Ce matin - enfin, hier matin - je suis allée courir vingt petites minutes (je ne pouvais pas davantage, question timing). J'ai donné mes deux heures de cours à des ados sympas mais dissipés dans une salle de classe qui résonne. J'ai croisé un de mes deux élèves du cours de l'après-midi, celui qui me sort des excuses plus grosses que mon cul pour manquer presque tous les cours.
A 13h, au lieu des deux élèves de terminale... j'en avais plus qu'une. Je lui fais quand même cours parce que je suis une bête de prof.
Ensuite ? Oh, bah j'ai simplement passé 11h (non, ce n'est pas une blague) sur un dossier. Onze. Heures. Onze. Putain. D'heures.
Pourquoi ?
Eh bien parce que la compagnie pour laquelle je travaille s'associe à une super artiste locale pour un projet. Fort bien. Il y a trois semaines, nous avons fixé ce rendez-vous pour "finaliser" le dossier à rendre le 30 septembre (le jour même, donc, mais on a l'habitude). Soit. Sauf qu'en trois semaines, les gens en charge du projet n'avaient rien cherché, rien réfléchis, rien de rien. Il a fallu tout faire. Absolument tout.
Je ne connaissais pas leur projet, je ne sais même pas ce qu'ils ont pu imaginer ne serait-ce qu'en terme d'ambiance scénique et ils me regardaient avec des yeux ronds, l'air d'attendre que je trouve tout, quand je leur demandais le budget qu'ils évaluaient pour leurs décors ou leurs costumes...
03:37
Je suis rentrée chez moi à 3h. J'ai dû étendre une lessive que j'avais fait tourner durant mon absence alors que je pensais, en la mettant en route, être rentrée vers 20h-21h pour l'étendre. Et je me tape un chat hystérique d'avoir été seul depuis 9h30 hier matin à 3h, ce matin.
03:38
Alors, oui, aujourd'hui j'ai tiré trois lattes sur une clope. Mais putain, le premier qui vient m'emmerder avec un "haaan c'est pas bien, et puis le tabac c'est pas bon pour la santé, et ça pue", je lui pète à la gueule.
ashetagsaoulée.
