[Fin] Un mariage à Edoras [PV Shunya]

La nouvelle reine n'avait jamais vraiment dansé, quelques bases elle possédait mais de là à en faire une bonne danseuse ? Non, bien des filles et d'hommes dansent mieux qu'elle. Mais l'avantage des slows, c'est que c'est plutôt simple. Partageant cette danse avec sa femme, la reine allait partager bien des danses ce soir, comme sa femme. Hinata partagea une danse avec sa belle-sœur Megumi, une danse plus rythme, comme les jeunes le font souvent mais là, c'était une catastrophe. Ce n'était pas son genre de musique et elle ne savait pas trop comment se dansait cela et même en imitant Megumi... elle n'était pas faite pour cela. Avec sa belle-mère, ce fut plus simple, un peu comme avec sa femme, c'était doux et ce fut l'occasion d'en apprendre plus sur cette femme qui avait la danse dans la peau. Hinata partagea la piste avec des personnes hors de sa famille, Alice puis Mélinda même si cela avait eu quelque chose d'étrange ? La jeune femme n'avait rien fait mais dans son regard, il y avait quelque chose d'étrange ? Hinata se doutait de ses origines de vampire ? De la nature calculatrice de la demoiselle ? Elle n'en savait rien mais ce soir, ce n'était pas cela qui allait gâcher sa soirée. Elle partagea une danse avec Tsukasa aussi, la jeune femme ne se montrait pas perverse ou profiteuse, ce fut un des rares moments ou la blonde lui parlait franchement, sans sous-entendus, la félicitant entre autres. Des mots touchants.

Par la suite, Hinata accorda ses dernières danses car elle fatiguait un peu et même si Shunya en profitait aussi de son côté, elle devait garder son énergie pour ce soir. Nora fut une des dernières a danser avec elle, suivit de son beau-père même si... pouvait-on appeler ça une danse ? Tous les deux s'excusaient sans cesse une fois la main posée sur l’autre, fixant leurs pieds et s'écartant au moindre frôlement de pied. Cette danse a duré à peine trente secondes mais cela avait un petit côté amusant. La dernière danse fut pour Chika-chan. Hinata la gardait dans ses bras en dansant sur une chanson plus douce mais la petite voyait la fin de la soirée arrivée, elle dormait dans ses bras. Retournant auprès de sa femme, elle la gardait contre elle en se reposant, préférant la garder pour le moment pour laisser ses beaux-parents profiter de la piste de danse, loin des enfants. Même si cela ne la gênait pas, Megumi vint prendre Chikaku pour aller la coucher, l'occasion de baiser une dernière fois sa petite bouille et de prendre exemple sur elle. Fin de la danse, il était temps de consommer ce mariage. Évidemment, le couple royal n'allait pas quitter cet endroit en hurlant leur absence, cela se faisait plus silencieusement, laissant les autres danser autant qu'ils le désiraient. Mais avant de les quitter, ce fut Nora qui revint à elle, lui donnant un dernier message avant cette nuit.

« Hinata. Quelqu'un t'attend dans ta chambre. Ne t'en fais pas, ce n'est pas une mauvaise surprise mais disons que sa venue doit rester secrète. »

Il n'en fallait pas plus pour la rendre songeuse ? Même si elle partageait un regard avec sa femme, elle ne semblait pas dans le coup ? Elle se rapprocha de sa – maintenant leur – chambre en hésitant un peu à l'ouvrir. Ouvrant la porte en allumant la lumière, elle vit une femme assise sur leur lit, cette dernière se redressant doucement, abordant un léger sourire, se courbant devant la reine et sa femme.

« Je suis heureuse de te revoir, Hinata. Félicitation pour votre mariage. »

Qui était cette femme ? Pas une connaissance d'Hinata et pourtant sa tête était connue, très connue si on a l'habitude d'ouvrir un livre d'histoire. Ses cheveux blonds très pâles, sa tenue légère, ses oreilles pointues...

« Ilyn-sama ?! »
« Oublie la politesse, nous somme de la même famille. »
« Mais... Mais vous êtes... »
« Une elfe, ma vie dure bien plus longtemps qu'une vie humaine ma chérie. »
« Mais je... comment et p-pourquoi ? »
« On discutera plus longuement de ce genre de choses plus tard si tu le souhaites, j'ai pris l'habitude de rendre visite à mes petits-enfants lors de leur mariage ou des naissances. La dernière fois que je t'ai vue, tu n'étais qu'un petit bébé qui poussait ses premiers cris. Tu étais si petite et je constate que tu as si vite grandi... te voilà déjà femme et reine. Je suis fière et heureuse pour toi, comme pour toi aussi, Shunya. »

Non, elle ne connaissait pas sa femme, juste son nom.

« Je ne sais pas quoi dire... je suis surprise et... heureuse aussi mais pourquoi n'êtes-vous pas rester au mariage ? »
« Cela peut paraître stupide mais bien que j'ai été la femme d'une reine et la mère d'une autre, Edoras a été ma patrie mais bien des rumeurs étaient à mes côtés. Mais même en fermant mes oreilles sur ses mensonges, je n'ai pas supporté de perdre ma femme, de voir grandir et perdre aussi ma fille... Ma longévité est un cadeau mais empoisonnée si comme moi, on vit avec une humaine. Certes, j'ai la chance de voir mes petits-enfants comme aujourd'hui mais... »

Ce n'était pas le meilleur cadeau qui soit. Se rapprochant de sa toute petite fille, elle leva sa main, caressant ses lèvres.

« Dans chaque génération, je retrouve un petit quelque chose de ma femme... Vous les Kaguya, vous êtes toutes si différentes et si similaires. Tu as son sourire, je ne peux me tromper dessus. Ta mère avait quelque chose dans son regard qui me rappelait ma femme... Je suis navrée Hinata de ne pas avoir été là pour toi lors de ce drame mais... qu'aurais-je pu faire ? J'ai souvent été avec toi quand tu dormais avec Nora, je t'ai aidé autant que possible, je t'ai consolé en secret, Nora n'en a jamais rien dit et je l'en remercie mais... je m'en veux d'avoir été si loin lorsque tu avais besoin de ta famille... »
« Ce n'est pas grave... Le passé est triste, il faut savoir vivre avec mais pas seulement. Je représente le présent et le futur d'Edoras. Je ne dois pas oublier le passé mais je dois aussi regarder le futur. »
« Voilà qui est sagement dit... Et toi Shunya... Sache que tu fais partie de notre famille plus que n'importe qui. Comme moi, tu n'est pas une Kaguya à cent pour cent mais tu es une femme de Kaguya. Notre tâche n'est pas aussi simple qu'on le dit mais elle n'est pas non plus difficile. Sois présente pour ta femme, aide là aussi. Si tu souhaites en parler, me demander conseil ou autres, laisse un gâteau de riz sur le rebord du balcon, c'est le signal pour me faire venir. Cela vaut aussi pour toi, Hinata mais n'abusez pas de ce signal. Nous avons bien plus en commun que d'autres femmes de reine après tout. Tu est spécialiste dans les soins, tout comme moi. »

L'elfe lui sourit en prenant une de ses mains. Nora savait pour Ilyn, tout comme la division zéro car personne n'entre et sort du palais si facilement mais l'elfe a toujours coopéré avec elles et bien que portée disparue, elle restait une Kaguya. À présent, elle vivait dans la forêt autour du royaume, veillant dessus, autour et dans le royaume, en secret. Tout comme Ilyn, leur histoire d'amour a débuté dans la maladie même si pour le nouveau couple royal, heureusement, la maladie n'était pas grave. Ilyn a rallonger la vie de sa patiente qui devint sa femme et la mère de leur fille. Une belle histoire d'amour. L'elfe venait enlacer les deux femmes en même temps, un petit moment de joie dans sa vie en solitaire...

« Je suis tellement heureuse pour vous deux, mes petites... »

Un câlin agréable et surprenant. Ce mariage n'avait pas donner toutes ses surprises il faut croire !

