Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

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Hardos/Harmony

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Prévoir l'avenir serait une bonne chose, ça permettrait d'éviter les coups foireux et pourris comme celui que les jumeaux allaient avoir. En effet, si en se levant ce matin, Hardos allait savoir ce qui l'attendait, peut-être ne serait-il pas allé dans ce village abandonné! Quelle idée aussi! Lors du passage dans le dernier petit village, il avait entendu parler de ce mystérieux endroit abandonné et amateur de sensation forte surtout dans le domaine du paranormal, il aurait aimé jeter un œil au moins. Mais les autres arguments ont fait de le poussé par là-bas. Et pourquoi? Simple et bonne raison et le manoir dans ce trou paumé abriterait des fabuleux trésors et pas seulement de l'or et des bijoux. Non non non! Aussi des artefacts magiques très puissants ainsi que soi-disant des livres de sort très ancien et très puissants aux nombreux sorts encore inconnus. Peut-être de quoi enfin les libérer de cette foutue malédiction? Ça serait vraiment un miracle mais qui ne tente rien n'a rien. Bien sûr, qui dit manoir et village abandonné riment aussi épreuves. Beaucoup de voyageurs et d'aventurier avaient tenté de prendre une petite part de ce fabuleux trésor mais peu était revenue avant même d'avoir atteint le manoir. Paraîtrait-il qu'il y ai bon nombre de créature en tous genres qui rodent dans le village. Et dans le manoir? Bonne question mais surement! S'ils ont infesté la ville, pourquoi pas le manoir qui est la plus grande demeure du village?

C'est donc dans l'espoir de lever la malédiction qu'Hardos – pour qui c'était le tour – se dirigeait vers le nord-ouest avec l'espoir de trouver ce village. Il ignorait tout des dangers qui croiseront sa route une fois les premiers pas fait dans ce petit village qui avait surement du charme quand il était encore paisible. D'ailleurs, qu'importent les personnes interroger dans le précédent village, tout le monde ignorait ou faisait mine de ne pas savoir comment ce village fut abandonné? À cause de l'arrivée des monstres? Une maladie? Malédiction eux aussi? Encore une surprise à découvrir. Après avoir traversé vent, forêt et plaine, le fameux village infester de danger était là, sous ses yeux, à quelques centaines de mètres. En effet, ce village avait l'air... charmant!

« Et bien, ça promet! »

Peu rassuré de trouver un quelconque survivant en bon état, il tenait son trident à la main, prêt à s'en servir contre la première chose qui voudrait sa peau. La loi du plus fort, qui va y passer en premier? L'humain ou ses mystérieux « danger » qui rodent dans ce village. Plus il s'approchait de ce lieu sinistre que le manoir devenait plus en plus visible. Par-delà les petites maisons classiques et aussi similaires les unes que les autres. Rare était celle qui avait un étage, la plupart était assez petite et pas très grande. Ses premiers pas furent calme ce qui lui laissait le temps d'analysé le coin. Maison similaires, porte et volet en bois, pas très récent car ils étaient vieux et donnait l'impression de se briser au moindre cailloux lancés dessus. Certaines de ces maisons étaient fermé, d'autres des portes briser qui ne donnait pas l'impression que les visiteurs dans la ville soient de gentil petit nounours. Soit des monstres, soit des voleurs! Des objets comme des vases ou d'immenses pots étaient cassé, rien ne semblait bon à prendre pour ce qui trainait dans le village. En tout cas, le semi-démon avançait prudemment vers le manoir, les oreilles qui guettaient le moindre bruit suspect, les yeux qui observaient tout autour de lui, aucun risque à prendre! Était-il déjà tomber dans leurs pièges ou bien tout était vraiment paisible pour le moment? Tel était la seule question qu'il avait en tête...

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 1 vendredi 27 janvier 2012, 00:19:10

« M’sieur, m’sieur, grogna le gobelin de sa voix nasillarde, j’crois qu’on a…
 -  Ferme-là, insecte répugnant, je sais déjà cela. »

Le gobelin grommela, et baissa la tête, tandis que le Drow, du haut d’une tour, caressa avec ses doigts le bec d’un corbeau noirâtre. Les longs cheveux blancs de l’elfe noir remuaient sous les bourrasques que la mer apportait. Le corbeau lui avait déjà dit que quelqu’un était entré dans le village. Un seul homme, ce n’était pas grand-chose, mais c’était toujours mieux que rien. La dernière visite ici remontait à plusieurs mois, et les malheureux qui avaient tenté d’y aller avaient été massacré. Un seul client, ça n’allait sûrement pas rapporter beaucoup de parieurs, ni une forte clientèle, mais il fallait bien se contenter de ce qu’on avait. L’homme avait posé des questions depuis plusieurs jours, ce qui faisait que le Drow avait pu rapidement venir, emmenant avec lui le nécessaire.

« Que faisons-nous, M’sire ?
 -  Toi, tu fous le camp, je m’occupe de ce qu’il y a à faire.
 -  Aurons-nous… Aurons-nous droit à… A… ?
 -  Elle l’a dit, non ? »

Le regard du gobelin loucha sur la femme nue qui était attachée derrière le Drow, et un sourire pervers, vicieux et terriblement laid, déforma son visage. Il partit par un conduit, et le Drow se retourna vers Luna. La petite neko avait un bandeau autour des lèvres, le Drow trouvant qu’elle parlait trop, et était attachée à un mur, nue, et frigorifiée. Il faisait un froid terrible, au sommet de cette tour ! Le Drow s’approcha d’elle, et lui retira son bandeau.

« Tu couines, je te le remets ! »

Elle le regarda en fronçant les sourcils, mais articula quand même.

« J’ai… J’ai froid ! »

Comme à son habitude, Luna était en effet nue, et le Drow poussa un petit soupir, avant d’observer à nouveau la scène. Depuis sa position, on pouvait voir un ciel noirâtre, avec la mer au loin. Il ne pleuvait pas encore, mais le vent sifflait fort. Le Drow se tenait avec Luna sur une tour abandonnée, inaccessible. Le village côtier était assez petit par rapport à l’immense forêt qui donnait sur un grand manoir. Le vent faisait claquer des volets, faisait grincer les portes. Le Drow se retourna vers Luna, et la détacha. Elle avait toujours un collier autour du cou avec une laisse, mais n’essaya pas de s’en détacher. Luna savait ce qu’il en était. Elle appartenait à Alnauriina, et elle n’avait aucun moyen de s’évader, ni même le désir.

Tout ce qu’elle espérait, c’était que sa Maîtresse ne les observait pas, car elle avait toujours le mauvais goût, quand elle avait l’impression que Luna s’ennuyait, d’envoyer ses monstres sur elle. Mieux valait donc qu’elle ne les observe pas. De même, elle espérait que ce jeune aventurier ne mourait pas, ou ne perdrait pas face aux monstres de sa Maîtresse. Auquel cas, ces derniers avaient le droit d’abuser d’elle. Enfin, elle espérait aussi que les pulsions sexuelles du Drow ne se réveilleraient pas. Tous les Drow d’Anaulriina étaient violents et brutaux, cruels et autoritaires. Baissant la tête, elle suivit le Drow le long d’un escalier, menant à une espèce de salon.

« Va prendre un bain, chaton. »

Silencieusement, cette dernière se dirigea vers une bassine chaude dans un coin, sous le regard pervers des gobelins. Elle feula en les regardant, mais cela ne sembla que les amuser. Elle plongea dans l’eau, rougissant légèrement. Le Drow se tenait face à une espèce de mur rempli d’écrans. Du peu que Luna en savait, l’entreprise d’Anaulriina fonctionnait sur l’exploration de lieux maudits. Sans s’en rendre compte, les aventuriers étaient filmés, et faisaient l’objet de paris de la part de ceux qui regardaient, permettant à sa Maîtresse de s’enrichir aisément. Le matériel très évolué fonctionnait sur la base de la technologie de Tekhos et de la magie de sa Maîtresse. Trempant dans l’eau, Luna vit le Drow revenir vers elle, et attacher sa laisse à un tuyau. Un sourire pervers éclaira son visage, et Luna préféra ne pas le défier des yeux.

Le Drow retourna vers les écrans. Il y avait des femmes et des hommes devant, qui suivaient l’aventurier, en vérifiant sur d’autres écrans les épreuves qui s’annonçaient.

« Où est-il ?
 -  Il traverse des ruelles, et se dirige vers la Place du Marché.
 -  Il progresse vite… L’auberge est prête ?
 -  Nous y avons isolé les prisonniers du manoir. »

Chaque séance faisait l’objet d’un scénario élaboré dans les laboratoires de sa Maîtresse. En l’espèce, le scénario actuel était un village abandonné par la cruauté du baron local, qui capturait les gens dans le village voisin. Dans ce scénario, un groupe de gens avaient réussi à s‘évader, et se terraient dans l’auberge du village, en étant réellement persuadés d’avoir été capturés. Il n’y avait aucun acteur.

« Taux d’audience ?
 -  Assez faible… reconnut une femme.
 -  Alors, il est temps de voir ce qu’il a dans le ventre… Lâchez les vautours. »

La jeune femme obtempéra, Dehors, au niveau des grottes longeant la mer, des grilles s’ouvrirent, et d’immenses vautours jaillirent en piaillant. Guidés par la magie et par la technologie de Tekhos, ils fondirent vers le village, plongeant vers l’aventurier. Luna sentit son cœur battre la chamade. S’il se mettait à mourir… Une nuée de corbeaux et de vautours fondit sur lui, telle une marée noire. Le début du scénario consistait toujours à étudier le profil du joueur : tenterait-il de se battre, de fuir ? C’est à partir de là que les épreuves pouvaient s’affiner.

DC d’Alice Korvander.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 2 vendredi 27 janvier 2012, 17:18:06

Pour le moment, il n'avait pas vraiment à se plaindre puisque le village était calme et aucun monstre ou mouvement étrange se faisait voir dans son champ de vision, pas non plus de petit bruit suspect autour. Il n'y avait même pas un petit souffle de la part du vent, ce village était vraiment abandonné de tout! Hardos faisait confiance à ses sens car il se doutait bien que la rumeur n'était pas fait pour éloigner les curieux dans son genre, c'était bel et bien une vérité. Combien de danger potentiel aura-t-il a combattre en traversant ce village pour atteindre le manoir? Néanmoins, ce n'était pas gagner puisque après ce village, il semblait y avoir une forêt et ensuite – sauf si autre chose est entre la forêt et le manoir – le manoir ou se trouve les trésors, livres et artéfacts magiques. Bon sang, espérons que ce ne soit pas encore une fausse route qu'il prenait! Certes, son but n'était pas simple puisqu'il ignorait tout du sortilège de cette sorcière mais quand même, les quelques mages qu'il avait croisés était incapable de détruire ce sort. La seule indication qu'il avait apprise était qu'un artéfact très puissant pourrait surement aider à le séparer, lui et sa sœur. Ce genre de connerie était pourtant toujours à double tranchant! Quel sera le tribut à payer? Une partie de leurs vies? Quelque chose en moins comme des souvenirs ou même la raison? Il ne pouvait pas le prévoir mais il lui fallait ce genre d'objet à la noix, qui sait, ça se trouve, tout se passerait bien?

Rien ne bougeait depuis tout à l'heure au fil des pas, il avait du mal à le dire mais une petite présence devrait le rassurer un peu. Il ne voulait pas voir un dragon déboulé non plus mais cette situation était stressante. C'est comme si un monstre énorme allait débouler au prochain coin de rue! Les maisons étaient toujours dans le même état et aucune d'elle ne sortait du lot d'une façon ou d'une autre. Pas une maison peinte en une couleur tape à l'œil, pas de maison entièrement détruite, rien, à croire qu'il était prise dans une boucle où chaque maison était identique après deux ou trois de passer. Une qui était fermé, une qui avait plus de porte, l'autre des volets prêts à tomber, une qui avait une porte entrouverte... inquiétant quand même! Manquerait plus qu'il soit observé par des survivants qui se planqueraient dans ses maisons... A force d'être sur ses cinq sens, il avait enfin pu entendre quelque chose, un bruit! Il s'arrêta observant les alentours, ça ne semblait même pas dans le village mais plutôt... dans le ciel? En effet, une masse de gros piafs fit son arrivée vers le village, vers Hardos même! Ils ne semblaient pas bien dangereux, un peu gros certes mais ce n'était que des piafs, des vautours même. Pas de quoi vraiment paniquer. Il pourrait les avoirs tous à la fois s'il le désirait mais mieux vaudrait garder ses forces pour la suite.

« Approcher mes cocos, j'vais vous plumer moi! »

Néanmoins, à vue d'œil, ils étaient une dizaine. Et une dizaine contre un jeune homme armé d'un trident, ça fait léger, surtout vu la taille des moineaux. Bon, il allait devoir improviser comme bien souvent. Rapidement, il observa tout ce qui se trouvait autour de lui. Pas tellement de choix, peut-être était-ce différent dans les maisons abandonnées? Plus loin devant lui, ça semblait être la place du village mais il ira faire un saut là-bas après s'être débarrassé des fauves volants. Affronter tous ses rapaces en même temps serait risqué, il pourrait être blessé mais pas de là à mourir. Hardos avait une idée en espérant qu'il dispose des outils adéquats pour les affronter. Il se dirigea vers la première maison la plus proche qui avait encore sa porte. Il entra dedans et... Bingo! Une table, grande en plus. Il laissa la porte entrouverte pour ne pas effrayer ses invités et en utilisant un peu de son cerveau, il mit la table debout, juste derrière la porte en se collait à elle pour la retenir. Plongeant le bec dans le piège, les premiers avaient pris la porte qu'ils poussaient, voire même brisaient tellement c'était abimé et ils ne manquaient pas de se prendre la table ce qui les assomma quelques secondes. Il aurait aimé éliminer ses quelques volatiles mais certains étaient plus malins en fonçant dans les fenêtres, quitte à se blesser un peu les ailes.

« Bien jouer... mais pas assez. »

Hardos poussa la table de façon à ce qu'elle tombe et en tirant un peu dessus, écrase les trois vautours assommés. Ça n'allait peut-être pas les tuer mais au moins les bloquer. Usant de sa rapidité, il planta un des vautours entrés par la fenêtre tandis que le second lui hurlait dessus. Un simple coup de pied pour l'éloigner le temps de retirer le cadavre au bout de son trident et passer par la porte en sautant sur la table pour aplatir les quelques volatiles pris dessous. Hélas, certains étaient plus malins puisqu'ils étaient tranquillement dehors, debout sur leurs pattes, devant la maison à l'attendre.

« Tiens donc, je suis très demandé. »

Sans aucune hésitation, il fonça vers son comité d'accueil qui battait des ailes et utilisait leurs « Coac » en vain pour tenter d'effrayer le jeune homme. Tous se poussaient sur son passage mais il réussit tout de même à en attraper un à la fin du cou, plus proche de la tête. Ce dernier hurlait en tentant de mordre son kidnappeur – ou plutôt birdnappeur – tandis que les autres commençaient à le prendre en chasse. Les cris de l'animal effrayer se faisaient de moins en moins fort et ce, car Hardos étaient en train de l'étouffer et il sentit finalement un petite « crac » dans sa main avant que ses mouvements ne cessent. À quelques mètres de la place du marché, il se stoppa et fit face aux vautours qui le suivait. Avec un sourire amusé, il lança le cadavre en main vers la meute surprit de voir le corps de leur camarade voler de nouveau. Petite distraction pour les distraire – justement. Il se lança dans un petit enchainement en se servant de son arme comme d'une batte afin de déstabiliser la plupart des vautours. Il avait pu en tuer deux nouveaux avec la simple puissance du choc. À moins qu'ils ne soient qu'hors d'état de voler?

Un courageux vautour se jeta bec ouvert vers Hardos qui n'eut d'autres choix que de l'esquiver se recevant en coup d'aile dans la figure. Bon et bien au moins l'un d'eux pourra se vanter de l'avoir frappé! Oubliant ce dernier, il fonçait vers les quatre derniers vautours qui savaient encore voler pour en embrocher un nouveau et en blessant un second au passage. Oui, en embrocher deux sur un trident était assez difficile vue la longueur des lames. Celui qui l'avait frappé et qui semblait être le plus courageux volait de nouveau vers lui, fonçant à toute vitesse le bec ouvert. Autant affronter le danger et ne pas le fuir! Il brandit son poing et réussit à le frapper au corps avant que son bec n'atteigne son visage pour le croquer. Ce dernier semblait avoir du mal à respirer, allongé au sol. Hardos en eu de la pitié et lui écrasèrent la tête d'un violent coup de pied qui le réduisit au silence. Cet accueil avait trop duré! Une fois de plus, son arme lui servit de batte pour assommer ses adversaires et une fois au sol, il les tua sans distinction en usant de son arme. Il fit la même opération pour les survivants, d'où la raison qu'il faisait qu'il retournait sur ses pas. Dans la maison, le vautour qui avait reçu un simple coup de pied semblait avoir pris peur mais Hardos n'était pas du genre à avoir de la pitié, il planta son arme dans le corps de l'animal, en se sentant tout de même coupable. Serait-ce Harmony qui lui en voulait de ne pas l'avoir laisser filé? Trop tard... Sous la table devant l'entrée, aucun d'eux ne bougeait, surement mort... ou comédien?

