Retrouvailles entres princesses [PV Alice]

Alice s’humecta les lèvres en voyant les deux sœurs s’embrasser. Elle ne saurait dire en quoi, mais elle trouvait ça... Délicieusement excitant ! C’était très attirant, à vrai dire. Voir ces deux beautés mutuelles s’embrasser... C’était... Torride ! Un spectacle fascinant, et la Princesse n’en perdit pas une miette. Les affirmations de Yuko se confirmaient, en tout cas. Yuka avait semblé légèrement plus hésitante à l’idée de s’embrasser en public, et ça pouvait se comprendre. L’inceste était quelque chose de mal vue en Ashnard. Mais Alice se demandait si, dans le fond, les Karistal ne se doutaient pas que Yuko et Yuka avaient déjà eu avoir des relations intimes... Si elles n’avaient jamais eu un petit ami pour les soulager... Il était impossible que les Karistal ne se soient jamais posés la question ! Et, vu comment Setzer semblait pouvoir calmer ses filles, il devait sûrement y avoir des fuites, des rumeurs... Alice était bien placée pour savoir qu’il était impossible de dissimuler un secret. Ça, elle l’avait à vrai dire su de manière totalement anecdotique, en brisant une fois un précieux vase rapporté de campagne. Elle l’avait renversé sans faire attention, en jouant dans les couloirs à un jeu dont elle ne se rappelait plus.

Elle avait beau avoir été seule quand le vase avait été brisé, quand elle avait affirmé que ce n’était pas elle, et qu’on avait menacé de fouetter une servante, Père avait arrêté la punition, et avait donné à Alice la fessée. Elle avait pleuré à la fois de douleur et de honte, et Père lui avait ensuite dit que « les dragons ignorent la peur ». Alice aurait bien aimé dire qu’après cette histoire, elle ne lui avait plus jamais menti, mais ce serait faux... Elle s’était juste... Affirmée. Ce qu’elle avait surtout retenu de cette histoire, c’était qu’elle n’aimait pas les injustices, et qu’elle ne laisserait plus personne se faire injustement accuser à sa place.

Alice sortit de ses réflexions quand Yuko et Yuka lui avouèrent vouer une espèce de vénération pour les nekos. Cette idée fit perler un sourire rêveur sur les lèvres de la Princesse. Elle tenta de leur dire quelque chose, mais les jumelles bondirent alors sur elle, lui offrant chacune, dans une incroyable symétrie, qui aurait fait pâlir de jalousie n’importe quel soldat, un gros baiser. Alice en rougit confusément. Elles restèrent contre elles, et, se reprenant en souriant, Alice leur gratta le dos.

« Une simple balade ? Yuko, ici, nous ne sommes pas dans les plaines. Les nuits sont glaciales... Non, je pense que le mieux serait que nous nous tenions mutuellement chaud cette nuit... Mais, avant ça, je crois que j’ai moi aussi un cadeau pour vous, mes deux belles jumelles... »

Elle prolongea le suspens, et s’approcha d’un bureau, ouvrant un tiroir.

« Comme je vous l’ai dit, après avoir rencontré le Dragon d’Or, ma femme a reçu plusieurs pouvoirs intéressants, notamment celui de pouvoir transformer les autres... Autant vous dire que nous nous sommes amusées... Sa sœur m’avait d’ailleurs montré un appareil terrien... Un appareil photo... Ah, le voilà ! »

Alice sortit un petit cahier aux couvertures rouges. C’était un carnet de photos, et il y en avait plusieurs. Avec un léger sourire, elle le tendit vers les Karistal, et l’ouvrit. Sur les photos, on pouvait voir une drôle de neko avec deux longues oreilles dorées, et une queue qui semblait également dorée. Ladite neko prenait la pose, parfois nue, parfois habillée de manière provocante, dans des positions alléchantes, ou se reposant.

« C’est moi... Moi en neko... » leur avoua-t-elle en rigolant.

Elle profita de cet effet de surprise pour embrasser sur la tête chacune des Karistal. C’était l’album « NEKO », vu que c’était celui où Alice avait été photographiée en tant que neko. L’idée initiale était pour Alice de faire un simple album photo de toutes les métamorphoses de sa femme, mais cette dernière avait eu d’autres idées. Une grande photo montrait Alice, vautrée au milieu d’un lit, en train de lécher avec sa langue l’une de ses pattes.

« Dites-moi... glissa alors la Princesse. Si j’étais votre neko, vous me feriez quoi ? »

Sur une autre photo, on pouvait voir la main de Sakura, grattant le dos nu d’Alice, qui semblait particulièrement heureuse. La photo avait été prise par Ayano. On ne le voyait pas sur la photo, mais Alice avait toujours sa culotte. Ayano était encore un peu jeune pour voir sa belle-sœur nue.

« Combien de câlins par heure ? Déjà qu’en tant qu’humaine, je raffole des caresses, mais, en tant que neko... »

Les deux jumelles n'avaient pas vraiment honte de montrer une partie de leur véritable visage à Alice, elle était leur meilleure amie après tout. Elles répondraient surement à toutes ses questions aussi intimes soient-elles. Bon, ça sera surtout Yuko qui répondrait franchement, même considérée comme une grande sœur, Yuka aurait du mal à tout avouer à Alice. Pas gêne et peut-être un peu de honte. Seule Yuko pouvait tout savoir de sa sœur sans que cette dernière n'éprouve de vraie honte. Après avoir embrassé sur la joue la princesse Korvander, Alice avouait avoir un cadeau pour elles. Chose qui les avaient surpris toutes les deux mais faisant naître tout un tas de questions pour Alice. Mais ce mystère sera bien vite mis à nu même si elle faisait durée le mystère. Chacune observait le moindre de ses gestes, Yuka restait bien droite en l'observant, Yuko semblait un peu plus ravie en entrouvrant la bouche, ses yeux rivés sur ce tiroir qui s'ouvrait. Parlant des pouvoirs de sa femme qui pouvait transformer les autres, Alice évoquait le fait qu'elles se sont amusé avec un appareil-photo qu'Ayano avait ramené. Appareil photo, amusé? Qu'est-ce qu'elles avaient bien pu faire ensemble?

Des photos osé entre elles? Alice transformé en une véritable petite aguicheuse? Transformer en une esclave sexuelle? En une futanari en pleine action avec Sakura? Les idées ne manquaient pas dans chacun des cerveaux des deux princesses! Ouvrant un livre de photos, une jolie néko blonde était représentée, toujours la même à chaque fois dans des poses plus ou moins osées avec plus ou moins de vêtements justement. Et là, ça avait fait tilt! Transformé en néko! Sakura avait pu jouer avec Alice en néko et de bien des façons! Autant dire que là, elles se fichaient des tas d'autres transformations de Sakura ou Alice transformé en d'autres formes, Alice était une néko!!!! Les deux jumelles eurent un petit gémissement de surprise sur plusieurs secondes. Comme une enfant qui ouvrait petit à petit un immense cadeau en apercevait à chaque morceau de papier en moins, le cadeau de ses rêves!

« Ouahhhhhhh!!! Alice, tu es si belle!!! »
« Oh que oui, je n'ai même pas honte de dire je suis jalouse de ta femme! Dire qu'elle a pu te voir comme ça de ses propres yeux, te caresser aussi et... tant d'autres choses... »

Les dernières paroles de Yuko la laissaient dans son rêve alors qu'elle regardait de nouvelles photos d'Alice toujours plus belle et ce, qu'importent les photos. Celle d'Alice en train de se lever la patte, quel délice pour les yeux! Yuko n'aurait pas honte d'avoué que si ce livre serait tombé entre leurs mains et qu'il n'y aurait personne d'autres qu'elles dans la pièce, elle aurait bien aimé se donner du plaisir en regardant ses photos. Yuka n'aurait pas été jusque-là mais si sa sœur l'aurait un peu poussé, pour sûr qu'elle l'aurait rejointe en observant tant d'œuvre d'art réuni dans un si petit bouquin! Leur regard semblait surtout perdu sur cette photo ô combien provoquante pour elles qui adoraient les nékos alors que la princesse vint les tirés de leur songe, même de leur fantasme en demandant ce qu'elle serait si elle serait une néko entre leurs petites mains? Très simple comme réponse, leur meilleure amie plus leur meilleur fantasme égale une vie heureuse, bien évidemment! Mais Yuko se contentait d'un peu plus de précision.

« Tu serais la mieux traitée de toutes nos nékos! Tu serais notre petite chouchoute et tu auras le droit à tout! »
« Pour aller même plus loin... tu dormirais toujours avec nous, tu serais constamment câliné, bien traité, une véritable princesse néko entre nos mains. À vrai dire, je serais même prête à jouer les petites soumises juste pour me faire prendre par toi. Et Dieu sait que je déteste être une soumise! Tu pourrais me demander n'importe quoi, je ferais tout pour toi. »
« Je veux pas que tu nous prennes pour des perverses ou quoi que ce soit mais l'idée de pouvoir jouer avec toi, le soir dans notre lit, c'est vrai que ça ne nous déplairait pas. Déjà que tu es très belle comme ça, alors en néko... Si demain je devrais être déshérité et renier la place de maitresse Karistal juste pour t'avoir en néko pour le reste de mes jours, je n'hésiterais pas à te rejoindre, Alice! »

Tournant les pages, Yuko se rinçait l'oeil sur les autres photos où Alice semblait ravi de se faire gratter le dos. Tournant d'autres pages, il y avait aucune photo porno apparemment. Bon sang qu'elle aurait payé cher pour avoir ce genre de chose! Mais ça restait tout de même agréable pour les yeux. Quand vint la nouvelle question d'Alice, Yuko retira ses yeux de l'album pour regarder tendrement Alice.

« Des câlins? Mais tu n'en aurais qu'un. Un seul long et doux câlin qui durerait toute une journée. Je resterais pendue à ton cou en me réveillant et quitte à rester dans mon lit toute la journée, je le ferais pour te câliner, te caresser, frotter ma joue contre la tienne. Toucher tes adorables oreilles, ta longue queue ravissante, me coucher contre tes seins en guise d'oreiller... »

Oui elle se perdait un peu dans ses propres fantasmes mais elle n'avait aucun secret pour sa grande sœur. Sa main venant caresser sa joue, son sourire semblait être figé et impossible à retirer.

« Te voir en néko, cela me suffit pour m'émoustiller, Alice. Tu es vraiment la plus belle femme rencontrée jusqu'ici mais surtout, la plus belle des nékos. Si seulement il existait un moyen de te doubler quand tu es ainsi, ça serait si bien d'avoir une néko-Alice pour nous... »
« Alice, tu as bien dit que Sakura pouvait transformer les gens? Tu... Tu penses qu'elle pourrait nous transformer en néko quand on va la rencontrer? »

Yuko ne semblait pas avoir pensé à cela mais l'idée de sa sœur était tout aussi géniale surtout avec ce sourire encore plus gai! Et aussi les idées perverses qu'elle avait derrière la tête.

« Si cela ne gêne pas ta femme, tu penses que l'on pourrait faire une petite soirée entre nékos? Ayano est un peu jeune pour cela mais nous trois et Sakura si elle veut bien? »
« Ou... au moins pouvoir te montrer quelles adorables nékos nous seront pour toi... »
« Ohhhhh! Quelle bonne idée ma petite Yuka! On pourrait ainsi montrer un spectacle unique rien que pour Alice et Sakura! »

Eh oui, cela arrivait que Yuka laisse parler ses envies. Une petite orgie entre néko, quel luxe!

Miaou, aurait envie de dire Alice en voyant les réactions envieuses des Karistal. Elles dévoraient chacune des images qu’elle voyait. Alice léchant sa papatte, Alice se dressant sur ses pattes, Alice sur les genoux de Sakura… Il y avait aussi d’autres albums concentrés sur Sakura, bien évidemment, mais la Princesse s’était dit que ce serait plus intéressant si elle montrait aux jumelles elle-même. Sakura lui avait affirmé qu’elle était une neko superbe, et la réaction des jumelles semblèrent le confirmer. La Princesse eut un large sourire amusé quand Yuko avança l’idée de cloner Alice, d’avoir une « neko-Alice » à disposition de manière perpétuelle. Ce large sourire était doublé d’un fort rougissement. Les deux Karistal finirent par demander à Alice si elles pouvaient, non seulement se transformer elles-mêmes en nekos, mais si elles pouvaient toutes les quatre se transformer en nekos pour faire l’amour.

« Hum… répondit Alice. J’ai déjà eu avec Sakura de gros câlins en tant que nekos… Regardez… »

Alice alla chercher une autre photo, dans un autre cahier, car elle avait une forte valeur sentimentale. Elle la montra aux deux jumelles. On voyait Alice en tant que neko, et Sakura en tant que neko. Les deux étaient allongées l’une contre l’autre, dormant paisiblement, leurs queues entremêlées entre elles. La tête de Sakura était dans le creux des seins d’Alice, tandis que la tête d’Alice était posée sur l’une de ses oreilles.