Shunya enchaîna les partenaires dans des séries de danse variées, allant du simple slow à du rock’n’roll. À sa grande surprise, elle se retrouva ainsi à danser un rock avec Alexandre Dowell, qui s’avéra être un danseur particulièrement efficace, la faisant virevolter dans tous les sens. Il la fit tournoyer avant de la retenir quand elle bascula en arrière, puis la ramena contre lui, dans une posture séductrice et sensuelle, voulue par la danse, qui ne manqua néanmoins pas de la faire doucement rougir. Shunya dansa ensuite avec une Tekhane, une amie de Tsukasa, une certaine Ryouka, qui lui faisait de multiples sourires et œillades en la complimentant sur son mariage, la faisant également rougir en lui disant que l’essentiel était de rester belle et bien ferme pour plaire à sa femme. Aiko dansa évidemment avec sa fille, et dansa ensuite avec Mamoru, amusée par la « danse » qu’il avait tenté de mener avec Hinata. Une séquence qui serait probablement la plus comique de ce moment, car Mamoru n’osait même pas toucher Hinata, ce qui avait amené Aiko à devoir l’écarter pour danser avec lui, faisant ainsi progressivement sortir Mamoru de son hébètement.

Le bal, à n’en point douter, sonna comme le point d’orgue de cette cérémonie, mais, malgré toutes les danses qui se multiplièrent, l’attention de Shunya restait rivée sur sa femme. Elle la regardait brièvement, furtivement, l’air de rien, avant de reprendre ses mouvements, jusqu’à ce que la fête se termine. Aiko et Mamoru félicitèrent encore une fois chaudement leur fille, puis l’invitèrent à aller voir Hinata. Les joues rougies par le plaisir et par la gêne, car sa mère savait très bien, maintenant, ce qui allait se passer, Shunya quitta finalement le bal.

On était alors au beau milieu de la nuit, et, dehors, dans la ville, la fête battait son plein. Par quelques fenêtres, à la dérobade, Shunya, qui marchait main dans la main avec Hinata, entendit les bruits, ce qui l’amena à fugacement sourire.

« Les gens sont heureux… »

Elle le dit silencieusement, avant de se retrouver devant la porte de leur chambre. Shunya se mordilla les lèvres. Elle était vierge… Et, même si elle aimait profondément sa femme, elle avait un petit peu d’appréhension, tout en se disant que ça devait être la même chose pour chaque femme qui venait un jour à perdre sa virginité. Malgré tout le désir et toute l’excitation qu’on ressentait, perdre sa virginité, c’était comme franchir une frontière, c’était un point de non-retour… Cependant, et avant l’acte, Shunya et Hinata eurent droit à une visite inattendue.

Dans leur chambre, une femme était là, et Shunya écarquilla les yeux en reconnaissant, stupéfaite, Ilyn Kaguya ! La belle-Reine, mal aimée du peuple à l’époque, avait été accusée d’avoir tué sa femme, Madoka Kaguya « la Quatrième », pour prendre le pouvoir à son compte. On disait qu’Ilyn avait disparu, qu’elle était morte… Visiblement, l’elfe continuait à veiller sur les intérêts du royaume. Shunya se sentit encore plus humble devant les déclarations de la belle Ilyn, qui agissait comme une sorte de bénédiction du passé envers un futur radieux.

« Me… Merci beaucoup, Ilyn… »

Fermant les yeux, Shunya alla se nicher contre les bras d’Ilyn, participant à ce doux câlin, sentant la main de l’elfe caresser son dos, provoquant plusieurs frissons, comme de petits stimuli électriques… Puis Ilyn les laissa ensuite, et la porte se referma, isolant Shunya et Hinata dans la chambre conjugale.

Un peu perturbée par cette apparition, Shunya fit un sourire un peu gêné à sa femme.

« Et bien… Je n’aurais jamais cru qu’Ilyn soit toujours en vie… Elle est bien différente de l’image qu’on donne d’elle, tu ne trouves pas ? »

Hinata ne s'était pas attendu à une telle chose. Une visite de l'une des anciennes reines, enfin, femme de reine ! Il est vrai qu'Ilyn n'ai jamais été enterrer ici avec les autres Kaguya, personne n'a su ou elle était, vivante ou morte, elle était la seule à ne pas être dans le tombeau. Enfin, il y avait aussi Shin mais lui, c'était différent. Mettre son pays à feu et à sang et tuer sa famille, on ne mérite pas de reposer en paix, surtout avec ceux dont il a lui-même ôter la vie. L'elfe était une personne douce, sans même la connaître plus que dans les livres, Hinata le ressentait à sa voix, sa façon de se mouvoir, de parler. Elle faisait peut-être fausse route mais elle ne pensait pas se tromper là-dessus. Concluant ce câlin par des salutations, elle espérait bien revoir l'elfe bientôt, dans le pire des cas, à la naissance de son premier enfant, vu qu'il semblerait que l'elfe soit une sorte de sage-femme royal.

Laissant cette dernière partir, elle en restait un peu sous le choc encore, comme sa femme. Elle ne s'était vraiment pas attendu à une telle surprise mais évidemment, Hinata gardera ça secret. Comme sa mère, sa grand-mère et les autres avant.

« Je ne sais pas trop... Les livres d'histoire restaient plus ou moins vagues sur elle, entre la vérité et les rumeurs de l'époque, difficile de donner un avis concret. Mais une femme qui a sauvé sa future femme, qui a tout fait pour rester avec elle et élever sa fille seule, plus ou moins... » Comme ses belles-mères l'aidaient à l'époque. « Je vois mal comment elle aurait pu être une mauvaise personne. De plus, c'est peut-être trop simple mais à voir son portrait, je ne pouvais pas y voir une mauvaise personne. »

Un peu comme Shunya, quand elle voyait sa femme, comment pouvait-elle imaginer qu'il se passerait quelque chose de mauvais à cause d'elle ? C'était impossible. Mais bon, la surprise était passée, les voilà seule dans leur chambre, il ne restait qu'une chose à faire pour conclure ce mariage royal. Mais pas question de bousculer les choses. La reine prit la main de sa femme en la regardant tendrement dans les yeux.

« Nous y sommes. »

La promesse d'une rencontre et d'un avenir. D'une simple discussion sur les secrets et expériences sexuelles, de par leur aveux amoureux, Hinata avait promis qu'elle ne lui ôterait sa virginité qu'une fois marier et c'était à présent le cas. Cependant, si Shunya souhaite encore attendre, elle n'ira pas la forcer mais pour le moment, elle ne posait pas la question car elle ne voulait pas commencer par cela. Elles comméreront pas bien des douceurs entre elles.

« Nous aurons une vie d'amours, autant de nuit et d'instant magiques entre nos deux corps mais nous auront qu'une seule nuit de noces, mon amour. Faisons de cela la plus belle des nuits. »

Lui faisant face, elle venait se rapprocher doucement pour cueillir un baiser, doux, simple mais terriblement amoureux, aussi bon que tendre. Là ou l'on disait que Raku et Elmyra avaient fait ça bien des fois avant la nuit de noce, elles, c'était un peu leur opposé. Raku et Elmyra s'aimaient peut-être autant qu'Hinata et Shunya mais auparavant, leur amour était aussi sexuel que sauvage. Pour le onzième couple Kaguya, il est aussi doux que leur amour. Évidemment, tôt ou tard, elles se déchaîneront de bien des façons mais le couple ne risque pas d'être connu comme ayant eu la même réputation que la Reine Rose. Posant une main sur sa hanche, la seconde passait sur sa joue pour rejoindre ses cheveux si doux qu'elle caressait tendrement. Une semaine d’abstinence, même si quelques baisers ont été donné avant d'être marié, rien ne valait ce baiser, le premier d'une longue nuit. Quand elle retira ses lèvres, ce ne fut que de quelques millimètres en gardant sa tête penchée sur le côté.

« Mon amour, j'ai oublié de te demander... faisons-nous cela ici ou dans notre harem ? »

C'était drôle de parler de Harem alors qu'elles étaient les seules à y faire l'amour. Mais au moins, en bas elles avaient tout le loisir de crier sans craindre de se faire entendre par les autres. De plus, il y a Raku et ce jour spécial, aurait-elle un cadeau, un conseil, quelque chose à dire ou à faire ou au contraire, elle laissera ce moment intime à la nouvelle Reine et à sa femme ? Peu importe l'endroit, Hinata n'allait pas déshabiller sa femme si facilement, ce kimono la rendait superbe et elle comptait la déshabiller doucement, comme un cadeau qu'on déballerait en voulant conserver l'effet de surprise le plus longtemps possible. Peut-être la fera-telle jouir dans son kimono avant d'être nue ? Elle n'en savait rien, la seule chose qu'elle savait, c'est qu'elle dénudera une ou ses deux épaules pour les baisers tendrement, un certain moment avant d'en changer. Cette semaine sans elle lui a donné faim et elle avait envie de baiser chaque partie de son corps, de son front à ses orteils. Alors de belles épaules tendres et douces, ces lèvres ne tenaient plus à l'idée de les embrasser.

