbres, allumant des brasiers encore et encore. Puis, au centre du cercle délimité par les feux, une silhouette féminine se lève. Couverte d'une étoffe sombre, on ne voit pour l'instant que ses courbes alléchantes, en passant par ses longues jambes galbées, par ses hanches féminines, par ses fesses bombées et fermes, par sa taille fine et par sa poitrine généreuse dont les tétons pointent au travers du tissus.
Lentement, alors que la musique résonne dans les bois, accompagnant les chants des fidèles bacchants et bacchantes, l'étoffe glisse sur la peau nue de la silhouette. C'est une ménade. Sa chevelure d'ébène cueille les reflets des flammes grâce aux bijoux tressés avec ses mèches, scintillant de mille feux. Les boucles sombres descendent jusqu'au creux de ses reins, l'obscurité de sa crinière tranchant avec l'éclat pâle de sa peau à peine dorée. Elle ouvre les yeux, et on remarque que ses pupilles noires sont entourées d'iris possédant la transparence de la glace. Un peu comme le rideau d'eau d'une cascade qui masque une grotte. Ses lèvres ont la teinte des baies bleues qu'elle a mangé peu avant.
Peu après, elle entame également un chant rituel. Sa voix est suave, légèrement rauque. Lorsque le chant est fini, la musique se fait plus joyeuse. L'expression sérieuse qui avait hanté le visage de la ménade s'évapora alors que les fûts de vins et de bière furent percés. Des nymphes dansent, enivrées par l'alcool, et aguichent les satyres. D'autres ménades sont en train de chanter pour la gloire de Dionysos. Mais Aella, la ménade doyenne, chante d'une voix plus légère, plus sensuelles. Elle trempe ses doigts dans un pot et couvre son visage de symboles divins.
Frivole, c'est un fait. La ménade adore la futilité. Elle aime danser, chanter, boire, et manger des baies ou des champignons qu'elle ramasse dans les bois. En fait, elle est en permanence ivre et légèrement droguée. Son monde, c'est psychédélique, c'est poétique, c'est sauvage. Elle se laisse aussi entraîner par un satyre fort avenant. Elle ne dédaigne pas l'acte charnel. Au contraire. Les bacchanales dégénérant toujours en fêtes orgiaques, elle s'y plaît. Tant que le plaisir est au rendez-vous, elle est partante. Impulsive, aussi, elle se laisse guider par l'instinct et non par la raison. A quoi sert la raison, de toutes manières ? Il ne faut pas réfléchir, il faut agir, et tant pis si c'est se jeter dans la gueule du loup.
Non mais, en plus, comme elle est tout le temps sous l'effet de l'alcool et de divers substances, elle n'est pas non plus trop en état pour réfléchir. Mais parfois, elle a des éclairs de génie. Et même si elle offre une apparence superficielle, elle ne plaisante pas quand il s'agit de son dieu. Elle ne méprise pas les autres, mais seul Dionysos a sa ferveur.
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Histoire : >
Sa création remonte à plusieurs milliers d'années déjà. Elle a, en tout temps, été fidèle à Dionysos. Doyenne des ménades, elle jouit à présent d'une forte popularité, et d'une déférence presque égale que le dieu qu'elle sert.
Un jour, cependant, elle se voit contrainte de quitter les festivités permanentes du dieu pour aller châtier une malheureuse ayant osé dénigrer le dieu et renier son éducation. Elle a erré plusieurs jours, pistant sa rebelle avec ténacité, pour finalement la retrouver à Nexus où régnait un ordre qui ne tolérait qu'un seul et unique dieu. Là, elle a été traquée, puis emprisonnée. On la fouettait chaque jour sur place publique pour la faire renier son dieu et lui faire admettre la toute-puissance du leur. Mais jamais elle ne céda.
Ses compagnons de cellules, ESP.er ou simples humains, bénéficiaient de son sang qui les guérissaient. Il ne restait plus que des bleus sur leurs visages ou leurs membre lorsque revenaient les bourreaux. A cette période, Aella était donc sevrée. Plus d'alcool, plus de baies, plus de champignons. Juste une bouillie infâme, à peine nourrissante. Si son sang guérissait ses compagnons de cellule (elle prenait d'ailleurs ce phénomène comme preuve de l'existence de son dieu), elle n'était pas guérie, elle. Son dos fut vite couvert de cicatrices, ainsi que divers endroits de son corps.
Mais jamais elle ne renia Dionysos. Elle harcelait les geôliers, convertissait ses compagnons de cellules, etc... Puis un jour, son ventre s'arrondit. Progressivement. Un des geôliers qui l'avait violée l'avait mise enceinte. Durant ce laps de temps, la punition fut redoublée. Mais les deux derniers mois de grossesse, elle fut laissée tranquille dans sa cellule. L'enfant naquit. Aussitôt, un des gardes vint le prendre et alla le présenter sur la place publique.
~ L'enfant du péché ! Et Dieu puni les hérétiques !Il jeta l'enfant du haut de l'estrade. Une flèche le cueillit au vol, puis il se fracassa par terre. De sa cellule, Aella assista à tout. Folle de rage, elle hurlait malédiction sur malédiction. Ses seins, lourds, laissaient échapper du lait. Comme elle n'avait plus d'enfant à nourrir, elle le recueillit pour l'offrir à ses compagnons de cellules mal qui étaient mal nourrit. Ils furent sujets à des hallucinations, et ils étaient enivrés la plupart du temps grâce à ça.
Lorsqu'elle cessa, faute de lait, elle commença à ourdir un plan. Faisant semblant de se résigner, séance de flagellation publiques après séances de flagellations publiques, elle finit par vouloir confesser son erreur. Mais au moment de prononcer les mots qu'on lui avait "inculqués", elle s'échappa. La vigilance s'était affaiblie, et elle put quitter Nexus après avoir ridiculisé l'Ordre immaculé.
Elle ne trouva jamais cette traîtresse qu'elle cherchait, mais compte tenu des évènements, elle fut quand même autorisée à revenir assister aux bacchanales. Elle se fit guérir par le sang d'autres ménades, et reprit sa routine d'enivrement perpétuel. Mais, contrairement aux siècles précédents, elle commença à s'aventurer un peu partout, étendant le culte de Dionysos autant qu'elle le pouvait, montrant sa puissance en guérissant les malades, etc.