Nom : Lucerna
Prénom : Manon
Surnom/Titre : Abbesse, "La Bougie", Maman par les enfants de l'orphelinat
Age : C'est la plus jeune de la communauté, elle a 17 ans
Sexe : Féminin (bien qu'on dise que les anges sont asexués
!)
Race : Simple humaine sans pouvoirs (mais pas sans compétences)
♥ : C'est une question censé rester sans réponses...
Caractère : Manon n'a rien à voir avec les autres filles de son âge, celles qui sont libres de tout sauf du choix de leur mari. C'est quelqu'un qui a appris à grandir très vite, qui a été endoctriné dans les normes paroissiennes dés sa plus tendre enfance et qui suit à la lettre les principes qu'on a pu lui apprendre. Elle se montrera professionnelle dans toutes ses tâches quotidiennes - que ce soit de prêcher la bonne parole durant ses messes ou de préparer les couches des enfants. Elle n'a pas de double personnalité : on la ressent telle quelle, comme un diamant brut, ce qui peut être avantageux pour certains et ennuyeux pour d'autres.
Que ressent-on donc en apercevant cette jeune femme par la fenêtre, probablement occupé à quelque chose qu'on lui aura planifié depuis longtemps ? C'est le genre de personne à qui on demande facilement conseil, ou un service, mais sans en abuser toutefois puisque Manon peut se mettre en colère - ça lui arrive d'ailleurs assez souvent avec les turbulents gamins de ses dortoirs. La jeune abbesse aurait été excellente à marier : elle connaît sur le bout des doigts les bons gestes pour l'entretien d'une maison, les clés d'un repas simple mais copieux, et les astuces pour endormir un enfant même dans le noir le plus froid. Quant au fait de gâter un homme, ce n'aurait pas été difficile de lui inculquer puisqu'elle apprend très vite : elle est l'une des seules de la paroisse à savoir lire et écrire, ce qui lui a donné son haut grade au sein de la communauté religieuse.
Le fait qu'elle demeure presque toujours dans les bâtisses de l'église et de l'orphelinat ne veut pas dire qu'elle a peur du monde extérieur. On lui donne quelques permissions pour aller chercher les provisions ou promener les enfants. En réalité, c'est plutôt les autres qui ont peur pour elle, parce que malgré toute sa maturité, ça reste une fille de Dieu, une fille cloitrée qui a vite terminé son enfance et n'a pas eu d'adolescence. Les choses de la vie, elle les connaît - pas en détail, certes, juste les quelques passages que la Bible a bien fait l'effort de donner, après les avoir soigneusement édulcorés. Mais ça reste flou, et c'est bien entendu volontaire.
Cela dit, contrairement aux nombreux adeptes de Terra, Manon reste ouverte et accessible, sûrement grâce à son jeune âge. Mais elle n'ira jamais contre les flots de la paroisse, et ne remettra jamais en doute les écrits. Elle est pourtant courageuse et pas forcément très naïve - qui à votre avis pense à fermer les verrous de la bâtisse quand tout le monde est trop occupé à souffler les cierges ? - mais il y a des choses et des principes dont on ne peut pas se permettre de douter.
Physique :Peinture à l'huile, de la main d'un des enfant de l'établissement. On y voit Manon durant l'été dernier dans la cour de la paroisse.
La tenue que porte Manon sur l'image est celle de tous les jours, l'uniforme religieux en quelque sorte. Elle est tenue d'y ajouter le voile des nonnes durant l'automne, l'hiver et le printemps, mais l'été, elle a l'autorisation de l'enlever comme toutes ses consœurs : on ne peut donc voir sa sublime chevelure couleur noisette que pendant cette saison-là, et le soleil leur apporte des reflets d'un roux brûlants, qui s'étalent sur toute sa longueur, épaisse et qui ne finit sa course qu'en bas de ses fesses. On lui a dit d'un ton ferme que c'était un cadeau du Seigneur, raison pour laquelle elle ne les coupe plus.
Son uniforme est rouge grâce à son rang, elle ne peut pas se permettre de choisir la couleur, pas plus que la coupe ou le tissu. En vérité, elle déteste le noir des uniformes des nonnes et donc apprécie cette tenue-là. Il s'agit d'une robe à la forme stricte, faite de soie, d'une tulle de mousseline en-dessous et serrée à la taille, ballonnée aux manches et qui dévoile à peine les chevilles qui sont de toutes façons cachées par des bottines impeccablement cirées, avec un col blanc et une précieuse croix en or. L'or est d'ailleurs aussi brodé sur les manches et les bordures, mais ce n'est pas pour autant que l'église est riche : c'est au contraire une communauté avec une maigre capital, mais l'abbesse fait des sorties régulières et se doit de montrer le meilleur pour attirer de nouveaux pratiquants vers les bancs de son église.