« Sakura peut transformer n’importe qui, du moment que les personnes le désirent, et qu’elles restent à proximité d’elles. L’effet n’est pas définitif, mais elle peut tout à fait transporter deux petites fans de félines comme vous en nekos. Ce serait même une très bonne idée… Être une neko, c’est… C’est génial, tout simplement ! »

La Princesse adorait se transformer en neko, surtout quand des gardes passaient devant Alice neko, sans la reconnaître, en demandant à sa femme où elle était. Une petite blague qui faisait généralement pouffer la Princesse. Parfois, il ne fallait pas grand-chose. Retournant au présent, la Princesse poursuivit donc ses explications, en se posant sur le lit, caressant le dos de l’une des jumelles :

« Le système nerveux d’un neko est bien plus intense que celui d’un humain, comme vous devez le savoir… Par conséquent, à chaque fois qu’on promène ses doigts sur la colonne vertébrale, le corps émet de longs frémissements de plaisirs. Les nerfs sont bien plus stimulés, ce qui provoque des vibrations de plaisir. »

Alice embrassa alors la jumelle dans le cou, et tourna ensuite le visage de cette dernière, déposant un long et tendre baiser sur ses lèvres. Elle rompit ensuite le baiser, avant de leur sourire :

« Sakura devrait revenir demain matin, normalement… Elle dort dans la Griffe quand elle s’entraîne tard… Elle ne devrait pas s’entraîner autant, mais elle tient à améliorer ses sorts et ses capacités métamorphiques… Enfin, je suppose qu’elle ne verra aucun problème à transformer deux petites blondinettes comme vous en adorables nekos. »

Elle n’osait pas leur avouer qu’elles étaient en partie responsables du fait que Sakura avait choisi de rester dans les montagnes. Elle avait des frissons à chaque fois qu’on parlait des esclavagistes, et prenait de plus en plus souvent l’habitude, quand Père revenait de campagne ou quand des marchés avaient lieu, d’affranchir les esclaves, en incitant Alice à les acheter pour leur offrir un poste n’importe où. Une habitude qui avait pris le don d’irriter Tywill, tout comme le refus de Sakura de discuter avec des esclavagistes.

*Mais elle verra bien par elle-même que les Karistal sont différentes du domaine Ayatoshi… Si je n’étais pas la Princesse de Sylvandell, je crois que j’adorerais leur appartenir…*

Difficile de les imaginer faire preuve d’autorité. Elles avaient plutôt l’air de soumettre leurs esclaves par la douceur, et d’avoir un stock comprenant surtout des félins. Alice était bien tentée de leur demander si elles avaient déjà entendu parler du harem de Tinuviel, qui était réputé pour son stock de femmes-félines, mais elle supposait que les Karistal devaient forcément être au courant. Alice continua à les embrasser, et finit par en pousser une, l’allongeant sur le lit. Elle lui caressa une joue, avant de prendre une mine boudeuse.

« Alors, si j’ai bien compris, mon corps de simple humaine ne vous intéresse plus ? »

Elle en faisait exprès, mais c’était une bonne entrée en matière, de son point de vue.

Plus, les jumelles voulaient en savoir plus sur le côté néko d'Alice, chaque nouvelle photo de la princesse en néko était un trésor d'une valeur inestimable pour les jumelles qui se régalait à chaque image. Voyant une nouvelle photo qu'Alice avait apporté depuis un autre cahier, elle montrait une photo magnifique de leur amie avec sa femme, toutes deux en néko, enlacer. C'était vraiment de l'art! Elles pouvaient vraiment bien visualiser Sakura de cette façon bien qu'elle était en néko. Chaque détail sur cette photo était important, si bien qu'elles avaient bien vue leur queues entremêlées, c'était adorable! Cela ne les poussait qu'à devenir rapidement des nekos pour s'amuser entre elles, normalement ou de façon adulte. Assise entre elles, la princesse caressa le dos de Yuka doucement, qui la regardait avec un regard apaisant. Chacune de ses informations était si précieuse pour elles, elles voulaient tellement devenir des nékos, le plus tôt possible, au moins pour s'amuser à Sylvandell. Quand la princesse embrassa Yuka dans le cou, cette dernière était si heureuse de sentir un moment si intime, si proche avec Alice qu'elle ne put retenir un petit gémissement apaisant jusqu'au moment où elle l'embrassa à sa grande surprise.

Yuko restait jalouse d'être en seconde à devoir gouter Alice et elle se rapprocha d'elle, même assise, elle se colla à elle pour signaler sa présence. Qu'Alice accorde plus de temps à sa femme était compréhensible mais bien que meilleures amies au monde, les jumelles étaient aussi en constante rivalité alors cela faisait un point pour Yuka et zéro pour Yuko. Attendant qu'elle reprenne la parole, la petite dominatrice se rapprocha pour lui embrasser le cou à son tour en posant une main sur sa cuisse simplement, sans chercher à aller plus loin.

« Je suis impatiente de rencontrer ta femme, Alice. Et aussi de pouvoir être en néko avec toi, elle puis ma petite Yuka. Tu dois avoir le poil si doux dans cette forme... enfin, au moins tes cheveux pourraient être si doux, encore plus! »

Se laissant repousser gentiment par la princesse, elle se fit allonger alors qu'Alice prenait une mine boudeuse en demandant si elle ne leur plaisait plus dans cette forme, humaine. Yuko gardait son sourire en pensant que la suite serait le point pour elle. Levant ses bras, elle les passaient autour du cou de la princesse Korvander, sans l'attirer à elle, juste la faire prisonnière.

« Alice, tu es la plus belle des nékos que je n'ai jamais vue et tu reste aussi la plus belle et la plus douce de toutes les grandes sœurs que j'aurais voulu avoir dans ma vie. Tu es si ravissante que ne pas avoir au moins un fantasme sur toi, ça serait prouvé que l'on ne connaît rien à l'art! »

Cette fois-ci, elle attira un peu plus la princesse vers elle, leurs visages si proches, Yuko aimait attiser la flamme du désir et se faire désirer, même si la personne qu'elle avait en face d'elle était Alice.

« Si tu savais le nombre de rêve érotique que j'ai faits te concernant! T'imaginant si changer depuis des années, de la petite fille que nous avons quitté il y a dix ans à la belle jeune femme que tu es devenue! Tu n'aurais pas été une princesse, pour sûr que j'aurais tout fait pour te kidnapper et te ramener à moi! »

Ramenant Alice vers elle rapidement sans y aller brusquement, Yuko embrassait ces lèvres qui lui faisaient tant envie depuis leur arriver. Le goût d'Alice était sublime! Elle en avait tant rêvé et elle n'était pas déçu! Sa langue se frottant à la sienne, c'était une vague de plaisir qui la submergeait! Pour si peu, certes mais après tant de photo d'une Alice-néko si ravissante, comment ne pas être heureuse pour un simple baiser. Lorsqu'elle repoussa doucement la princesse, Yuko semblait toujours aussi épanouie! Sa main caressa sa joue, allant jouer dans ses cheveux.

« Alice, est-ce que tu as déjà fantasmé sur nous? »
« Tu ne voudrais pas nous le raconter, s'il te plaît? »

Yuka se rapprocha des deux jeunes en s'allongeant sur le ventre, observant sa sœur et sa grande sœur avec un petit sourire envieux. Que ce soit pour écouter ou participer!

Alice avait faussement pris une mine boudeuse, et les jumelles s’empressèrent donc de mettre les choses au point. Une manière comme une autre, pour la Princesse, de devenir le centre d’attention... Même si ça ne marchait pas avec tout le monde. La première fois qu’elle avait fait un caprice avec son père, elle s’était reçue une taloche dans les fesses. « Maintenant, tu as une raison de chialer ! » avait commenté ce dernier. Quant à ses servantes, elles semblaient lire dans son esprit. En définitive, Alice ne pouvait faire des petits caprices qu’avec peu de personnes, essentiellement les jeunes gardes, ou les invités. Qu’était-ce qu’une Princesse, si elle n’était pas, de temps en temps, capricieuse ?

Yuko alla donc lui délivrer plusieurs baisers, tout en lui glissant plusieurs compliments qui la firent confusément rougir. Elle savait comment lui parler ! Yuko parlait avec justesse, et avoua avoir eu sur elle de nombreux fantasmes. Elle lui avoua que, si Alice n’avait été qu’une simple bonne, elle aurait depuis été longtemps été leur esclave. Cette perspective la fit tendrement sourire. C’était un compliment assez original, mais qui n’en restait pas moins désagréable. Yuko continua à l’embrasser, et Alice eut de brèves pensées pour Yuka. Ne risquait-elle pas d’être jalouse ? Alice connaissait bien les jumelles pour savoir qu’elles étaient très compliquées à comprendre, surtout entre elles. Elles avaient beau être inséparables et très proches, elles avaient en elle cette rivalité fraternelle qu’Alice n’avait jamais connue, et ne connaîtrait jamais.

Elle répondit toutefois avec plaisir aux baisers de Yuko, caressant son dos, s’étalant un peu plus sur le lit, jusqu’à ce que les deux sœurs lui demandent si elle n’avait jamais eu de fantasmes sur elle. Comme on pouvait s’y attendre, cette question fit délicatement rougir Alice, qui répondit par un sourire poli.

« Si j’ai déjà fantasmé sur vous ? Hum... »

Elle maintint le suspens, et se tourna vers Yuka, l’embrassant, avant de leur répondre, mettant ainsi fin à un faux suspens :

« Naturellement... »

La Princesse se mordilla les lèvres, et se déplaça, allant se mettre au milieu du lit, et commença à décrire l’un de ses fantasmes, car elle se doutait bien que c’était là ce qui intéressait les deux femmes. Fermant les yeux pour réussir à parfaitement se restituer ce fantasme, la Princesse parla :

« Hum... Non, je suis désolée... J’ai beau essayer de me souvenir de mes rêves roses, ils ne veulent pas revenir. Je crois qu’il va falloir... De petites stimulations buccales et sensorielles pour aider mes souvenirs à refaire surface... »

Elle leur avoua ça avec un sourire qui n’avait rien d’innocent. Allongée au milieu du lit, la Princesse attendit que Yuko et Yuka viennent chacune s’allonger à côté d’elle pour commencer quelques échanges de baisers. Alice les savourait avec plaisir, et ne tarda pas à parler :

« Alors... J’ai fait bien des rêves sur vous deux, mes petites beautés, poursuivit-elle en caressant leurs fesses. Je me suis vue en tant que neko enchaînée par le cou, et qui devait lécher vos pieds, remontant pour atteindre vos intimités, tandis que la seconde caressait mon petit postérieur, y donnant de petites gifles... Hum... Quoi d’autre ? »

Pendant plusieurs longues secondes, la Princesse ne dit rien, se contentant d’échanger des baisers, et de caresser les corps bouillonnants des deux jumelles. Les souvenirs étaient là, bien entendu. Il s’agissait tout simplement d’un caprice de Princesse. Elle en profitait pour tapoter les deux paires de fesses qui s’offraient à elles. Impossible de différencier les lèvres de Yuko de celles de Yuka ; du point de vue de la Princesse, les deux bouches étaient exactement les mêmes ! Ces deux beautés étaient décidément terribles, et Alice leur lâcha alors un second fantasme :

« Dans un autre de mes rêves, je vous tenais tous les deux par un collier autour du cou, et vous léchiez mes pieds, avant de me lécher partout... Absolument partout ! Vous preniez ensuite ces curieux jouets qui permettent d’avoir des sexes d’hommes, et... Vous me les enfonciez en m’insultant, et je vous répondais en hurlant. »

Il était impressionnant de voir combien Alice pouvait se lâcher quand elle était avec des confidentes. Ce qu’elle disait, elle n’aurait jamais osé le dire à son Père, mais elle connaissait Yuko et Yuka depuis qu’elle était petite. Un indéfectible lien de confiance les unissait. Il n’y avait que leur sang qui pouvait réellement les empêcher de se prétendre sœurs. Alice n’avait jamais eu de sœur, et avait tout naturellement toujours vu en elles des espèces de sœurs.

« Dans un autre, je vous imaginais chez vous, dans un immense lit, à être caressée, léchée et baisée par des cohortes de nekos. Il y en avait partout, à vous caresser, à ronronner sur vos hanches, à vous embrasser, à serrer leurs queues contre vos tailles. Vous en regardiez plusieurs faire l’amour ensemble, les encourageant et les félicitant, les giflant pour les motiver, ou les séparant parfois pour pouvoir vous-même les baiser... »

Oui, la Princesse ne fantasmait pas que sur elle. Elle imaginait parfois tout simplement deux autres personnes se faire l’amour, elle étant une espèce de spectatrice invisible. A dire vrai, ces fantasmes-là étaient généralement les plus fréquents. Elle continua donc, toujours plus excitée. Remémorer ces fantasmes était en train de la faire mouiller.

« Je dois bien vous dire que celui-là m’a fait mouiller comme une cochonne... Après, j’ai aussi eu un désir bien plus modeste, plus simple, consistant tout simplement à vous voir vous faire l’amour entre vous. Rien que vous deux... Deux beautés s’embrassant, se déshabillant, et se faisant mutuellement l’amour... »

La Princesse avait alors terminé, et amena les deux jumelles à se regarder en passant ses mains sur leurs têtes, afin qu’elles ne s’embrassent. Elle ajouta ensuite :

« Sakura ne sera disponible que demain... A défaut, je crois que nous allons devoir nous contenter de nos bonnes vieilles carcasses d’humaines... Mais, au fait, que pensez-vous de mes désirs, vous deux ? Sont-ils à la hauteur de votre perversion mutuelle, ou les trouvez-vous... Trop enfantins ? »

Toutes les deux sur le lit, Yuko sous Alice, Yuka à leurs côtés à les observer sur le ventre, elle était spectatrice pour le moment mais elle savait que les rôles tournent et qu'avec Alice, elle ne sera pas laissée sur la touche. Prise dans l'étreinte de Yuko, elle n'avait pas d'autre choix que de l'embrasser pour le moment, n'oubliant pas d'en faire de même avec celle qui était l'esclave de l'autre cette semaine. Son collier le prouvait bien d'ailleurs puisque avant la cérémonie, elle le lui avait retiré la laisse pour avoir l'air plus normal aux yeux des autres. Les lois Karistal ne sont pas vue de la même manière que la famille qui suivait ses lois fondamentale et le cas d'une paire d'enfants en première naissance était l'exception! Relâchant ses bras, elle laissait filer Alice qui s'écarta un peu pour se ranger à leurs côtés, entre les deux au milieu du lit. Les jumelles attendaient d'écouter ses rêves comme des enfants attendaient le Père Noël un soir de réveillon devant la cheminée et la princesse, qui était joueuse s'amusait à les faire languir, réclamant un peu plus d'attention autour de sa petite personne. Suffisait de demander!

