Bon, j'ai fini Assassin's Creed Unity, et c'est un sacré jeu de merde.
J'ai fais le jeu avec tous les patchs, donc, je n'ai malheureusement pas eut affaire aux bugs (dommage, ça aurait donné un peu d’intérêt au bousin).
Alors, qu'est ce qui ne va pas dans ce "Credo des Assassins: Unité"? Et bien, pas mal de choses. Pour commencer d'un point de vue technique, le jeu ne m'a pas impressionné, par ses graphismes. C'est pas dégueux, mais bon, c'est digne d'une PS3/XBOX 360... (Je vous ait dis que j'avais eu un nouveau PC pour Noël?). Seul moment où j'ai eu mal aux yeux, c'est aux moment des "synchronisations", la caméra dézoome pour nous montrer l'absence de textures sur Paris (pour ceux qui ne connaissent pas la licence, ce qui m'étonnerai, vous montez sur un point élevé de la ville, et vous débloquez un morceau de la carte en prenant une pose de héros qui a le swag). Aïe. Cependant, l'ambiance d'une ville grouillante de populace enragée et prête à prendre les armes contre les tyrans redore un peu le blason (même si le seul drapeau tricolore du jeu est une version patchwork qui a été réalisé le 15 Juillet 1789. Même sur les bâtiment officiels en 1794...).
Au niveau de la bande son, je n'ai rien à dire, ça parle, ça gueule, et ça chante des chants révolutionnaires (Ah ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra!) et les musiques sont même plutôt agréables, bien que l'on tombe 15 fois sur le même thème de combat, et trop rarement sur d'autres. Là encore, pas d'ajouts majeures, si ce n'est que les chants révolutionnaires sont à collectionner (au même titre que ces putains de cocardes que les développeurs ont eu la flemme de cacher).
Au niveau du scénario, rien de folichon, si vous avez appris votre Histoire, vous serez heureux de croiser quelques têtes connues...
Le Marquis de Sade, Napoléon Bonaparte, Robespierre, Louis Croivébaton...
...Avec cependant un truc bien WTF avec les personnalités.
Mirabeau... GRAND MAITRE DE LA CONFRERIE DES ASSASSINS DE PARIS? SERIOUSLY? VRAIMENT UBISOFT? VOUS VOUS FOUTEZ DE NOTRE GUEULE?
Dans ce Assassin's Creed, vous êtes Arno Dorian, ou Ezio Auditore, ou Altair, enfin bref le même charadesign depuis le premier jeu, et vous êtes un cliché ambulant. A tel point que le coup du héros orphelin qui reçoit une épée de la part du forgeron du village pendant une attaque de brigands est plus crédible. Seule nouveauté au scénario que vous connaissez déjà, Elise de la Serre, grand amour de notre Arno... Qui est une templière. Je pense sincèrement que ce personnage aurait du être le héros du jeu. Malheureusement, vous vous retrouvez avec le sale gosse Arno, animé pour une seule raison: venger la mort de Mr. de la Serre, père d'Elise qui a recueilli Arno le jour de l'assassina de son père.
(Quand je vous disais que c'était Cliché-Land).
Par contre, ne vous attendez pas à voir de la guillotine à tout va. La seule exécution que l'on peut voir est celle de Louis XVI (Marie-Antoinette étant probablement morte d'une intoxication de brioche avant même le début du jeu). Et oui, si vous pensiez faire comme dans le trailer, arriver au dernier moment sur l'echafaud et sauver votre belle, vous pouvez aller vous faire foutre, ça n'arrivera pas (et c'est dommage, ça aurait donné lieux à une mission probablement cool). Non, à la place, vous pouvez visiter Paris pendant la Belle Epoque (fin du XIXème siècle), sous l'occupation Nazi de 44, ou pendant la guerre de Cent Ans... Et quand je dis visiter, attendez vous à courir comme un abrutit partout pour récupérer de la lumière dans un petit quartier pendant 3 minutes... EN VOUS PRENANT UN OURAGAN DANS LA GUEULE! Et les robots tueurs de Matrix 2...
Car oui, Abstergo veut votre peau, car vous jouez tranquillement quand des hackers assassins vous forcent à jouer à Assassin's Creed Unity (bande de monstre, forcez moi à jouer à Dragon Age Inquisition) dans le but de retrouver un type qui a trois hélices dans son ADN
(J'ai pas compris pourquoi, mais la fille que vous voyez s'appelle Bishop, et c'est un nom de X-Men, donc c'est un nom de merde. Remarque, l'autre s'appelle Beacon, soit Balise en français... Et il fait des blagues du niveau de toto)
Ah et je ne l'ai pas dis, mais les assassins sont du coté de la monarchie... Donc, vous passez votre temps à tuer des patriotes (un poil zélé) et des gardes suisses... En vous faisant agresser par deux événements dynamiques, plaquer un voleur puis le laisser partir, ou défoncer des patriotes qui veulent jouer les gros bras... Toutes les deux minutes.
Et si vous voulez gagner un peu de temps, je vais vous résumer le jeu:
Alors, papa meurt, vous êtes un garçon au service de Mr. de la Serre, mais il meurt aussi. On vous accuse, vous finissez en prison à la Bastille. Vous rencontrez Bellec, un maître assassin qui va vous prendre sous son aile car il est assassin et que votre papa était aussi un assassin. Prise de la bastille, vous êtes une recrue chez les assassins. Vous tuez des templiers, vous apprenez qu'Elise votre amour est aussi un templier et que son père aussi l'était. Mais il a été assassiné par des templiers (plot twist) donc vous allez chercher la vérité en tuant des templiers. Surprise, un beau jour Mirabeau meurt, vous tuez Bellec, qui est l'assassin de Mirabeau, qui comme je le disais était un assassin, dans un affrontement dans la Sainte Chapelle (Notre Dame t'emmerde). Vous êtes considéré comme une merde, vous faites une bêtise et vous n'êtes plus un assassin. (Héros charismatique, comme je vous le disais). Mais on vous laisse votre équipement (c'est aussi con que de virer un flic pour violences policière, mais lui laisser son arme de service, et son uniforme). Puis vous trouvez enfin le responsable de la mort de votre tuteur et vous l'affrontez dans les catacombes. Sauf qu'il a une épée d'Eden, et qu'il tue Elise, mais vous le tuez, et... c'est tout.