Le visage est aussi important, même plus que chez d'autres femmes puisqu'il est presque l'unique partie de chair que l'on peut voir sur ce corps peu imposant (Manon ne mesure qu'un mètre soixante). Il est meublé avec deux yeux noisettes, très pétillants et souvent maternels, un nez féminin et une bouche souriante. La peau est claire sans être livide, ce n'est ni une nordique ni une latine.
Concernant le corps, on ne se permets souvent que de l'effleurer parce que la paroisse est fréquentée par des femmes et des hommes pieux. Mais ceux qui croisent cette jeune religieuse dans les rues de Nexus ne la voient pas comme une enfant : avec un sac de vivres dans les bras et un enfant dans la main, elle fait plutôt penser à une bonne petite femme qu'ils adoreraient emmener chez eux. Eux, ils voient bel et bien les formes : Manon se nourrit bien, elle n'est pas maigre et est autant soignée sur son apparence que sur son ménage. Ses seins remplissent un bonnet C et rebondissent doucement lorsqu'elle marche, ses hanches auraient pu bercer un enfant avec aisance. Et chacun serait étonnée de la lingerie que peut porter une religieuse : porte-jarretelle, bas et dentelles sur soutien-gorge. C'est dans la norme vestimentaire et peu de gens le savent, puisque peu de gens le voient.
Histoire :A Nexus, les orphelinats ont été installés il y a à peine un siècle et ont appris à gérer leur financement avec le premier soutien qu'on a pu leur donner : l'église. L'Ordre Immaculée a vu en ce nouveau concept un moyen sûr d'abriter les futurs croyants et qui permettait de dégorger les églises qui s'occupait jusqu'ici des nouveaux-nés abandonnés. Aussi, il y a très peu d'orphelinats laïques puisque la plupart ne peuvent pas se gérer seuls et acceptent avec plaisir les aides financières de l'Ordre, moyennant une éducation pieuse pour tout les enfants. L'Ordre fait aussi en sorte de faire bâtir des lieux de cultes jumelés aux établissement pour apporter une recette aux refuges et les rendre plus indépendants (bien qu'ils en prennent une partie pour rembourser les frais, évidemment).
Manon est l'une de ces couchettes qui servit d'exemple pour inaugurer son orphelinat. Situé presque à la sortie de Nexus, on prend souvent l'établissement pour une auberge si bien que la Mère Supérieure songea un moment à offrir ce genre de services. La paroisse a encore aujourd'hui du mal à recruter des fidèles simplement parce qu'ils sont plus attirés vers les églises du centre-ville. Néanmoins, Manon n'a jamais eu à se plaindre de l'endroit : avec les autres enfants, elle a bien vite su trouver ses marques et a été plongée dans la religion dés son plus jeune âge. Sans autorisation de quitter la bâtisse, la petite fille a eu tout le temps de déterminer ses endroits préférés : la cour, le jardin et le grenier où les couchettes ont été installés un temps.
L'école fut aussi assurée par les sœurs jusqu'à ce que l'on soit en pénurie d'encre et de papier durant une guerre civile de Nexus qui ne dura pas très longtemps : on n'avait eu le temps d'inculquer quoique ce soit à personne, sauf à Manon qui possédait déjà une remarquable capacité pour apprendre vite et bien. En grandissant, elle s'occupa des paperasses en compagnie de la Mère Supérieure et ce fut surtout ces sessions où elles étaient seules à travailler qui renforça leurs liens. Pour Manon plus que pour les autres, elle est sa véritable mère parce que c'est cette femme qui l'a élevé et a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Elle lui voue une grande affection. La Mère Supérieure quant à elle a décidé de garder cette enfant dans sa paroisse quitte à payer une solde à l'Ordre Immaculé, car les possesseurs du savoir ce font rares, selon elle.
Manon est donc aujourd'hui là où elle a toujours été : dans son orphelinat et dans son église. Passé sous statut d'abbesse, elle gère les messes du matin et s'occupe des enfants le soir : l’après-midi, elle flâne dans le jardin, occupe les orphelins ou les emmène se balader au détour d'une course.
Détail minime mais pourtant bien évocateur : pour l'instant, elle n'a pas sérieusement mis les pieds dans un confessionnal.
Situation de départ : vierge, évidemment.
Comment avez vous connu le forum : Top
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Enfin, je suis sage moi. :p
(Bâclé la relecture, donc fautes assurées, mais je crois que vous ferez avec parce qu'il est 00:49 là ^^")