« Notre première nuit en tant que jeunes marier, ta première nuit en tant, qu’officiellement ma femme, ma petite Shunya Kaguya. Haha... tu resteras malgré tout et à jamais ma Shunya-nya... »

Un élégant sourire illuminait le visage de la reine, avec une petite larme au coin de l’œil. Que ce soit ce moment magique ou la vue d'Ilyn, ou tout simplement toute cette journée, Hinata avait une ou deux petites larmes de joie à verser. Comment lui en vouloir ?

Après l’interlude causé par Ilyn, les deux femmes, fraîchement mariées, se retrouvèrent finalement seules. Plus question de fuite, cette fois. Oh, bien sûr, Shunya savait qu’elle pouvait encore repousser ce moment, celui où elle perdrait son hymen, son innocence sexuelle, et qu’Hinata l’accepterait, mais, pour Shunya, ce serait rentrer dans un cycle infernal.  Plus rien ne s’opposait maintenant à ce qu’elle perde sa virginité, et, en un sens, qu’elle refuse de consommer ce mariage constituerait même une violation aux obligations découlant du mariage, puisqu’un mariage se devait d’être consommé, en ce que, traditionnellement, le mariage avait pour but d’assurer une dynastie et d’avoir des enfants. Shunya ne devait pas reculer, surtout qu’elle ne reculerait, en l’occurrence, que par peur du sexe, et non par refus de le faire. Shunya en avait furieusement envie, et, face à Hinata, elle hocha donc la tête, répondant ensuite à ses baisers et à ses caresses.

« Hmmm... »

Les doux baisers de sa femme étaient particulièrement agréables. Shunya se mordillait les lèvres en souriant, et caressa en retour les joues de sa femme. Il était temps d’y aller, temps de devenir une vraie femme, de rentrer pleinement dans la phase de maturité.

« Je veux que tu me fasses l’amour, Hinata... Maintenant, cette nuit, demain, et toutes les autres fois. J’ai tellement envie de toi, ma chérie ! »

Elle l’embrassa alors à nouveau, fougueusement, en serrant son corps contre le sien, ce qui amena ses seins à se serrer contre ceux de la Princesse... Non, de la Reine, nuance !

« Je veux qu’on le fasse dans le harem... »

Shunya avait encore un peu peur, et elle se disait que coucher dans le harem permettrait, comme pour la dernière fois, de balayer totalement ses peurs. Au loin, Elena Ivory, Alice Korvander, les Dowell, les Sénatrices... Maintenant, il n’y avait plus qu’elles, et une porte close, étroitement surveillée par Nora. Même la mystérieuse Ilyn venait de disparaître.

« Allons-y, Hinata... Consommons notre union, je le veux ! »

Naturellement, Hinata ne serait pas une femme qui imposerait des choses à sa moitié, si jamais elle ne voulait pas perdre sa virginité ce soir, elles peuvent attendre, de même qu'elle peut repousser ou changer certaines choses. Mais à moins de a voir malade comme pas possible, ce soir, elles feront l'amour. Partageant un nouveau baiser plus fougueux avec elle, elle faisait danser sa langue contre la sienne en la serrant un peu plus encore contre elle. Oh ça oui, elle aimait tant sa femme, la lâcher sera chose difficile. Lui faire l'amour chaque jour, chaque soir, à chaque instant, évidemment elle le fera ! Au-delà du devoir, c'était un plaisir ! Souriante à sa femme, elle lui prenait la main avant de passer dans leur chambre secrète.

« Très bien mon amour, allons-y. »

Hinata activa la trappe avec le bouton secret au plancher, sous le lit pour descendre dans leur harem. Hinata se demandait si Raku allait préparer quelque chose ? Plus d'une fois elle lui était apparu comme un gentil fantôme venait la conseiller et la guider. Certes, tout tournait autour du sexe avec elle mais c'était toujours agréable à partager ce genre de conseil. Passant le couloir éclairé, elles arrivaient dans leur harem. La même grande statue de ces deux femmes qui se câlinaient en étant nue au centre avec à leurs pieds le lit qui a été témoin de bon nombre de leurs preuves d'amours. En apparence, il n'y avait pas de Raku mais la salle comme le lit était couvert de pétale de rose comme de cerisier, une délicate odeur flottait dans les parages, que ce soit aphrodisiaque ou non, cela la mettait à l'aise. Et le ciel était étoilé est magnifique. Une sorte de cadeau de mariage de la part de la Reine Rose.

« Plus je mets les pieds ici et plus je trouve cet endroit charmant. »

Elle tirait doucement sa femme par la main en se rapprochant du lit, Hinata ouvrit le tiroir près du lit, voyant que le flacon que Tsukasa lui avait donné le premier soir – enfin, second en vérité – était à sa place mais elles avaient encore le temps pour cela. Fermant le tiroir, elle reporta toute son attention sur sa femme qu'elle dévorait du regard.

« Notre nuit sera très longue et je compte bien faire durer chaque petite seconde. Alors ne retire pas cela trop vite, tu es bien trop belle dedans pour y songer. »

Sa femme était très belle au naturel mais ce yukata, elle n'est pas prête de le remettre alors autant en profiter à fond ce soir ! À nouveau elle se colla contre elle, son ventre et sa poitrine se collaient contre elle alors qu'elle passa ses mains dans son dos. Pour desserrer son obi ? Pas du tout, pour mieux la presser contre elle, avec ce tendre et long baiser. Une semaine sans lui faire l'amour, le record de leur courte relation ! À ce jour leur record était d'une nuit et c'était bien parce que Shunya était avec ses amies et qu'Hinata devait se lever tôt le lendemain pour rattraper un peu de retard en papier... Ses paupières restaient clauses et sa langue effectuaient de tendre mouvement dans cette bouche déjà si familière.

« Il est temps ma chérie... temps de dévorer ce corps qui m'a terriblement manqué. »

Relâchant la pression, ses mains venaient écarter son yukata au niveau de la poitrine, non, une fois de plus pas pour profiter de cela mais bel et bien pour dénuder ses épaules. Si douce, si attirantes... Tout chez sa femme était une ôde à la beauté et à l'appel du désir.

« Question stupide... t'ai-je manqué durant ses longs et terribles sept jours ? »

Elle l'avait dit, question stupide. Sa bouche n'attendait pas de réponse pour venir baiser son cou si délicieux, une véritable tentation pour un vampire. Parlant d'eux, elles avaient toujours la fiole de sang de vampire ? À voir quand elles vont le prendre ? Hinata avait un cadeau de Rhian à user durant cette nuit, la fiole de vampire aussi et, y avait-il déjà d'autres cadeaux à user spécialement cette nuit ? Il faudrait voir mais de mémoire, c'était suffisant ? Hinata baisait son cou si doux pour passer vers l'une de ses épaules, savourant le contacte de son menton sur sa peau, sa femme était douce à l'intérieur comme à l’extérieur. Magie rose ou non, sa femme lui donnait de plus en plus envie. Il était difficile de savoir qui était le vrai coupable entre le désir, le manque et la possible magie rose ? Cela ne changeait rien au fait qu'elle allait honorer sa femme plus d'une fois ce soir. Délaissant ses épaules, elle remonta son visage pour lui faire face, la voyant les épaules dénudées ainsi lui donnait un certain charme érotique qui la faisait mielleusement sourire.

« Mon amour, tu es et restera la plus belle de toutes les femmes, j'en ai aucun doute en te voyant ainsi. »

Envoyant ses mains caresser ses joues, elle retournait l'embrasser tendrement mais passionnément. C'était tellement ça, l'amour, sa vie était bien plus belle avec Shunya à ses côtés.

Elles y étaient enfin. Ce moment tant attendu, tant redouté, celui où Shunya allait devenir une vraie femme, et mettre fin à son innocence. Silencieusement, la guérisseuse suivit Hinata, et elles se rendirent vers le harem rose de Raku. Leur pièce secrète, un endroit magique, qui suintait de la volonté de la Reine rose. C’est ainsi que, en entrant, Shunya rougit en voyant les pétales de fleur, les lumières ombragées, tamisées… Un charme sensuel et chaud, tout était fait pour leur montrer qu’elles étaient les bienvenues ici. Shunya se mordilla doucement les lèvres, avant de se trouver face à Hinata, et les deux femmes recommencèrent à s’embrasser.