À présent, il marchait plus sereinement, gardant son arme dans la main droite en reprenant un peu son souffle face à cet échauffement. Qu'allait-il l'attendre une fois sur la place du marché? Un silence de mort? Une nouvelle horde de monstres? Ou d'animaux apparemment. Plus dangereux c'est sûr, ses vautours étaient tout de même plus gros qu'un simple vautour... Prudence est mère de sureté...

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 3 vendredi 27 janvier 2012, 20:20:22

Baignant dans le grand bain, Luna attrapa avec sa queue un produit, et le répandit dans l’eau, créant de la mousse et des bulles. Elle alla ensuite se coller contre le bout du bain, reposant son menton pour observer la scène. L’un des écrans s’agrandit, montrant la scène du combat, filmée depuis des caméras invisibles. Le guerrier avait un trident, et choisit de ne pas fuir, préférant tuer la volée de vautours, en utilisant une maison abandonnée pour s’en sortir. Le combat se poursuivit jusqu’à la place du Marché, et l’homme continua à les affronter, se servant de son trident pour enfourcher les vautours, se servant de leurs corps pour distraire les autres, afin de planter leurs pointes sur eux. Au bout d’un certain temps, le jeune homme réussit à s’en sortir. Silencieusement, le Drow avait observé le combat, jusqu’à ce que les vautours soient tués.

« Taux d’audience ? demanda-t-il à l’intention d’une femme.
 -  En élévation, Monsieur. Hardos se tient maintenant sur la place du Marché. »

C’était un lieu sinistre, où des étals étaient balayés par le vent, les anciennes toiles servant à protéger les tables de la pluie étant balayées par le vent. Une grande place assez sinistre., où on pouvait entendre les coassements des corbeaux. Luna s’extirpa du bain, et se faufila dans une serviette, roulant sur le sol, essuyant son joli corps. Elle se redressa, envoyant de l’eau un peu partout en secouant ses longs cheveux.

« Il est temps d’inviter le public à se prononcer, alors. »

La femme hocha la tête, et lança un programme annexe, un sondage à effectuer pour permettre au public de décider de la suite des évènements. Il suffisait de voter entre trois propositions. Avançant silencieusement, Luna se posta à proximité du Drow, sa queue remuant de droite à gauche, et elle regarda les différentes propositions qui circulaient sur l’écran :

1°) Hardos est attaqué par un Minotaure ;
2°) Hardos rencontre les rescapés de l’auberge ;
3°) Hardos tombe sur une bande de pirates réfugiés dans la ville.


Un compte à rebours se mit à filer, et le Drow regarda à nouveau ce qui se passait à l’écran, avant de contempler la neko. Cette dernière s’était mise un peu de parfum, sachant très bien que sa beauté était la seule chose intéressante. Le Drow la contempla froidement, et Luna se retint de poser des questions. Ça aurait été une raison suffisante pour qu’il la batte, et elle n’avait pas encore envie qu’on la frappe. Ne sachant pas trop ce qu’elle devait faire, Luna se lécha les doigts, s’allongeant à moitié sur le sol, et rejoignit une femme qui travaillait sur une machine, et qui était belle. Elle se frotta à sa jambe, faisant sursauter la jeune femme. Voyant cela, le Drow tira sur la chaîne, faisant tomber Luna sur le sol.

« Ne dérange pas le personnel !
 -  Pa… Pardon… »

Elle avait juste eu envie d’un petit câlin, mais c’était visiblement trop pour cet abominable Drow. Entre-temps, les votes s’étaient décidés pour la seconde option. Le Drow donna donc de nouvelles instructions.

L’auberge était à proximité de la place du Marché, et l’entrée était solidement barricadée pour se protéger des monstres qui rôdaient dehors. Cependant, l’auberge comprenait aussi, comme toute auberge, des caves à vins, et il existait, dans ces dernières, des trappes secrètes, hermétiquement fermées, qui menaient directement à des cavernes le long de la falaise. L’odeur des humains se répandit, et atteignit assez rapidement les narines de Warg qui avaient terriblement faim.


Ils sentirent la nourriture, et se ruèrent en grondant vers l’auberge. Les sentant venir, les rescapés, terrorisés, ne comprenant rien à ce qui se passait, décidèrent de bloquer les portes des caves. Intriguée, Luan pouvait les voir, dans le grand salon. Ils avaient allumé un petit feu, et il y avait plusieurs enfants, des femmes épuisées, des hommes tout autant éreintés, équipés d’épées, d’arbalètes, et autres armes provisoires et rouillées.

« Qui sont ces monstres ? » s’égosilla une femme.

Un bébé se mit à pleurer, et le Drow sourit. Avec tout ce raffut, Hardos devrait logiquement se diriger vers eux. L’auberge était dans un coin de la place du Marché, et les pleurs des bébés ne manqueraient pas d’attirer du monde, ainsi que les cris des femmes. Le Drow tourna sa tête vers Luna, comme pour la narguer à nouveau.

« Tu as de la chance ; le Minotaure n’explorera pas à nouveau ton fessier… »

Luna ne répondit pas, grommelant. Le Minotaure avait beau être un monstre poilu, le monstre de sa Maîtresse disposait d’un membre masculin, d’une virilité, et, lors de la dernière épreuve, il avait littéralement écrasé la tête d’un malheureux entre ses doigts, et, en guise de récompense, avait eu droit au petit cul de Luna. La pauvre en avait eu tellement mal qu’elle avait du passer une semaine pour s’en remettre, ce qui, avec les pulsions sexuelles incessantes de sa Maîtresse, n’avait pas été bien difficile. La vie de neko, parfois, pouvait être très difficile !

Pour l’heure, les Warg continuaient à se remuer contre les portes, leurs coups furieux sur le point de faire céder la résistance des rescapés.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 4 samedi 28 janvier 2012, 20:30:28

Coïncidence du destin ou mauvais présage? Il l'ignorait mais une chose est sûre, ses saletés de volatiles n'allaient pas venir lui chercher des noises de sitôt! Leur venue avait mouvementé ce village si paisible mais leurs morts lui avait rendu cet aspect glauque et angoissant bien qu'au moins, il avait la preuve que ce village n'était pas simplement à l'abandon. Hardos se dirigea donc vers la place du marché où bon nombre d'étalage devait être debout il y a longtemps. Ça devait surement être animé mais aujourd'hui, ce n'était plus que des morceaux de bois pourri par terre ainsi que de vieux morceaux de tissu à peine bon pour un bon feu de camp! Le jeune homme avançait prudemment dans ce village sans même se douter qu'il était observé par plusieurs dizaines – si ce n'est millier – de gens qui n'avaient d'yeux que pour lui et qui pariaient quand il allait mourir. S'il était au courant de ce petit manège, il aurait certainement envie de foutre une bonne dérouillé à ses gens. Mais pour l'heure, il y avait plus urgent. Lui qui pensait être seul dans ce village, il ne l'était pas et plusieurs personnes étaient réfugiées dans l'auberge du village alors qu'un danger approchait à grands pas. Un danger muni de grandes dents bien tranchantes, tout comme leurs griffes à chaque patte.

Ce fut des pleurs qui l'avaient alerté, oui, des pleurs d'enfants. Bien qu'il se dirige rapidement vers la source du bruit, il ne pouvait s'empêcher de se demander si c'était un piège de la part de ceux qui font que ce village est à l'abandon ou s'il y avait vraiment des enfants ici. Et bon sang que faisait ils ici? Ce lieu est censé être vide hormis les créatures et voilà que des pleurs trahissaient la rumeur. Apparemment, cela venait de l'auberge et bien qu'il n'avait pas encore ouvert la porte, il pouvait entendre des gens parler, preuve qu'il n'y avait pas que des gosses. Prenant son courage à deux mains, il ouvrit la porte et vit en effet, plusieurs villageois caché dans ce lieu, tous semblaient paniqué de voir débouler autre chose qu'un jeune homme.

« Mais qu'est-ce qui se passe ici à la fin? »

La plupart ne savaient pas si Hardos était de leur coter ou du coter des monstres qui tentait de forcer l'entrée de la cave à vin? Des mères retenaient leurs enfants contre elle, les hommes pour l plupart avait des armes de fortune en observant l'entrée de la cave. L'un d'eux se décida enfin à parler, trouvant surement que deux bras en plus valaient toujours mieux pour leur sécurité, surtout l'arme entre ses mains.

« Les monstres... dans la cave... ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'arrivent ici... »

Bien qu'il se montre courageux à vouloir leur faire face, il était terrorisé et ça se voyait. Hardos se passa une main dans les cheveux en se demandant quelles étaient ses monstres et comment les vaincre facilement? Avec autant de gens, ça ne sera pas simple. Le jeune homme au trident aperçut au centre de la pièce, un petit feu de camp destiné à leur tenir chaud et avoir un peu de lumière. Une idée lui vint à l'esprit mais il faudrait que les villageois lui donnent un coup de main pour éviter les blesser.

« J'ai une idée mais on doit faire vite puisqu'ils sont justes en dessous. D'abord faut que tout le monde sorte de cette baraque et aillent se réfugier dans une autre maison. J'en ai vu quelques-unes qui avaient l'air sûres. Ensuite, on va prendre les tissus dehors, ils ont l'air sec et bien inflammables. Je garantis pas de les cramer tous d'un coup surtout que je sait pas c'est quoi ni leur nombre. »
« C'est des Wargs... » intervint un homme d'un certain âge, pas très sûr de lui. Mais Hardos en avait entendu parler sans en avoir vu.
« Bon bha le feu fera son effet. Alors si vous êtes d'accord, barrez-vous d'ici et allez-vous planquer ailleurs et ceux qui ont des armes et des cou... du courage, on va affronter ses choses. On va foutre le feu à l'auberge! »

La plupart ne semblaient pas très motivés, peut-être de peur de quitter leur auberge qui devaient être sûr jusqu'à il y a peu à moins que cela ne cache autre chose. Ce fut surtout les femmes et les enfants qui sortaient les premiers, plus motivé à tenter leurs chances dehors plutôt que rester ici pour se faire dévorer par ses créatures carnivores. Hardos en profita pour poser quelques caisses sur l'entrée de la cave à vin, ça ne les retiendra pas longtemps mais c'était plus sûr, pour eux comme pour le feu afin qu'il se propage. Les hommes suivaient et certains allaient déjà récupérer les vieux tissus qui servaient à protéger les stands du marché. Comme chacun donnait un coup de main plutôt rapide, les tissus étaient éparpillé un peu partout dans la pièce bien que ce soit près des caisses bloquant la petite trappe que le plus de tissu étaient empilé. Jetant la torche dessus, ça prenait bien rapidement, comme du petit bois et en bas, ce n'était qu'une question de seconde avant que ses bêtes sauvages ne sortent de leurs tanières.

Cela serait étonnant que ça suffise pour qu'ils rebroussent chemin mais avec un peu de chance. Les femmes et les enfants ainsi que ceux qui ne combattaient pas étaient dans une maison assez sûre un peu plus loin et certains observaient la scène discrètement. Un cri de douleur se fit entendre en même temps que des bruits de bois cassé. La cavalerie arrive! Les cris continuaient laissant sous entendre qu'un des Wargs étaient pris par les flammes. Ce ne fut pas un ou deux fauves qui sortirent de l'auberge qui prenait feu doucement mais quatre Wargs bien décider à remplir leurs estomacs. Bien qu'armer d'épées, arbalètes ou lances, la plupart étaient terrifié et furent des premières cibles des créatures. Les trainant sur plusieurs mètres, certains avaient eu la bonne idée de les poursuivent pour les abattre ce qui laissait deux sur la place du marché. Quelques villageois courageux avaient compris que le nombre faisait l'avantage et la créature ne savait pas quel homme attaqué, l'un des deux étaient même pris dans un coin, entre deux maisons. À les voir, ils allaient s'en sortir dans son aide surtout que vu la taille du Warg, il devait être assez jeune et inexpérimenté si ont le comparait à ses trois compagnons. Bon, un allait être tué – espérons-le – par ses hommes en colère, le second encore présent avait plus de facilité à tenir tête aux villageois, réussissant à en blesser à coups de croc ou de griffe. D'abord lui! Le monstre avait réussi à en faire basculer un et ce n'était pas leurs petites armes qui semblaient l'effrayer, au contraire. Juste avant que la gueule ne se referme sur le visage du jeune homme en peur, Hardos avait donné un bon coup de pied dans les côtes du Warg, le faisant rager de ne rien avoir sous la dent. Ne lui laissant aucun répit, il planta son trident dans la gorge du fauve qui semblait pourtant prêt à vouloir en découdre. Trop tard!

Se vidant de son sang en hurlant de moins en moins fort, la bête vacilla avant de s'effondrer en respirant avec difficulté quand son sang se déversait sur le sol. Il n'en restait plus que deux puisque les quelques cris de victoire derrière lui étaient bon signe! Les deux Wargs en fuite avaient pris le chemin par lequel le voyageur était arrivée et donc, limitait les cachettes. La première créature fut trouvé dans une ruelle joncher de quelques cadavres qui ne furent pas assez chanceux ou assez fort pour le vaincre, quelque-uns étaient encore en vie mais blesser. Hardos tenta d'attirer son attention en cognant son arme contre les murs et cela marchait. Pas très patient, la créature carnivore se lançât à la poursuite du jeune homme qui lui aussi, prenait la fuite. En apparence puisque une fois la ruelle quitté, il tourna à droite et se stoppa net, il attendit de voir le museau du Warg dépasser pour abattre son trident sur le dos de l'énorme bête. Il ne lâchait pas prise malgré un rodéo quelques peut mouvementer. Hélas, stupide animal qu'il était, il se blessait tout seul à se débattre dans tous les sens puisque les trois lames du trident s'enfonçaient plus et découpait de plus en plus la peau du fauve. Tombant de fatigue ou de douleur, le Warg ne perdait pas espoir et voulait grignoter quand même de nouveaux morceaux de viande humaine.

« Sale...té... »

Après un tel débat, Hardos aussi était au sol mais son arme était toujours dans le dos du monstre qui se relevait doucement. Aide inespérée, un des jeunes hommes de la ruelle arriva en renfort et planta son épée rouillé dans le ventre du Warg lui arrachant ses derniers cris lorsqu'il chuta de tout son poids au sol. Hardos remercia son compagnon de fortune et retira son arme du fauve. Il voulait courir mais la fatigue faisait qu'il trottait à peine vers quelques traces de sang. Même pas besoin de chercher le dernier et le plus gros Warg, il sortit lui-même d'une maison abandonnée, un homme mort qu'il trainait avec sa gueule. Incroyable, il était à peine blessé. Son corps plus imposant étaient tout de même marqué par plusieurs marques et cicatrice prouvant qu'il était résistant et pas qu'un peu! Montrant ses dents rougit et dégoulinant de sang à Hardos, il commença à trottiner aussi avant de courir vers sa nouvelle cible. Pas possible, tous étaient morts? Pas le choix, il devait fuir en espérant trouver un plan ou une maison assez solide pour le caché quelques dizaines de secondes en espérant qu'il ne change pas de cible. L'auberge était à présent en flamme et le Warg à l'intérieur devait être à l'état de rôti bien cuit!

Sentant le monstre de plus en plus proche, le jeune homme se retourna et voulut faire face à son destin en gardant son arme en diagonale. Mais le destin le plaqua au sol et sans son arme entre les dents du fauve, il n'aurait surement plus de visage! Il retenait avec difficulté la mâchoire bien puante devant lui et là, miracle. Il sentait quelques gouttes-de-sang couler sur son visage et pouvait voir une flèche plantée dans le crâne du Warg qui venait de s'écrouler sur Hardos de tout son poids. Joli coup de la part d'un type sur la place du marché. Belle bête... bien lourde. Il arrivait à peine à le faire bouger si bien qu'il attira l'attention des villageois encore en vie et ce furent ceux qui avaient abattu le plus jeune qui venait repousser la bête du jeune homme qui les avaient sortis d'une mort certaine.