Un regard complice, les jumelles s'approchait d'elle en s'allongeant près d'elle, venant lécher son cou, l'embrasser en remontant doucement jusqu'à ses lèvres, partageant non pas un baiser à deux mais à trois. Telles deux petites chattes venant lécher le même bol de lait, les deux Karistal embrassaient Alice en même temps et rare était les secondes où elles laissaient Alice seule à seule avec une des jumelles. Quand ça arrivait, l'autre était jalouse et demandait un peu plus d'attention à leur grande sœur. N'oubliant pas de caresser le ventre de la princesse, Yuka se contentait surtout de cette partie-là tandis que Yuko cherchait doucement à descendre un peu plus bas. Délivrant son premier fantasme, elles se laissaient caresser en buvant ses paroles comme deux fidèles devant le gourou d'une secte. Cette idée était aussi passé par leur esprit, surtout depuis qu'elles ont vu les photos et ce, même bien avant même si elles ne pouvaient qu'imaginer leur amie qui avait changé en une décennie. Pour son rêve, le fait de se faire lécher les pieds conviendrait mieux à Yuko qui, dans sa nature dominante aimait ce genre de petites attentions qui voulait dire, je suis la maitresse, tu es ma chose! En revanche pour les petites séances de fessé, ça peut être les deux puisqu'elles ne sont pas jumelles pour rien! Alors qu'Alice cherchait la suite de ses rêves roses, Yuka vint lui redonner un peu de motivation en venant l'embrasser, laissant sa place à Yuko qui cette fois-ci, remontait un peu sa main vers sa poitrine sans pour autant la toucher pour le moment.

Son autre rêve inversait les rôles et Alice était la maitresse qui, ensuite, venait à subir la révolte des esclaves qui prenait Alice comme une de leurs petites victimes? Intéressant! Le contraste de la femme forte qui vient à subir l'inversement des rôles en l'insultant avant qu'elle ne réponde. Un désir surement refouler? Alice montrait une nouvelle part de sa personnalité qu'elle n'avait évidemment pas à ses dix ans. La nouvelle Alice devenait de mieux en mieux! Son troisième rêve était aussi passé par l'esprit des jumelles mais jamais elles n'avaient pu faire cela malheureusement. Il leur serait facile pourtant vu le nombre de néko domestique chez eux mais faire ça dans leur chambre risquait d'alerter leur parent surtout s'ils sont nombreux. Et puis, étrangement, Yuko et Yuka ne voulaient pas d'esclave pour cela ou alors très peu. Préférant un autre genre de partenaires, des nékos qu'ils kidnapperaient sans éduquer mais qui seraient forcé de leur obéir pour une telle orgie féline! Il leur faudrait le temps d'organiser une telle chose mais ça reste difficile dans l'ensemble. Oh que oui, la vue était déjà incroyable. Des nékos, des petits, des grands, des mâles, des femelles, des timides, des sauvages, pour un tel spectacle, elles pouvaient oublier leur caprice et se mêler à une orgie de cette taille! Restait juste à trouver les nékos et tout devrait aller vite, comme un chemin de domino qui tombe à la suite.

Sous les révélations d'Alice, il fallait bien avoir qu'il y avait de quoi mouiller et voir ses trois scénarios déjà, il y avait de quoi commencé à tremper leur culotte. Son quatrième fantasme était la chose la plus facile à faire, les rapports normaux étaient plus rares à présent entre elles mais elles ne les comptaient même plus. Leurs premières fois à elles, un souvenir secret qui restera pour toujours entre elles, les rapprochant aussi plus bien plus que des jumelles normales. Se laissant caresser par Alice, les rapprochant, Yuko prit les devants en allant chercher les lèvres de sa sœur qui se laissait faire, leurs mains jointes, elles offraient un échantillon de ce qu'elles étaient capables de faire en intimité. S'embrassant doucement en sensuellement, les Karistal prouvaient combien leur amour était des plus intenses et ce n'était qu'un simple baiser pour le moment. Cessant le baiser, le petit filet de bave se coupa avant que Yuko ne tourne d'abord son regard vers Alice comme pour lui demander si cela lui avait plu? Écoutant ce qu'elle disait, comme d'habitude, Yuko commençait en relâchant les mains de sa sœur pour juste en poser une sur la sienne.

« Tes fantasmes m'ont fait de l'effet Alice. Je dois avouer qu'on avait déjà pensé à certains comme te voir comme notre esclave, néko ou pas néko. Mais en toute franchise, je voyais cela aller bien plus loin que de simple claque sur tes fesses... Ohoh... je suis sûr que nous disposons de certains objets dont tu n'imagines même pas l'existence? Tu sais, mêlée le plaisir et la douleur peux décupler certains rapports sexuels ou non. L'être humain recherche toujours la douleur même inconsciemment. Certains esclaves ne se rebellent pas car ils ont prit goût à leur punition tout comme l'être humain à besoin de manger chaque jour. C'est simple regarde, les tatouages ou les piercings, c'est beau, on sait que ça fait mal mais ça n'empêche pas les gens d'en faire? Plus simple encore, les aliments! Le piment, la moutarde, le curry, ça provoquent une petite douleur dont on prend vite goût et ce n'est pas pour autant qu'on déteste? Certaines personnes avoueraient détester ce genre de sauce ou aliment mais en creusant bien, il y a bien une petite chose qui fait mal qu'ils aiment bien. Héhé, rassures-toi Alice, je ne te forcerais pas à ce genre de rapport que certains jugent spécial, je t'avoue juste ma version de ton fantasme où tu te retrouves, dans le mien, avec des fesses aussi rouge que des tomates, bâillonner, bavant de plaisir, des pinces sur tes tétons avec... stop, je vais finir par inonder ton lit à force d'y penser, hé hé... »
« Pour moi, c'est surtout l'idée de me retrouver être ton esclave qui me fait plus d'effet même si à la fin, je reste avec toi une fidèle petite chose et tu me câlines ou parfois, tu me punis. Mais je partage quand même les idées de Yuko, te dominer à quelque chose d'excitant... »

Partageant un regard complice, suivit d'un petit rire, leur lien indestructible faisait leur force. Allant de nouveau s'accrocher à leur grande sœur, elles restaient accrocher à leur cou, baisant cette peau douce à tour de rôle.

« Ton idée d'orgie avec les nékos, à vrai dire on y réfléchit encore car on doit... voir certains critères ensemble et tout organiser en secret, et bien c'est assez compliqué en soi. »
« Mais ça aura lieu tôt ou tard... tôt j'espère! Et pour ce qui est de ton dernier fantasme, juste entre ma petite Yuka et moi, on pourrait le réaliser ce soir... »
« Tu pourras considérer ça comme des préliminaires, un petit show rien que pour toi! »
« Mais avant de laisser tes pulsions se réveiller ou s'échapper, ont tenait toutes les deux à finir la distribution de cadeau, je peux déjà te dire que l'un est personnel et l'autre sera pour toi et Sakura. »
« Patiente juste deux petites minutes Alice. »

Descendant du lit, elles quittèrent doucement la chambre en retournant dans la leur. L'une prit quelque chose d'aussi large qu'elle, faisant bien trois quarts de sa taille et l'autre, Yuko se contenta d'une petite valise. Évidemment, elle avait moins à faire cette semaine. Personne dans les couloirs hormis quelques gardes en patrouilles, les jumelles passaient leur chemin en retournant dans la chambre d'Alice, chacune déposa leur cadeau par terre, se tenant devant eux pour en faire la présentation.

« Heum heum! Avant toutes choses, ses deux derniers cadeaux sont trop personnels et intimes pour être offert devant tout le monde alors c'est pour cela qu'on a attendu d'être seules pour te les offrir. Les deux viennent de nous, même si pour le plus gros, ce fut un peu plus compliqué comme cadeau, dans le sens qu'il nous a demandé plus de temps! Yuka, commence. »
« Voilà Alice, comme l'a dit Yuko, contrairement aux bagues ou aux nékos, on a dû faire un petit voyage jusqu'à Tékhos pour être précis afin de t'offrir ce présent. »

Yuka retira le tissu devant un tableau bien décoré où l'on pouvait voir en peinture, Alice au centre, avec chacune des jumelles comme elles étaient peu de temps avant de se séparer, chacune tenait la main d'Alice, les trois jeunes filles dans de belles robes, comme toujours. À croire qu'un peintre les avait immortalisé sans qu'elles ne s'en souvienne!

« Grâce à leur technologie, nous avons pu tirer cette image de notre mémoire et notre imagination. Je cache pas que ce fut compliqué à trouver et à faire mais pour toi, ce n'était rien. On voulait vraiment pouvoir t'offrir quelque chose à toi seule, de personnel et malheureusement, à l'époque, nous n'avions pas eu d'appareille photo donc voilà le résultat aujourd'hui. »
« En espérant que cela te comble Alice... »

Venant s'asseoir sur le lit, elle laissait le temps à Alice de réagir à ce cadeau très personnel et prouvant aussi à quel point elles étaient proche d'Alice pour la voir comme leur grande sœur, si ce n'est plus encore. Une fois les premiers cadeaux passé, Yuko fit avancer la valise sur la couette, décrochant les petits verrous, elle l'ouvrit devant Alice, montrant plusieurs jouets d'adultes pour elle et Sakura.

« Avec ça, tu vas pouvoir t'amuser avec ta femme! Regarde, il y en a même certains sur lesquelles tu as fantasmé! »

Des godes en tous genres, des plugs, des petites menottes normales ou en fourrure, il y avait même quelques pinces et même un martinet. Un vrai petit assortiment pour perverse amatrice!

« ça c'est notre cadeau intime! Tu comprendras que celui-là, ont pouvait pas l'offrir devant des gens, surtout pas nos parents à nous trois! En revanche, je te conseille d'y aller mollo avec ça! »

Yuko montrait un assortiment de tube contenant des pilules.

« Ce sont des produits tékhans, il y en a plusieurs différents mais je t'ai fait un petit mot pour que tu te trompes pas. Celui-là, c'est des pilules futas par exemple. Une seule pilule et tu te retrouves avec un pénis entre les jambes pour une journée minimum, deux jours maximum, l'effet varie selon les personnes. Ce sera important pour toi et Sakura si vous voulez avoir des enfants. Celui à côté est un puissant aphrodisiaque qui transforme une none en une véritable nymphomane! Enfin, je vais pas tout te relever, je te laisse découvrir tes cadeaux par toi-même... »

Conclut-elle avec un sourire qui en disait long. Voilà pour les derniers cadeaux de la soirée.

[HRP – Comme Sakura me l’a demandé, ce post inclut une petite aparté pour introduire son arrivée d’ici quelques posts ]

Le moins qu’on pouvait dire, c’est que les Karistal avaient un talent inné pour ce qui relevait des plaisirs. Alice se sentirait presque gênée devant une telle perversion ! Gênée, dans la mesure où elle avait l’impression d’avoir affaire à deux beautés encore plus perverses qu’elle ! Dans un sens, c’était aussi rassurant. Les Karistal l’embrassaient, la léchaient, la caressaient, et c’était terriblement excitant ! Oh oui, c’était très bon ! Des frissons de plaisir remontaient le long du corps d’Alice, qui sentit le désir monter quand les Karistal évoquèrent l’idée de se faire l’amour entre elles devant elle ! Mon Dieu, ce serait... Ohlàlà ! Alice n’arriverait jamais à rester calme ! Il faudrait qu’on l’attache ! Autrement, elle risquerait de se jeter sur les deux jumelles. Rien que les voir s’embrasser était déjà une espèce de supplice. Elles étaient si belles ! C’était si bon, de les voir s’embrasser, se caresser, se coller entre elles. Il se dégageait de cette étreinte une telle harmonie et une telle douceur qu’Alice sentit une chaleur intime intense remonter le long de son corps, se concentrant surtout à hauteur de sa fleur intime. Alice ne leur avait pas parlé, parce qu’elle salivait en voyant leurs baisers. Tout comme leurs fantasmes...

Pincer ses tétons, frapper ses fesses... Alice était déjà rouge comme une tomate à hauteur des joues, son imagination débordante imaginant déjà la scène. Quel cauchemar ! Elle en avait les joues rouges de plaisir et de honte, et les Karistal choisirent alors de s’arrêter là, afin de lui offrir d’autres cadeaux. Un moment de répit ! Ouf !

Le temps qu’elles s’éclipsent pour les ramener, la Princesse se redressa, soupirant lentement. Elle remua rapidement ses mains devant elle, comme pour se rafraîchir un peu. Alice se racla ensuite la gorge, soufflant longuement.

*Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, je ressemble à une chaudière ! Du calme, Alice. Là, du calme, zen, zen...*

La Princesse se racla à nouveau la gorge, regardant inutilement par la fenêtre. Non, aucune trace de Sakura pour venir la sauver... Alice était toute seule face à deux jumelles perverses, et les Karistal revinrent alors, amenant deux cadeaux. Une valise énorme, et un machin encore plus gros. Intriguée, Alice vit le machin, et comprit qu’il s’agissait d’un tableau. Et quel tableau ! Un beau tableau... Très réaliste, et qui les montrait toutes les trois quand elles étaient petites. Elles avaient du aller à Tekhos pour faire ce tableau, et, d’après ce qu’Alice crut comprendre, ce tableau était une reconstitution précise d’un souvenir issu de la mémoire des Karistal. La scène rappelait effectivement à Alice de très lointains souvenirs. Mais ils étaient, pour le coup, extrêmement lointains, et il lui était difficile de se rappeler de ce qu’elles faisaient... Il s’agissait plus d’une scène emblématique qu’autre chose, car Alice se rappelait clairement la robe rouge qu’elle portait, et qu’elle avait longtemps porté. Elle était assise sur un fauteuil, au centre du tableau, avec les deux jumelles à gauche et à droite. Elles étaient alors mineures, petites, sans aucune poitrine digne de ce nom, se contentant de fixer avec innocence un objectif invisible. Le tableau était assez riche, montrant une espèce de chambre où on pouvait voir, dans les coins, quelques chatons, et, ici et là, des vases et autres objets, ainsi qu’une espèce de croix sylvandine sur un meuble, à savoir une croix dont les bords courbés évoquaient les ailes des dragons. Alice remarqua également, en arrière-plan, une grande fenêtre laissant passer des rayons de soleil. Les fenêtres du Château étaient généralement très grandes, un choix volontaire pour laisser entrer la lumière, et, partant de là, la chaleur. Le soleil avait l’air éblouissant dehors, et Alice pouvait deviner les ailes noirâtres d’un dragon.

Les dragons de Sylvandell étaient effectivement une particularité typique de la région, particularité qu’on ne rencontrait à vrai dire nulle part ailleurs... Ou, en tout cas, Alice n’avait jamais rencontré un tel lieu. Sur le coup, Alice ne se souvenait plus vraiment quelles avaient les premières réactions des jumelles en entendant les dragons rugir. C’était une expérience auditive qui surprenait toujours les gens. Les dragons rugissaient généralement très forts, donnant l’impression qu’ils comptaient fondre sur la ville pour la transformer en un gigantesque brasier. Mais le fait que le peintre ait représenté un dragon signifiait clairement que les Karistal n’avaient pas oublié cet élément.

Émue par un tel tableau, Alice ne disait sur le coup rien, le tenant entre ses mains, et ne put dire que la seule chose que son esprit réussissait à formuler de façon cohérente :

« Magnifique... »

Un mot simple, qu’elle souffla du bout des lèvres. Elle cligna des yeux, papillonnant des paupières, afin de chasser les quelques larmes d’émotion qui coulèrent sur son visage. Alice reposa ensuite précautionneusement le grand tableau sur le lit, veillant à ne pas l’abîmer. Le cadre était une espèce de bois doré très agréable au toucher. Yuko souleva ensuite la valise, et l’amena sur le lit. Alice réalisa que la valise semblait moins lourde que ce qu’elle avait initialement craint, et, quand elle en vit le contenu, elle rougit furieusement. C’était un véritable attirail pour petites perverses ! Alice attrapa les godes, les plugs, et d’autres objets. Elle tira sur des menottes, vit des espèces de cordes, ainsi que plusieurs cravaches, un martinet, des pinces... Elle rougit alors d’autant plus en se demandant si les Karistal n’utilisaient pas entre elles ce genre d’équipement.

*Ohlàlà ! ‘Va falloir que j’arrive à me contrôler, moi !*

Yuko lui expliquait qu’elles ne pouvaient pas montrer un tel attirail devant leurs parents. Effectivement... Alice se demandait bien ce que Tywill aurait dit en voyant ces objets, mais le plus probable aurait été qu’il trouve ça comme étant de la pure « camelote », et l’aurait pris avec cet humour typique du Roi de Sylvandell. Pour durcir le corps d’Alice, il fallait autre chose que des joujous pour bonnes sœurs.

« Oui... Oui, c’est sûr... Mieux vaut que ça reste entre nous... »

Alice se retint de leur dire que rien de ce qui la concernait ne pouvait rester secret au Château. Il y avait toujours quelqu’un pour la surveiller, pour éviter qu’elle ne soit attaquée. Même quand Alice se croyait seule, on veillait sur elle. Du fait du sang qui coulait dans ses veines, sa liberté était fortement restreinte. Une vie assez étrange, qu’elle avait toutefois réussi à apprécier. Et elle doutait de telle manière qu’un garde soit en train de se rincer l’œil en les observant. Songeant à cela, Alice vit alors Yuko lui présenter de petits flacons avec des pilules, où il y avait dessus, tracée par la belle écriture de la Karistal, des mots explicatifs. « HERMAPHRODISME », pouvait-on lire sur l’une des boîtes, ou encore « APHRODISIAQUE ». Alioce observait les flacons entre ses doigts. Un cadeau pour permettre à Alice d’enfanter... A cette idée, Alice rougit à nouveau, en se mordillant les lèvres. Elle finit par reposer les flacons, et leur expliqua ensuite quelque chose :

« Vos cadeaux sont merveilleux, mais inutile de vous soucier de ma descendance. Sakura me donnera bien un enfant, mais ce n’est pas encore pour tout de suite, rassurez-vous. Merci beaucoup... »

Alice alla alors les embrasser avec passion, se collant contre elles, leur offrant de gros baisers exprimant tout son plaisir. Lorsqu’elle retira ensuite ses lèvres, ce fut pour leur lâcher en souriant :

« Toutefois, je dois vous avouer que je ne sais pas trop comment la plupart de ces objets fonctionnent... Je crois qu’il va me falloir une démonstration... »

Elle avait parlé sur un ton assez innocent et candide, posant un doigt sur ses lèvres, comme pour faire mine de réfléchir. Savoir comment fonctionner une cravache n’était pas compliquée, mais Alice avait surtout envie de s’en servir. Et, comme elle avait affaire à deux femmes qui avaient l’air d’adorer ça, autant utiliser le tout à bon escient, non ?

*
*  *

Loin de la chaleur réconfortante du Château de Sylvandell, loin même de la Griffe, où la garnison jouait aux cartes en essayant de ne pas geler sur place, dans les profondeurs de la Terre des Dragons, la nuit s’abattait, emportant avec elle des vents violents et polaires. Mais ceci ne décourageait nullement la flamboyante Petra, qui, juchée sur son dragon, éprouvait les talents de Sakura.

« C’est médiocre ! lâcha-t-elle. La fatigue te fait faire n’importe quoi ! »

Le dragon d’or approuva en rugissant, crachant une volée de flammes vers Sakura, qui utilisa sa magie pour les parer, formant un bouclier de protection. Petra se tenait debout sur le dragon, comme la formation sylvandine l’exigeait. On ne chevauchait pas un dragon comme un cheval. Un dragonnier se tenait debout, au centre du dragon, afin de pouvoir mieux le diriger. Petra faisait subir à Sakura depuis plusieurs heures un entraînement magique assez difficile, puisqu’il nécessitait de se concentrer, afin de pouvoir utiliser en même temps plusieurs éléments magiques, ce qui, avouons-le, n’était pas simple. Il fallait réussir à canaliser ses flux magiques, et à les concentrer afin de former des boules de feu, d’eau, d’air, de vent, de glace, etc... Mais, vu que Sakura comptait devenir aussi dangereuse que les Commandeurs et les dragonniers de Sylvandell, il fallait qu’elle arrive à maîtriser parfaitement les flux magiques qui la traversaient. Petra l’attaquait également en même temps en utilisant son dragon.

Sous sa forme de demi-dragonne, Sakura était forte, mais ce n’est pas ainsi qu’elle chevaucherait les dragons. Petra s’envola avec son dragon. Il était impossible qu’elle tombe. Si elle embêtait autant Sakura avec la magie, ce n’était pas pour rien. Pour rester juchée sur le dragon, elle utilisait un sort magique qui, a priori, avait l’air simple, mais était en réalité très difficile : elle modifiait son centre de gravité, afin de concentrer tout son poids près de ses jambes, de manière à être collée au dragon. Ainsi quand ce dernier faisait des embardées subites, elle n’était pas déstabilisée et ne risquait pas de tomber. Elle pouvait même rester la tête en bas quand le dragon décrivait une pirouette. Pour autant, il ne fallait pas que ce sort soit trop fort, de manière à éviter qu’elle ne puisse plus bouger. Les circonstances impliquaient parfois de savoir s’abaisser, voire même s’allonger. Sa position lui permettait également de se battre.

Être dragonnier, ce n’était pas si simple. D’autant plus que les dragonniers d’élite de Sylvandell, comme Petra, ne chevauchaient pas que de simples dragons verts ou bleus, mais les dragons dorés de Sylvandell. Et encore, ils ne pouvaient chevaucher que les plus jeunes, ceux qui avaient besoin d’être formés. Les plus anciens dragons dorés, soit les plus puissants dragons du royaume, étaient autonomes, et refusaient de participer aux campagnes militaires du royaume, préférant surveiller le royaume et le Territoire des Dragons. Petra attaqua à nouveau Sakura, mais constata que cette dernière commençait à fatiguer. Il y avait quelques gouttes de sueur sur son visage, et sa concentration magique commençait à devenir instable. Petra estima donc que l’entraînement était terminé. Elle savait de plus que Sakura avait la tête ailleurs, et le dragon s’écrasa violemment devant la Terramorphe, Petra en sautant de manière élégante pour arriver derrière elle.

« C’est bon ! On arrête là ! Tu t’es bien entraînée, Sakura. Tu as encore des progrès à faire, mais tu t’en sors bien fit la belle blonde en lui tapotant la tête amicalement. De plus, le froid commence à se lever. Il nous faut rentrer rapidement. Et puis, je crois qu’il y a une réception en ton nom au Château... Ce serait dommage de la louper, n’est-ce pas ? »

Cela devait bien faire plus de cinq heures que je m'entrainait face à Petra, mon prof de magie, et son dragon d'or. L'entrainement était des plus éprouvant et en prime, l'air devenait glacial, malgré les flammes qui fusaient chaque fois vers moi.

- C’est médiocre ! La fatigue te fait faire n’importe quoi !

Une autre gerbe de flammes se dirigeait vers moi, que je repoussa avec un bouclier magique, avant d'envoyer des boulles de feu, aussi bien de mes mains que de ma bouche... bien que ça ressemblait d'avantage à un lance flammes. J'était effectivement épuisée par le combat et mon esprit s'égarait de plus en plus vers le château, où se déroulait une fête pour mon mariage avec ma moitié... Le dragon fini toutefois par s'écraser au sol, à défaut d'atterrir. Dans un sens, j'était un peu comme lui, surtout dans les atterrissages. L'un comme l'autre étions en entrainement et celui-ci grogna de frustration en relevant la tête, alors que ma prof s'éjectait de lui pour arriver dans mon dos. Je sentit une main tapoter ma tête.

- C’est bon ! On arrête là ! Tu t’es bien entraînée, Sakura. Tu as encore des progrès à faire, mais tu t’en sors bien. De plus, le froid commence à se lever. Il nous faut rentrer rapidement. Et puis, je crois qu’il y a une réception en ton nom au Château... Ce serait dommage de la louper, n’est-ce pas ?
- Oui c'est vrai... Merci beaucoup maitre Petra. Entraine tes atterrissages toi...
- Et toi, révise ton feu...

Une simple discutions entre camarades de classes, qui ressemblait à des grognements/gesticulements/clignements. Je maitrisait désormais le langage draconique à la perfection et je discutait souvent avec mes camarades. Etrangement, le fait de pouvoir communiquer avec eux les emmenaient à me considérer comme un membre à part de la colonie. Les dragons dorés me surnommaient d'ailleurs "Petite dragonette", comme si, peut importe mon âge, je resterais toujours un nourrisson. Bien sûr, c'était pas un terme insultant mais affectif et je m'y était fait.

Saluant mon maitre de magie et mon camarade dragon, je me suis envolée pour retourner au château, mais voulant au préalable passer par le salon. Choisissant de me poser devant la porte, je fit limite des pas de dance sur les pavés avant de réussir à me stabiliser. Bon au moins, je ne faisait plus de cratères à chaque fois... Les gardes s'incinèrent lorsque je passa devant eux en reprenant mon apparence normal, ce qui me fit rougir à mort. J'avais beau être la femme d'Alice et donc une princesse, je ne m'y faisais toujours pas. Passant la porte du hall, je parcourus donc les couloirs jusqu'à la salle à manger

- Je suis rentrée Beau-père...

Oui, car celui-ci refusant encore à me considérer comme une Korvander, je lui rappelle assez souvent qu'il est à présent comme un père pour Ayano et moi... et que nous sommes comme des filles pour lui...

