Kanna accueillait son invitée de la soirée, lui offrant le premier verre car après tout, la kitsune était spéciale alors elle pouvait bien faire ça pour elle. Plus classique, Kanna pris une coupe de saké, la boisson alcoolisée la plus traditionnelle qui soit à Edoras. Elle trinqua avec Amata, savourant l'alcool comme il se doit. Elle tenait bien l'alcool mine de rien, pour une kitsune qui ignorait tout des alcools, en quelques mois, elle avait progressé. Il faut dire que les kitsunes sauvages n'ont pas cette notion d'alcool, pour eux, c'est une chose inédite. Mais elle y a pris goût durant son travail ici, sans pour autant boire tout le temps, elle encaissait plutôt bien, à sa grande surprise. Elle discuta donc un peu avec Kanna en se laissant caresser par endroits, sans pour autant dépasser certaines limites que la maison appliquait. Plus le temps passait et plus Amata semblait sentir les effets de la boisson, eh oui, le sakura était très beau à observer mais à boire, il avait un petit effet que l'on sous-estimait. Amata venait même placer le billet entre ses seins.
« Ne sois pas tlop vite fatigué quand même, ce selait dommage de juste dolmil avec moi. »
Après, si c'est qu'Amata recherche, elle a le droit de payer pour ça mais bon. Kanna passa donc une nouvelle commande et pendant que les verres arrivaient, elle en profita pour l'embrasser rapidement sur les lèvres en s'excusant.
« Ce n'est pas glave, tu n'es la plemièle à qui ça allive. »
Mais la kitsune commençait à vouloir passer aux choses sérieuses en cherchant le tarif pour arriver à ses fins. Kanna ne fit guerre attention aux billets, venant prendre place sur ses cuisses, cette dernière étant à quelques centimètres de ses seins, son visage était à deux doigts du paradis.
« On va voil ça aplès. Poul le moment, laisse-toi faile. »
Passant ses pattes autour de sa tête, Kanna venait amicalement étouffer Amata entre ses seins, sans retirer son kimono, elle était prise dans une tendre vallée de douceur moelleuse, la kistune caressa doucement sa tête en souriant. Cela avait toujours un petit effet sur les personnes qu'elle servait et mine de rien, pensant comme les humains, cela avait souvent le don d'augmenter son pourboire. Après ses quelques instants au paradis, elle la libéra en lui souriant, se relevant en la prenant par la main.
« Suis-moi. »
Kanna n'oublia pas de vider sa coupole de saké mais Amata pouvait prendre son verre. Quittant le coin VIP, elle marchait le long des autres coins VIP jusqu'à passer un petit rideau dans un couloir aux lumières tamisées. Elle ouvrit une porte menant à une chambre sobre et bien assortie avec un vrai lit, pas juste des futons comme chez elle. Fermant la porte derrière elle, ici, elles vont pouvoir s'amuser comme l'entend Amata. Pour le prix, elle verra bien avant de partir, Kanna avait bien vu que ses billets suffisaient à payer cela. La kitsune posa ses mains sur les épaules d'Amata, approchant sa truffe froide de son visage en se blottissant contre elle.
« Avant de letiler mon kimono, poulquoi pas deviner ce que je polte en dessous ? Glisses-y tes mains, n'est pas peul. »
Son kimono était ouvert au niveau de la poitrine et assez court en bas, permettant plus facilement d'y glisser les mains en dessous pour deviner ce qui s'y cachait ? Mais outre la douceur de ses poils, Amata devait bien se rendre compte que rien ne camouflait ses fesses, ce qui faisait sourire Kanna.
« Hihihi. On n'aime pas beaucoup polter ce genle de choses dans la famille. »
Donc, que ce soit Miyubi ou ses sœurs, elles avaient rien sous leur tenue de miko ? Surement. Kanna venait enfin embrasser Amata, doucement en y allant lentement pour faire frotter sa langue contre la sienne. Une pratique humaine étrange mais pas désagréable. Dans son clan, le baiser se résumait à lécher les autres, parfois langue contre langue mais sans les cacher dans la bouche. Le baiser rompu, elle guida doucement sa cliente vers le lit, ce sera plus confortable et stable pour elle comme ça.
« Alols ? Que veux-tu faile avec moi, hum ? »
Amata devait avoir chaud et surtout toute sorte d'idée. À voir ce qui va sortir de sa bouche en premier.