« Quelle saloperie! Bordel! Maintenant... faut m'expliquer!... Qu'est-ce qui se passe ici? Puis... je pourrais avoir un peu d'eau... car là... eux... ils m'ont épuisé! »

Autant les vautours, ça allait mais eux! Pas deux fois de suite. Hardos attendait des explications et de l'eau si possible alors qu'il était à genoux, retrouvant peu à peu son souffle. Une chance que le manche de son trident ne soit pas en bois sinon...

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 5 dimanche 29 janvier 2012, 01:20:03

Chevaleresque, Hardos se précipita avec son trident vers l’origine des cris, continuant à renseigner son profil. Il était du genre à aider les autres. Luna voyait en lui une certaine forme d’idéalisme, elle qui était entourée de monstres. Le Drow se contentait de regarder la scène depuis les écrans, espérant qu’il y aurait du combat. Plus il y avait de sang, plus les taux d’audience risquaient de grimper. Le public venait surtout de Tekhos, qui était après tout une immense métropole. Hardos rentra dans l’auberge, et le plan changea, filmant l’intérieur de l’auberge. Les rescapés étaient terrorisés, ce qui pouvait se comprendre. Les Warg ne tarderaient pas à jaillir, et Luna espérait secrètement qu’Hardos réussirait à les sauver. Son petit cœur palpitait dans sa poitrine à l’idée que ces pauvres gens ne soient mis en pièces. Il y avait même des enfants ! Elle frissonna, voyant à quel point sa Maîtresse pouvait être cruelle. Les bébés pleuraient, les mères étaient paniquées, les pères essayaient de masquer leur angoisse, et Hardos et son trident fut comme leur leader incontesté.

Ils sortirent, et Hardos mit à exécution son plan, incendiant l’auberge. Un succès mitigé ; plusieurs Warg réussirent à sortir de l’auberge, et la bataille se poursuivit sur la place du Marché, tandis que les plus faibles s’isolaient dans une belle maison à proximité. Un ancien bordel, en réalité, mais l’écriteau à l’entrée était depuis longtemps tombée, et le lierre avait pourri. Les Warg préférèrent se concentrer sur les combattants restés sur la place du Marché, dont Hardos, qui se battait avec acharnement contre les monstres. Luna admirait ce combat, n’en perdant pas une miette. La détermination de ce jeune homme était belle à voir, encourageant les autres hommes. Elle frémit en le voyant faire du rodéo sur un Warg, avant d’affronter celui qui semblait être l’Alpha. Généralement, les Warg attaquaient de manière organisée et stratégique, encerclant leurs proies, utilisant des diversions et des feintes, sous la direction de l’Alpha. Ils étaient néanmoins tellement affamés qu’ils n’étaient que peu ordonnés, agissant de manière individuelle et agressive, afin de se nourrir. Ils étaient, dans un sens, plus dangereux, mais aussi, dans un autre, moins difficiles à combattre.

« Taux d’audience ? répéta le Drow.
 -  En belle augmentation. Le rodéo d’Hardos sur le Warg a reçu plusieurs commentaires prometteurs. La scène sera sûrement inclue dans nos suppléments bonus, voire même dans le best of. »

Le Drow se contenta de grogner.

« Il est doué… Qui aurait cru ça, vu son arme… C’est intéressant… »

Un trident, ce n’était effectivement pas une arme banale. Était-ce une arme magique ? Luna savait qu’il en existait, des armes comme ça. Sa Maîtresse en avait plusieurs, mais elle n’avait encore rien vu de magique sur ce trident, alors qu’il lui avait semblé qu’Hardos avait été en mauvaise posture à plusieurs reprises. Si le trident était doté de pouvoirs magiques, il aurait sans doute du les utiliser. Elle vit Hardos se réfugier dans la maison des rescapés, et sentit alors quelque chose frotter contre sa cuisse.

Immédiatement, Luna fit un bond, et heurta la jambe du Drow, avant de se retourner. Elle vit un gobelin sourire, son membre pointant fièrement. Elle fronça les sourcils, et feula, avant de recevoir un coup de pied dans le ventre de la part du Drow, la couchant sur le sol. Luna soupira, en ayant le souffle coupé, et secoua la tête.

« Arrête de faire n’importe quoi ! pesta le Drow. Il va falloir continuer à agir, que l’audience ne faiblisse pas…
 -  Un autre sondage ?
 -  Il faut toujours espacer un minimum les sondages, répliqua le Drow. Autrement, le public se lasse. Pour l’instant, nous allons le laisser reposer un peu. »

Une autre caméra se forma à l’intérieur de la maison des rescapés, le bordel. Les rescapés s’étaient réfugiés à l’étage. Les escaliers craquaient, et des bougies avaient été allumées. Hardos rejoignit le groupe, dans un ancien salon, près d’un lit brisé, avec une fenêtre ouverte. L’homme à qui il avait posé la question de savoir ce qui s’était passé n’avait pas pu répondre, et avait préféré rapidement rejoindre le reste des survivants, où on commença à lui répondre.

« Je ne peux pas trop vous dire ce qui s’est passé, mais je vous remercie du fond du cœur. Je m’appelle Peter Baylish, et je crois bien que vous nous avez sauvé la vie. »

Baylish tendit sa main pour remercier Hardos, avant de s’expliquer avec lui.

« Je suis l’un des assistants du bailli du fort de Saarburg, à proximité. J’étais en mission sur un cheval pour envoyer une missive importante à Armandale, quand j’ai été attaqué dans une forêt, lors d’une halte. Je me suis réveillé dans les cachots du grand manoir local, en compagnie d’autres gens. Certains étaient emmenés par des espèces de monstres immenses et lents. Nous… Nous avons réussi à nous échapper, à courir dans la forêt… Plusieurs des nôtres sont tombés, attaqués par les espèces de loups, de… De Warg qui rôdent dans la forêt. Nous sommes arrivés ici, et nous avons filé dans l’auberge, pour nous réfugier. La suite, vous la connaissez.
 -  Moi, je suis une simple boulangère, lança une femme, en caressant son bébé. J’vivais dans les faubourgs de Saarburg, mais j’connais cet endroit, ouais, tout comme j’connais le baron qui vit dans le coin. On l’appelle le ‘‘Village-Noir’’, entre nous, et le baron qui règne sur ce village est un monstre sanguinaire, une espèce de démon qui utilise ses monstres pour attaquer les villageois qui ont le malheur de s’approcher de lui.
 -  Je croyais que c’était une légende pour impressionner les gosses ! s’exclama Peter.
 -  Ça a l’air d’être une légende, selon vous, M’sieur le bailli ?
 -  Je ne suis pas le bailli, riposta Peter, avant de se tourner vers Hardos. Écoutez, il y a plein d’autres horreurs que les Warg ici, et traverser la forêt sans un équipement adéquat, ou même une carte, c’est du suicide pour vous.
 -  On a qu’à se barrer ! » proposa quelqu’un d’autre.

Peter se retourna, et secoua la tête.

« Il y a d’autres prisonniers là-haut, objecta Peter. Et je ne tiens pas à revoir la nuée de corbeaux venir à nouveau. »

Peter se retourna vers Hardos.

« J’ignore ce que vous êtes venus faire ici, mais, si les légendes sont vrais, le baron dispose d’une véritable fortune là-haut.
 -  Le baron fou est un esclavagiste de la pire espèce. Il a même des pirates à son service. Et c’est pas des légendes !
 -  Il vous faut une carte de la région, et des armes efficaces pour traverser la forêt. Avant d’aller dans l’auberge, nous avons rejoint le tribunal local. Il y a une armurerie à l’intérieur, et j’y ai vu dans une salle fermée par des barreaux des armes, des talismans, et des runes. Je ne sais pas trop ce que ça vaut, mais ça vous permettra sans doute de vous repérer dans cette forêt, et de pouvoir la traverser. J’ai honte de vous demander ça, mais il faut quelqu’un pour y aller, et nous devons panser nos blessures, surveiller les femmes et les enfants. Le tribunal est de l’autre côté de la place du Marché, près de l’église. Vous le reconnaîtrez aisément ; il y a des colonnes à l’entrée. »

Sur les écrans une inscription se forma :

QUÊTE PRINCIPALE : La récolte

La forêt, étape indispensable pour rejoindre le manoir, est protégée par des sceaux magiques et des monstres terrifiants. Pour l’atteindre, il est nécessaire d’aller récupérer des armes entreposées dans le tribunal.


Le jeu commençait à prendre forme, après le prologue, et une femme ne tarda pas à s’adresser à Hardos.

« Si… Si vous comptez retourner dans la ville, est-ce que vous pourriez aller voir dans la droguerie s’il ne reste pas des médicaments pour mon fils ? Avec ce froid, il a attrapé une angine, et ce peut être passablement mortel. J’en ai vu une, sur la grand-rue. »

Là encore, une autre inscription se forma sur l’un des écrans.

QUÊTE SECONDAIRE : Un rhume à soigner

Une mère de famille a besoin de médicaments pour soigner son fils. Ces derniers se trouvent dans une droguerie le long de la grand-rue.


« C’est très bien, tout ça… commenta le Drow. La partie commence vraiment… »

Sur les écrans, une image noire se forma alors, et on put voir :

CHAPITRE 1
Une ville hantée


Il y eut ensuite une page de pub’.

DC d’Alice Korvander.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 6 lundi 30 janvier 2012, 17:09:12

Après un tel divertissement, le jeune homme suivait ses sauveurs vers la maison où les femmes et les enfants – principalement – c'étaient réfugier. La maison fut assez grande et non loin de l'auberge en flamme. Cela devait être un lieu assez important à l'époque où il y avait de l'animation dans ce village? Peut-être la maison de quelqu'un d'assez fortuné? Quoi qu'il en soit, il monta à l'étage avec la plupart des hommes, le reste cherchait surement les blesser où à identifier les pauvres qui n'avaient pu survivre à la menace Warg. Son sauver se présenta sous le nom de Peter, c'est tout qu'Hardos avait retenu mais le fait d'être vouvoyé ne le mettait pas à l'aise non plus. Le temps qu'il lui serre la main, il précisa ce petit point en voulant être tutoyé. Il les avaient sauvés mais lui aussi l'avait sauvé, Peter et son arbalète. En tout cas, il en avait appris un peu plus sur ces personnes, ce n'était pas les derniers survivants de ce village, chacun semblait venir d'un endroit différent mais tous ont eu le même point de départ, un certain manoir. C'était quand même louche? Quelqu'un devait encore y habiter et tiraient les ficelles. Pour quoi faire? Aucune idée! Mais il en aura surement la réponse tôt ou tard.

Dans ce « Village noir », c'était semble-t-il le baron qui tirait les ficelles, peut-être le même qui est au manoir? Ce dernier ne semblait pas hésiter à envoyer ses monstres sur la population pour les effrayer mais les avertissements de Peter furent très importants. Sans carte ni accessoires magiques, traversé cette forêt reviendrait à se suicider. Il était fort mais il ne faut pas pousser non plus, il n'était pas invincible! S'il croisait ce baron, il aimerait régler ses comptes avec lui mais de là à se jeter dans la gueule du loup, c'était complètement fou! Il fit mention d'une nuée de corbeaux, étrange phénomène? Qu'avait ils à voir dans ses histoires? D'un coté, il avait affronté des vautours avant d'arrivée ici alors des corbeaux, c'était la même chose en plus petit et plus intelligent. Au moins, il avait la chance d'être bien informé puisqu'il y avaient des armes et des tas d'artefacts magiques dans le tribunal. Bien que la pièce soit protégé, il pourra surement trouver facilement un moyen d'y accéder, quitte à utiliser un peu de magie. Non pas que l'idée de jouer les sauveurs le tenait à cœur mais bon, pourquoi ne pas faire un léger détour si ça permettrait de retirer ses pauvres gens des griffes d'un esclavagiste? Il aura toujours la conscience plus tranquille avec ça. Même peut-être plus puisqu'une dame lui demanda des médicaments en plus pour son fils malade. Si c'était en ville et en chemin, il pourrait surement faire un crochet là-bas aussi. Il sentait qu'en cas de refus, sa sœur lui en voudrait d'avoir laissé cet enfant aux bras de la mort.

« Très bien, j'irais faire d'abord un tour là-bas avant le tribunal. J'essayerais de faire vite. »

L'idée de jouer le preux chevalier pour les gens n'étaient pas son truc, pour les demoiselles encore, il le pouvait mais comme ça pour les gens, ce n'était pas son truc! Mais comme cette femme le prenait par les sentiments en évoquant son fils malade, il ne pouvait pas jouer les types démoniaques et quitter la salle sans retourner les voir. À l'origine, il venait déjà pour le manoir et ses trésors, là, il se retrouvait maintenant à chercher un médicament, délivré des prisonniers des griffes du baron et du coup, affronter ce monstre en personne! Quel programme! En sortant de la maison des réfugiées, il pouvait faire d'ici la fameuse église et son tribunal à coter, mais il lui restait avant à trouver la droguerie pour trouver ce fichu médicament. Tenant son arme en main, cette petite pause lui avait permis de récupérer des forces, ce qui n'était pas de refus! Hardos n'avait pas vu de droguerie en arrivant, seulement des maisons, cela voulait dire qu'elle devait se trouver entre la place du marché et la forêt? Restant sur ses gardes, il se dirigea vers ce qui semblait être la galerie marchande, en effet, plusieurs boutiques abandonnées étaient là. Une boucherie, une quincaillerie – vide surement -, une boutique de légumes, poissonnerie, bref, c'était bien la galerie marchande! A coté de la place du marché, c'est assez logique en même temps.

La plupart des lieux étaient abandonné, les vitrines cassées, l'intérieur poussiéreux et les étalages détruit pour la plupart. Ce fut non loin de la fin de cette rue que le jeune homme trouva cette fameuse droguerie. Poussant la porte, il pénétra dans une pièce sombre malgré les vitres cassées devants. Étrangement, la plupart des étagères étaient encore en bon état, juste poussiéreuses sinon tout semblait en ordre, en tout cas plus que les autres boutiques. Certains pots étaient vides voire même brisée mais Hardos cherchait mentalement ce qu'il était venue chercher ici? De quoi son fils souffrait-il déjà? Angine? Oui, ça devait être ça... Mais quel était le bon médicament à prendre? Les yeux posés sur les étagères, il sentit un vent froid lui passer dans le dos avant d'entendre un petit rire d'enfant qui semblait résonner dans la pièce. Se positionnant en garde, il observa les alentours mais personne? Pas l'ombre d'une présence ici, pas de trace par terre hormis les siennes. D'où venait ce bruit alors? Il remarqua seulement une porte intacte et il voulait en avoir le cœur net. Doucement, il tourna la poignée de la porte mais cela semblait fermé à clé. Pas la peine d'insister alors. Peut-être le fruit de son imagination?

Il lâcha la poignée et un petit sachet qui était posé sur l'étagère tomba au sol faisant faire un demi-tour rapide à Hardos. Il observa le sachet et le prit en main avant d'entendre très distinctement la même voix d'enfant qui avait cessé de rire pour un nouveau message.

« Aide-nous... »

Toujours personne et pourtant, c'est comme si un môme soit derrière lui il y avait une seconde à peine. Un fantôme? Il adorait ce genre d'histoire mais il ne pouvait pas rester ici trop longtemps. Il voulait cependant en savoir plus.

« Comment? »

Mais pas de réponse, plus de voix, plus de rire, à croire que ce ou ses fantômes l'avaient aidé. En effet, il observa le sachet et bien que le nom fut compliqué à lire comme beaucoup de médicaments, une petite note était dessus et malgré d'autres noms de maladies, [Angine] y était inscrit. Il mit le sachet dans sa poche en faisant un signe de remerciement vers la porte bien qu'il reste quand même sur ses gardes. En sortant de la droguerie, il pouvait voir un corbeau qui se tenait fièrement dans une boutique en face de la droguerie. Ce dernier semblait inoffensif. Il se contenta d'observer le jeune homme sortir de la boutique pour retourner sur ses pas. Et quand il s'éloigna du volatile, ce dernier croassait en s'envolant dans le ciel. Est-ce que ça avait un rapport avec la nuée de corbeaux que Peter avait mentionnée ou non? Mieux vaut rester sur ses gardes dans cette ville! Hardos n'eut aucun mal à retourner au refuge où un homme lui avait ouvert la porte lors de son retour. Il monta l'escalier éclairé aux bougies et donna le médicament à la femme.