Nul doute que leur tableau avait conquis le cœur de la princesse Korvander. Les jumelles pouvaient être d'un haut sadisme, envers les proches comme Alice, elles étaient aussi douces qu'une fleur et n'hésitaient pas à faire plaisir aux autres avec des cadeaux comme ça. Tous les détails n'étaient peut-être pas comme à l'époque, comment auraient-elles pu savoir qu'un dragon était dans l'image que l'on voyait par la fenêtre? Que tel objet se trouvait là? Non, hormis Alice et elles, le reste était puisé de leurs souvenirs divers au château de Sylvandell. Yuko se devait de présenter le second et dernier cadeau en présentant brièvement tous les accessoires bien qu'elle laissait Alice voir et toucher par elle-même tout ce que cela contentait. Néanmoins, bien que cela lui fît plaisir d'une façon ou d'une autre, Alice n'avait pas besoin de ce genre de pilule pour tomber enceinte par Sakura, à moins que par une façon où une autre, Sakura porterait le bébé? Bha qu'importe, ce n'était pas leurs oignons puis comme elle le disait, elles avaient tout le temps pour songer à cela. En plus des remerciements, les jumelles avaient eu le droit à un long baiser passionné, chacun leur tour en commençant par Yuko, la plus proche qui n'hésitait à se frotter à son tour contre le corps magnifique de la princesse. Yuka avait plutôt joué la poupée, laissant Alice se coller à elle.

Toutes les deux satisfaite par ce baiser, leur grande sœur avoua que bien que ça lui faisait plaisir, elle ne savait pas comment manier certains objets. C'est logique! Si certains sont évidents comme de l'eau de roche, d'autres sont plus compliqués! Mais à la voir ainsi, jouant les saintes ni touche en demandant une démonstration. Comment expliquer la réaction des jumelles? C'est un peu mélangé entre plaisirs, panique, précipitation, surprise et bien d'autres encore? Elles n'avaient pas vraiment prévu ça, elles voyaient Alice accepté et essayer avec Sakura mais pas avec elles si bien qu'entre elles, elles arrivaient à suivre la route mais Alice ne devait plus rien comprendre à les voir parler quasiment en même temps, laissant à peine entendre un ou deux mots clairement avant que leurs phrases s'entremêlent entre elles.

« Comment on fait pour la démonstration? »
« J'aurais dû ramener plus d'affaire si j'aurais su! »
« On commence par quoi? »
« On choisit Alice comme démonstration ou tu y passe? »
« On va prendre quoi? On commence doucement ou on lui en met pleins la vue... »

Et ce petit show avait continué alors que leurs petites bulles était un vrai bordel! L'une sortait un objet en le présentant avant de le laisser sur le lit sans savoir s'il était refusé ou accepter pour la démonstration, tout y passait. De la simple corde à bondage en passant par des godes de différentes tailles, épaisseurs, forme et fonction, de même pour les plug, les goules de geisha, les cravaches allant même jusqu'aux petites planches à fessé. Qui penserait que ses deux anges pouvaient avoir une telle valise? Dire que cela n'était qu'un échantillon, un petit best-of! Inspecter le coffre secret de leur chambre ou l'endroit où les esclaves étaient dressés serait très surprenant voire même horrible pour une âme sensible! Alors que Yuka semblait toujours se précipiter, Yuko fixait la valise avec un petit air agacé.

« Rhaaaa! Tu brailles trop, va t'amuser pour le moment! »

Montrant Alice du doigt, sa punition semblait plutôt lui plaire. Yuko n'arrivait pas à tout visualiser pour Alice, d'ailleurs, Yuko comptait faire les sévices sur sa sœur? Sur Alice? Sur elles? Yuka s'approcha d'Alice avant de s'installer à califourchon sur ses cuisses pour venir l'embrasser doucement alors que sa sœur semblait mettre au point son art. Yuka ne faisait que faire patienter la princesse avec un baiser alors que sa sœur installait doucement les pièces du puzzle. Les mains baladeuses sur son dos ou ses bras, Yuka avait un sourire qui semblait dire qu'elle avait bien piégé sa sœur pour profiter d'Alice mais ça serait sous-estimer Yuko! Faisant un petit choix, son mécontentement semblait laisser place à un sourire un rien inquiétant et sadique. Tenant une corde dans une main, d'autres joujoux dans l'autre, le puzzle était presque fini. Tirant sa sœur par la robe, doucement pour ne pas l'abimer. Ce sourire si sadique qu'elle avait semblait avoir laissé place à un sourire aussi innocent que possible. Sa petite voix douce et radieuse lâchait un simple:

« Désolé pour l'attente! »

Comme si de rien n'était! Si Yuka aimait être la petite soumise, était jamais déçu en étant confié entre les mains expertes de sa sœur. D'un simple claquement de doigts en tendant la main sur le côté, Yuka reconnaissait le code pour lui dire de se déshabiller. Yuko restait près du lit et jouait les animatrices pour présenter tour à tour ce dont elle va avoir besoin, tel un cuisinié dans une émission télé.

« Comme j'ignore encore tout de tes gouts ma chère Alice, Yuka va servir d'exemple. Je vais donc commencer avec quelque chose que je dirais classique pour notre petite Yuka. J'ignore comment tu pourrais juger ce qui va arriver mais rassure-toi, elle va adorer ça! Pour notre petit jeu, nous allons avoir besoin d'une corde, d'un joli petit assortiment de ses jolis œufs roses, d'un peu de lubrifiant si elle est sage, de ce joli gode qui pourrait laisser place à un nouveau si Alice le veut, de ce joli bâton flexible avec tant de petites boules et enfin, je laisserais à notre invitée d'honneur le choix de choisir la cravache ou le martinet au choix pour notre petite Yuka. Bien, nous allons donc pouvoir commencer à nous amuser toutes les trois! »

Durant son petit discours, la petite soumise des deux avait retiré sa robe blanche pour montrer son corps svelte au teins légèrement plus bronzé que sa sœur, une petite poitrine cacha par un soutien-gorge qu'elle retira assez rapidement pour la laisser avec ses longs collants blancs et sa petite culotte où une trace humide avait montré une certaine excitation au cours de ce début de soirée. Au final, elle ne portait que ses collants et son collier même si la laisse n'était plus attachée. Elle savait ce qui allait l'attendre, elle reconnaissait le jeu en découvrant tous les jouets et cela lui avait laissé son petit sourire au coin des lèvres. D'un signe du doigt, elle invita à la rejoindre alors que Yuko finissait son discours.

« Pour commencer, on va lui ligoter les mains dans le dos. D'habitude je peux faire bien mieux mais quand on ne sait pas utiliser cet art qu'est le bondage, ça peut vite devenir dangereux. On va donc faire un petit noeud simple mais qu'elle ne pourra pas retirer comme cela. »

Liant les mains dans son dos, Yuka montrait qu'elle ne pouvait pas s'en détacher mais Yuko préférait le montrer à sa façon en levant doucement les poignets, ce qui faisait courber Yuka en avant alors qu'elle souffrait un peu. Elle laissait sa sœur dans cette position alors qu'elle écartait les jambes, doucement. Yuko claquait sa main sur l'une de ses douces petites fesses bien blanche qui vont vite rougir de plaisir!

« N'hésite pas à essayer Alice, ce n'est que comme ça que tu vas rendre heureuse cette petite catin! Hé hé, tu verras, sa peau et si douce une fois rouge! »

Elle laissait la princesse se donner à cet exercice alors que Yuko hésitait à prendre tel ou tel jouet? Après un peu d'hésitation supplémentaire pour faire languir Yuka ou au contraire, lui laisser savourer les fesser d'Alice, Yuko lui plaçait une dernière claque sur son petit postérieur avant de relâcher ses bras pour qu'elle puisse se redresser.

« Maintenant, on va placer notre deuxième jouet! Ça s'appelle un plug, c'est une petite boule que tu peux placer ici, là ou même là mais il fait avoir de quoi le maintenir en place avec du scotch par exemple. Pour notre petite Yuka, elle va en avoir trois rien que pour elle! »

Yuko en plaçait un sur chacun des mamelons qu'elle fixait avec l'adhésif et plaçait le dernier sur son clitoris encore calme pour le moment. Montrant le télécommande à son invité, elle appuya sur la touche « 1 » de l'appareil sachant qu'il allait jusqu'à cinq. Un petit bruit vibrant se fit entendre alors que Yuka gémissait doucement.

« Les chiffres indiquent la puissance des vibrations donc amuse-toi bien! Et si jamais ça ne marche plus, tu demanderas à Sakura, si elle vient de la Terre, elle sait comment remplacer les piles. »

Avançant vers sa sœur, elle passait doucement sa main derrière la tête de sa sœur pour la lui déposer sur le matelas en soufflant de rester le postérieur pointé vers les deux autres blondes de façon à continuer le petit jeu. Donc, le haut de son corps était sur le lit et ses pieds touchaient toujours le sol en pointant son petit cul vers ses sœurs. Yuko trempa deux doigts dans un petit pot de gel pour le passé sur le petit trou secret de sa sœur alors qu'elle essuya ses doigts sur les fesses de cette dernière. Passant sa main le long de ce drôle de bâton avec les petites boules, elle s'amusait à le remuer alors qu'elle présentait la suite de leur jeu.

« C'est bizarre comme objet hein? Tu va voir que c'est aussi très amusant! Il suffit de faire rentrer les premières boules dans son petit trou et après, ça rentre et ça sort tout seul, tu vois! »

Mêlant geste et phrases, elle enfonça les premières sphères avec ses doigts avant de faire des vas et viens avec la poignée de cet objet, faisant gémir Yuka de plus en plus fort avec des rythmes différents. À moins qu'Alice ne touche encore aux boutons de la télécommande? Finalement, Yuko laissait le bâton à sa place si jamais elles voulaient encore jouer avec? La petite dominatrice présenta le gode rose un peu plus large que la normale à Alice, la taille restait cependant normale.

« Yuka adooooooore quand ça a du mal à passer dans son petit minou! Alors après, tu pourras lui en donner un autre si tu préfères mais on commence doucement pour le moment! »

Oui, c'était doucement là. Yuko n'avait pas besoin d'explication avec ce gode, Alice devait bien se douter de son utilité! Mais Yuko jouait les petites sadiques, faisant juste glisser l'objet sur sa fente sans forcer pour le faire entrer. Ce ne fut qu'au bout de ses limites qu'elle accepta de faire plaisir à sa sœur, quand elle prononçait enfin les mots qu'elle voulait entendre.

« HaaaaaAAAAAAhhhhh mets-là moooooWWWWWAAAAAAA!!!! Viiiiiiiiiteeee! »

Ricanant devant ce spectacle, elle força un peu son entrée mais ça passait quand même facilement. Yuko invita donc Alice à choisir un martinet ou une cravache que Yuko va utiliser pour lui montrer la manière de frapper mais surtout avant, pour mettre les points sur les I. Laissant tout le temps qu'elle voulait à Alice, Yuko se déshabilla en quatrième vitesse pour être dans le plus simple appareil. Gardant l'objet sélectionné par Alice en main, elle allait se faire plaisir

« Je vais te montrer comment faire mais avant ça... Toi! Je t'ai déjà dit de m'appeler TOUJOURS Maitresse Yuko dans cette condition! Pour qui tu te prends, hein? Tu veux juste que j'abime ton joli petit cul, sale trainée! Hahahaha, tu feras moins la fière après qu'Alice ait essayé ses jouets! Je prendrais la relève! Tiens Alice... » Fit-elle soudainement avec une douce voix en lui tendant l'objet « je te laisse essayer et après... ha je sais! On fait l'amour juste à côté de Yuka pour la rendre folle et la faire jouir sans qu'on ait à s'occuper d'elle! T'en pense quoi? »

Yuka avait sa mouille qui coulait le long des cuisses avec tant de plaisir distribuer rien que pour elle et Yuko commençait à peine à prendre son pied devant un tel spectacle. Le jeu allait se poursuivre, ne se doutant pas que Sakura n'allait pas tarder à franchir cette porte...

« Aaaaalice! Fait-mo-moi maaaalllll... Prend-moiiiiiii!!!! »

Ce qui suivit juste après la proposition on ne peut plus vicieuse d’Alice fut une cacophonie difficilement compréhensible. Yuka et Yuko se mirent à parler entre elles à vive allure. Assise sur le rebord du lit, la Princesse essayait tant bien que mal de suivre la conversation, mais ce n’était pas particulièrement aisé. Tout ce qu’elle parvint à comprendre de ce brouhaha, ce fut que les deux jumelles hésitaient sur celle qui ferait office de démonstration. Alice, avec un léger sourire illustrant aussi bien son incompréhension que son amusement, les écoutait silencieusement. Les deux jumelles hésitaient manifestement entre utiliser Alice comme outil de démonstration, ou Yuka.

*Si elles n’existaient pas, celles-là, il faudrait les inventer !*

Les deux jumelles semblèrent finalement se décider, et Yuka se rapprocha d’Alice, montant sur le lit, s’asseyant contre elle, afin de l’embrasser. Un peu surprise, Alice répondit à son baiser, la serrant contre elle. Il lui avait été impossible de suivre le fil de la conversation, aussi était-elle intriguée. Elle entendit Yuko sortir tout un tas d’objets de leur gros sac, mais Alice ne put jeter que quelques coups furtifs coups d’œil. Yuka était assez insistante, et Alice répondit assez difficilement à ses baisers. Non pas que Yuka embrassât mal, mais la Princesse pensait à d’autres choses. Entendre Yuko prendre les objets l’inquiétait autant que l’excitait, et alla avait l’intime conviction qu’elle allait découvrir une nouvelle facette des Karistal aujourd’hui.