« Hmmm… »

Déjà inoubliable, cette soirée évoluait pour devenir la plus belle soirée jamais faite par Shunya ! La guérisseuse soupirait contre les lèvres de la femme, posant une main sur ses cheveux. Elle embrassait la Reine d’Edoras ! Incroyable ! Tout simplement incroyable ! Et, déjà, le souffle de Raku vint sur elles, rassurant Shunya, la réconfortant, lui glissant dans les oreilles de douces caresses, comme pour l’inciter à cesser d’avoir peur, et à se laisser bercer par le talent de son amante.

« O-Ouuuiii… Oui, Hi… Hinata, b-bien sûr que tu m’as manqué… Tous les jours, haaaa… »

Shunya avait beau être vierge, ce n’était pas pour autant que les deux femmes n’avaient pas fait l’amour avant ce moment. Si on considérait que le sexe n’impliquait pas nécessairement pénétration, alors on pouvait dire que Shunya avait effectivement déjà fait l’amour. En ce moment, elle goûtait aux multiples baisers de sa femme sur son cou, mordillant sa peau, la découvrant, sans pour autant la déshabiller. Leurs corps se pressaient, et, toujours aussi docile, Shunya devait bien admettre qu’elle aimait ça. Oui, qu’on prenne son temps, qu’on y aille tout doucement, c’était ce qu’elle souhaitait. Elle avait oublié tous les cadeaux qu’on avait pu leur fournir en ce moment, elle ne pensait qu’aux doucereuses lèvres de sa femme.

Les épaules de Shunya commencèrent doucement à se dénuder, et elle n’était qu’une poupée de chiffon entre les mains de sa femme, la laissant faire comme cette dernière l’entendait, car bien incapable de pouvoir la repousser.

« Ooohh, Hinata, je… Je suis tellement heureuse d’entendre ça !! Je t’aime tellement !! »

Elle se pressa alors contre ses lèvres, l’enlaçant fermement, plaquant joyeusement sa bouche sur la sienne.

Oh oui, oui, qu’elle était heureuse !!

Il était temps de consommer ce mariage et même si elles n'y allaient pas à fond, elles prenaient leur temps pour cette nuit unique dans leur vie. Bien des nuits remplit d'amour les attendaient mais seule celle-ci sera la plus mémorable. En bien des sens. Hinata commença doucement à dénudés les épaules de sa femmes, trouvant cela aussi érotique que sexy, alors que sa femme l'enlaçait et l'embrassait avec amour. Ses mains étaient indécises, elles voulaient rester à la même place pour la maintenir contre elle comme elles voulaient parcourir ce corps qui lui avait tant manqué. Lit était là, prêt à les accueillir mais volontairement ou non, elles restaient debout à s'embrasser et à se câliner. Retirant ses lèvres des siennes, elle avait envie d'y retourner déjà mais, elle avait autre chose à baiser.

« Je crois que je n'ai jamais eu aussi envie de toi ! »

Ses lèvres allaient se perdre dans son cou, embrassant cet endroit si doux et si tendre, suivant ce chemin invisible et pourtant tout tracé, venant passer de son cou à sa gorge et de sa gorge à sa poitrine. Oh non, elle ne découvrait pas déjà cette partie, elles avaient tout leur temps mais déjà la forme de ses seins, ce Y qui était formé par la pression de ses deux seins l'un contre l'autre, elle ne faisait que l'embrasser encore et encore et encore. Ses mains avaient fini par céder à la tentation et aller plus bas, palpant ses fesses à travers son yukata. Elle avait une terrible envie de passer la main en dessous mais... rhaaa, elle se privait elle-même pour mieux savourer ensuite.

« Oh chérie... je vais finir par devenir folle... »

Trop de plaisir ? Trop d'envie à faire en même temps ? Peut-être un peu des deux mais elle laissa sa poitrine tranquille pour retourner l'embrasser en se plaquant contre elle, son cops comme sa bouche, tout les deux étaient pour sa femme et personne d'autre. Cela n'était pas la même chose que depuis leur premier baiser dans ce harem. Pourquoi ? Un détail changeait tout. Ses mains étaient bien presser contre ses petites fesses d'amour, elle la gardait contre elle en pressant cet endroit bien spécifique. Pour peu qu'il y aurait eu un mur ou un meuble dans le dos de sa femme, elle aurait sûrement essayé de la porter pour la plaquer dessus mais dans le dos de sa femme, juste leur lit. Un endroit où elles vont passer bien des heures cette nuit mais, une chose à la fois. Hinata retira une fois de plus ses lèvres des siennes, reprenant son souffle en frottant le bout de son nez contre le sien. Sa femme était terriblement belle... comment elle a fait pour ne pas lui faire l'amour à peine retrouver dans ce jardin ? Elle comprenait Raku qui avait fait mille fois l'amour à sa femme avant de se marier le jour même, mais comme Hinata a pu poser une barrière à cette envie avant d'en arrivée là ?

« Il ne vaut pas que je te savoure trop vite... pardonne moi d'être si égoïste... et si heureuse de pouvoir te revoir. »

Magie rose ou l'amour qui parlait, la reine venait à son tour écarter doucement les pans de sa tenue pour dénuder ses épaules, le tout avec un regard et un sourire très charmant. Une invitation ? Qu'est-ce que ce serait d'autre à part ça ? Semblable à sa femme, Hinata était très sexy ainsi, sans trop en dévoilé, l'érotisme dans toute sa beauté.

« Il y a aussi tes lèvres, sur mon corps qui m'a manqué... veux-tu combler ce manque, chérie ? »

Hinata fit un doux sourire qui laissait entrevoir ses dents, n'attendant qu'une chose, que sa femme la déborde de baiser et de caresse. Ainsi est l'amour, sauvage, doux, violent, sensuelle mais toujours à deux et de façon réciproque. Leur nuit commençait seulement.

La magie rose de Raku était très efficace chez Hinata et Shunya, car les deux femmes étaient timides, et du genre à retenir leurs pulsions sexuelles. Chez Shunya, le désir sexuel était donc comme un lac bloqué par un barrage, et ce que Raku faisait, ce que ce harem faisait sur elle, c’était briser ce barrage. Or, si elle avait été une femme plus libérale, il n’y aurait pas un tel lac, une telle frustration, et la magie rose serait donc moins efficace chez elle. Voilà pourquoi Shunya adorait ce harem, car, ici, elle se libérait... Et, en sentant Hinata embrasser son cou, lécher sa peau, posant ses mains sur ses fesses, elle soupira lentement, sentant le désir lentement fondre en elle. Son corps se pressait contre le sien, et, tout comme Hinata, Shunya sentait quantité d’envies multiples la traverser.

« Haaa... Hinata, hmmm... »

Shunya avait noté l’attrait féroce de sa femme pour ses fesses. Elle, elle avait trouvé ça étrange au début, mais il fallait bien admettre qu’elle aimait bien palper le petit cul de la Reine. Cette dernière lui parlait, frottant son corps contre le sien, et, peu à peu, Shunya trouvait leurs vêtements de plus en plus lourds. Hinata lui indiqua aller trop vite, et Shunya sourit.

« Oui, Hinata... Et il n’y a aucun problème, ma chérie. Que tu ailles vite ou non, nous ferons l’amour toute la nuit... »

La guérisseuse suivrait le rythme de sa femme, et elle l’embrassa alors, venant, en retour, poser ses mains sur les fesses de la femme. Elle crispa ses doigts dessus, tout en enfonçant sa langue dans la bouche de la femme, prolongeant volontiers le baiser. Elle soupirait de plaisir, et rompit finalement le baiser, pour frotter la joue d’Hinata avec son nez, en se mordillant les lèvres.

« Je suis désolée, ma chérie, mais, aussi belle que soit ta robe... Là, elle me gêne ! »

Comme toujours, Shunya se montrait très directe dans ses approches. Elle sourit donc, et posa ses mains sur l’obi d’Hinata, puis défit le nœud situé derrière. Une lueur malicieuse brillait dans son regard, et le kimono d’Hinata glissa le long de ses épaules... Puis Shunya, toujours avec ce sourire brûlant et mielleux sur ses lèvres, la poussa alors, et envoya Hinata atterrir sur le lit. Et, curieusement, le lit, aujourd’hui, comme pour symboliser leur union, avait pris la forme d’un gros cœur rouge.

Devant elle, Shunya se mordilla doucement les lèvres, puis défit alors à son tour ses vêtements. Sous les yeux ravis d’Hinata, Shunya se déshabilla donc, finissant toute nue, puis s’avança un peu vers elle. Sa poitrine se soulevait et s’abaissait lourdement, et, au lieu de bondir sur le lit, elle fléchit les genoux devant, et posa ses mains sur les chevilles d’Hinata.