« Tenez, j'espère que ça sera suffisant... »

Et presque aussitôt, il retourna vers l'église. Passant devant la grande rue devant l'entrée du Village Noir, il voyait deux hommes qui aidaient un blessé à avancer, lui, il avait besoin de bon soin après avoir eu quelques blessures de la part du Warg! Enfin, il allait surement s'en tirer. L'église y était assez bien entretenue, il n'était pas entrée dedans puisque les portes y étaient close mais aucun vitrail n'y était cassé déjà. Le baron aurait-il un faible pour les lieux de prière? Hardos poussa la porte juste à coter, celle du tribunal ou plusieurs colonnes étaient à coter, comme indiquer par les rescapés. La grande pièce était vide, pas l'ombre d'un rat mais en fouinant bien, il avait trouvé la fameuse pièce aux armes et aux objets magiques! La question à présent était de savoir s'il allait pouvoir ouvrir la porte avec quelques coups ou avec de la magie? Et surtout, que prendre pou aller en forêt? C'est que ça grouillait de danger monstrueux et de magie aussi...

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 7 lundi 30 janvier 2012, 23:28:22

Sombre et silencieuse, le village était vraiment sinistre, et Hardos, plutôt que d’aller vers le tribunal, préféra se rendre à la droguerie, remontant la grand-rue, fort heureusement déserte. Il y rentra, semblant constamment sur ses gardes, et Luna continuait à l’observer, couchée sur une espèce de tapis. Cédant à ses caprices, une servante la câlinait, la faisant tendrement ronronner. Malgré les regards exaspérés du Drow, ce dernier ne disait rien, préférant se concentrer sur ce qui se passait à l’écran.

« Taux d’audience ? répéta-t-il inlassablement, tel un leitmotiv.
 -  En stagnation… répondit rapidement une femme.
 -  Faites venir les voix, alors… Ça produit toujours son petit effet… »

Continuant à ronronner, Luna enfouit sa tête entre ses mains, remuant joyeusement sa queue, tandis que la servante continuait à se promener sur son dos, lui offrant des caresses divines. Une voix d’enfant se mit à rire, faisant sursauter le guerrier, qui parvint toutefois à trouver ce qu’il cherchait. La droguerie était déserte, comprenant des bocaux poussiéreux, et il trouva celui qu’il cherchait, tandis que l’enfant se mit définitivement à parler. Sur un autre écran, une autre information apparut :

QUÊTE SECONDAIRE : La malédiction ancienne…

On peut entendre de curieuses voix dans le village, des rires et des demandes à l’aide émanant d’enfants. De quoi s’agit-il ?


Entre-temps, Hardos avait ramené les médicaments à la femme, qui la remercia chaleureusement. Le fonctionnement du jeu reposait en fait sur une espèce de partage des rôles. Tout le système reposait fondamentalement sur les paris que les spectateurs prenaient, mais chaque quête qu’un aventurier réussissait augmentait sa cagnotte. Chaque scénario était scrupuleusement étudié, afin de limiter autant que possible la place du hasard. Chacun des survivants avait un profil psychologique type. Peter, par son statut, son caractère, avait le profil type d’un chef, et ceci s’était confirmé, vu qu’il avait l’esprit vif, et avait rapidement décidé de prendre la direction des opérations. Lorsqu’Hardos remit les médicaments, la quête « Un rhume à soigner » s’effaça de la liste des quêtes disponibles, avec la mention « VICTOIRE ! ». Luna cessa de regarder les écrans, quand les mains expertes de la jeune femme glissèrent sous ses hanches, la faisant à nouveau ronronner comme une turbine.

Pendant ce temps, Hardos avait rejoint le tribunal, dans une ville toujours aussi lugubre et déserte. Il s’engagea dans le hall d’entrée. La grande porte menant à la salle d’audience était bancale, mais il préféra aller sur la gauche, et poussa une porte qui craqua, révélant le bureau de police. En fouillant rapidement, l’aventurier finit par voir, derrière une grille ancestrale. Hardos n’aurait aucune réelle difficulté à la briser, dans la mesure où les barreaux étaient rouillés, et très anciens. La partie semblait presque trop simple, mais Luna faisait suffisamment confiance au Drow pour savoir qu’elle n’allait pas tarder à se compliquer. Elle ne se trompa effectivement pas lorsqu’on entendit des grognements émanant de l’entrée du bureau. Derrière Hardos, une forme squelettique, anorexique, et chauve, jaillit. Une espèce de zombie. En réalité, c’était une goule, une espèce de monstre affamée, d’humain ayant sombré dans la folie la plus totale, ayant régressé d’un point de vue génétique pour devenir un monstre, qui regarda Hardos avant d’hurler, et de se ruer vers lui, toutes griffes dehors.

Le temps que ce dernier s’en débarrasse, quelque chose explosa à l’entrée du tribunal. L’une des colonnes qui soutenait l’entrée du tribunal se brisa sous les agissements d’une autre goule, rendant cette sortie-là inutilisable. Pour sortir dehors, Hardos allait devoir passer dans les profondeurs du tribunal.

« Voilà qui complique un peu les choses », estima le Drow.

Le tribunal avait été conçu pour jouxter l’église. Les caves, accessibles en traversant la salle de l’audience, et en passant dans les couloirs de maintenance, menaient normalement dans le caveau de l’église, un endroit sinistre, labyrinthique, comprenant assurément son lot de goules, avant de déboucher dans l’église à proprement parler. La porte de sortie étant inaccessible, pour sortir, le seul chemin possible était de passer par le clocher. Si Hardos avait des bombes, il pouvait toujours tenter de mettre des explosifs, mais c’était risqué. Toute la structure risquait de s’effondrer sur lui, de l’ensevelir, et de le tuer.

« Autorisation de poser une question personnelle, Monsieur ?
 -  Faites.
 -  Je ne suis pas spécialiste, mais… Les goules, les zombies, les monstres lobotomisés qui attaquent en masse… Ce n’est pas un peu… Ringard ? »

Un sourire amusé étira les lèvres du Drow, qui répondit rapidement, balayant cette question.

« Notre émission n’encourage que peu les relations sexuelles. Oh, il y a parfois des viols, et ils sont montrés en intégralité, mais ils restent rares. Les études de marché ont au contraire prouvé que les goules et les zombies, malgré leur côté rédhibitoire, restaient un grand favori. Voyez ça comme le côté fan service de l’émission. Après tout, l’une de nos plus belles parts d’audience a eu lieu quand deux goules s’envoyaient en l’air dans une chambre d’hôtel.
 -  Oui, je ne compte plus le nombre d’émissions qui avaient retransmis les images, et les centaines de millions de vues sur les réseaux informatiques…
 -  Maintenant que votre curiosité est satisfaite, retournez travailler. »

La femme acquiesça, tandis que Luna continuait à ronronner de plus en plus fort, subissant maintenant les baisers tendres et attirants de la jeune servante.

« Mrrrrraaaawwww… Rrrrr rrrrr…. »

Excédé, le Drow se retourna vers elle.

« Ferme-là, ou je te frappe ! Toi, cesse de la caresser, ou tu serviras dans la décoration du prochain scénario !
 -  Pa… Pardonnez-moi, Mon… Monsieur… »

La servante se retira, et Luna soupira, fronçant les sourcils en défiant ouvertement le Drow. Ce  bouffon n’était pas sa Maîtresse. Pour qui se prenait-il ? Qu’il ose encore continuer à la narguer, à l’insulter, et, tout Drox qu’il était, il ferait connaissance, foi de neko, avec les dents de Luna !

DC d’Alice Korvander.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 8 jeudi 02 février 2012, 19:56:31

Le tribunal, le fameux tribunal où se trouvaient bon nombre d'armes et d'objets magique qui pourrait lui servir à traverser la forêt infester de monstre et de sort magique. Avant d'atteindre cet autre lieu maudit, il savait que tôt ou tard, il allait retrouver un peu de compagnie, autre que les vautours et les Wargs bien qu'un possible retour ne soit pas impossible? Qui sait ce que l'avenir lui préparait? Tout comme le peu de lieu où il était entrée, le tribunal était assez bordélique et retournée, il était aussi poussiéreux mais c'est assez logique puisque c'est logiquement abandonné. La grande salle ainsi que le hall était vide mais il trouva rapidement le bureau de police où, effectivement, se trouvaient une multitude d'armes différentes et d'objets en tous genres qu'il ignorait leur fonction? Les barreaux étaient assez rouillé et quelques coups de pied ne devraient pas être de trop pour ouvrir le chemin. Chose qu'il ne savait pas, c'est qu'il n'était pas seul et ce fut un hurlement de goule qui le fit retourné, arme en main  pour repousser la créature squelettique et pourrie qui semblait n'avoir que la peau sur les os. Jamais de sa vie il n'avait rencontré ce genre de monstre bien qu'il en connaisse un rayon sur le sujet. Hurlant de nouveau, il se jeta sur Hardos avec ses griffes et ses dents de sortit mais un simple coup à la poitrine avait suffit à lui faire perdre ses forces. Pour plus de précaution, il planta aussi son arme dans le crâne de la créature pour être sûr qu'elle ne revienne pas par surprise. Hélas, il n'était pas seul et un autre de ses copains trainait devant le tribunal pour un bruit d'effondrement se fit entendre et sentir aussi sous ses pieds.

« Ne me dites pas qu'il m'a enfermé cet abruti fini?! »

Et bien si! Quoiqu'il ignore que c'était une second goule qui en était l'auteur c'était bien le cas! Ça mériterait de lui coller un procès au cul! Coup de bol, il était dans un tribunal! Enfin, sa sentence était déjà tombé et sous forme de colonne qui avait dû aplatir de macabé qui devait regretter d'être aussi con! Avant de chercher la sortit, il lui restait à prendre son butin. Il donna plusieurs coups de pied dans les barreaux pour en faire tomber quelques une avant de se glisser derrière les barreaux. Pour ce qui était des armes, il avait de quoi faire. Il prit une multitude de petits couteaux de lancer qu'il accrocha à sa ceinture, il prit le soin d'avoir une épée aussi car le trident était bien à distance mais en face à face, c'était loin d'être pratique. Par précaution, il accrocha aussi une petite hache à sa ceinture mais ça sera tout, pas plus pour les armes! Pour ce qui était des objets magiques, c'était plus difficile à choisir! Il n'y connaissait pas grand-chose en plus. Il prit plusieurs pendentifs qui sauront lui être utile, certains avaient un nom étrange, d'autres en avaient même une brève description de leurs fonctions. Quelques petits sacs contenant une sorte de poudre étrange de différentes couleurs. Pour finir, il y avait quelques bagues dont il en ignorait la fonction, comme tout le reste! Ça devrait montrer son utilité tôt ou tard! Il y avait quelques baguettes et sceptre mais il n'en voyait pas l'utilité puisque la magie n'était pas son fort. Pour ce qui était du surplus – qui ne tenait pas dans ses poches – il les plaçaient dans son sac de voyage en espérant qu'il aurait le temps de les trouver le moment venu?

Hardos retourna sur ses pas en prenant deux barreaux qu'il avait retirer, petites armes de fortune au cas où? En effet, l'entrée était bien bouché, une des portes était même par terre et une main où la peau y avait pourri était sorti des décombres. Le reste du corps devait être sous un morceau de colonne par contre. Cela faisait déjà deux goules aux alentours, espérons que les autres n'auront pas de ce genre de visite? Le jeune homme examinait rapidement la salle et la plupart des portes débouchaient sur des pièces dégoutantes qui devaient surement servir de chambre pour ses deux goules? Seule une pièce au fond de la salle de l'audience déboucha sur un couloir, il n'avait pas vraiment le choix mais le fait que ce ne soit pas un simple petit couloir avec une porte au bout ne l'inspirait pas confiance... Marchant doucement, sans faire le moindre bruit, il tourna dans le couloir pour y voir une goule qui grattait doucement la porte, comme s'il cherchait à l'ouvrir en douceur? Approchant doucement du cadavre sur patte, Hardos y planta un des barreaux dans sa tête, perçant en même temps la porte. Retirant le cadavre de son arme, il ouvrit la porte avec précaution pour y découvrir une cave assez éclairée grâce à la lumière du jour que laissaient passer certains trous près du trottoir à la surface. Il pouvait découvrir pourquoi l'autre goule grattait à la porte, un autre de ses monstres semblait s'amuser à courir derrière un petit casse-croute sur patte, communément appelé rat! Bien décidé à ne pas prendre celui-ci en traitre, Hardos siffla pour attirer son attention avant qu'il ne se mette à courir comme un dératé vers lui. Un sourire confiant mais quelque peu dégoutté en voyant cette chose ornait sur son visage. Laissant bien la porte ouverte, il poussa du pied le cadavre de son compagnon mort et sa descente des escaliers avait déstabilisé le second qui se cogna la mâchoire sur une des marches en pierres.

Privé de sa mâchoire pour le mordre, il ne lui restait que le coup de grâce! Hardos ne se fit pas attendre pour cogner à plusieurs reprises la tête de la créature avec ses deux barreaux qui commençait à virer vers un rouge pourpre. Ne donnant plus signes de vie, il était à présent seul dans cette cave. Bien, mais où était la sortie? Il avait beau chercher, il n'y avait aucune porte, aucune trappe? Seulement des caisses contre des murs. Une nouvelle fois d'enfant se fit entendre suivi d'un courant d'air. Cette fois, il eut le droit à une petite apparition très brève. Une petite fille désigna du doigt les caisses avant de disparaître. Pourquoi ses fantômes l'aidait? Bon, c'était mieux que pourrir ici mais pourquoi lui? Était-il le seul à pouvoir les aider ou ses gosses essayaient d'être aidé par chaque type qui passait par ce village? Sans plus attendre, le semi-démon poussa ses caisses bois rempli de dossier et de bouquin et peu à peu, une entrée faisait apparition. Une entré avec un portail fermé à clef mais la clef était juste à coter, accrochée à un clou. Ouvrant cette porte grinçante, il pénétra dans cette série de couloirs avec plusieurs intersections et passage bloqué par des grillages. Le plus étrange restait ses lanternes d'accrocher et qui était allumé. Depuis combien de temps? Il ne fallait pas se perdre mais il ne fallait pas rester trop longtemps ici, qui sait quels monstres l'attendait à chaque coin?

Passant à côté de certains grillages, des goules se jetaient dessus avec l'espoir d'avoir Hardos mais la chance faisait que la distance entre le mur et les grillages l'empêchait d'être touché. Il pouvait aussi remercier son épée, tranchante comme une lame de rasoir. Les bras de la créature semblaient aussi résistants que du papier! Coupant les bras, il plantait souvent son arme dans le crâne pour éviter de trop se salir. Plus il avançait et plus cela semblait étrange? Toute cette histoire, le baron devait manigancer quelque chose qui faisait d'Hardos, la pièce centrale de son œuvre... Il avait dû abandonné un des barreaux contre une goule au détour d'un couloir, il le lui avait laissé pour lui et son crâne déformé à coups de barre de fer. Lorsqu'il semblait un peu perdu, la flamme dans les lanternes semblait s'agiter comme pour indiquer la direction. Encore un coup des enfants? Cette fois-ci, le jeune homme trouva un cadavre ou du moins, ce qu'il en restait. Ce pauvre homme avait été dévoré par plusieurs goules surement. Et à en voir de ce qui restait de ses vêtements, c'était un homme d'église? Non loin du cadavre se trouvait un petit livre écrit à la main et quelque peu tâché de sang séché. C'était une sorte de journal de bord, il le feuilleta et lut les deux dernières pages avant que ce ne soit plus que blanc et mystère, pas le temps de mettre un point final!

- Je trouve le Père Hédas de plus en plus curieux ses derniers temps, il me semble quelque peu angoissé mais il refuse de nous dire quelle en est la cause? Un brigand retiendrait-il un de ses proches en otage? Aurait-il vécu un drame sous ses yeux? Je ne saurais dire la raison à ses tourments.
Cette après-midi, je le voyais devant l'église à observer les enfants avec un regard triste comme si lui, ait perdu toute envie de vivre. Lui qui était si joyeux et même un exemple pour nous tous, je le trouve vraiment bizarre? Même lorsque sa compagne fut décédée, il n'était pas dans un tel état.
Lors de ma prière, je pouvais entendre le Père Hédas qui pleurait mais je n'ai pas osé venir le voir. S'il voudrait en parler, nous sommes là pour lui comme il a été là pour nous. J'espère le voir de nouveau avec le sourire.

