La prendre par les fesses, c’était un grand plaisir de Sha, toujours aussi fort, même après les centaines de fois où elles avaient déjà du faire l’amour ensemble. Sha avait perdu le compte depuis le temps, mais ce qui était sûr était qu’elle baisait toujours Kiriko avec autant de plaisir. La forte sorcière ne laissait personne la soumettre en-dehors d’elle, ce qui faisait un curieux paradoxe... Mais qui ne déplaisait nullement à l’Ombre. Elle savait que Kiriko abhorrait l’esclavage, et, pourtant, la manière dont elle se comportait avec sa Déesse faisait qu’elle pourrait volontiers devenir son esclave. Elle lui était complètement fanatique, ce qu’elle avait encore prouvé, en disant à Luxuria que cette dernière avait une part de Sha en elle, et que c’était surtout pour ça qu’elle lui faisait l’amour. Comme toujours, cette dévotion surprenait beaucoup Sha, et la gênait aussi un peu. Le fanatisme religieux avait été la principale raison de sa chute il y a plusieurs siècles, et la revivre ici était très déroutant. L’Ombre ignorait si elle devait s’en réjouir ou s’en alarmer. Sans cette dévotion, Kiriko n’aurait sans doute pas réussi à aller aussi loin dans ces Épreuves, à terrasser Rose Red, à vaincre les koshcheys de la mine, et à se dresser face aux autres Épreuves qui devaient encore l’attendre.
Sha, tout en y songeant, satisfaisait Kiriko, en l’enculant fort. Elle la pénétrait rapidement, durement, sans vraiment avoir attendu son consentement, exactement comme elle avait l’habitude de le faire. L’Ombre n’était pas une Déesse « positive », elle incarnait des sorcières, des êtres qui oscillaient toujours sur la ligne, guérissant et empoisonnant, offrant leur bénédiction et leur malédiction... Ni bonne ni mauvaise, perpétuellement grise, la sorcière avait été persécutée par les autres, honnie de tous, mais toujours plus proche du Diable que de Dieu. La magie noire était le domaine de Sha, une magie puissante, aux effets terribles, mais elle manipulait aussi la blanche, et les intermédiaires, à savoir la magie élémentaire, dominante. Sa passion et sa brutalité se retrouvaient tout à fait dans le sexe, et dans sa manière de coucher avec ses servantes, mélangeant vulgarité et brutalité. On la voyait souvent à moitié nue dans son temple, recouverte simplement d’un large manteau ouvert. Une tenue d’exhibitionniste en puissance, mais conforme à une Déesse qui rejetait massivement l’enseignement de l’Ordre Immaculé, le concept de « péché originel », et tout ce qui en découlait. Sha était une femme forte, une Déesse dominatrice, et Kiriko était son héraut, une femme cruelle et perverse. En d’autres circonstances, elles auraient pu être vilipendées et lapidées en place publique, et, pour l’heure, elles forniquaient comme des bêtes enragées dans le temple de Lust.
Luxuria ne fit pas en reste, et, pendant une bonne demi-heure, Kiriko ne devint plus qu’un sac à foutre pour les deux femmes membrées. Son cul était l’assaut des coups de trique vigoureux de sa belle Déesse, et Luxuria la prenait à l’avant, jouissant à de nombreuses reprises, comme si elle était furieusement excitée. Elle considérait Kiriko comme sa mère de substitution, et, pour cette femme froide, sans famille, retrouver l’un des buts de son existence était particulièrement grisant. Les Homoncules réussis étaient souvent des êtres mauvais ou dépressifs, car, quand on devenait trop humains, et qu’on réalisait qu’on ne servait à rien, qu’on n’avait aucune place dans le Grand Agencement de l’Univers, qu’on n’était rien de plus qu’une expérience de laboratoire, soit on se suicidait, soit on devenait mauvais. Luxuria avait, en un sens, eu la chance de croiser les adeptes de Lust. Faute de cette rencontre, elle serait probablement devenue une impitoyable tueuse... Quoique, il aurait été inexact de dire qu’elle n’avait pas de sang sur les mains. L’amour était perçu de façon très particulière par cette femme, et elle se voyait bien tuer avec Kiriko, tout en veillant sur sa progéniture. Elles suivaient leur propre logique, une logique qui encourageait l’inceste au lieu de la prohiber. La logique perverse et tordue de Terra, à moins qu’elle ne soit juste propre à l’humanité.
« Hummm... Ce que t’es bonne, ma salope... »
Sha l’insultait encore, et gifla ses fesses, une belle claque. Son uniforme violet formait comme un délicieux emballage, et, si Sha faisait l’amour à Kiriko quand elle était nue, elle appréciait tout autant la baiser avec cette uniforme. À force de trop côtoyer Tekhos et les poupées siliconées en ressortant, on finissait tôt ou tard par être marquées par ce fétichisme ambiant et toléré par cette société ultra-sexualisée, une société qui était comme une offrande éternelle pour Sha. Le vice et le sexe y étaient librement encouragés comme des valeurs normales d’insertion sociale.
Les deux femmes la prirent pendant une bonne demie-heure, remuant ensemble, le corps agréable de Kiriko remuant contre elles. Luxuria l’embrassait longuement, avant d’aller mordiller sa nuque, pour l’entendre hurler et couiner. Si Sha était rude, Luxuria était encore pire dans ses mouvements, donnant de véritables coups de reins, faisant reculer le corps de Kiriko, l’empalant sur la verge de Sha, et cette dernière lui rendait la pareille. C’était du sexe brutal, où Kiriko ne devenait plus qu’un simple objet, un réceptacle pour ces deux femmes. Luxuria jouissait plus que Sha, probablement à cause de cette excitation qu’elle ressentait dans tout son corps. Sha, de son côté, s’abandonna également plusieurs fois, et, quand les deux femmes se retirèrent, Kiriko tomba sur le sol, du foutre s’échappant de son intimité violée. Luxuria n’y avait pas été de main morte, ayant gonflé son sexe au fur et à mesure qu’elle la baisait.
« Je ne m’étonne plus d’être une telle perverse, maintenant, rigolait Luxuria. Tu voulais me violer, Maman ? Je ne sais pas si tu en seras capable... »
Luxuria la narguait délibérément, et se concentra. Sa robe noire disparut alors, comme si elle était absorbée dans le corps de l’Homoncule, qui se révéla ainsi toute nue. Ses ongles étaient normaux, mais ça ne voulait rien dire, car elle pouvait les faire grandir. Elle s’assit sur le rebord du lit, et tendit l’une de ses jambes, son pied venant caresser la tête de Kiriko, flattant ses cheveux, un sourire narquois sur les lèvres.
« Tu es à la taille parfaite pour être ma chienne, Kiriko. C’est un rôle qui te conviendrait plutôt bien, non ? »
Une lueur de perversion dansait dans les yeux de Luxuria. Elle voulait prendre cher... Et ce n’était pas Sha qui allait l’en en empêcher.
Elle aimait toujours voir sa petite Celkhane violette s’énerver.