Kanna laissait Amata faire, après l'avoir dominé une bonne partie de l'après-midi, elle pouvait bien la laisser prendre un peu l'avantage. Elle se faisait plaisir avec sa poitrine, la renarde jappais doucement, car même si sa famille pouvait ne pas se réveiller si facilement au moindre jappement, ce n'était pas une raison pour le hurler, continuant de caresser la seconde renarde à plusieurs queues. Bien que ce détail apportait à Amata un grand respect de la part de sa famille, même si elle aurait été une simple kitsune, elle aurait été bien traitée. Pas de traitement de faveur même si dans le fond, un renard à plusieurs queues n'avait pas un statut divin, mais la meute dans laquelle elle avait grandis, ainsi que ses parents avaient toujours dit que ce genre de kitsune avait un statut spécial.
L'une de ses mains caressait les cheveux de sa petite sœur Nozomi, sachant pertinemment que cette dernière avait du mal avec leur invitée. Tout ça pour quoi ? Une histoire de fourrure ? Si Amata aurait eu la même pilosité qu'elles, une fourrure sur tout le corps, elle n'aurait sûrement pas fait tant d'histoire et se serait présenter bien plus gentiment. Après, il y avait peut-être autre chose derrière cette colère envers elle, mais Kanna ne préférait pas parler en son nom sans savoir clairement son avis là-dessus. Mais le fait qu'elle caressait ses cheveux n'étaient en rien anodin. Quand enfin Amata venait à jouir en ayant bien profité de sa poitrine, Kanna l'embrassait doucement en souriant. Elle avait l'habitude de cela, vu son lieu de travail, elle n'était pas là-bas pour faire office ce mascotte, elle était douée dans ce domaine. À croire que certains stéréotypes sont parfois vrai. Les kitsunes ont un côté coquine.
« La soilée débute à peine, ma belle... Pas besoin d'avoil folcément une queue pour jouer ensemble. »
Ce genre de jeu des grandes villes, Kanna l'avait appris en habitant ici, au sein de la meute, sa mère avait déjà eu vent que ce genre de femelle masculine pouvait exister, mais c'était rare, très rare. Mais ici, il suffit à peine de le demander que c'est possible. La seule chose qui changeait de la rumeur, c'est qu'ici, bien que ce soit facile de devenir une femelle masculine, avoir des enfants entre femmes était bien plus compliqué, là où, selon les rumeurs toujours, une femelle masculine avait moins de difficulté à avoir des enfants. Juste autant qu'un mâle pouvait en avoir, c'est tout. Maintenant Amata contre elle, elle la fit rouler sur le côté, juste pour mieux se tourner vers sa petite sœur au-dessus de leurs têtes.
« Allête de faile semblant, je sais que tu dols pas. »
Parlant à voix basse, sa sœur pouvait quand même entendre ses paroles et après avoir remué un peu, son regard se posait sur elles, toujours ce regard mauvais qui pourrait faire couler une petite goutte de peur si ce regard venait à apparaître dans une ruelle sombre en pleine nuit. Kanna ne lui en voulait pas, elle tenait de leur père. Bien qu'il n'était pas méchant, garde à celui qui voulait toucher à sa famille, il pouvait être très féroce et dangereux. C'est aussi ce trait qui leur a fait gagner leur survie pendant tant d'années de captivité et sans leur père, Nozomi se devait de veiller sur sa famille. Sa mère était douce et Kanna l'était tout autant en général et Kozué, bah ce n'était qu'un renardeau, elle ne pouvait pas faire grand chose, elle.
« Viens jouer avec nous, plutôt que bouder. »
Kanna n'eut aucune réponse, son regard restait poser sur elles, sans plus de raison que son silence, mais il en fallait plus pour que la grande sœur abandonne.
« Maman ne sela pas contente si elle sait que tu lefuse de jouer avec notle invitée... Tu sais ce que maman et papa nous ont applis sur les plusieuls queues. »
Bien que le regard restait le même, un léger grognement émanait d'elle, mais elle se redressa. Elle n'aimait pas avoir tort, mais Kanna avait raison. Si leur père était encore de ce monde, lui aussi ne serait pas content que Nozomi soit si impolie envers une kitsune pareille. Bien que redressée sur ses genoux, sa grande sœur la tirait vers elle, par le bras, enlaçant sa petite sœur contre elle, l'une face à l'autre. Elle l'embrassa doucement, sans trop la bousculer et malgré son regard mauvais, elle se laissait faire. Après ce petit baiser, elle la retournait, la faisant asseoir entre ses cuisses pendant qu'Amata servait plus ou moins de dossier à vrai dire. Tout comme sa grande sœur et les deux autres, elle était nue, sa poitrine était juste moins épaisse que celle de sa grande sœur ou de sa mère, plus fine, mais pas moins douce, ça, ça se voyait à son regard dominante, mais, c'était peut-être qu'un masque.
« Vas-y, plofites-en. »
Oui, Amata pouvait enfin jouer avec elle, mais reste à voir ce qui la tente le plus ? Il serait prudent de ne pas aller trop vite et de brûler les étapes, mais là, Nozomi était face au mur, elle ne pouvait pas lui refuser ses demandes.