- Aujourd'hui est un jour nouveau, notre Père à tous semble aller mieux bien que des cernes sous ses yeux prouvent qu'il n'ait pas si bien dormi que ça. Cela me fait penser que je l'ai entendu crier de peur durant la nuit et en frappant à sa porte, il m'a juste dit que c'était un cauchemar. Et ce, sans ouvrir la porte. Enfin, aucune raison de s'en faire pour lui, il reprend du poil de la bête!
Le Père Hédas nous a fait part d'un drôle de projet mettant en cause des enfants. Il les trouvaient bizarres comme si un démon tente de prendre leurs corps et de les contrôler pour nous causer du mal? Personnellement, je les trouve normaux moi ses enfants? D'ailleurs, ma remarque sur le fait de savoir d'où il tirait une telle conclusion ne semblait pas lui plaire vu son regard menaçant qu'il m'a lancé.
Le soir venu, le Père ne m'a pas adressé un seul mot et c'est enfermé dans sa chambre à l'heure du couché. En me lavant pour aller aux convenances, j'ai entendu des drôles de bruits dans sa chambre. Je sais, la curiosité est un vilain défaut mais je l'entendais rire, mais son rire me filait la chair de poule. Je n'avance rien mais j'avais l'impression que quelqu'un d'autres étaient avec lui?

- Le lendemain, le Père Hédas semble bien plus joyeux et c'est moi qui semble affecté à mon tour. Après ses drôles de bruits cette nuit et une de nos fidèles qui nous annonce que sa petite fille est introuvable, je suis en droit de me poser des questions. Surtout vis-à-vis du Père Hédas qui ne semble même pas emphatique pour cette pauvre femme. Au contraire, son sourire joyeux me mettait mal à l'aise. Selon lui, elle allait bientôt revenir mais j'ai le droit d'en douter...
Lors de son absence, j'ai voulu examiner la chambre du Père qui était fermé à clef. Toutes ses coïncidences me rendaient dingue! Je n'ai pu qu'observer par le trou de la serrure pour y voir une forme étrange cachée sous ses draps. Le pire dans tout ça était ce rouge qui était vraiment bizarre et je prie le seigneur pour que ce ne soit qu'une coïncidence...
C'est décider, ce soir je lui parle de tout ça! Quitte à avoué que je l'ai espionné, je suis prêt à endurer une lourde punition si cela est faux mais je pourrais avoir l'esprit libre au moins! De plus, j'ai trouvé un cheveu blond sur sa tenue et tout le monde sait que la petite Élise qui a disparu était blonde...


Ce fut la fin des notes, rien après ça. À croire que ce pauvre homme avait eu une punition non méritée en étant jeté ici et dévorée par des goules. Cela voudrait dire qu'elles sont là depuis combien de temps ses bestioles? Non, le poignard près de son corps devait être l'objet qui a mit fin à ses jours, puis les goules ont fait ce qu'ils ont pu pour effacer les traces! Après avoir suivi son chemin, il ne trouva qu'un escalier qui conduisait à une porte bien plus lourde que celle menant à la cave du tribunal. Poussant doucement cette porte, il se trouva dans une sorte de réserve où la nourriture commençait à manquer. Une nouvelle porte sur son passage indiquait bien qu'il devait être dans un bâtiment relié au tribunal, l'église? Cela aurait un rapport avec ce cadavre? Entrouvrant la porte, il confirma ses pensées, il était bien dans une église assez peu rassurante après lecture de ses quelques lignes. Au fond se trouvait un petit hôtel, rouge sang. Et ses marques de liquide rouge dessus n'étaient pas très joyeuses. Cependant, ce lieu était très propre comparé au reste de la ville. Le fameux Hédas serait-il toujours là? Il poussa et referma doucement la porte pour voir une vision d'horreur qui avait failli le faire vomir sur place. Des enfants, des tas d'enfants  plantés aux murs, aligné. Tous nues et éventré. Ce salaud avait dû non seulement profiter de leur pureté par-dessus le marché! Que des enfants à peine âgées d'une dizaine d'années. Serait-ils les fameux fantômes qui lui demandaient son aide?

« Bordel de merde... Putain d'enfoiré, t'est où? »

Dit-il calmement. Il se retourna et allait devoir en découdre avec ce foutu Hédas avant de trouver le baron. Un tel monstre méritait que de mourir dans d'atroces souffrances. Retirant son épée du fourreau, il avait un compte à réglé! Ce Père était-il fou? Avait il était tenté par le démon? Manipulé? Il ignorait tout de son étrange sacrifice...

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 9 jeudi 02 février 2012, 22:42:46

Allongée sur le tapis, Luna continuait à observer les pérégrinations d’Hardos. Après avoir constaté l’effondrement de la porte d’entrée du tribunal, ce dernier avait traversé la salle d’audience, silencieuse et lugubre, tandis que le Drow mettait en place la suite de l’intrigue. Il fallait que les scénarios soient élaborés, de plus en plus travaillés, afin de raviver l’intérêt du public. Pendant un temps, des critiques avaient reproché le « manque d’inventivité de l’émission », fustigeant un « concept original, mais qui s’enlise dans les répétitions ». On en avait tiré les conséquences, notamment à travers, comme des responsables en communication de la société l’avaient expliqué, « un approfondissement des quêtes secondaires, la création d’ennemis, l’enrichissement des intrigues en suscitant des effets dramatiques », tout en refusant de sombrer dans les clichés érotiques. Un pari risqué, mais qui avait continué à porter ses fruits. Le jeune aventurier parvint à se débarrasser d’autres goules, et à rejoindre la cave du tribunal. L’une des femmes appuya sur un bouton. Les fantômes existaient bien sur Terra, mais ceux-ci n’étaient qu’un savant mélange entre le fantasme et la technologie. Un hologramme soigneusement conçu, qui donna l’impression à Hardos de réellement voir un spectre, alors que le jeune homme finit par trouver les notes d’un ancien religieux, au fur et à mesure qu’il approchait de l’église.

Dans le scénario, le Père Hédas était l’homme responsable de l’église de ce village, l’un des notables qui siégeaient jadis au Conseil municipal. Hédas avait néanmoins sombré dans la folie, sous l’influence du Baron, et avait exprimé ses goûts prononcés pour la pédophilie. Un religieux pédophile, c’était jouer sur les clichés, mais c’était généralement le plus rentable. Les nouvelles montures des scénarios avaient déclenché bien des critiques, bien des polémiques, suscitant des hausses d’audience.

« Il est temps de passer aux choses sérieuses,k expliqua le Drow. Que fait Hédas ?
 -  Rassurez-vous, il sera au rendez-vous, mais il faut bien ménager le suspens… »

Luna ne dit rien, préférant rester sur son tapis. Elle trouvait cela absolument horrible, mais avait confiance en cet Hardos pour s’en sortir. Ce dernier était en train de lire le journal, et, sur les écrans des spectateurs, un libellé indiquait de se rendre sur le site Web de l’émission, afin de faire un compte, et pouvoir consulter les documents qui étaient mis sur place. Une manière discrète et efficace de se faire de l’argent à travers les taux de fréquence sur le site Internet. Tout avait été minutieusement calculé, et Hardos, après cette lecture, sembla bouleversé. Il sortit du caveau pour rejoindre le chœur de l’église, et aperçut les cadavres. Luna eut la même vision d’horreur que lui, ne pouvant s’empêcher de se demander si ces enfants avaient été tués pour les besoins de l’émission, ou s’il s’agissait de simples cadavres. Cette vision lui retourna l’estomac, et elle préféra se concentrer sur un autre écran, montrant un cerveau.

Quand il avait fallu repenser l’émission, les groupes de réflexion avaient décidé de créer des Boss, soit des ennemis intelligents qui, à leur manière, rendraient le scénario plus intéressant, ne le limitant pas qu’à une incessante rencontre de monstres. La grande question qui s’était posée était de savoir s’il fallait des acteurs, ou des êtres qui ignoraient tout du bien fondé de l’émission. Le premier cas de figure présentait le risque d’un manque de réalisme, ce qui était le cauchemar que la société cherchait à tout prix à éviter, tandis que la seconde situation présentait, inversement, le problème de voir des monstres réels sortir de leurs attributions, et faire ce qu’on n’attendait pas d’eux. On avait finalement trouvé une solution par le biais de la manipulation technologique mentale. Par un partenariat avec les autorités publiques tekhanes, la société avait pu disposer de criminels dont personne ne voulait : violeurs chroniques, tueurs en série, terroristes… La société avait le droit de les utiliser, et se servait de la technologie tekhane de pointe pour modifier leur personnalité, implanter une fausse histoire, effacer leurs souvenirs… Pour que cela marche, il fallait que le prototype ait un profil psychologique correspondant à celui qu’on voulait. En l’espèce, Hédas était un pédophile fou furieux et hystérique. Pour obtenir cet homme, il ne fallait pas essayer de modifier les pensées d’un individu sain d’esprit, et le profil de base avait été celui d’un tueur pédophile. Son esprit avait été modifié en profondeur pour lui faire croire qu’il était le Père Hédas. En somme, même si un mage cherchait à l’hypnotiser, il ne pourrait déceler la supercherie. Son cerveau avait été modifié, et des nanocellules se trouvaient à l’intérieur, étudiant son fonctionnement. L’image que Luna voyait montrait le cerveau d’Hédas, avec des zones qui se mettaient parfois à s’illuminer. Cette image lui faisait penser à une espèce de pizza, et elle en eut faim.

« J’ai faim, lâcha-t-elle subitement, s’attirant un regard excédé de la part du Drow.
 -  Y a rien à manger… répliqua-t-elle.
 -  J’ai quand même faim !
 -  Arrête de me faire chier…
 -  J’ai toujours faim ! répliqua-t-elle. Je ne pense pas que ma Maîtresse serait heureuse d’apprendre que vous laissez son esclave sexuel perdre ses forces. »

Il faut croire qu’elle adorait l’embêter. Soupirant, le Drow tourna la tête.

« Faites-lui réchauffer une pizza. »

Un sourire ravi se dessina sur les lèvres de la neko, qui ne tarda pas à recevoir son bien, et le mangea sur le tapis. Une assiette comprenait la pizza, et l’autre des rince-doigts, indispensables pour la neko. Utilisant l’une de ses griffes, elle découpa proprement l’une des tranches de la pizza, et utilisa ses petites mains pour la manger.

A l’intérieur de l’église, Hardos appelait Hédas. Les secondes passaient, ménageant le suspens. Sur l’un des bancs, posés en évidence, Hardos, s’il en avait la curiosité, pouvait lire un autre message, qui était l’un des extraits du journal intime de l’une des filles, Élise. Le journal avait réellement été écrit par une fille, si jamais un graphologue devait se pencher dessus. Tout était dans le soin du détail. Le papier était froissé, mais on pouvait y lire les informations suivantes :

« Cher journal,

Le cours d’aujourd’hui était difficile. Je crois que j’ai attrapé une grosse grippe, et j’ai du quitter les instructions de l’école plus tôt que prévu, afin d’aller voir le docteur Hartman, notre apothicaire. Il m’a prescrit de mystérieuses potions, en me disant d’aller les bénir auprès de notre Père, Monseigneur Hédas.

J’adore Hédas ! Il m’a encore offert des sucreries, mais je suis inquiète. Enric a lui aussi attrapé une grippe, mais, normalement, les grippes ont lieu en hiver. Je ne comprends pas ce qui se passe.
»

Un grondement profond se fit alors entendre dans le chœur de l’église, et Hédas se mit à rugir.

« INFIDELES ! Ils ont souillé par leur présence, par leurs immondices péchés, l’âme pure et noble ! Oh Seigneur, daigne Pardonner à ceux qui se Repentent ! Daigne accorder Ta bénédiction à Ceux qui ont Payé leurs errances. Oui, ô Seigneur, je confesse et je me repens ! Ô Seigneur, fais de moi la main vengeresse du Juste ! Les hérétiques, les fornicateurs, les blasphémateurs, les sodomites ! Je suis la main du Juste, le bras armé de la Justice ! Venez à moi, venez à moi, Vous qui avez vendu votre âme au Diable, vous, les adorateurs de Gomorrhe, les renégats de Sodome ! »

Des grincements se firent alors entendre. Difficile de dire d’où venait les bruits d’Hédas. Des portes s’ouvrirent, des grilles dans les caves s’ouvrirent, et de multiples goules ne tardèrent pas à jaillir de tous les côtés.

« Sentez le sang du Dieu juste dans vos veines, qu’Il vous donne la motivation et l’abnégation nécessaires pour venir à bout de l’hérétique ! Châtiez l’infidèle, l’intrus ! Répandez son sang, égorgez ce CHIEN ! »

Pour trouver Hédas, il allait falloir se promener dans l’église. Cette dernière jouxtait une espèce de petit cloître avec des quartiers habituellement réservés aux moines. Bibliothèque, salle de lecture, cellules… Hédas se trouvait là-bas, mais le premier problème d’Hardos ne serait pas tant Hédas que les nombreuses goules fondant sur lui.

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 10 vendredi 03 février 2012, 18:11:50

Trop c'est trop! Aider ses gens en cherchant les fameux trésors et surtout les objets magiques mais là, tomber sur un prêtre fou furieux à tendance pédophile – enfin, peut-être? - et qui faisait des sacrifices bizarres sur des gosses! Non, trop c'est trop!

« Hééééddddaaaaassssss!!!!! »

Son seul nom avait dû raisonner dans toute l'église si ce n'est pas aussi en dehors? Il vaudrait mieux pour lui qu'il soit déjà mort dans d'atroces souffrances comme dévoré par des goules ou pire. Car le châtiment que le semi-démon lui réservait allait être pire que la mort en elle-même. Que ce soit un type assez jeune, un vieux type même en fauteuil roulant, il allait regretter ses actes! Le temps que sa voix résonne dans toutes les pièces, Hardos observa autour de lui pour voir s'il n'avait pas réveillé quelques créatures qui somnolaient dans un coin. Pour le moment, c'était toujours calme mais pour combien de temps? Son attention se porta sur un bout de papier ou quelque chose était inscrit, une écriture de fille... Cela se voyait, aucun garçon n'aurait une écriture si fine! Cette histoire de grippe hors saison en serait la cause? Non, peut-être une excuse pour envoyer les enfants dans la gueule du loup! Depuis quand des médicaments ont besoin d'être bénits ou approuvé par un curé? Et cet apothicaire, Hartman? Était-il lui aussi dans le coup? Et si, la porte fermée dans la droguerie serait sa planque? Bon sang, encore un détour à faire! Mais le fameux Hédas sortit enfin de son trou, plus ou moins! En tout cas, il prouvait être encore en vie par son long monologue inutile car la plupart de ses paroles étaient l'opposé de ses actes cruels et barbare. 

Hardos se tenait au milieu de l'allée a écouté ses paroles sans pouvoir mettre un visage sur le Père Hédas. Les bruits métalliques de grille qui s'ouvrait n'annonçaient rien de bon et il ne perdait pas de temps à sortir son épée du fourreau pour se tenir près à lui faire face, ou leur faire face? Les portes s'ouvrirent brusquement laissant filer une dizaine de goules aux deux portes le laissant seul pour affronter cette petite troupe. Ça va pas être du gâteau surtout que toute cette menace cannibale lui fonçait dessus. Ses saletés devaient êtres enfermées dans les sous-sols en attendant ce genre de situation. Un couillon qui ose défier un des salauds du village! Hardos se dirigea vers les bancs afin de prendre un peu de hauteur tandis que certaines créatures n'attendaient même pas d'arrivée dans l'allée du jeune homme pour se manger les bancs. Ils étaient plus qu'affamées ceux-là! Ce fut alors un petit tour d'acrobatie vu que ses monstres n'étaient pas connues pour les intelligences. Prenant appuie sur chaque dossier de banc il avant vers les grandes portes, pour y reculer faisant ainsi courir les goules et en tuer quelques-uns au passage. Hélas, leur stupidité à bien failli lui couter la vie puisqu'une des créatures se heurta au banc le faisant chuter au sol. S'il n'aurait pas eu l'idée de rouler bouler en dessous de tous ses bancs, il aurait surement fini bouffer de partout!