« Je vais t’insuffler la patience, Hinata... Et je vais faire ce que tu m’as dit, en tant que parfaite petite femme... Embrasser ton corps, chaque parcelle, des pieds à la tête ! »

Shunya lui sourit, et commença donc par une série de baisers sur ses orteils.

Elle allait prendre tout son temps...

Hinata était une femme patiente et calme mais en ce jour, en cette nuit, la patience n'était pas vraiment son point fort, la jeune femme avait le corps en feu, des idées et des envies qui lui hurlaie,t de prendre forme ! Embrassant sa femme, elle avait tellement d'envie que choisir parmi toutes ses idées était un véritable supplice. En tout cas, elle fut plutôt étonnée que sa femme aille si vite ! Durant leur séance d'amour, elles finissaient souvent nues, la moindre couche de vêtement devenait vite une gêne pour elles mais elle pensait faire une exception en ce jour. Il faut croire que sa femme préfère arrivée à la meilleure partie de leur nuit de noce.

« Huhu, Shunya-nya, tu es vraiment impatiente ce soir. Mais ce serait mentir que de nier le fait que moi aussi, je suis pressée. »

La reine finit donc nue, son yukata tombé que sa peau ne montrait aucune trace de soutien-gorge ou de culotte. La seule chose qu'elle avait encore sur elle était ses chaussettes qui n'allaient pas tarder à être retiré. Donc oui, comme le veut la tradition, Hinata était nue sous son kimono, lors de son mariage. Cependant, être nue ainsi, face sa femme lui procurait un immense plaisir, elle savait ce qui n'allait pas tarder à suivre ce soir et elle ne pouvait que le désirer le plus tôt possible. Poussée sur le lit, elle tomba dessus avant de mieux s'y installer, laissant sa femme en faire de même, entièrement nue, la plus belle femme qu'elle n'ai jamais eut en face.

« Allez chérie... Je veux jouir grâce au talent de ma femme... »

Oui sauf que cela allait devoir attendre un petit peu... Car Shunya avait décidé de baiser entièrement son corps, en commençant par ses orteils, ce qui la chatouillait quand même un peu.

« Hey, tu es méchante Shunya-nya ! Tu me déshabilles, tu te déshabilles et maintenant tu me fais languir ?! Tu as vraiment de la chance que je t'aime, toi ! »

Restant allongée, elle cala un oreiller sous sa tête pour voir sa femme baiser son corps doucement, progressant petit à petit, des pieds chatouilleux à ses jambes, cela lui rappela l'une de leurs premières fois, quand elles cherchaient leur zone érogène. Hinata se révélait chatouilleuse sur les genoux, la suite était plus banale, de simples baisers plaisant. Arrivant entre ses jambes, elle bloqua l'accès avec sa main en observant sa petite femme avec un petit sourire.

« Tu gardes le meilleur pour la fin, ma chérie. D'abord mes lèvres, ensuite ses lèvres. »

Une chose à la fois, elle laissa sa femme continuer avant d'arrivée à son ventre, là par contre, elle était prête à la retenir. Cela n'allait pas la faire jouir mais sentir ses baisers sur son ventre, autour de son nombril, hum, le plaisir était si bon en cette zone !

« Huuuuuum lààààààà.... Hoooouuu ouiii ma chérie, han ! »

Cela dura le temps que ça dura avant de la voir remonter plus haut, venant enfin à la rencontre de ses seins. Sa bouche avait manqué à cette zone pas spécialement érogène, pas plus que chez une autre femme. Mais il était toujours bon d'avoir des baisers à cet endroit, elle profita de la proximité pour lui caresser les cheveux, toujours aussi beau et doux, elle était si proche de sa petite bouche qu'à peine Shunya avait envisagé d'enfin l'embrasser que ce fut elle qui allait à ses lèvres en la serrant contre elle. Si le harem fonctionnait sur Shunya, il en était de même pour Hinata qui devenait de plus en plus libéré au fil des instants passer dans cet endroit.

« J'arrive à sentir ton cœur... il bat si fort... comme le mien... » Elle l'embrassa à nouveau en caressant le dos de sa moitié avant de relâcher sa langue même si une fois le baiser fini, elle ne pouvait s'empêcher de choper sa petite langue entre ses lèvres pour la sucer encore un peu. Une marque de fétichisme chez la reine mais c'était l'un de ses petits pécher mignon. Non pas qu'elle soit si attirée que ça pas les langues mais elle aime prolonger un bon baiser de cette façon. « Maintenant ma Shunya-nya, va prendre ta récompense... »

Celle qui se trouvait entre ses jambes. Elle était prête à lui renvoyer la pareille ensuite sauf si sa femme était inspirée pour une nouvelle chose avant qu'elle aussi ne baise son corps. Hinata n'avait toujours pas bu la fiole pour prendre la virginité de sa femme, elle le fera quand elle sera prête. Cela dit, la vraie question qu'elle se posait était... Shunya avait-elle toujours son doux chaton entre les jambes ? Pas une fois Hinata n'en a été gêné, ni n'a souhaité qu'elle s'en débarrasse. Elle était tombée amoureuse de sa femme comme ça et son petit minou était toujours très doux et chatouilleux quand elle s'y frottait dessus, elle l'aimait pour bien des raisons ce petit minou qui lui a valu le surnom de Shunya-nya et si elle le rase un jour, elle ne lui en voudra pas. Mais elle voudrait pouvoir jouer toujours un peu avec avant qu'elle ne se fasse plus douce et lisse.

« Fait moi jouir comme tu en as envie, mon amour... cette nuit, je suis tout à toi... »

Et elle était tout à elle aussi. Elles s'aimaient et elles allaient le prouver toute la nuit.

Elles allaient passer toute la nuit ensemble. Dès lors, autant dire que les deux femmes avaient le temps, longuement le temps, de se découvrir et de s’explorer mutuellement. Toutes les deux nues sous leur kimono, elles étaient passées, presque instantanément, d’un statut à un autre. Toutes nues, isolées ensemble, elles allaient maintenant consommer ce mariage… Et, si Shunya avait pu se sentir anxieuse à l’idée de perdre sa virginité, le fait d’être dans ce harem lui redonnait confiance. Elle sentait ainsi une vitalité nouvelle la traverser, s’insuffler en elle, dans chacun de ses membres. Une force certaine s’emparait d’elle, au fur et à mesure qu’elle léchait et embrassait la douce peau de sa femme… Oui, oui, sa femme ! Shunya était encore toute confuse à cette idée, mais également délicieusement excitée. Elle se mordillait doucement les lèvres, remontant ainsi, sans négliger les points sensibles du corps d’Hinata, à savoir son ventre, ses seins… Et ses lèvres. Elle n’évita, en réalité, et cela fort sciemment, que son sexe.

Au lieu de ça, Shunya avait embrassé le ventre de la femme, le léchant et le mordillant, en sachant pertinemment que la femme allait adorer ça. C’est que Shunya connaissait ses points faibles, à force. Elle avait senti tout le corps d’Hinata se tendre et se crisper quand elle avait embrassé son ventre, et, lentement, la guérisseuse remontait, explorant son corps, déposant une série de baisers dessus, remontant ainsi jusqu’à ses lèvres. Les deux femmes partagèrent ainsi un baiser passionné, Shunya étant à fond dans son rôle. Mariée, elle était mariée, et cette simple idée suffisait à déployer en elle des trésors d’excitation.

« Hmmm… !! »

Se mordillant doucement les lèvres, Shunya continuait à l’embrasser, reprenant son souffle entre chaque baiser. Effectivement, la femme avait toujours, à hauteur de son sexe, une toison de poils, un triangle noirâtre et touffu. Elle laissait à sa femme le soin de débroussailler cette zone. C’était à elle, et à elle seule, de décider, en effet, s’il fallait tondre Shunya à cet endroit. Elle, s’épiler ici lui avait toujours fait peur, par crainte de se faire mal, et, en définitive, comme Hinata était la première concernée, c’était à elle de voir.

En tout état de cause, Shunya allait maintenant devoir s’occuper du minou d’Hinata, zone qu’elle avait volontairement délaissé, comme pour mieux frustrer la Reine… Avant qu’Hinata ne finisse par lui demander de la faire jouir. Shunya se mordilla à nouveau les lèvres, et embrassa une énième fois Hinata sur les lèvres.

