Malgré toute l’hostilité entre les deux femmes, Açoka et Kiriko s’aimaient beaucoup. Il y avait des raisons évidentes à ça. Elles étaient les deux seules véritables guerrières dans l’entourage de Sha, privilégiant la maîtrise de l’épée à la magie. Et, dans la continuité de cette constatation, les deux femmes étaient, à l’origine, des soldates, chacune ayant reçu une formation militaire, ce qui faisait qu’elles avaient des sujets de conversation communs. Elles avaient donc énormément en commun, et Sha le savait. Leur rivalité n’était rien de plus qu’une manière virile, pour elles, de s’affirmer leur franche camaraderie. Aussi douée soit-elle maintenant, quand Kiriko avait rencontré Açoka, l’Ashnardienne la dominait totalement, et, pour l’inciter à se débrouiller, à s’améliorer, Açoka la provoquait. Sha se souvenait encore de ses séances, où Açoka la renversait, et en profitait pour taper les fesses de Kiriko du pied, arguant du fait qu’elle était, à défaut d’être une guerrière, une très bonne pute. Elle avait cherché comment la provoquer pour la stimuler, et avait donc joué de ses origines celkhanes.
Avec le temps, leur rivalité était donc devenue une norme, et, en ce moment, Kiriko était en train de satisfaire le fantasme qui avait toujours traversé Açoka : se faire prendre par elle. Assise sur le sol, agenouillée devant la Celkhane, elle sentait sa queue s’enfoncer en elle, un contact intense, fort, à l’image de cette jeune sorcière énergique et vive. Doter Kiriko d’une verge était probablement l’une des meilleures idées qui puisse arriver, et, quand on voyait toute la fougue dont elle faisait preuve, on ne pouvait qu’en être ravie.
« Haaaannn... »
L’Ashnardienne exprimait tout son plaisir, yeux clos, en se sentant délicieusement remplie. Pour une fois que c’était elle qui se faisait prendre, elle en était ravie. Généralement, Kiriko, pour elle, utilisait des godes, mais il fallait bien admettre que, à choisir entre un simple jouet et une vraie queue, le choix était vite fait. Açoka couinait donc de plaisir en sentant ce sexe s’enfoncer en elle, la pénétrant joyeusement, la faisant gémir, et même hurler. Les minutes défilaient à toute allure, sa mouille remplissant la queue de Kiriko, et, sans le savoir, les deux femmes étaient discrètement manipulées par Sha, qui utilisait sa magie rose pour synchroniser leurs orgasmes.
Un magnifique orgasme eut donc lieu, Açoka poussant un long soupir de plaisir, tandis que Sha, reliée à Kiriko, ferma les yeux, et perçut la vision de cette dernière, ce qui ne manqua pas de lui arracher un sourire narquois et amusé. Elle et Açoka, enceinte ? L’image était amusante... Imaginer une Kiriko plus âgée oubliant sa rivalité enfantine pour former une relation avec Açoka, le tout par amour pour Sha, ne manquait pas de la faire sourire, mais, encore une fois, il fallait se méfier de ce genre de visions. Le futur était, par destination, instable, et il était difficile de dissocier la vision du futur d’un simple fantasme inconscient, fantasme qui pouvait tout à fait manipuler cette vision.
Açoka, elle, retrouva son souffle, et se retourna vers Kiriko, souriant malicieusement quand cette dernière lui désigna sa verge, devenue plus molle, mais toute trempée de foutre et de sperme, en lui demandant ce qu’elle préférait : directement enchaîner sur la sodomie, ou nettoyer ce sexe. Le choix appartenait à Açoka, qui en sourit malicieusement.
« Tus ais que je suis très exigeante, Kiriko… Je ne veux que des grosses queues dans mon fondement. Et, vu la petite que tu as actuellement, il va falloir que je la grossisse un peu. »
Provocation, encore une fois, mais le fait est que, après avoir joui, la verge de Kiriko avait effectivement diminué. Açoka se releva alors, et, sous les yeux ravis de l’assistance, retira son plastron, qui tomba sur le sol. Sous ce dernier, elle exhiba fièrement les formes de son corps, ôtant également les protections le long de ses bras, puis ses jambières. En quelques secondes, Açoka finit donc toute nue, et on put voir, non sans sourire, un superbe tatouage violet en forme de dragon orner son dos, la queue du dragon filant jusqu’à l’ourlet de ses fesses.
Nue, Açoka se rapprocha de Kiriko, et caressa sa joue, puis l’embrassa. C’était un spectacle rare, car, quand elle faisait l’amour, Açoka ne se déshabillait que rarement. Elle se blottit donc contre le corps de la sorcière, et l’embrassa tendrement, enroulant ses bras dans son dos, fourrant sa langue dans sa bouche. Les deux femmes se serrèrent l’une contre l’autre. Sha s’était toujours demandée si elles n’étaient pas amoureuses, l’une de l’autre. En soi, il n’était pas impossible que Kiriko aime Sha et Açoka en même temps, car les deux femmes répondaient à des besoins différents.
« Mmmmhmm… »
Sha était l’incarnation d’un amour millénaire, une foi religieuse qui virait au fanatisme, un amour ancestral, tandis qu’Açoka, elle, était très proche de Kiriko. En d’autres circonstances, Kiriko et Açoka auraient pu former un merveilleux couple, et la manière dont les deux femmes s’embrassaient, sans agressivité aucune, témoignait de cet amour mutuel. Açoka enfonçait sa langue dans la bouche de Kiriko, partageant mielleusement ce baiser avec la jeune femme.
Puis la douceur se termina quand Açoka mordilla la lèvre inférieure de Kiriko, tirant dessus, avant de fléchir les genoux.
« Allez, occupons-nous de ta queue, petite pute… Si tu veux mettre Sha enceinte, tu as intérêt à être plus endurante que ça… »
De la main, Açoka vint caresser doucement ce sexe, et le lécha. Ce dernier ne tarda pas à se redresser, tant et si bien qu’Açoka, tout en le léchant goulûment, finit par approcher ses seins, maintenant ces derniers pour pouvoir prendre la queue de Kiriko entre. Souriant malicieusement, Açoka entreprit alors de lui faire une délicieuse cravate de notaire, frottant ses mamelons contre sa verge, tout en léchant l’extrémité de ce sexe, qui dépassait des seins.
Tout était fait pour rendre honneur à leur championne, Kiriko…