Bien sûr, tout ça n'était pas sans conséquence puisqu'il avait la tête quelque peu retournée après ça. Et les goules n'attendaient pas qu'il aille mieux pour lui foncer dessus! Pas le choix, il allait devoir l'utiliser. Son œil rouge devint plus vif ce qui eut pour effet d'augmenter sa force comme sa vitesse ce qui lui permettait de mieux pouvoir esquiver les assauts ennemis. Tranchant des bras, des têtes, des torses même si ça ne les tuait pas pour autant. Après un enchainement avec tant de coups et de rapidité, il était toujours un peu essoufflé à utiliser son pouvoir et du coup, une des derniers goules encore sur ses jambes avait réussi à lui griffer le bras. Pourvu que ses saloperies ne soient pas couvert de maladie ou truc bizarre en tous genre! Cette ultime attaque adverse avait sonné la fin de ses monstres, plus aucun ne vivait et quand bien même certains respiraient encore, ils ne pourraient plus marcher et courir vers des simples être vivants. Et lui qui ignorait les simples sorts de soin, quels gâchis! Harmony les connaissait mais elle n'avait pas l'occasion d'être là pour lui. Tant pis, il devra faire avec en espérant que ce ne sont que des simples griffures. Marchant à travers l'église, il ne faisait pas dans la discrétion, ouvrant les portes à grands coups de pied pour chercher ce foutu Hédas qui se cachait quelque part là-dedans!

Après avoir visité quelques pièces vides et pas trop cradingue comparées à certaines maisons en villes, il ouvrit une porte le menant à une nouvelle pièce remplit de lire et de manuscrit en tous genre. Ce n'était pas non plus une pièce trop grande, c'était surtout les armoires qui étaient grandes. Et tout au fond, dans une petite lumière de bougie se cachait un vieux bonhomme mal rasé, le crâne légèrement dégarni, des cernes sous les yeux, l'aspect fatigué. Tout collait surtout que son attitude et sa voix était bien la même que celle qui s'est fait entendre avant les goules.

« Arrière démon! Je suis le bras vengeur du Seigneur, recule et retourne en enfer! »
« Depuis tout a l'heure tu racontes que des conneries mais là, ta raison. Je suis le démon. » Il ignorait si c'était volontaire ou non, mais dans cette ambiance, son œil rouge semblait plus brillant, collant parfaitement avec ses paroles. « Sauf tous les démons ne sont pas mauvais. Par exemple, je vais rendre service au Seigneur en t'éliminant. Ainsi, ses pauvres gosses pourront reposer en paix. »
« Foutaise! Tu ne peux rien contre moi et le Seigneur. Regarde! Regarde et crucifix et prend peur devant Lui! Accepte ton destin et meurt dans des souffrances, la souffrance de la lumière!!!! »
« La souffrance, tu vas-y gouter et pas qu'un peu, mais la lumière... non, ça sera les ténèbres pour toi... »

Bien que Hédas agitait son crucifix devant lui, Hardos retirait un de ses gants en cuir pour approcher sa main vers la tête du monstre. Posant sa main tandis qu'il récitait quelques paroles bibliques – qui ne le sauveront pas – sa main dégageait une fumée noire qui se mit à bruler de plus en plus. Se propageant sur le corps du prêtre comme s'il était fait en papier. Il hurlait la mort en le maudissant mais là, ce fut Hardos qui avait le sourire devant Hédas qui brulait vif au sol. Il ne pourrait rien contre ses flammes. Vu la quantité de flamme noire sur lui, c'est quand il n'aura plus un souffle de vie que ces flammes cesseront d'exister. Il espérait que ses enfants pourraient vivre en paix maintenant et que tous étaient vengé par la main d'Hardos. Son œil persistait à être plus éclairé et il lui faudra un certain temps avant qu'il cesse. Mais pour le moment, ça allait, il n'avait pas trop forcé et ce n'est pas ce prêtre qui lui avait fait utiliser ça. Restait plus qu'a trouvé ce Hartman et traversé la forêt. Avant ça, il comptait défoncer la porte fermée dans la droguerie, si ce salaud qui avait envoyé ses gosses chez le diable y était, il méritait le même sort!

Cette église avait retrouvé son calme, tout comme le village bien qu'il devait y avoir encore des monstres non loin qui étaient prêt à lui pourrir la vie! Il poussa les portes de l'église et passait devant le refuge des habitants retrouvé, bien qu'ils n'étaient pas originaire du Village Noir. Sa progression s'arrêta à la droguerie où il avait pris les médicaments pour l'enfant malade. Sortant sa petite hache, il dégomma la poignée avant de donner plusieurs coups de pied dedans pour forcer l'entrée... Hartman s'y trouvait-il ou non?

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 11 samedi 04 février 2012, 12:11:41

Hardos affrontait courageusement les goules, sans avoir peur une seule fois. Luna, elle, n’était cependant pas là pour l’observer, préférant l’activité ô combien plus intéressante de déguster sa pizza, mastiquant avec un certain plaisir, éprouvant aussi l’irrépressible besoin de casser les pieds du Drow. D’humeur taquina, Luna se plaisait donc à le voir froncer les sourcils, son regard oscillant entre les moniteurs où le courageux guerrier montrait qu’il était plus qu’un simple humain en massacrant les goules.

« Il a des pouvoirs démoniaques… finit par diagnostiquer le Drow. Intéressant… Fais moins de bruits, Luna, tu me fatigues !
 -  Décholée, dit-elle entre deux bouchées, mais ch’est trop bon ! »

Le Drow leva les yeux au ciel, tandis qu’Hardos, durant son combat, se fit blesser au bras. Fort heureusement pour lui, les goules n’étaient que de simples humains modifiés, et leurs griffes ne comportaient aucun poison. Dans certains scénarios, on les avait dotés de poisons, mais c’était dangereux. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, les goules n’étaient pas très intelligentes, et beaucoup s’étaient tout simplement suicidés en se grattant la peau, ou en se léchant les ongles. Les différents comités d’administration avaient donc fini par accepter les avis de commissions d’enquête pour rejeter l’idée du poison. Hardos parvint assez facilement à se débarrasser des goules d’Hédas, et explora l’église, agissant rapidement, tandis que Luna flottait dans le bonheur naturel que chaque neko normalement constitué devait éprouver en mangeant quelque chose de bon. Or, ça, c’était bon. Très bon, même ! Ses dents s’enfonçaient avec plaisir dans la pizza, ses griffes maintenant la croûte chaude et tendre, tandis qu’elle tirait. Parfois, la sauce éclatait autour de ses lèvres, mais elle les léchait, ronronnant légèrement en remuant la queue.

Hardos parvint entre-temps à rejoindre le père, et à le tuer, en utilisant des flammes noirâtres. Les hurlements d’agonie du Père résonnèrent longtemps, et l’écran se découpa alors en deux, montrant, sur un côté, Hardos sortant de l’église, et, sur l’autre, le Père Hédas se tortillant de douleur, son corps fondant et s’écroulant dans une scène relativement gore, jusqu’à n’être plus qu’une carcasse sinistre, d’où des volutes de fumée ne tardèrent pas à s’échapper. Un Boss un peu décevant, mais c’était méconnaître le studio que de croire que la partie était terminée. Sur Terra, les apparences étaient toujours trompeuses, et, tandis qu’Hardos marchait vers la droguerie, d’autres éléments s’affichèrent sur l’écran. Les quêtes évoluaient. L’émission s’accaparait plusieurs chaînes proches de Tekhos, permettant ainsi aux spectateurs de voir d’autres images outre que le déroulement de l’action : la carte globale du terrain, notamment, où des points brillants et des icônes indiquaient les personnages secondaires, les lieux importants, ainsi qu’une autre montrant les différentes quêtes. De nouvelles quêtes étaient ainsi apparues.

QUÊTE PRINCIPALE : Les démons de la ville

Pour réussir à étendre son emprise sur la ville, le Baron rouge s’est entouré d’individus potentiellement dangereux. Quel est donc le secret de cette ville hantée ? Qui sont donc ces gens ?

QUÊTE PRINCIPALE : La passion du Seigneur

Hédas est un ancien missionnaire, un prêtre qui, en ses jeunes années, prêchait dans des villages isolés, et luttait contre l’esclavage et les vices. Ses périples l’ont finalement amené dans les terres du Baron rouge, et un entretien avec ce dernier lui a fait perdre la raison. Devenu un fanatique cruel, Hédas a toujours été soupçonné par ses paroissiens d’accomplir des sévices sur les jeunes enfants. Ayant fait de l’église un lieu de monstruosité, sa cruauté se doit d’être stoppée. Mais cette cruauté est-elle qu’il est permis de se demander si le prêtre est toujours un simple humain, ou quelque chose d’autre.

QUÊTE PRINCIPALE : Une curieuse maladie

Peu avant de devenir un village hanté, la Ville noire aurait connu une mystérieuse épidémie de grippe ayant commencé par atteindre les enfants. Le Docteur Hartman, qui enquêtait sur cette épidémie, saura peut-être mieux expliquer ce qui a pu se passer.


Le Drow hocha la tête, satisfait. L’ensemble commençait à prendre forme, mais il manquait encore quelque chose d’explosif. Pendant qu’Hardos s’approchait de la droguerie, l’écran revint sur le corps d’Hédas, et les spectateurs virent un homme s’avancer silencieusement. Il faisait partie du casting, et non de l’équipe d’entretien, et portait une longue robe rouge.

« A force de prêcher, voilà ce qui finit par arriver… Je croyais que la foi était un bouclier ? Il est peut-être temps qu’elle devienne une épée, un glaive digne de ce nom… »

Le mystérieux mage entra dans la cellule, et sortit un livre poussiéreux, qu’il déposa sur un guéridon. Ce faisant, il dessina des traces ensanglantées sur le sol, de curieuses lignes, formant un symbole démoniaque, avec de multiples signes, puis se mit à prononcer une longue formule, ses mots formant une sinistre mélopée grinçante. Les lignes se mirent à s’illuminer, et le mage referma le livre dans des volutes de poussière.

« La foi est ton arme, Prêtre. Daigne ne pas te l’oublier, car mon Maître ne t’accordera pas une nouvelle fois son juste Pardon. »

Sur ce, le mage disparut, tandis que les yeux d’Hédas s’ouvrirent subitement, révélant deux orbites rouges sang luisant de fureur. L’image revint ensuite sur Hardos, qui était retourné dans la droguerie, et parvint, en forçant l’entrée, à ouvrir la porte menant dans l’ancienne réserve de la boutique. Il ne tomba pas sur Hartman, mais sur une scène assez sinistre. De faibles bougies éclairaient une pièce où une femme gémissante, nue, était scarifiée sur un autel au centre, allongée, entourée de crucifix peints sur les murs, le sol, et le plafond. Des crucifix partout, tandis que le corps de la femme avait été martyrisé par ce qui ressemblait à un couteau, tranchant dans sa chair, formant des marques et des zébrures rouges tout le long de son corps. Devant cet autel, il y avait un autre guéridon, avec un livre, ouvert sur une formule démoniaque, consistant à utiliser le sang des innocents pour parvenir à transcender son être. Des sacrifices rituels, barbares, et, alors qu’Hardos s’avançait dans cette pièce, les apparitions vinrent à nouveau, les fantômes qui avaient perturbé Hardos, des voix qui résonnèrent dans le vide.

« Père, pourquoi donc m’emmenez-vous ici ? disait une jeune fille dans un gloussement.
 -  Il nous a menti, il nous a trompé… Il nous a dit que nous pouvions lui faire confiance, mais ce n’étaient que des mensonges…
 -  Il est dangereux, et il a capturé nos âmes… Tu dois nous sauver, tu dois détruire son âme. »

Les voix disparurent ensuite, tandis que la jeune adolescente attachée se mit à tourner la tête.

« Qui… ?! Non, pas vous, ne… »

Elle parlait d’une voix assoupie, affaiblie, et on entendit alors une porte s’ouvrir dans un coin de la réserve. Un homme assez âgé en sortit, armé d’une torche, et regarda Hardos.

« Vous voilà enfin ! s’exclama-t-il. Je suis le docteur Hartman, et vous avez réveillé cette pauvre enfant. Allons, allons, ma chère, rendormez-vous, laissez le temps à votre corps de cicatriser… Vous, ne vous approchez pas plus d’elle ! Regardez le sol, voyez la forme de ces symboles ! »

Sur le sol, on pouvait voir, entre les crucifix, des espèces de lignes rougeâtres qui entouraient l’autel. Hartman passa une main sur son front. Il semblait fatigué, épuisé, très fatigué, et secoua la tête, des gouttes de sueur coulant de son front.

« Miltnik… Ce maudit baron… Si j’avais su… Écoutez, l’autel est piégé par des sorts magiques. Si vous essayez de vous approcher d’elle, elle mourra ! Je vous ai entendus approcher, mais je ne savais pas si je pouvais vous faire confiance, si vous étiez un autre des hommes du Baron, ou vraiment… Bah, peu importe qui vous êtes, dans le fond. La seule chose qui importe est de sauver cette enfant, ainsi que les âmes des enfants crucifiés dans l’église. Vous croyez avoir tué Hédas, hein ? »

Un rire s’échappa des lèvres d’Hartman, un rire nerveux, angoissant, qui semblait montrer un homme psychologiquement instable, sur le point de craquer pour de bon.

« Hédas… J’ignore ce que Miltnik lui a fait, mais il n’a plus rien à voir avec l’homme qu’il était autrefois… Il a utilisé l’âme de ces enfants, leur âme, mon Dieu… Il les a utilisé pour… »

Un soupir traversa ses lèvres, et il secoua la tête.

« En tuant son corps, vous ne l’avez pas tué. Son âme continue à errer, et vous devez savoir que Miltnik vous observe, nous observe, et joue avec nous. C’est son territoire ici, et ses séides se sont sûrement assurés de réveiller Hédas, de le révéler dans sa véritable apparence, avec ses véritables pouvoirs. J’ignore pourquoi vous faites ça, mais vous avez l’air de tenir à la vie et à l’âme de ces enfants. Il vous faut détruire son âme, et, pour cela, vous devez… Écoutez, les blessures que cette fille a vont la tuer, et je ne peux pas m’approcher d’elle sans la tuer, et le temps nous manque, alors, je vais faire bref… Chacun des enfants, chacun des cadavres dans le chœur de l’église… Hédas ne s’est pas contenté de les tuer et de les torturer, oh non, il… Il a utilisé des rituels occultes, des sorts maudits, et a greffé dans le cœur de chacun de ses victimes des espèces de cristaux noirâtres. Si vous voulez le vaincre, il faudra réussir à ôter tous les cristaux, car chacun de ces cristaux permet à son âme de survivre, et de se reconstituer. Ôtez les cristaux, et Hédas sera vulnérable. Revenez ensuite ici, et je vous expliquerai tout. Je… Vous devez faire vite ! »

A l’intérieur de l’église, Hédas se tenait sur l’autel, et ses ouailles étaient devant lui. Des goules, soigneusement agenouillés devant lui, tandis que le vieux prêtre était devenu un monstre élancé, faisant bien deux mètres, dont les yeux rouges luisaient de démence, et qui flottaient dans les airs.

« Car les impies seront châtiés par le feu d’Abraham, par la foudre de Zeus, et par la colère de Mercure ! En vérité, je vous le dis, mes braves, l’heure du Jugement approche, l’heure où l’eau deviendra écarlate, où l’océan ne sera plus qu’un immense charnier putride, l’heure tant attendu où le Juste saura révéler au monde la pourriture de ce dernier ! »

Il continuait son psaume. Outre pouvoir léviter, Hédas pouvait également cracher avec ses mains des espèces de langues de feu noirâtres qui provoquaient des explosions, tandis que son bâton de prêtre était nimbé de flammes magiques, donnant à ce bâton une puissance décuplée.

Luna, elle, venait de finir sa pizza, et s’était à nouveau allongée sur le tapis, observant ce curieux film.

DC d’Alice Korvander.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 12 lundi 06 février 2012, 17:52:31

Hardos avait fini par ouvrir la porte en pensant avoir déjà mis fin au règne d'Hédas, ce pédophile en moins, les gosses pourront monter en paix au ciel et Terra sera toujours plus tranquille que lorsqu'il était vivant. Pas si sûr mais ça, il l'ignorait pour le moment. La pièce derrière la porte de la droguerie finit par s'ouvrir sur une réserve à peine éclairée par des bougies où une jeune femme était couverte de blessures sur le corps, allongé sur un autel, à croire que cette ville regorgeait de taré qui ne demandait qu'un aller simple vers la mort! Il ignorait pourquoi mais il avait eu de nouveau des visions à propos des enfants qui continuaient de lui demander son aide. Cela n'avait pas suffit? La jeune femme se réveilla mais un vieux type lui dit de se rendormir et ce dernier semblait en savoir assez sur lui tandis qu'Hardos, ignorait tout de lui. Ce type en question, d'un certain âge se présenta sous le nom d'Hartman, bingo, le voilà! Il lui demanda de le rejoindre, chose qu'il fit mais pas pour l'écouter pour qu'il attrapa ce type par le col pour le coller au mur.