« Bien sûr, mon amour… »

Sans plus attendre, Shunya redescendit, et posa ses mains sur les cuisses d’Hinata, en se retrouvant à hauteur de son bassin, son nez venant caresser sa fente intime, cette ouverture dans son corps, une faille plongée vers des tréfonds de plaisir et de douceur sucrée. S’humectant et se mordillant les lèvres, Shunya inspirait lentement, avant d’aller lécher. Elle enfouit sa tête contre les cuisses de son amante, et, sans relâche, enfonça sa langue en elle, l’immisçant dans son intimité.

« Hmmm… !! »

Accélérant peu à peu le rythme, Shunya crispa ses doigts contre les cuisses de son amante, bien décidée à la faire jouir en la léchant…

Et, pour elle, c’était vraiment très bon !

Cela avait beau commencer en douceur, tôt ou tard dans cette longue nuit, les amantes vont s'aimer comme jamais elles ne l'ont fait. Si jusque-là il y avait une certaine limite à ne pas franchir, par peur, par fait de novice ou même pour en garder pour cette nuit-là, il n'y avait là aucune limite, aucun tabou. Hinata restait allongée, se faisant manger par les baisers de sa femme qui la faisait vibrer de plaisir, ce que cette dernière embrasse ses cuisses ou son ventre, elle vibrait de plaisir, pressée de la tenir contre elle et de lui prouver combien elle l'aimait. Mais une chose à la fois. Pour le moment, la jeune femme se laissait faire, savourant ce petit moment d'attente car comme on le dit, plus c'est long, mieux c'est. Une fois arrivée à ses lèvres qu'elle embrassa fougueusement, elle lui laissait et l'invitait même à lui offrir le plaisir tant rechercher.

Sans se faire prier, elle se retrouva entre ses jambes et le simple fait de voir sa tête entre ses jambes, de sentir ses mains sur ses cuisses, c'était déjà suffisant pour la rendre impatiente. Pour peu, elle deviendrait vulgaire comme dans ses vidéos pour adultes. Hinata n'a jamais regardait le moindre porno, ni même vu de ce genre de courte vidéo sur le net, ce n'était pas son genre mais elle savait au moins ce qui se passait dedans. Quand ses lèvres furent en contact avec elles de Shunya, ce fut une décharge de plaisir qui la fit couiner sur le coup de plaisir et d'étonnement.

« Hou ! Haha, oui ma Shunya-nya, huuuuuumm ouiiiiiiii, haaaa... si boon... »

Ses lèvres lui avaient manqué et à bien des endroits sur son corps, entre ses jambes, ça semblait être là que son manque était ressenti. Sentant sa langue se glisser en elle, allant écarter de force ses parois pour la glisser en elle, léchant sa chair, sa cyprine, elle adorait ressentir ce plaisir qui l’inondait. Une semaine sans ça, comment avait elle fait pour se priver autant de sa femme ?! Elle s'étonnait elle-même. Jamais elle n'avait eu son plaisir grimper aussi vite, sans être aussi experte en la matière que Tsukasa, sa femme fut un véritable aphrodisiaque ambulant à elle seule, sa simple présence suffisait à décupler son plaisir.

« Haaaaaaaaaaa.... huuuuuuuummm oui, chériiiiiiiiie ! Continuuuuuuue, haaaa ! Rec-colte mon nectar... Haaan, il est rien qu'à toi... »

Tendant son bras entre ses bras, elle arrivait à caresser du bout des doigts les cheveux de sa femme, retrouvant une douceur toujours plus douce et pourtant sans jamais rien changer. Ses mains glissaient doucement, venant retrouver celles de sa femme, retirant ses dernières de ses cuisses pour les serrer doucement entre les siennes. Hinata ne cachait pas son plaisir dans leur harem, elle pouvait hurler tant qu'elle voulait, elle ne gênerait personne. Certes, elle n'allait pas jusque-là mais elle elle le ferait dans la soirée, une chose à la fois par contre. Ses pressions dans ses mains se firent un peu plus fortes, preuve que sa femme approchait au bord de l'orgasme...

« Shunya... oh Shunya, je viens... je viens... je... je vais... j-jouiiiiiiiiir, hyaaaaaaaaaaannn ! »

Sa pression retombait doucement pour se calmer, son feu intime était plus doux maintenant qu'elle avait arrosé la petite bouche de sa femme, de sa moitié. En remuant l'index, elle invitait sa femme à venir à elle, partageant un nouveau câlin avec un nouveau baiser, se fichant éperdument d'embrasser sa propre cyprine par la même occasion. Elle ne faisait plus l'amour à sa petite amie mais à sa femme.

« Toute ma vie je me demanderais comment j'ai pu vivre éloignée de toi une semaine ? »

Sûrement la faute aux traditions, Hinata les suivaient beaucoup à la lettre, au quotidien ou lors d’événements comme son mariage, c'était presque sa façon de vivre, suivre les règles de la vie à Edoras. Serrant sa femme contre elle, elle reprenait son souffle contre le corps chaud de sa femme, sentant dans son dos les marques de son tatouage... combien de fois a-t-elle suivit ce chemin avec sa langue ? Un autre petit plus chez sa femme. Quand elle eut sa dose de câlin et que son corps réclamait un autre manque à combler, elle élargit son sourire en venant se placer au-dessus de sa femme, les bras tendus sur le lit.

« Tu sais quoi, ma chérie, j'ai envie de te rendre la pareille mais... d'une façon plus originale et intime. En fait, j'aimerais te lécher ton doux minou en te regardant dans les yeux en même temps... »

Pour ça, il faudrait que Shunya élève son corps contre celui d'Hinata qui la retiendrais pendant son cunni (voir spoiler), rien de bien sorcier, peut-être un peu plus fatigant pour Shunya mais avec l'amour et l'envie, ce n'était qu'une broutille.

« Après, on verra comment on continue de jouer, d'accord ? »

Lui rendra-t-elle ses baisers sur son corps ? Passeront-elles à la vitesse supérieure ou au contraire, maintiendrait-elles le cap ? La nuit leur appartient donc, surprise !!!!

Spoiler:  Attention, Hentai (cliquer pour montrer/cacher)

À Edoras, les traditions étaient importantes. Et un mariage royal se devait de les suivre, même si, dans la vie civile, il était de plus en plus fréquent de les ignorer. Ainsi, suivant ces traditions, il avait fallu que les deux épouses vivent séparées l’une de l’autre pendant une semaine, comme une sorte d’ultime délai de réflexion, nécessaire afin de voir si ces dernières étaient prêtes à vivre ensemble. Les historiens disaient que cette coutume royale remontait à la Troisième Reine, Saki Kaguya, alias « La Guerrière ». Une femme forte, une Reine qui avait dû se battre contre des envahisseurs. À l’époque, on avait soupçonné Ashnard d’avoir financé des raids de brigandage et des tyrans locaux, ce qui s’était révélé partiellement exact, car, si un Ashnardien avait bien été derrière ses méfaits, l’Empire avait rejeté toute responsabilité, et avait même été jusqu’à condamner Edmont Volaj, le noble ashnardien, pour haute-trahison. La guerre avait été externe et interne, car plusieurs des vassaux de Saki avaient choisi de financer et de soutenir les attaques de Volaj, rêvant de prendre le pouvoir, ce qui n’avait fait qu’accréditer la théorie selon laquelle Edmont n’avait été qu’un pion, une excuse pour éviter à Ashnard d’admettre que l’Empire, à cette époque, prévoyait effectivement d’envahir Tekhos.

On disait donc que c’était la Guerrière qui avait imposé cette condition, en se reposant sur le fait que, avant d’épouser Gokuda, elle avait réfléchi. Pour beaucoup, ce mariage avait surtout été politique, afin de mettre fin aux dissensions, et la semaine de réflexion avait en réalité surtout servi à Saki pour choisir le meilleur époux possible. La coutume était néanmoins restée, et Hinata et Shunya l’avaient donc repris… Mais quelle souffrance ! Oh, comme cela avait été dur de devoir attendre si longtemps, avant de pouvoir, enfin, revoir sa chérie, s’unir à elle… La soirée avait été magnifique, et la nuit promettait de l’être tout autant.

Entre les cuisses de sa femme, Shunya léchait cette dernière avec une énergie insoupçonnable, comme si le harem de Raku libérait Shunya de toutes ses tensions et hésitations, et la laissait s’affirmer sereinement et tranquillement. Plus question de faux-semblants et d’apparences dans cet endroit, la guérisseuse avait tout simplement envie de lui faire l’amour. Elle léchait donc l’intimité de sa femme, sans relâche, le désir remontant à chaque fois, se renouvelant à chaque coup de langue.