Le baiser se prolongea pendant un certain temps, et Alice finit par concentrer son esprit sur les lèvres de Yuka, les goûtant avec plaisir, écartant ses lèvres pour aventurer sa langue. Ce fut néanmoins à ce moment que Yuko décida de tirer la jeune femme par la robe, rompant le baiser. Les lèvres d’Alice claquèrent dans le vide. Les joues rouges, elle secoua la tête, reprenant ses esprits. Son cœur battait la chamade, et elle vit Yuka se déshabiller. La robe glissa le long de son corps, et elle ôta également le soutien-gorge, tandis que Yuko présenta les différents instruments qu’elle comptait utiliser. La tête de la Princesse oscillait ainsi entre les deux, même si elle observait surtout les formes du corps de Yuka. Il fallait dire que la jumelle était plutôt belle. Elle ôta également sa culotte, et Alice se mordilla les lèvres en voyant qu’elle avait déjà commencé à mouiller. Yuka fit signe à Alice de venir, et cette dernière se redressa, un peu étourdie.

*Difficile de dire laquelle est la plus vicieuse des deux...*

Se relevant, Alice alla derrière Yuka, caressant le bas de son dos, observant son joli cul, avec un sourire de plaisir sur les lèvres. Yuko sortit alors une corde, et se glissa dans le dos de sa sœur. S’écartant, Alice la vit ligoter les mains de Yuka. Elle fit un nœud assez simple, mais avec un certain talent, immobilisant ainsi Yuka. Observant ce nœud, comme fascinée, la Princesse sentait une douce et reconnaissable chaleur brûler dans son intimité. Yuka écarta ensuite légèrement les jambes, et Alice sursauta en entendant un claquement sonore. Yuko venait de gifler son cul ! Alice en rougit, et baissa les yeux quand Yuko lui proposa d’en faire autant.

Yuko en avait profité pour s’écarter, cherchant quel autre objet prendre pour utiliser. Alice mordilla une nouvelle fois ses lèvres, et posa ses mains sur les fesses de leur prisonnière, la jumelle Karistal. Elle agrippa les deux bosses de chair, les serrant, y enfonçant ses doigts, et donna alors une petite gifle, faisant pousser un petit couinement, un léger soupir, à Yuka. Alice n’avait pas frappé très fort, et elle serra le poing, avant de se mettre de profil par rapport à Yuka. Le sang du dragon bouillonna en elle, et elle leva haut dans les airs sa main droite, et l’abattit rapidement. Le cri que Yuka poussa fut beaucoup plus satisfaisant, mais Alice en eut mal à la main. Elle la secoua, et utilisa l’autre pour attraper autoritairement Yuka par le menton, glissant un doigt dans sa bouche.

« J’aime quand mes esclaves hurlent, ma belle... Et ton cul... Il est fait pour recevoir des coups, j’ai l’impression ! »

Une nouvelle claque vint s’abattre sur le postérieur de Yuka, suivie d’une troisième. Alice s’arrêta ensuite. C’était, mine de rien, assez douloureux pour ses phalanges. Dans sa position, avec le corps courbé, Yuka devait sûrement souffrir, et Yuko décida de la libérer, lui octroyant une dernière fessée. Yuko utilisa ensuite un autre instrument, un « plug ». Elle glissa les objets sur les tétons de sa sœur, ainsi que dans son clitoris, avant d’utiliser une télécommande pour les faire vibrer. Récupérant l’engin, Alice monta la puissance à « 3 ». Yuka était endurante, après tout.

Le spectacle continua ensuite, Yuka se retrouvant presque pliée en deux. Sa tête se retrouva sur le lit, ses jambes furent pliées, et son postérieur ressortait. En le voyant, Alice eut l’envie de le frapper à nouveau, et réalisa alors qu’elle commençait à mouiller. Elle s’était bien attendue à ce que les Karistal soient des petites vicieuses, mais, à ce point... Elle était très surprise, mais dans le sens agréable du terme, naturellement. Mains rejointes dans le dos, Alice vit Yuko sortit une espèce de curieux bâton avec des boules. Elle en fit rentrer quelques-unes dans l’anus de la brave femme, et il suffisait ensuite de remuer le bâton qui retenait les boules pour faire souffrir Yuka. Alice essaya un peu, remuant bien le bâton, se délectant de la souffrance qu’elle infligeait à Yuka. Elle vit ensuite un gode rose, que Yuko enfonça dans le corps de sa jumelle, forçant le passage après avoir fait longuement patienter sa sœur. Les cris que la jumelle poussèrent furent un délicieux régal aux oreilles de la Princesse.

*Ce sont vraiment des perverses, ces deux-là !*

Alice tendit une main vers le corps de la jeune femme, quand Yuko l’invita à choisir entre un martinet ou une cravache. Se tapotant les lèvres, la Princesse réfléchit, soupesant chacun des deux, hésitant. Entre-temps, Yuko s’était déshabillée, et insultait sa sœur, avant d’encourager Alice à la battre, puis ensuite à lui faire l’amour. Alice sourit en la voyant toute nue, et décida d’agir. Elle s’empara de la cravache, et l’abattit sur le cul de Yuka, frappant fort, avec un sourire sadique et pervers sur les lèvres.

« Oui... Que cette salope se rince l’œil, mais, avant, je vais commencer par la dresser un peu. »

La cravache s’abattit encore à plusieurs reprises sur les fesses de Yuka, tandis qu’Alice déploya son autre main pour attraper le gode rose enfoncé en elle, le sortir, et le faire rentrer d’un coup sec, aussi loin que possible.

« Tu aimes ça, hein ?! lâcha-t-elle en donnant des coups rapides et profonds avec le gode. Qu’on te baise ! »

Alice laissa le gode enfoncé, et abattit une dernière fois le gode, puis s’écarta alors. Elle se déshabilla à son tour, faisant tomber sa robe, ôta sa culotte, son soutien-gorge, mais choisit de changer ses gants et ses bottes. Elle opta pour une tenue qui ferait en effet plus dominatrice, prenant dans l’une de ses armoires des gants noirs en latex, comme pour les bottes, les deux vêtements étant assez longs, et retourna user de sa cravache sur le cul de Yuka, ne faisant rien d’autre que la battre pendant au moins une bonne minute.

Naturellement, les fesses de Yuka devinrent bien rouges. Alice donna un dernier coup, et s’empara alors d’un autre objet qu’elle enroula autour de la bouche de Yuka, une gag ball. C’était une grosse boule qu’on mettait sur la bouche pour empêcher la victime de parler. Elle serra l’instrument, avant de se justifier :

« Ainsi, nous ne t’entendrons pas supplier pendant que tu nous verras faire l’amour... Et crois bien que nous allons prendre notre pied ! »

La Princesse releva alors Yuka, afin qu’elle ait une vue d’ensemble sur la scène, et Alice se plaça devant elle. Utilisant l’une de ses mains gantées, elle caressa la boule qui empêchait Yuka de parler, promenant son doigt dessus. Les Karistal étaient peut-être de grandes perverses, mais elles allaient découvrir qu’Alice ne se débrouillait pas trop mal non plus dans ce domaine.

« Et, au fait... Pour toi, quand tu auras retrouvé l’occasion de parler, ce sera Maîtresse Alice, jeune impertinente ! »

Alice la gifla alors à la joue, et abattit ensuite la cravache sur son intimité, frappant le gode, puis alla s’allonger sur le lit, écartant les jambes devant Yuka, afin qu’elle puisse voir son intimité. Afin de la frustrer encore plus, Alice glissa ses doigts dans son intimité, se caressant sous son nez, et fit signe à Yuko de venir la rejoindre.

*
*  *

« Je suis rentrée Beau-père... »

En s’entendant appeler ainsi, Tywill eut un léger grognement, tournant la tête. La salle à manger était relativement vide. La plupart des gens du Roi étaient partis dormir, ou dans le bordel du coin, et Tywill discutait avec les Karistal. En la voyant, ce fut néanmoins Omini qui parla en premier. L’immonde bouffon de Tywill, un nain bossu retenu par une chaîne autour du cou, la regarda et se mit à parler de sa voix nasillarde :

« La Dame dragon est rentrée, mais il semblerait qu’elle ait loupé la fête ! Ou pas... » ajouta-t-il avec un énigmatique sourire.

Tywill grogna à nouveau, et regarda les Karistal.

« Voici celle que vous recherchiez, Setzer. Sakura Korvander, anciennement Sakura Konoe, esclave affranchie qui est désormais apprentie au sein de l’Ordre des Dragonniers de Sylvandell. »

Setzer se leva, faisant la bise à cette ravissante créature. Sakura était belle, on ne pouvait le nier, même si elle semblait un peu fatiguée. Les entraînements magiques étaient assez épuisants, à vrai dire, et Tywill n’avait aucune illusion sur ce qu’elle allait faire avec sa fille et les deux jumelles. Alice avait la réputation d’être la Korvander ayant le sang le plus vif depuis l’époque de la Reine Mauriane, qui s’était notamment rendue illustre en organisant une orgie géante dans la salle à manger. Les mages affirmaient que c’était là une manifestation d’un sang de dragon puissant. Le sang de dragon influait sur les hormones. Pour Tywill, c’est juste que sa fille avait en permanence le feu au cul, mais, dans le fond, il était plutôt satisfait de cet état des choses. A défaut d’avoir des jambes et des bras solides, elle avait des hanches et un bassin endurants.

« Ta femme se trouve dans ses quartiers, et montre le mobilier aux jumelles Karistal. »

Difficile de se méprendre sur ce que cela voulait dire. Tywill entreprit alors de se redresser, et finit par regarder sa belle-fille. Sans son armure, Tywill était généralement bien moins impressionnant, même s’il restait encore un homme au corps taillé dans le granit.

« Tu connais le chemin, je crois... »

J'eu un petit sourire lorsqu'il fit un petit grognement, parfaitement audible dans cette grande salle silencieuse et presque vide. On dirait bien que la pilule a encore bien du mal à passer. Mais le premier à s'adresser à moi, ce fut le nain bossu du roi.

- La Dame dragon est rentrée, mais il semblerait qu’elle ait loupé la fête ! Ou pas...

Oui, bon, c'est vrai, faire l'amour avec Alice est toujours une fête à part, mais quand même... Et mon teint rosi légèrement... Tout le château était au courant de nos ébats ou quoi ?

- Voici celle que vous recherchiez, Setzer. Sakura Korvander, anciennement Sakura Konoe, esclave affranchie qui est désormais apprentie au sein de l’Ordre des Dragonniers de Sylvandell.

Le dénommé Setzer, un homme dans la quarantaine, se leva pour me faire la bise. Aux premiers abords, lui et sa femme avaient l'air sympathique. Mais je n'oubliait pas qu'il s'agissait d'une famille d'esclavagiste. Je restait donc prudente malgré tout, la faute à une période difficile de ma vie.

- Ta femme se trouve dans ses quartiers, et montre le mobilier aux jumelles Karistal.

Et mon teint vira un peu plus au rouge. Donc, ma moitié passait un moment torride avec des jumelles ? Je ne voulais pas déranger ma femme et les amies d'enfance de celle-ci mais en même temps, j'était curieuse de voir la scène. Mon beau-père se redressa pour me regarder.

- Tu connais le chemin, je crois...

- Heu... oui... M. et Mme Karistal, je suis contente d'avoir fait votre connaissance.

Je ne voulais pas paraître impolie mais on pouvait quand même sentir ma réserve. J'espérait juste qu'en raison de mon passé, on ne m'en tienne pas trop rigueur. Je remonta ensuite vers nos appartement à Alice, Ayano et moi, et pris le temps de prendre une douche. Je puais littéralement la sueur et le soufre. Au bout de dix minutes passées sous l'eau chaude salvatrice, j'entrouvrit légèrement la porte de la chambre d'Ayano, pour constater que celle-ci dormait déjà à point fermer. Je la referma donc et me dirigea à pas feutré jusqu'à notre chambre, pour entendre des cris étouffés.

- Je te laisse essayer et après... ha je sais ! On fait l'amour juste à côté de Yuka pour la rendre folle et la faire jouir sans qu'on ait à s'occuper d'elle ! T'en pense quoi ?

- Aaaaalice! Fait-mo-moi maaaalllll... Prend-moiiiiiii!!!!

- Oui... Que cette salope se rince l’œil, mais, avant, je vais commencer par la dresser un peu.

J'étais comme figée de surprise contre la porte, n'arrivant pas à croire ce qui se passait derrière cette porte. A vrai dire, je m'attendait plus à des gémissements de plaisir passionnés entre les trois filles, pas à une séance de dressage digne d'une esclavagiste. Et encore moins entre les deux jumelles. Mais peut être que ce n'était qu'un jeu ? Pour en avoir le cœur net, je me changea en Sylphe et me glissa doucement dans l'interstice entre le sol et la porte, aussi invisible que l'air lui-même. Et ce que j'y découvrit me fit un étrange effet.

Pour commencer, l'une des deux jumelles était clairement soumise à l'autre. Le temps de passer sous la porte, on avait mit une gag ball dans la bouche de la jeune fille et cette dernière avait les mains attachés dans le dos, un chapelet dans l'anus et un énorme gode dans le vagin, sans parler des œufs vibrant sur ses tétons et son clitoris. De son coté, Alice portait des bas et des gants en latex, une cravache à la main. C'était la première fois que je voyais mon amour en tant que dominatrice et je devais avouer que ça faisait un sacré choc, tout comme ses mots.

- Et, au fait... Pour toi, quand tu auras retrouvé l’occasion de parler, ce sera Maîtresse Alice, jeune impertinente !