« Enfoiré! Hartman, LE Hartman qui a envoyé cette gosse droit vers sa tombe hein? Vous avez pas vu que ce taré de prêtre était un monstre? Ça vous amuse tant que ça d'envoyer des gosses vers une mort certaine! »

Il se justifia en parlant du baron Mitnik, il avait au moins un nom celui-là mais il ignorait toujours à quoi il pouvait bien ressembler. Le jeune avait pu avoir d'autres informations capitales ainsi qu'une mauvaise nouvelle, en effet, Hédas était toujours ce monde à cause d'un baron mauvais joueur. Si ses toutous au baron n'auraient pas ramené ce taré à la vie, ça serait nettement plus simple! Peut-être que les gosses seront toujours des fantômes par contre vu qu'il y avait cette histoire de cristaux noirs dans leurs cœur. Sa cruauté n'avait donc aucune limite? Il écouta tout ce qu'il avait à dire dont les informations pour tuer ce pédophile et sauver cette femme par la même occasion. La tâche ne sera pas simple mais il allait devoir le faire, lui comme Harmony ne souhaite pas savoir ses enfants torturés et ne voulait pas non plus avoir de mort en plus sur la conscience.

« Une fois de retour, ta intérêt à me dire tout ce que tu sais sur ce village et ta aussi intérêt à trouver une bonne excuse sur ce que ta fait car ta manipulation à deux pièces de bronze, ça marche pas avec moi! »

Dire que le baron avait une influence ici semblait trop simple pour justifier ses crimes. Retournant en trombe vers l'église, il comptait bien exterminer ce prêtre une bonne fois pour toutes même si ouvrir le cœur d'un gosse ne l'enchantait pas tant que ça. Mais bon, il n'avait pas le choix! Il décida en chemin de voir si ce qu'il avait pris comme objet magique était utile. Il utilisa quelques bagues en retirant ses gants de cuir, la plupart ne lui faisaient rien, ne sachant donc pas son utilité. Mais l'une d'elles semblait avoir tout à fait une utilité pour sa tâche. En effet, elle ressemblait à un simple anneau en or mais une fois mis autour de son doigt, il avait la sensation d'être invisible. Et cela se confirma lorsqu'il passa devant une fenêtre brisée, il ne voyait pas son reflet dedans. Même quand il tenait un couteau ou un caillou ramasser au sol, rien! En revanche, quand il le lâchait, la pierre devenait visible. Il garda l'anneau autour du doigt en remerciant celui qui avait fabriqué ce petit bijou! Une histoire assez étrange quand on en connaît les origines. Une jeune femme qui fut demandé en mariage par son petit ami craignait de voir bon nombre de femme tourné autour de son homme une fois la bague au doigt. C'est qu'il était un charmant, jeune et beau jeune homme! La jeune femme avait donc demandé en cachette à une sorcière pour que les deux bagues soient ensorcelé et que chacun soit invisible aux yeux des autres. Seul le couple pouvait se voir avec ou sans la bague. Le marié ignorait son sort et fut prisonnier à jamais entre les mains de sa femme un peu trop jalouse et craintive pour leur avenir. On ignore ce qui est devenu du coupe mais seules leurs bagues de fiançailles furent retrouvé à deux endroits différents et Hardos en possédait une en ce moment.

Il prit soin de déposer son sac doucement derrière la porte de l'église qui s'ouvrait très doucement et se refermait de même. En effet, le pédophile de service était là, quelques peu changé à cause d'Hardos, plus grand déjà, non? Quoi qu'il en soit, il ne l'avait pas vu rentré, ni lui et ses fidèles monstres à ses pieds. Encore te toujours ses créatures! Ça devenait pénible! Pourquoi n'est-il pas devenue goulophile alors! Ça aurait été étrange et bizarre mais au moins, les gosses du village seraient saufs! Quoiqu'il restait cette histoire de grippe mais il comptait sur Hartman pour lui expliquer tout ça ensuite. Observant de nouveau cette église de l'horreur, il pouvait voir au fond de l'église, huit corps d'enfants. Tout autour d'un demi-cercle qui entourait Hédas, bien sûr, ça pouvait être près de l'entrée! Marchant à pas de velours, il garda un de ces couteaux en main en longeant les murs pour arrivé près du premier corps tandis que le prêtre lui donnait mal au crâne avec ses paroles idiotes! Était-ce normale ou c'était juste son sang démoniaque qui coulait dans ses veines qui n'aimait pas son charabia? Pour le moment, personne ne semblait l'avoir repérée, une bonne chose. Préparant à enfoncer doucement sa lame dans le corps du premier petit garçon éventré, il remarquait en effet une cicatrice que quelqu'un avait recousu à l'endroit où se trouve le cœur. Cela devait être pareil pour les autres.

La lame s'enfonçait doucement en lui et c'est avec dégout qu'il s'efforçait de continuer jusqu'à enfoncer sa main dans la plaie, touchant l'organe et retira un petit cristal en forme de losange. Le sang coulait à peine par chance, ça prouvait que les corps y étaient depuis un certain temps exposé ici. Le prêtre avait réagi à son affaiblissement mais par chance, il tourna sa tête vers les corps des enfants à sa droite, hors Hardos était à sa gauche. Il reprit bien gentiment où il en était et le jeune homme savait qu'il devait à présent faire attention à ses prochaines extractions de cristaux... En plus, ses goules n'arrangeaient rien à son problème, s'il était repéré, il allait de nouveau devoir les combattre. De plus, il devait ramener les cristaux à l'autre type? Bon sang, tout ça commençait à devenir plus étrange qu'un simple village maudit! Tant pis, il voulait faire dans la discrétion mais les goules plus le prêtre surement bien plus fort qu'un vulgaire vieux, ça ne pouvait pas être possible! Gardant son petit couteau en main, il décrocha son trident de son dos pour l'enfoncer dans le dos d'Hédas, le faire gigoter un peu lui donnant une sorte d'image de possession démoniaque pour ses fidèles. Il jeta le corps par-dessus l'autel pendant que ses fanatiques étaient assez intrigué par leur chef pour ne garder leur yeux rivés que sur lui pendant que le semi-démon retira un nouveau cristal du corps d'une jeune fille et il avait eu le temps d'ouvrir la poitrine d'un troisième enfant avant qu'Hédas ne se relève et crie à l'infidèle, pointant Hardos en ayant quand même un peu de mal à désigner sa position exacte. Ses goules avaient du mal à vraiment trouver un adversaire, laissant le temps au jeune homme de faire le ménage coter numérique de l'adversaire. Sur la douzaine de fanatiques, il n'en restait que trois autour du prêtre démoniaque.

Vraiment très utile cet anneau! Chacun cherchait ou était leur adversaire invisible mais Hardos les laissaient chercher le temps de retirer le troisième, quatrième et cinquième cristaux avant que le prêtre ne lance de force ses goules près des corps des enfants. Armés de leurs griffes, ils frappaient dans le vide mais restaient dangereux si bien qu'il devait quand même se débarrasser de ses trois dernières créatures, provoquant ainsi la colère du prêtre qui relevait enfin son vrai visage. Il n'était pas seulement plus grand puisque sous sa fausse nouvelle peau se révélait une créature hideuse qui retira enfin son masque pour éviter qu'il ne meure avant l'extraction des trois derniers cristaux. Sa peau redevenait noircie et calcinée comme il l'ait laissé mais son apparence fut quelque peu changé. En effet, ses yeux avaient disparu pour laisser une bouche plus grande et dangereuse. Laissant tomber sa tunique, il prouva qu'il ne pouvait faire de mal aux enfants – sexuellement parlant – puisqu'il n'avait plus rien non plus entre les jambes. Par contre, d'étranges pointes sortaient de son corps, un peu partout. Poussant un cri étrange, ses fameuses pointes se révélaient être des sortes de lances pouvant atteindre trois bons mètres avant de se rétracter dans son corps. Pas question d'être empalé par ce truc!

Hardos sortit trois couteaux qu'il lança tour à tour, le premier avait trouvé refuge dans sa poitrine, le second dans la tête et le troisième furent esquivés. Comme lui avait dit Hartman, il n'était pas mort et il ne risquait pas avant d'avoir retiré les artefacts maudits. Retirant les armes de son corps avec ses mains plus menaçantes et plus grandes maintenant, il se mit à courir d'une façon ridicule vers sa localisation et Hardos eu le bon réflexe de quitter cet endroit plus qu'il se fit exploser. Façon de parler puisque ses piques sortaient de son corps, empalant enfants, plancher et même sa bible maudite! Il ne voyait toujours pas de trace et sang et se mit donc à chercher à nouveau ce jeune rebelle qui refusait de suivre sa voie. Décider à bien voir si rien ne marche avec lui, il sortit l'épée du fourreau et trancha la tête de la créature d'un coup sec! Roulant au sol, il poussa le corps décapité avec un bon coup de pied pour le faire descendre de l'estrade avant qu'un geyser de sang noir ne s'en écoule. Il avait l'air bien mort ce maudit cureton mais bien vite, le corps décapité fut pris de spasmes et une nouvelle tête hideuse se forma sur ses épaules. À peine avait-il eu le temps de retirés deux cristaux qu'il remontait sur l'estrade en quête du semi-démon!

Gardant son épée en main, il se décida à combattre une dernière fois cet adversaire redoutable, allant même jusqu'à lui donner quelques indices sur sa localisation en le traitant d'un tas de nom véridique. Avec son avantage de passé invisible, Hardos s'amusait à couper une main, taillader sa cuisse, lui planter le torse, le cœur, le ventre, un genou pour le faire chuter. Mais se rappelant que le temps jouait contre lui, il planta son épée dans la tête d'Hédas en laissant son arme enfoncer dans son crâne et le sol avant de retirer le dernier cristal. Lorsque ce fut fait, la créature prenait forme humaine de nouveau en gardant ses nouvelles blessures et il retrouva sa forme humaine et calcinée qu'il avait dans la bibliothèque. Huit cristaux en poche, il pouvait retourner voir Hartman et en apprendre un peu plus sur ce village! Il retira l'anneau, rangea son épée en retirant un peu de sang en tranchant le vide et fonça vers la droguerie en récupérant son arme et les trois couteaux au sol et rangea tout ça à leur place. Prenant son sac devant l'église, il espérait avoir mené à bien sa mission et que ses gosses reposent enfin en paix! Il ne mit pas longtemps à retrouver l'apothicaire et lui tendre les cristaux qui étaient dans le corps des enfants.

« Voilà... maintenant tu fais ce que tu as à faire... et tu me dis tout ce que tu sais... sinon, tu vas finir comme Hédas! »

Mine de rien, c'était fatigant de courir à droite et à gauche! Il espérait avoir moins de zone d'ombre sur cette histoire et ne pas rajouter le nom d'Hartman dans la liste des personnes à tuer en plus du baron Mitnik! Au moins, son pouvoir démoniaque c'était calmé puisqu'il ne l'avait pas utilisé mais sa forme en avait pris un coup!

Luna Karistal

Terranide

Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 13 lundi 06 février 2012, 23:59:46

Après avoir mangé sa pizza, Luna se mit à fermer les yeux, posant son menton sur ses petites mains, somnolant légèrement. La digestion, pour une neko, c’était important, et elle se mit à pousser des soupirs de plaisir, savourant le goût de la pizza dans ses petites babines… Elle poussa de nouveaux soupirs de contentement… Jusqu’à sentir un coup de pied l’étouffer à moitié. Elle en poussa un miaulement plaintif de douleur, sentant la douleur exploser dans son ventre.

« Je t’ai dit de te la FERMER ! » s’exclama le Drow.

Luna sentit des larmes lui couler sur les yeux, tant le coup de pied avait fait mal. Les gobelins se rapprochèrent à nouveau en souriant, frottant leurs membres contre le corps de Luna.

« Laissez-là nous une ou deux secondes, M’sieur, plaida un gobelin. On s’débrouillera pour la calmer… »

Le Drow hésita pendant plusieurs secondes. Sur les écrans, Hardos s’infiltrait dans l’église. S’il était invisible, avec des capteurs spéciaux, les caméras parvinrent à voir sa silhouette, tandis qu’il affrontait Hédas. Un combat qui laissa le public sur sa faim, comme en témoignèrent quelques commentaires des internautes sur le site Web, ou des messages envoyés à la régie. Le Drow, de son côté, autorisa les gobelins à s’occuper de Luna, et cette dernière fut traînée dans une salle à proximité, où, dans des ricanements, les gobelins allèrent la prendre. Ils étaient petits, pas spécialement beaux, mais ce n’était pas la première fois que les gobelins la prenaient. Elle se laissa faire pendant plusieurs minutes. Pendant ce temps, Hardos était revenu vers la droguerie. Hartman était toujours là, inspectant le corps de l’adolescente, et hocha la tête devant l’homme, qui exigeait naturellement des explications.

« Il est inutile de me menacer, répliqua Hartman en soupirant. Tout ça, c’est… C’est une longue histoire fit-il en faisant les cent pas. Je ne sais pas trop par où commencer, pour être honnête… »

Hartman alla s’asseoir sur une chaise, reprenant ses esprits, et finit par parler, après plusieurs hésitations.

« Mitnik… Mitnik dirige cette région depuis des années et des années. Malheureusement, ce n’est pas vraiment ce qu’on pouvait appeler un baron digne de ce nom, et respectueux du droit de ses sujets. Nous sommes dans l’Empire d’Ashnard, après tout. Je suis arrivé dans cette ville il y a quelques années. J’étais alors un émigré venant d’un village éloigné, qui avait été dévasté par des pillages, et j’ai réussi à être embauché pour remplacer l’ancien apothicaire, mort de maladie. Au fur et à mesure des mois, j’ai découvert que Mitnik appliquait dans son territoire bien des pouvoirs abusifs, comme celui de la première nuit, notamment. Il organisait des orgies sordides et sinistres dans son manoir en compagnie de ses invités, et les gardes qui surveillaient la ville étaient des brutes épaisses. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de fois que je passais à tenter de soigner des hommes qui avaient été battus par des gardes. Quand j’ai essayé de quitter ce village, je me suis heurté aux hommes de Mitnik. Ils m’ont expliqué que le bâtiment dans lequel j’avais officié ne m’appartenaient pas, et que j’étais redevable à l’égard du Baron de différents frais et honoraires exorbitants. De l’extorsion, mais à qui pouvais-je m’en plaindre ? Le tribunal local était une mascarade de justice. Cette ville, ce n’était rien d’autre qu’une immense prison. »

Hartman soupira longuement, tandis que le Drow l’écoutait. On diffusait déjà des vidéos reprenant le combat entre Hardos et Hédas, mais elles ne se vendirent pas énormément. Certains commentaires étaient assez élogieux, émanant de la part d’internautes qui ne se souciaient guère de respecter les convenances usuelles, se lâchant sans hésitation sur l’appréciation du combat.

« Un combat contre une ombre ? C’était passionnant ! Ça devient vraiment du n’importe quoi, cette émission… »

Le Drow était de mauvaise humeur, et se régalait au moins en entendant, grâce à ses longues oreilles pointues, les soupirs et les gémissements de Luna. Hartman reprit entre-temps ses explications.

« Et puis, progressivement, une… Une espèce de grippe est apparue. Je… J’ignorais ce qui s’est passé, mais, au moins au début, ça présentait les formes d’une grippe. Je… J’ai fait des recherches à partir de mes maigres ressources, et j’ai constaté que la maladie évoluait, et était mortelle, touchant surtout les enfants. Une religieuse du couvent avait finalement réussi à conduire sa petite sœur dans l’église, et, sans que je ne parvienne à l’expliquer, Hédas avait réussi à la soigner. J’ai donc considéré que la grippe devait être une espèce de sortilège maléfique, et que la foi parvenait à la chasser. Ne parvenant pas à trouver un vaccin, j’ai fini par suggérer aux enfants, quand les vaccins classiques ne fonctionnaient pas, d’aller chez Hédas. Je ne savais pas… A l’époque, Hédas… C’était un homme sympathique. Chaque messe réunissait un nombre important d’ouailles… Il luttait contre l’influence de Mitnik… Alors, les hommes du Baron l’ont conduit chez lui, et après… Il n’était plus jamais le même… Tout s’est progressivement dégradé ensuite… »

Hartman soupira à nouveau, et se releva, donnant de plus amples explications.