« Hmmmm… Haaaaa… »

Soupirant et gémissant de plaisir, Shunya appréciait énormément ce moment, cet instant passé avec son amante. La Reine était une femme parfaite, et s’attaquer à son sexe, c’était… Hum ! La belle guérisseuse glissait sa langue dessus, s’enfonçant dedans, remuant d’avant en arrière, son orifice lingual se perdant dans son corps, glissant dessus. Yeux clos, elle soupirait joyeusement, frottant son nez sur la peau de la femme, multipliant les coups de langues. Plus rien ne semblait pouvoir la retenir, comme si la timide jeune femme qu’elle était venait de se dévoiler sous un jour nouveau. Maintenant, elles étaient mariées, et il n’y avait donc plus rien à craindre.

La guérisseuse savourait la mouille de la jeune femme. La cyprine de la Reine glissait contre ses lèvres, qu’elle suçait, l’avalant goulûment, tout en continuant à la lécher. Sa langue se montrait plus entreprenante, plus appuyée, et Shunya faisait preuve d’un réel talent, se montrant exquise. Elle salivait sous les soupirs de plaisir de sa femme et Reine, et, quand cette dernière finit par atteindre l’orgasme, ce fut avec un plaisir non dissimulé que Shunya l’accueillit, sentant la mouille éclater contre son visage.

« Ooohh, Hinata… »

La Reine venait de jouir, et Shunya se releva, son visage décoré, ici et là, de sa mouille.

Elles partagèrent ensemble une tendre étreinte. Shunya se jeta avec plaisir dans les confortables bras de son amante, sentant ses mains caresser son dos, effleurant tendrement ce dernier, à l’emplacement de son tatouage, cette singulière marque qui ne manquait pas de fasciner Hinata. Elles s’embrassèrent ensemble, en tant que femmes mariées, mais, plus le temps passait, et plus le corps de Shunya se pressait contre celui d’Hinata.

Hinata eut finalement envie de lui rendre la pareille, mais en adoptant une position différente.

« Hmmm… D’accord, comme tu veux. »

Shunya avait beau avoir passé l’âge des galipettes, elle avait encore des reins jeunes, et elle laissa donc sa femme la positionner. C’est ainsi que, après quelques contorsions, Shunya se retrouva dans une étonnante position. Pour faciliter cette prise, sa femme attacha ses chevilles au lit avec des cordes, car ses jambes étaient redressées à gauche et à droite de sa tête, avec, pour réaliser cet exploit, son bassin bien redressé. Ainsi positionnée, Shunya sentait ses muscles tirer sur son dos, et sa propre mouille dégoulinait sur son ventre, filant sur sa peau.

« Haaaa… »

Déglutissant lentement, elle sentit les mains d’Hinata se poser sur ses hanches, puis son visage apparut, au milieu de ses jambes bien écartées.

« Hi… Hinata, haaa… »

Elle soupirait lentement, et vit Hinata se pencher vers elle, enfonçant sa langue dans son intimité.

« Haaaaaaaaaaaaaa… !! Hhmmmmhmmmmmm… !! »

Fermant les yeux sous cette vague de plaisir, Shunya se mordilla les lèvres, avant de soupirer à nouveau, remuant lentement son corps sur le lit, déplaçant sa tête de droite à gauche, pour finir par apposer l’une de ses mains sur l’un de ses seins, pinçant ce dernier, avant de continuer à gémir et à couiner.

« Haaaaa… O-Ouuuuiiii… HHAAAAAAAAAANNN… Hi… Hiinaaaaataaaa-haaaaannn… ! »

Soupirant et gémissant, Shunya se laissait joyeusement porter vers son orgasme, charmée par l’imagination sexuelle débordante de son amour.

Le mariage était terminé mais la nuit ne faisait que commencer, ce moment, leur moment, Hinata l'avait attendu et maintenant, son amour était là, sous ses yeux, prête à s'offrir à elle. La reine n'allait pas passer les vitesses et passer de suite à la promesse tant attendu. Ce n'est pas ça qui l'intéresse chez sa femme, c'est de vivre bien des plaisirs avec elle. Sa bouche et ses doigts l'avaient fait jouir, sa langue avait réveillé chez elle ce qu'elle avait cessé d'avoir depuis une semaine et dieu que ce plaisir était grand et bon ! Surtout infini. Ce n'était là que le début d'une longue liste de plaisir. Maintenant que son feu intime était moins ardent, elle allait devoir en faire de même chez sa femme.

« Attends chérie, je vais te rendre cela moins fatigant. »

Hinata ouvrait un tiroir près du lit, trouvant de suite ce dont elle avait besoin alors qu'elle n'avait rien ramené, rien préparer. Cela était sur un coup de tête mais son harem était fait pour rendre les choses bien plus agréable et pratique pour le couple. Elle attacha les jambes de sa femme au lit, ainsi bien que la position ne soit pas idéale, elle était moins éprouvante. Son propre corps faisait un peu barrière mais enfin, oh enfin, elle avait retrouvé une des choses qui lui avait le plus manqué. Le nez juste devant lui, elle posa ses mains sur ses hanches en élargissant son sourire.

« Bonsoir mon petit minou a moi, ma petite Shunya-nya... »

Ce petit surnom adorable venait de là, ce joli minou entre ses jambes, le fait aussi, parallèlement que Shunya voulait voir Hinata en neko, le petit minou de sa femme, tout doux et poilu comme il faut, sa petite neko intime ! La reine venait l'embraser du bout des lèvres, envoyant doucement sa langue se frayer un chemin dans l'antre à plaisir de sa femme, récoltant son nectar d'amour. Ce goût unique, particulier et tellement bon ! Elle faisait tout pour garder ses yeux posés sur sa femme, qu'elle la regarde ou non, elle se régalait de la voir si belle, éprouver du plaisir, ravissante, elle était magnifique. La jeune femme se régalait à lécher son intimité, amenant sa compagne vers les portes du plaisir. Si elle voulait changer, Hinata pouvait toujours se charger de son petit trou anal mais de ce côté-là, elles n'ont jamais fait grand-chose ? Se caresser cette zone, certes mais au mieux, elle avait dû y enfoncer un de ces doigts pour lui montrer ce genre de plaisir mais sans vouloir rentrer dans les détails, c'était bien là la seule chose qu'elle ne pouvait décrire car Hinata était vierge de cette partie de son corps ? C'était un de ces cadeaux de mariage secret jamais dit à sa femme. Quand elle voudra tenter d'être une futa, ce soir ou un jour, elle lui offrira cette partie vierge de son corps. À défaut de ne pas lui avoir offert son premier baiser ou sa première fois, elle lui offrira sa première sodomie.

« Hmmmmmm ma Shunya-nyaaaaa... hmmmmm ton minou est si... délicieux... »

Elle pourrait la confondre avec une crème glacée, ce goût était tellement bon, elle l'adorait, elle l'aimait sa femme, plus que tout ! Absolument tout chez elle ! Blottie contre son corps, elle continue de le lécher, amenant ses mains à caresser sa petite chatte intime, jouant avec son index sur son petit bonbon qu'elle titillait. Elle rêvait de dévorer ce petit bonbon mais elle se garde ce plaisir pour plus tard. La reine se faisait de plus en plus vorace, elle voyait bien sa femme se caresser la poitrine de plus en plus, elle approchait de la fin et elle voulait boire son nectar intime. Plus penché en avant, ses cheveux tombaient en avant, caressant avec ses pointes la douce poitrine de sa compagne. Car quand arriva ce grand moment, elle savoura ce délicieux petit jet dans sa bouche. Le bonheur tenait à peu de chose. Hinata détacha ses liens pour soulager sa femme, caressant ses cuisses et ses hanches pour la masser doucement, se penchant pour embrasser son petit ventre humide.

« Merci pour ce délicieux repas. »

Hinata gloussait en la caressant doucement. Le score était à égalité, un orgasme partout même si Shunya avait un petit avantage avec ses baisers sur le corps mais elle allait rattraper cela très rapidement. Elle se pencha sur elle pour l'embrasser du bout des lèvres en caressant sa joue, ne pouvant détacher son regard du sien.

« Que souhaites-tu faire ensuite chérie ? Tu veux un petit massage pour te détendre ? Un gros câlin peut-être ? Ou bien nous pouvons avoir notre premier orgasme commun en tant que jeunes mariées ? Choisi ce qui te plaira chérie, c'est aussi ta fête ce soir. »

Elles vont se faire des tas de plaisirs cette nuit, Shunya était libre de choisir ce qu'elle voulait, même une chose non citée par Hinata. La nuit leur appartenait après tout.