La gifle et les coups qui suivirent me firent réagir. Je n'aimais pas du tout la violence par plaisir, je trouvais ça malsain. Surtout après mes propres tortures. Voir cette scène ne fit que me rappeler à la mémoire ces souvenirs douloureux. Un vent violent ravagea soudainement la chambre et une petite tornade apparaissait là où je me trouvais. Je ne connaissait pas l'histoire des jumelles, mais j'avais des yeux pour constater ce que je voyais. Une fille soumise et battue par celle que j'aimais, pour son propre plaisir. Ça me faisait mal, même si je n'étais pas la victime. Et Alice m'avait fait peur, pour la première fois...

- Pourquoi....?

On pouvait ressentir toute ma tristesse dans cette voix, et pas parce qu'elles couchaient ensembles...

Dans le château, Setzer, Yuki et Tywill parlaient de choses et d'autres ensemble. Si le père d'Alice avait bien compris ce qui pouvait se tramer à l'heure actuelle avec sa fille et ses invitées, les parents des jumelles ne l'étaient pas. Setzer voyait toujours ses deux princesses comme si elles avaient encore huit ans au maximum. Pour lui, chacune de leur excuse pour prendre du bon temps ensemble ou ailleurs étaient une véritable excuse. En revanche, c'était difficile à dire pour Yuki? Elle restait parfois si discrète et mystérieuse? Peut-être savait-elle pour ses filles et leurs hobbys? Dire un non définitif serait parler trop vite. Setzer ne fit pas tout un numéro, faisant simplement la bise à la femme d'Alice, il pouvait enfin mettre un visage en vrai et non en peinture sur celle qui était la belle-fille de son vieil ami. Yuki se permettra qu'un signe de tête en guise de salutation. Bien qu'elle ne disait rien, elle était contente de la voir aussi et était là si jamais Sakura avait quelque chose à lui demander. Yuki était une vraie mère poule avec ses filles et ses amis. Donc la femme de leur meilleure amie ne pouvait être que leur amie.

Pour le moment, la plus heureuse des trois blondes était sans aucun doute, Yuka. Soumise au lit, c'était ce qu'elle préférait. Et avec ce que sa sœur lui avait fait subir depuis leurs premières fois, elle avait un faible pour être traité comme une simple esclave sexuelle au lit. Elle était tant habituée aux pratiques, aux coups, aux mains de sa sœur que changer un peu ne lui faisait pas de mal. Non pas que Yuko ne satisfaisait plus Yuka, mais là, il s'agissait d'Alice quand même! Chaque claque sur ses petites fesses, avec la main ou la cravache était une nouvelle avalanche de plaisir! De plus, avec les plugs sur elle, le chapelet dans son petit trou derrière, elle n'était qu'une invitation à assouvir ses envies, rien de plus. Alors que la princesse du royaume de Sylvandell commençait à prendre son pied de cette manière, ce qui amusait Yuko qui commençait même à se caresser doucement ses lèvres inférieures. Oh oui, Alice était vraiment sublime en dominatrice! Autant la néko-Alice était la plus belle des nékos et surement des femmes, autant en dominatrice, leur grande sœur était sublime.

« Ohhhhh oui Alice! Dresse-moi! Défoule-toi sur mon petit cuuuuuull! »

Le sourire ravi de la jumelle ne laissait aucun doute sur ce qu'elle ressentait, elle adorait ça! Les coups de cravache sur son derrière étaient monnaie courante mais par la main d'Alice, bon Dieu que c'était bon! Gémissant de plus en plus fort en remuant ses fesses, elle ne pouvait plus contenir autant de joie si bien qu'elle bavait de plaisir!

« Haaa!!!! Alice!!! Oui! Baise-moi! Baise-moi! »
« Héhéhé! C'est que notre petite soumise nous donnerais des ordres! L'insolente! »

Yuko profita de cette pause pour observer le petit cul bien rouge de sa sœur, elle adorait caresser ses fesses quand une simple caresse était digne d'être du charbon brulant passant sur sa peau. Une douce chaleur qu'elle pouvait sentir dans sa main alors que sa sœur gémissait toujours un peu. Yuko ne ratait pas une miette pour voir Alice devenir encore plus belle dans ce genre de tenue en latex. Yuko en avait aussi naturellement mais elle ne l'avait pas prise avec elle. À vrai dire, elle en avait de toutes sortes, de même qu'elle en avait aussi pour sa sœur, la soumettre en la rendant encore plus belle, voilà quelque chose qu'elle aimait. Ses doigts glissaient toujours sur sa fente qui devenait si humide après avoir commencé à jouer ensemble. Prenant un des objets qu'elle avait sorti de la valise d'Alice, la princesse le plaça dans la bouche de sa sœur soumise pour moins l'entendre pendant qu'elles allaient s'envoyer en l'air. En voilà un programme intéressant!

« Mphhhhoooo mphhhon mphha'ifff. »
« Tu sais très bien que nous comprenons plus rien à tes supplices alors profite bien du spectacle. C'est moi qui vais jouir avec Alice. Qui plus est... Alice dominatrice! Héhéhé, je me laisserais bien dresser moi aussi, juste pour t'exciter un peu plus ma belle petite Yuka. Te rendre folle... de jalousie! »
« Mphuuu'oooo!! »

Gloussant de plaisir sous les plaintes de sa sœur soudainement muette, Yuko se délectait de la voir ainsi, ne pouvait rien faire alors que la main d'Alice la gifla en la faisant tomber sur le lit. Yuko comme Yuka ne craignait rien et semblait même heureuse de voir leur sœur agir ainsi. Le gode entre ses jambes était aussi dressé juste pour le remuer un peu plus alors que la cravache s'abattait parfois sur son intimité, pour son plus grand plaisir. Yuka se redressa en tentant vainement de parler alors qu'Alice se donnait en spectacle pour le plus grand plaisir de leurs yeux. Yuko ne se privait pas pour chevaucher Alice, ses lèvres intimes juste au-dessus des siennes alors que Yuka semblait presque jouir sous cette vue.

« Regarde bien ma belle Yuka! Si tu es sage, tu pourras te frotter à nous avant qu'on ne finisse par jouir! »

Elle voyait bien le visage de sa sœur se frotter contre leur intimité alors qu'elles jouissaient sur elle. Le genre de fantasme qui pourrait la rendre folle! Pour le moment, ce petit spectacle et ses jouets remplissaient très bien ce rôle! Mais le show commençait à peine entre Alice et Yuko, le baiser d'ouverture à peine consumé qu'un vent souffla dans la chambre de la princesse, attirant tous les regards autour d'elle. Une jeune femme de vent, une sylphe, était là, devant elles. Un air assez triste sur le visage et dans sa voix. Elle était toute mignonne et malgré le petit détail de sa tristesse, Yuko comme Yuka affichait un grand sourire, devinant qui était apte à avoir plein de transformation amusante!

« Néko! »
« 'é'o! »

Avaient-elles dit à l'unisson et voix basse. Mais Yuko vit son regard comme celui d'Alice qui n'était pas vraiment apte aux douces retrouvailles. Les jumelles ne pouvaient laisser leur sœur dans cette mouise et celle qui pouvait parler actuellement allait donc tenter de jeter de l'eau sur ce feu. Elle avait après tout poussé Alice dans cette direction avec son cadeau. Son index glissa sur la lèvre d'Alice pour avoir son silence alors qu'elle se redressa pour se tenir à côté de sa sœur. Une petite révérence devant la femme de leur sœur, les deux jumelles n'en perdaient pas les bonnes manières bien que Yuka soit toujours si lente à cause de ses jouets qui la rendaient de plus en plus folle.

« Enchanté de vous rencontrer, Sakura. Je suis Yuko, Yuko Karistal. Et voici ma jumelle, Yuka. J'ai eu vent si je puis dire, de votre passé et je comprends votre... gêne? Peur? Enfin, avant que vous n'en tirer des conclusions trop hâtives, je vais éclairer votre lanterne. »

Agrippant sa sœur pour la prendre contre elle, cacher derrière elle. Sa main caressant son ventre, sa seconde main jouait doucement avec ce qu'elle avait entre ses jambes.

« Que cela vous mette mal à l'aise si je serais en train de faire cela avec une esclave, avec une personne qui ne veux pas de ça, je comprendrais parfaitement votre mécontentement. Mais là... osez-moi me dire que cette catin déteste son sort! »

Yuko remuait le gode plus vite, faisant sortir et rentrer le chapelet à vive allure sous les yeux révulsés de Yuka qui allait jouir d'un instant à l'autre.

« Voit comme elle adore ça! On pourrait lui faire bien pire qu'elle en redemanderait encore plus et crois-moi, je ne fais que dire la vérité! »

Retirant le gode, Yuko écartait les petites lèvres vaginales de sa soeur pour qu'elle jouisse de manière la plus visible possible alors que son petit jet de cyprine arrosa le tapis surtout, un peu le lit mais en moins important. Entièrement satisfaite de son petit show, Yuko retira la gag ball de sa bouche pour la laisser un peu respirer normalement. La petite fête devait faire une pause pour le moment.

« Comment c'était? Dit le à Sakura. »
« Fantastique... Alice est... si douée... Sakura, n'en voulez... pas à Alice... C'est de ma faute si elle est ainsi... Je vous laisse me punir si vous en avez envie, ça sera un honneur pour moi d'être punie par la femme de notre amie. »
« Héhéhé, qu'est-ce que je disais, une véritable petite catin! Alors, Sakura? Si quelqu'un est à punir ici, ce n'est pas Alice mais Yuka... Venez donc donner votre réponse après... Nous allons dans un coin pour vous laisser bavarder. »

Yuko entraina doucement sa sœur vers un fauteuil où Yuko prit place, sa sœur sur les genoux, elle s'amusait gentiment avec elle et son corps alors que le petit couple devait parler un peu ensemble. Yuko espérait avoir bien fait...

Alice se laissait délicieusement aller, allant bien loin. Le plaisir qu’elle ressentait était exquis, délicieux. La petite Princesse douce, innocente, et timide, semblait s’être effacée devant une bête insatiable, une bête de sexe dominatrice et autoritaire. Le sang du dragon. Il bouillonnait dans ses veines, dynamisé par son excitation. La brave Alice était effectivement très excitée. Les deux jumelles étaient des perverses, et leur perversion était communicante. La Princesse se retrouva sur le lit, allongée bien sagement, et Yuko la rejoignit. Elles s’embrassèrent, sous les yeux de Yuka, qui en gémissait, probablement autant de jalousie que de plaisir. Il y avait effectivement de quoi se rincer l’œil, et Alice était complètement absorbée...

... Jusqu’à ce qu’un courant d’air résonne dans la pièce. Sursautant, Alice se redressa, et rougit furieusement en voyant une espèce de forme faite d’air.

*Sakura !*

Le cœur d’Alice bondit dans sa poitrine, et elle nota alors quelque chose qui n’allait pas. Le regard de Sakura, évasif, mélancolique, comme si elle avait le sentiment d’être... D’être trahie. D’une toute petite voix, la Sylphe lâcha un mot qui fit l’effet à Alice d’une glaciale et amère douche froide :

« Pourquoi....? »

Tournant la tête, Alice vit ses gants, ses bottes, Yuka, enchaînée, avec un gag ball autour de la bouche, et baissa confusément les yeux. Loin d’être stupide, la Princesse avait tout de suite compris. Elle se mordit les lèvres. Tout cela n’était qu’un malheureux quiproquo, mais la position de Yuka avait du rappeler à Sakura des souvenirs, des rappels de moments où elle avait du vivre une situation similaire. Alice ouvrit la bouche pour essayer de se justifier, mais Yuko l’en empêcha, posant un doigt sur ses lèvres. Toute rouge, Alice ne dit rien. Il avait suffi d’un seul mot pour que tout son désir parte, et pour qu’elle se sente incroyablement idiote.

Sans s’en rendre compte, elle se trouvait, en somme, dans le même état que les deux jumelles lorsque leur père les avait pris en faute... Alice aurait bien voulu se transformer en petite souris, et elle fuyait le regard de Sakura, refusant d’y lire à nouveau cette lueur dans ses yeux.

*Je n’aurais pas du... Quelle conne ! se sermonnait-elle. C’était une erreur...*

La Princesse ignorait les sévices que Sakura avait vécu. Elle n’osait pas lui en parler, sachant que, pour Sakura, c’était un traumatisme qu’elle voulait oublier. Elle s’était néanmoins renseignée sur la question. Avant Sakura, l’esclavagisme était pour Alice une vague notion, une pratique que, si la Princesse se devait d’accepter, elle ne cautionnait pas. Après sa rencontre avec Sakura, elle avait fait des recherches, en consultant des ouvrages traitant sur la question, des manuels d’esclavagistes, des témoignages. Elle avait longuement parlé avec l’Omniprêtre, qui en savait beaucoup sur la question, et avait découvert que certaines pratiques étaient tout simplement répugnantes. Tous les esclavagistes n’étaient pas cruels, mais une bonne partie l’était. Elle avait rencontré plusieurs esclavagistes ashnardiennes, notamment Warren, une vampire esclavagiste qui, de ce qu’Alice avait pu en voir, était une femme très nuancée. Mais elle avait aussi vu des harems sinistres, des prisons où les esclaves étaient mis dans des cages à chiens, complètement brisés et cassés.