« Je pensais sincèrement à une infection naturelle, au début… Mais, plus le temps passait, et plus j’ai fini par avoir une autre théorie. Vous savez, Hédas avait fomenté, à partir de ses messes, un mouvement de résistance. Parmi ses ouailles, il repérait ceux qui étaient le plus hostiles à Mitnik, et prévoyait de fonder une milice. Certains des miliciens affirmaient que Mitnik capturait des hommes pour se livrer sur eux à des expériences génétiques. Je pense que cette infection a été créée par le Baron, afin de mettre au point des armes bactériologiques. Ma théorie est que ce village servait de camp d’entraînement pour l’Empire d’Ashnard, mais je n’ai rien trouvé de concret, à part des rumeurs, pour étayer ces allégations. Un beau jour, des pirates sont venus, et ont emporté la plupart des habitants. Depuis lors, le village est abandonné, mais, de temps en temps, des étrangers sont amenés de force depuis les villages environnants, à je ne sais quelle fin… Rares sont les villageois d’origine à avoir réussi à échapper aux séides de Mitnik. Je me suis réfugié dans des caves… »

Le Docteur Hartman termina là ses explications.

« Écoutez, je ne sais pas ce que vous voulez faire, mais, si vous désirez traverser la forêt, les objets que vous avez récupéré ne seront pas suffisants. Mitnik a utilisé des sorts puissants, mais il n’y a pas que ça. Mais peu importe… Ce serait du suicide de vous envoyer là-bas… »

Hartman hésita brièvement, soupirant.

« Peu avant que la ville ne soit abandonnée, l’épidémie a évolué, et les gens ont sombré dans une espèce d’hystérie collective. Je m’étais réfugié dans l’école, où j’avais fait mon laboratoire. Mitnik… Il utilise des phéromones spéciales dans la forêt, des espèces de spores qui peuvent altérer votre esprit. Ces gens que vous avez sauvé… Ils ne le savent probablement même pas, mais ils doivent être ses esclaves. Si vous traversez la forêt, il vous asservira également. J’ai travaillé sur une espèce de parfum permettant de lutter contre les spores, mais… La formule est dans mon laboratoire. Tout a été si vite, je n’ai pas pu la récupérer, et l’endroit grouille de monstres… Le laboratoire est dans la partie scientifique de l’école. Je voudrais bien vous accompagner, mais je ne suis pas un guerrier, et je dois soigner cette fille. »

Il soupira une nouvelle fois, visiblement à bout de souffle.

« Est-ce que vous avez des questions ? » finit-il par demander.

DC d’Alice Korvander.

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Hardos/Harmony

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Re : Rien n'est jamais facile dans la vie... [PV Luna Earthwell]

Réponse 14 jeudi 09 février 2012, 23:11:45

Le jeune homme avait fini par lâcher l'apothicaire pour avoir de plus amples informations sur ce qui se tramait ici? Il avait pu avoir un peu plus d'informations de l'époque où cet endroit était encore appelé un village! À l'entendre, Hédas était un chic type et le Baron Mitnik était le grand méchant de l'histoire! Bon, c'était peut-être vrai! Après, tout, cela fait à peine plusieurs dizaines de minutes qu'Hardos étaient dans ce village à faire plusieurs va et vient. Il fut un temps où ce prêtre pédophile était peut-être simplement normal, un brave homme qui faisait simplement son travail pour le seigneur. Allez savoir ce que le baron lui a foutu dans le crâne pour le faire basculer dans l'opposé total? Les seules choses qu'il disait en rapport avec son travail étaient ses messes qu'il disait à ses fidèles goules! Logiquement, il ne devrait plus entendre parler de ses choses, maintenant, sans les cristaux, Hédas n'étaient plus qu'un macabé au crâne transpercer et un corps calciné. Appuyer contre le mur, les bras croisé, le semi-demon avait perdu son œil rouge brillant. La couleur était toujours la même et resterait ainsi à vie mais maintenant, il n'était plus question de le voir comme une lueur. Ainsi, il récolta une nouvelle mission qui cette fois-ci, lui sera utile vu que ses soi-disant artefacts prit au tribunal ne lui sera d'aucune utilité, sauf peut-être en combat comme contre Hédas. Au moins, l'un d'eux fut utile, c'est toujours ça! Même si sans le savoir, les gens qui suivaient l'émission n'aimaient pas ça, trop simple ou de la triche selon eux. Celui qui tirait les ficelles de cette émission avait surement pimenté la suite vue l'avis mitiger de ses clients. Mais bon, Hédas n'étaient que facultatif et c'était le réel premier adversaire dangereux, c'est normal qu'il ne soit pas trop compliqué bien qu'il reste dangereux quand même.

« Nan. Aucune question. J'ai juste à trouver cette école, prendre vos formules et retourner ensuite ici? Ça devrait pas être trop compliqué... en théorie. »

Par la suite, Hartman lui donna les indications pour trouver l'école et Hardos s'en allait donc récupérer les précieuses formules. Le jeune homme n'était pas totalement confiant envers ce type, ses explications semblaient correctes, à propos de la maladie, que Hédas ait pu guérir une jeune fille de cette maladie et donc, qu'il envoyait ses gosses dans la gueule du loup mais peut-être était-il un pion du baron qui ne faisait que pousser Hardos vers un échec, peut-être même vers un échec et math? La prudence était donc de mise mais tant qu'il n'est aucune réelle preuve. Vu que son sac était assez encombrant et que ça pouvait très bien devenir gênant durant la suite, il le laissa dans la droguerie, derrière le comptoir. Espérons qu'Hartman ne soit pas du genre cleptomane! Il ne prit avec lui que deux sachets de poudres magiques et que quelques bagues. Vu que ça ne lui sera pas vraiment utile pour la forêt, autant ne pas lésiner dessus! Suivant les indications du médecin du village, il retourna vers l'entrée de la ville ou les cadavres de Wargs continuaient d'être exposés, baignant dans leurs sangs. Aucun corbeau n'était venue picorer la viande encore fraiche? Ça ne devrait pas tarder! C'était donc quelques maisons après l'entrée du village noir, tournée à droite et suivre le chemin. Logiquement près de l'école, une épicerie et une écurie devraient l'entourer et... en effet! Une petite maison faisant office d'épicerie, une école assez grande mais suffisante pour un village et une écurie aux portes ouvertes. Hardos s'autorisa à y jeter un œil pour ne pas tomber dans un piège. C'était vide, pas même un cheval mort ou un rat! Juste de la paille et des enclos vides. Méfiance quand même!

Hardos devrait donc rentré dans cette école en toute sécurité? Avec les gouts douteux du baron, pas sûr que ce soit une simple promenade de santé! Poussant la porte de l'école avec le pied, doucement, cette dernière fit un de ses bruits grinçant à alerter toute l'école! Discrétion, zéros! À peine entré qu'il avait trois couloirs, sur les coté et devant lui! Au moins, il y avait une carte accrochée au mur qu'il prit afin de savoir où il allait. À droite comme à gauche, cela menait aux salles de classe, trois de chaque coter. En face, il se dirigeait vers la salle des professeurs, infirmerie, directeur ainsi qu'une grande pièce qui devait servir pour les réunions avec les parents des enfants? Autant commencer par les salles de classe, à gauche! Aucun bruit dans cette direction comme pour les autres, ça pourrait être rassurant mais c'était loin d'être le cas. Qu'allait-il trouver? Des goules, encore? Des zombies? Des gobelins? Pire? Car le sujet aborder par Hartman était loin de le rassuré, ses villageois vraiment en colère contre le baron, qu'étaient-ils devenue? De simples goules comme il avait pu en tuer dans l'église ou ils étaient dans le village sous une autre forme, bien plus monstrueuse? La première salle de classe était dans un bordel monstre! Des tables renversées, des chaises cassées, c'est simple, on jurait avoir vu un ouragan passer ici! Hélas, pas de traces de notes ou autres. La lumière des fenêtres aidaient heureusement à y voir clair car rajouter l'obscurité à un tel endroit, ça devient vite angoissant!

La deuxième salle n'était pas mieux, sauf que le tableau en ardoise était en plus fissuré et semblait même un peu fondue? En tout cas, les marques noires dessus semblent être le signe que le tableau a quelque peu brulé? Il ne préférait pas y toucher pour le moment... La troisième salle de classe ne fut toujours pas la bonne mais il y avait encore quelque chose de différent. Pour commencer, la porte était entrouverte, et si le bazar y était bien présent, il restait encore un détail en plus qu'Hardos avait prévu, sans le prévoir. Un obstacle sur sa route mais pas n'importe lequel. Dans un coin de la pièce, une chose à forme humaine se tenait debout, poussant les tables et chaises sur son passage. Cette chose semblait dépourvu de vêtement, debout, semblait chercher son chemin et malgré l'absence totale de bruit, il se retourna vers le jeune homme en poussant de drôle de bruit similaire à ceux d'une digestion. Non seulement cette chose était nue, à forme humaine mais plutôt étrange. C'est comme si son visage et ses bras aient été fondus et collés à son corps. Ne laissant qu'une ouverture à la bouche qui était plutôt grande, cela avait plus la forme d'une cicatrice ouverte que d'une bouche! Bien décider à ne pas savoir si ce truc était dangereux ou non, Hardos sortit un des couteaux de sa ceinture qu'il lança pour se planter près du cou de la chose. En effet, c'était dangereux car bien que planté, le couteau finit par tomber et la lame y avait fondu à cause d'un sang noir, épais, plus similaire à du pétrole. Sa blessure coulait et c'était le même liquide répugnant qui s'en échappait. Mécontent de ses salutations, la chose cracha une flaque de matière noir et heureusement que la porte fut là pour lui sauver la mise! C'était pas une cicatrice, c'était pour en craché plus cette ouverture!

Hardos en tomba sur le cul pour esquiver son attaque, perdant au passage son anneau d'invisibilité qui roula en plus vers la créature. S'il croyait qu'il allait revenir la chercher, il pouvait se brosser! La pauvre porte fondait sous cette flaque noire en laissant une petite fumée noire s'évaporer. Ni une, ni deux, il se barrait de cette pièce et même de se coter de l'école. Non seulement il n'y avait aucune note mais en plus, cette chose était bien trop dangereuse! Ça serait plus simple avec de la magie mais il n'allait pas tuer tous les monstres qui se présentaient à lui! Hardos continua son chemin pour se diriger à l'opposé de l'école, tout au fond du second couloir où il ouvrit les portes une à une et il y trouva deux autres de ses choses – ramenant donc le compteur à trois – sans pour autant trouver les notes du docteur! Il ne lui restait que l'infirmerie, le bureau du chef d'établissement et la grande salle! Il n'allait pas choisir et il allait prendre la première salle trouvée! Une chance que ses monstres soient assez lent avec leur démarche... étrange! Les jambes pliées de sorte que les genoux pouvaient presque se toucher entre chaque pas. Vraiment de plus en plus bizarre ses monstres! Le docteur en saura peut-être un peu plus? La première pièce fut le bureau du chef de ce lieu. Bien sûr, fermé à clef! Néanmoins, il décida de forcer le passage en enfonçant la porte! Aucune trace des expériences d'Hartman mais un bureau plutôt bien ranger en comparaison au reste de l'école! Sur le mur, il y trouva un bouclier et une épée. Des vrais ou bien des imitations? Qu'importe, il les prit juste au cas où une mauvaise surprise l'attendait!

Au vu du poids, c'était que des faux mais ça vaut toujours mieux que rien! Retournant dans le couloir, il pouvait voir le premier de ses assaillants arrivées dans le couloir. Pas de temps à perdre! Il courait vers l'infirmerie où la porte y était simplement fermée. Jackpot! Il y avait des notes et tout un tas de produits et instruments! Dans le doute et le besoin, il prit quelques flacons, pipettes et autres instruments dans ses poches. Sans son sac, il ne pouvait pas prendre grand-chose mais ça lui sera quand même nécessaire? Sans oublier les notes! À présent, demi-tour et bye-bye l'école des horreurs! Peut-être ratait-il quelque chose dans la grande salle – ou non? - mais il risquait peut-être d'y retourner tôt ou tard? Il esquiva la chose et son jet noir facilement mais l'un des deux autres dans le couloir a dû le sentir arriver et du coup, l'un d'eux lui c'était mis à courir vers lui pour le faire chuter au sol en restant sur lui. Hardos tentait tant bien que mal de le repoussé mais il était plus lourd qu'un adulte moyen. Et quand un bruit digne d'un vomissement se fit entendre, le bouclier l'avait sauvé la vie mais seulement cette fois! En effet, le liquide noir s'écoula sur le bouclier qui fondait assez rapidement tandis que le jeune homme se retirait de cette chose! Le second qui était dans le couloir prit une grande inspiration et juste avant de cracher, le semi-démon y planta l'épée dans la tête, le faisant crier d'une drôle de façon.

Mais il n'allait pas attendre de voir s'il était vraiment mort ou non, il savait déjà que l'épée était morte donc il n'allait pas attendre pour voir le résultat! Mort, tant mieux sinon tant pis! Peut-être qu'un des flacons s'était fissuré avec le choc mais Hartman n'en avait peut-être pas besoin? Quittant l'école en hésitant pas à la claquer derrière lui, il aurait voulu courir vers la droguerie mais rien ne pressait. Puis de nouveaux visiteurs moins dangereux l'attendaient devant l'écurie. Trois gobelins moches et répugnants semblait chercher quelque chose dedans? En tout cas, il restait caché devant la porte de l'écurie. Pas le temps de bavarder! Ses trois-là en savaient peut-être plus qu'Hartman mais vu leurs intelligences, il n'ira pas loin! De plus, ils portaient quelques vêtements, sale et en mauvais état mais tout de même de quoi caché leurs nudités! Sortant son épée du fourreau, un peu du sang du prêtre déchu était dessus mais ce n'était pas ça qui allait l'émousser. D'un coup horizontal, il tua deux de ses petites horreurs sur le coup! Un était séparé en deux mais le deuxième avait la moitié du corps de séparer. Comme le troisième avait juste été bousculé par les corps de ses amis, Hardos allait peut-être le laisser en vie plus longtemps? La pointe ensanglantée de son épée posée sur son cou, le jeune homme se pencha sur lui avec un regard à glacer le sang. Il ignorait le but de ses trois petits monstres mais chacun portait un fouet à leur ceinture?

« Retourne-toi si tu veux toujours être en un seul morceau! »

La pointe de son arme s'enfonça sur sa gorge sans le blesser pour autant. Bien qu'il ne soit pas d'accord, la petite bête verte le fit en grognant et Hardos allait donc avoir un otage! Peut-être inutile mais il aura son utilité tôt ou tard?

« Tente quoi que ce soit et ses amis auront l'air en bon état à côté de toi... »

L'épée enfoncer dans sol juste à côté de sa tête, le pied appuyer sur le dos de la créature hideuse, le jeune homme attacha les mains de son otage avec son fouet en gardant le reste du fouet dans les mains. Un drôle de chien qu'il tenait-la.

« Maintenant tu vas me suivre sans histoire et après avoir éclairci quelques points, ça va être à ton tour de parler mon gars! »
« Foutaise! J'dirais que rien du tout! »
 
Hardos tira un peu sur le fouet pour le faire taire et le faire avancer vers la droguerie. Les monstres risqueraient de vouloir détruire les portes de l'école alors il quitta la place en vérifiant qu'il avait tout sur lui. Parfait, il pouvait marcher aux coter de son otage en restant sur ses gardes, il ignorait ce qu'ils trafiquaient mais il aura sa réponse. Peut-être que ses idiots le cherchaient? Ou il avait peut-être croisé un animal qu'ils voulaient attraper? Qu'importe, il aura ses réponses bientôt. Une fois de retour dans la droguerie, il ne lâchait pas son gobelin qui semblait assez méfiant, surement à cause des corps de vautours et de Wargs? Il faisait attention à ce que le gobelin ne soit pas trop agité et fit signe au docteur qui était près de la jeune femme, il allait l'attendre dans la pièce où ils avaient eu leurs discussions. Lorsqu'il fut de retour, il sortit les papiers de sa poche, de même que les instruments encore en bons états pour la plupart. Le gobelin restait debout près de lui, en le dévisageant.

« Voilà vos papiers et j'ai aussi trouvé quelques flacons que j'ai ramené au cas où? Quand à lui, je l'ai trouvé avec deux autres gobelins près de l'écurie. Je me suis dit qu'il sera utile s'il voudrait parler. Au pire, il fera un bon appât pour la prochaine créature que je vais croiser. À ce propos, j'en ai croiser des bizarres à l'école? Des sortes d'humains aux bras collés au corps, comme fondu, de même pour leurs têtes. Seule une grande bouche allait jusqu'à la poitrine. En plus, ils crachent un truc noir aussi efficace que l'acide! Si vous avez une astuce pour les vaincre, je suis preneur mais j'espère pas en rencontrer de nouveau! »


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