« Ne craint rien, si nous n'avons pas le temps de tout finir ce soir, on recommencera demain... et les jours suivants. »

Tous les jours, toute leur vie....

Les liens, en réalité, étaient nécessaires, car la position de Shunya était un défi contre la gravité et le fonctionnement normal du corps humain. Ainsi, si on ne retenait pas ses jambes, tôt ou tard, elles repartiraient vers l’avant. Shunya sentait tout son dos trembler et vibrer. La position était assez inconfortable au début, mais, quand Shunya vit sa femme attacher ses chevilles au lit, elle se mordilla les lèvres. Sans trop pouvoir se l’expliquer, cette position, aussi acrobatique et fatigante soit-elle, l’excitait énormément. Encore une fois, son tatouage violet continuait à briller, comme un témoin silencieux et lumineux du désir de la femme.

« Hi… Hinata… » soupira-t-elle.

Elle remua un peu sur place, et revit la tête d’Hinata. Sa femme retourna entre ses cuisses, et lécha son sexe, déclenchant dans le corps de la belle Shunya des vagues de plaisir. La douce guérisseuse se mordilla les lèvres, en sentant les cordes remuer à hauteur de ses chevilles. La Reine d’Edoras continua à lécher son sexe, filant dessus, d’avant en arrière, encore et encore. Ses mains étaient posées sur ses cuisses, s’appuyant sur sa chair, et sa langue s’enfonçait en elle, encore et encore.

Le temps défila avec plaisir, fusant à toute allure. Fermant les yeux, soupirant, Shunya se laissait porter et bercer. Sa tête filait parfois en arrière ou sur les côtés, afin de voir ses propres jambes. Peu à peu, ses articulations se faisaient à sa position impromptue. Elle avait moins mal, même si elle sentait que, en restant ainsi trop longtemps, elle risquait d’attraper quelques belles courbatures… Hinata continuait à se faire plaisir, prenant ses appuis, et ses cheveux glissèrent peu à peu, filant sur ses seins.

« Hmmm… !! »

La jeune femme soupirait et couinait de plaisir. Cette position, ohh… Cette position ! Elle aimait profondément sa femme, et, en ce moment, en s’imaginant ainsi, en se visualisant, avec le cul relevé, et les jambes partant vers sa tête, elle trouvait ça… Terriblement excitant. Oh, c’était vraiment une scène magnifique, une configuration d’exception ! Sa femme était vraiment extrêmement intelligente, avec une imagination exquise. La voir comme ça, entre ses cuisses, à lécher son sexe… Non seulement sa langue la léchait à la perfection, mais son talent était encore plus fort.

Shunya soupirait longuement, encore et encore, tirant sur ses liens, pétrissant et malmenant ses seins avec ses mains, tout en continuant à gémir, à couiner, et à soupirer.

« Haaaa… Haaaaaannnn… !! »

Elle pinçait ses tétons, continuait à gémir et à soupirer longuement… Jusqu’à ce que le plaisir atteigne le point culminant. Sa mouille éclata contre les lèvres de la belle femme, et, dans un immense soupir, Shunya hurla, vidant sa mouille contre ses lèvres.

Ailleurs, l’esprit encore hagard, Shunya sentit la femme détacher ses liens, ramenant ses jambes sur le lit. Elle soupira lentement, sentant ensuite Hinata l’embrasser sur le ventre, se rapprochant ensuite d’elle. La respiration de Shunya était forte et saccadée, et de la sueur coulait le long de son corps. Elles s’embrassèrent à nouveau, Hinata venant ensuite lui demander ce qu’elle comptait faire. La demande fit naître un léger sourire sur les lèvres de la guérisseuse.

« Je veux perdre ma virginité ce soir, Hinata… Je veux vraiment la perdre. Que tu prennes l’une de ces pilules pour me pénétrer… »

Shunya ne voulait pas encore reculer, ou tarder avant ce moment. Elle caressa donc le visage de sa Reine, glissant le long de sa joue, et vint tendrement lui sourire.

« Je veux voir ta verge, Hinata… »

Hinata avait joui grâce à Shunya, Shunya avait joui grâce à Hinata, pour le moment, tout était parfait. Placé au-dessus de sa femme, elle l'observa avec amour, caressant quelques mèches de cheveux en venant demander son avis sur la suite. Cette nuit était à elles, elles avaient des tas de choses à faire, déjà pratiquer ou grande nouveauté, cette nuit devait être l'une des plus magnifiques de leur vie alors il faut oser. Shunya souriait doucement en caressant le visage de sa femme, prenant son courage à deux mains, venant tenir leur promesse. Prendre la virginité de Shunya. Une chose que la reine avait songé l'un des premiers soirs de leur rencontre, leur première nuit en amoureuse mais elle n'a jamais voulu la forcer, d'où cette attente devenue une promesse. Évidemment si elle aurait voulu encore repousser, elle l'aurait fait sans hésiter mais si elle était prête, Hinata n'allait pas dire non.

« D'accord chérie, si tu te sens prête, je le dois aussi. »

Hinata n'avait pas l'habitude de jouer les futas, de sa vie, elle ne l'a fait qu'une seule fois et c'était involontaire. Elle avait raconté cet épisode à Shunya, Tsukasa qui vient jouer les gentilles filles pour piéger son thé avec une de ces pilules ou potion et pouf, en pleine nuit, la voilà futa, avec une neko très joueuse et une Tsukasa qui avait tout prévu. Et bien sur, la seule façon de rompre cela était de se vider un certain nombre de fois, ce qui arrangeait bien la neko et son amie. Mais ce soir, il était temps de se remettre dans le bain et recommencer, une fois, deux, des dizaines, des centaines, des milliers de fois durant leur vie. Ou plus jamais. La reine n'ira pas contre la volonté de sa femme mais elle devait au moins essayer pour être fixé. Ouvrant le tiroir, elle prit le flacon qu'elle avait emprunté à Tsukasa le premier soir, sans jamais oser l'utiliser autrement qu'avec sa femme alors.... il était temps. Elle prit le temps de lire la petite notice, les risques, les recommandations. Prudence est mère de sûreté. Prenant une des pilule, elle l'avala simplement et évidemment, cela ne fit pas effet en un clin d’œil.

« Apparemment, cela doit faire effet dans quelques minutes, dix au maximum. Cela varie des personnes. Mais je sais comment te faire patienter. Laisse-moi t'offrir un de mes cadeaux mais ne triche pas ! »

Hinata allait derrière un paravent et enfila une des tuniques que Rhian lui avait offertes, le genre opposé d'Edoras mais cette nuit sera magique ! Hinata comptait charmer sa femme et même lui offrir une chose que personne ne verra au monde. Enfin sauf Rhian puisqu'elle lui a appris mais désormais, seule sa femme en sera témoin. Cela manquait de musique mais ce n'était pas important. Hinata quitta le paravent dans une tenue très sensuelle et transparente sur bien des zones.

« Cette tenue m'a été offerte par Rhian il y a quelques jours, dans un cadre plus privé. Mais là n'est pas mon cadeau, pas seulement alors regarde bien. »

Prenant une respiration,, Hinata commença à tourner doucement sur elle-même, remuant ses hanches, ses bras, son bassin, elle tentait de faire au mieux ce que Rhian lui avait appris en secret. La danse du ventre était une chose bien compliquée encore pour Hinata mais elle tentait au moins de charmer Shunya en dansant comme on lui avait appris. La reine restait concentrée mais cela ne l'empêchait pas de regarder sa femme de temps en temps pour lui sourire et voir les différents états de son visage. Surprise, amusée, elle n'en restait pas moins heureuse.

« Je ne suis pas... aussi douée qu'elle... mais je n'ai pas eu... beaucoup... de temps pour ça... »

Avec tout ce qu'elle avait à gérer et son mariage qui approchait, Hinata ne pouvait pas être partout à la fois. Faisant des efforts pour la faire patienter, elle ne sentait rien pour le moment et pourtant, son corps sera bientôt muni du service trois-pièces. Oui, pas une simple futa à queue, la totale. Une petite vengeance de Tsukasa le soir où elle est venue lui demander conseil car elle n'a pas révélé qui était la mystérieuse femme qui allait passer la nuit avec elle. En tout cas, l'heure approchait et le couple ne risquait pas d'être deçu de la suite. C'est certain.