Alice songeait à tout cela alors que les Karistal essayaient d’expliquer à Sakura qu’elles étaient consentantes, et qu’elles ne faisaient que s’amuser. La Princesse doutait que ce serait suffisant. Sakura était une femme bien plus sensible qu’il n’y paraissait, surtout quand son passé refaisait surface. Les Karistal finirent par s’éloigner. Assise sur le lit, la Princesse finit par tourner la tête, et regarda sa femme, sans oser l’approcher. Elle soupira lentement. Alice se sentait coupable. Elle se mit sur le rebord du lit, serrant ses mains entre elles, et se mit à parler :

« Je... Je suis désolée, Sakura... »

Ce ne serait pas suffisant, et elle estima donc lui devoir quelques explications supplémentaires. Yeux baissés, elle contemplait machinalement ses doigts, les entortillant entre eux, et continua à donner quelques explications :

« Les Karistal sont des amies d’enfance. Je les connais depuis que j’ai cinq ans... Par l’intermédiaire de nos parents, et plus encore... Les Karistal récupéraient les prisonniers de guerre dont Sylvandell n’avait pas besoin. C’est comme ça qu’on s’est rencontrées, et on ne s’était pas revues depuis... Un certain temps. Elles ont bien changé, comme moi... Je... »

La voix d’Alice se brisa, et elle releva alors la tête, afin de regarder sa femme, d’affronter son regard :

« Je ne voulais pas que tu les rencontres ainsi, dans cette situation... Elles ne t’ont pas menti ; Yuka est... Elle est masochiste. Ce sont des filles d’esclavagistes, et elles dirigeront un jour tout le domaine des Karistal. Mais elles n’ont rien à voir avec ceux qui... Enfin... Elles sont différentes. »

Alice se releva ensuite, toujours aussi nerveuse, et tourna la tête, glissant d’une petite voix :

« Pardon... »

 Si la situation me peinait énormément, sentant même quelques larmes couler sur mes joues, la réaction simultanée des deux jumelles fit courir un long frisson de peur le long de ma nuque. Les deux avaient en effet lâchée un large sourire à ma vue... Un sourire d'avidité et d'envie propre aux esclavagistes et aux pervers, comme Hiro et l'homme qui avait tenté de m'acheter au marché. Leurs paroles au contraire, me prirent complétement au dépourvu.

- Néko !
- 'é'o !

Alice de son coté, baissait les yeux de honte, après avoir fait un rapide constat. Elle semblait prendre conscience de ce que la situation me faisait. Mais alors qu'elle allait parler, les deux jumelles entrèrent en scène et firent, plus ou moins, une révérence...

- Enchanté de vous rencontrer, Sakura. Je suis Yuko, Yuko Karistal. Et voici ma jumelle, Yuka. J'ai eu vent si je puis dire, de votre passé et je comprends votre... gêne? Peur? Enfin, avant que vous n'en tirer des conclusions trop hâtives, je vais éclairer votre lanterne. Que cela vous mette mal à l'aise si je serais en train de faire cela avec une esclave, avec une personne qui ne veux pas de ça, je comprendrais parfaitement votre mécontentement. Mais là... osez-moi me dire que cette catin déteste son sort !

Le fait qu'elle parle ainsi – et fasse subir – à sa sœur, me donnait envie de vomir... Et se qui suivit accentua encore plus cette sensation... Yuko donnait vraiment l'impression d'avoir dressée sa propre sœur, de lui avoir brisée l'esprit pour en faire sa petite chose... Dans de telles conditions, forcément qu'elle devait être consentante... Dans son état, la pauvre Yuka ne devait plus avoir que cela comme désir, être utilisée comme simple objet sexuel... Durant mon année d'esclavage, j'en avait vue passer plus d'une se débattant farouchement, pour finir par devenir après plusieurs semaines de tortures de dociles nymphomanes, incapable de vivre pour autre chose que le sexe... Plus d'une fois, j'avais crue que mon esprit finirait par se briser irrémédiablement. Seule la pensée de ma sœur me permettait de tenir le coup.

Pendant de brèves minutes, la sœur dominatrice remua le chapelet dans l'anus de sa soumise, et l'expression de cette dernière ne me laissa aucun doute de son état mental. Psychologiquement, elle semblait bel et bien brisée...

- Voit comme elle adore ça ! On pourrait lui faire bien pire qu'elle en redemanderait encore plus et crois-moi, je ne fais que dire la vérité !

Ce qui me dégouta un peu plus encore... Lorsque la pauvre Yuko ce mit à jouir, une expression de droguée au sexe sur le visage, je détourna les yeux, incapable de regarder ça en gardant mon sang froid.

- Comment c'était ? Dit le à Sakura.
- Fantastique... Alice est... si douée... Sakura, n'en voulez... pas à Alice... C'est de ma faute si elle est ainsi... Je vous laisse me punir si vous en avez envie, ça sera un honneur pour moi d'être punie par la femme de notre amie.
- Héhéhé, qu'est-ce que je disais, une véritable petite catin ! Alors, Sakura ? Si quelqu'un est à punir ici, ce n'est pas Alice mais Yuka... Venez donc donner votre réponse après... Nous allons dans un coin pour vous laisser bavarder.

De ce que j'en retint, c'est que c'était elle qui avait poussée mon amour à agir ainsi, donc qu'on lui avait forcé la main. Mais la dernière phrase, ce désir d'être punie, acheva mon analyse de ce qu'elle était devenue. Avant même de m'en rendre compte, j'étais face à Alice, qui semblait avoir quelques difficultés à trouver ses mots. Sans même y penser, je redevint aussitôt humaine, vêtue de mon inséparable kimono.

- Je... Je suis désolée, Sakura... Les Karistal sont des amies d’enfance. Je les connais depuis que j’ai cinq ans... Par l’intermédiaire de nos parents, et plus encore... Les Karistal récupéraient les prisonniers de guerre dont Sylvandell n’avait pas besoin. C’est comme ça qu’on s’est rencontrées, et on ne s’était pas revues depuis... Un certain temps. Elles ont bien changé, comme moi... Je...

Elle qui fuyait mon regard jusqu'à présent, plongea le sien dans le mien la seconde suivante. Je pu y lire toute la détresse qu'elle pouvait ressentir en cet instant, aussi forte que la mienne quelque instant plus tôt. Je pu y lire aussi la peur de me perdre, suite à ce sue je venais de découvrir... Il y a peu de chose que je déteste, mais ce qui arrive largement en tête, c'est de la voir dans cet état. Et la suite de son explication enserra mon cœur, tant sa voix semblait brisée...

- Je ne voulais pas que tu les rencontres ainsi, dans cette situation... Elles ne t’ont pas menti ; Yuka est... Elle est masochiste. Ce sont des filles d’esclavagistes, et elles dirigeront un jour tout le domaine des Karistal. Mais elles n’ont rien à voir avec ceux qui... Enfin... Elles sont différentes. Pardon...

Sans réfléchir, je la prit dans mes bras et la serra contre moi, continuant de laisser couler mes larmes.

- Excuse moi... pour ma réaction envers toi... Je ne sais pas si elle est masochiste ou quoi, mais... son comportement... m'a rappeler de mauvais souvenirs, que j'aurais préférer ne jamais me souvenir...

Continuant à caresser ses cheveux, je continua, un peu plus fort malgré moi, pour êtres sûre que les deux jumelles puissent entendre, qu'elles puissent comprendre dans quel état elle m'avaient misent.

- Je ne te l'ai jamais dit, mais je pense que c'est une bonne occasion pour en parler... Quand j'étais enfermée dans le domaine Atayoshi, j'étais violée tout les jours, souvent attachée, où on me faisait boire des aphrodisiaques pour me forcer à aimer ça... J'était aussi torturée, attachée à des machines, où des bourreaux tentaient de me briser l'esprit... Durant mon "séjour", j'ai vue passer d'autres esclaves, refusant comme moi de se soumettre... Mais au bout de quelques semaines... elles finissaient... psychologiquement brisées... avant d'être dressées et rééduquée pour ne penser... qu'au sexe... Ces pauvres filles devenaient de v-vulgaires jouet s-sexuels, en redemandant encore et t-toujours plus... J'avais peur... Peur de d-devenir quelqu'un d'autre, de perdre ma... ma personnalité et mes souvenirs... Peur d'oublier l'existence d'Ayano et de n'avoir qu'une unique obsession p-pour la luxure, du matin au soir, avec c-cette envie d'être b-battue... C'est pourtant en pensant à Ayano, l'idée de pouvoir la revoir de nouveau, que j'ai tenue bon... L'esclavage à b-brisée ma vie et ma f-famille... je ne voulait pas en plus qu'elle me brise moi, pour servir de... j-jouet à une autre personne... C'est pour cette raison que je ne veux plus jamais avoir affaire à ce genre de chose, sur moi ou une autre !

Cette dernière phrase, je l'avais sortie avec plus de conviction. C'était pour cela que je m'entrainait. Pour ne plus avoir à subir ça. Et aussi parce que je savait qu'un jour, quelqu'un parviendrait probablement à capturer Alice d'une manière ou d'une autre, pour en faire son esclave... Hiro c'était déjà venté d'avoir esclavagisé des princesses venant de contrés extérieurs à Nexus, pour en faire des nymphomanes bien dociles... Il n'aurait que faire du rang et des origines de ma femme si elle tombait entre ses mains... Resserrant mon étreinte, je termina sur une remarque cinglante, expliquant ma réaction de tout à l'heure...

- En entrant dans la chambre et en écoutant Yuka parler, j'ai pu constatée que cette dernière réagissait et s'exprimait... comme une esclave brisée par un esclavagiste... Ce que j'aurais pu devenir, si Ayano était morte avec mes parents...

La rencontre avec la femme d'Alice ne fut pas comme elles avaient put l'imaginer, ce fut même tout le contraire dans un premier temps. Yuko comme Yuka avait bien vu que le regard de Sakura n'était pas plus adouci ni rêveur en voyant sa soumise de sœur dans cet état, quoi de plus logique pour une ancienne esclave après tout. Si elle n'avait pas réussi à éteindre quelques flammes, elle devait laisser laisser le seau à Alice, elle pourrait surement raisonner sa moitié après tout. Yuko était assise sur un fauteuil au doux velours alors que le petit couple discutait gentiment et espérons-le, que tout sera vite réglé. Tirant sur un des morceaux de la corde autour des poignées de sa sœur, elle la libéra de son étreinte en lui retirant un à un ses jouets. Il serait impoli de la laisser gémir et jouir dans son coin si Sakura en voulait à Alice ou à elles. Face à face, Yuko resta pensive en observant les deux femmes, cette rencontre n'était pas ce qu'elle avait pensé. Elle espérait ne pas avoir mis en danger la vie amoureuse de sa grande sœur.

« C'est de notre faute? Pour Sakura et Alice? »
« Peut-être bien... »
« Mais pourtant, je voulais bien être traitée comme ça, je sais que Sakura à subit ça pendant un temps mais je pensais qu'une jeune esclave consentante comme moi pourrait faire une jolie rencontre entre nous? »
« Je le pensais aussi... Toi qui es soumise, tu adorais avoir une esclave qui t'accueille avec un grand sourire? »
« Bien sûr! »
« Je présume donc que ça n'a pas été facile pour elle. »
« Du mauvais travail de la part de son précédent propriétaire? »
« Oui et non... Je vais pas m'étaler dessus sans savoir. On va aller s'excuser auprès d'elles et on va tout leur dire. »
« Tout? »
« Tes intentions, comme les miennes. La sincérité vaut parfois mieux que des discours à rallonge! »

Embrassant sa sœur du bout des lèvres, elles se levèrent et rejoignaient les deux femmes sur le lit, malgré leur nudité qui ne semblait pas les gêner pour autant, Yuko et Yuka se courbaient doucement devant elles, surtout Sakura. Sans le savoir, Sakura avait fini par déballer son sac à Alice, et elles tombaient pile quelques instants après cette conversation de couple.

« Pardon Salura, Alice. Je dois avouer que l'idée de voir Alice presque aussi sadique et dominatrice que moi, ça a plus qu'éveillé ma curiosité et je voulais voir ça, au moins une fois dans ma vie. Nous ignorons que tu serais rentré ce soir Sakura. Si Alice nous l'aurait dit, on se serait... mieux conduite pour pas te troubler. Crois-moi, ça ne part pas d'un mauvais sentiment, on voulait juste s'amuser comme d'habitude mais avec Alice en plus. »
« Qu'importe ce que tu pourrais penser de moi ou de ma sœur, on est désolé. Je n'aurais pas dû être si... dévergondé... et soumise devant Alice, encore moins devant toi. Yuko l'a dit mais... j'avoue... j'adore être soumise, avoir mal... mais bon, chacun à ses préférences et ses gouts et si... d'une façon ou d'une autre, tu ne voudrais plus me voir comme ça, je ferais le nécessaire pour éviter d'être comme ça en ta présence... »
« Si après ce que tu as vu et que tu penses de nous, tu refuses de nous transformer en néko, nous comprendrons tout à fait, rassures-toi, je pense que ta colère et ta peine sont justifiées... »

Baissant toutes les deux la tête en ayant les mains jointes devant, elles se courbaient un peu devant les deux femmes. Elles étaient à l'identique sauf le fait que Yuka avait toujours son collier autour du cou – sans la laisse qui trainait par terre. C'était pour le moment, l'un des rares détails qui permettait de faire leurs différences. Elle avait aussi de nombreuses marques sur les fesses mais que du bonheur pour elle. Ayant une bouille triste, elles étaient sincères dans leurs paroles même si sur la fin, il y a un soupçon de chantage pour avoir quand même ce pour quoi elles étaient encore plus impatientes de rencontrer Sakura. Elles sentaient bien que le nuage noir était passé et espéraient remettre bien vite le soleil dans cette chambre, un soleil rose émettant des rayons de luxure... Elles ne perdaient pas le nord mais elles pouvaient encore leur laisser un petit moment seul et prendre leur mal en patience.