Nom : Akali
Age : Bien plus âgée qu'il n'y parait.
Sexe : Femme.
Race : Créature : Humaine et félin.
Orientation Sexuelle : Bisexuelle.
Apparence :
On pourrait croire que la jeune femme est une petite chose fragile, c'est loin d'être vrai. Elle a une apparence un peu juvénile mais son corps, où sont apposées quelques stigmates, montre qu'elle n'a pas eut la vie douce. Elle est tout de même fine et gracieuse de par sa félinité. Sa démarche est légère, effleurant presque le sol. Elle est de nature, douée d'une certaine force et agilité qui lui vient de sa Panthère et lorsqu'elle se bat, cela se voit.
Ce que l'on remarque en premier ce sont ses cheveux d'une blancheur immaculée qui tombent en bas de son dos. D'une ondulation toute légère, elle attachera souvent sa chevelure, grâce à une lanière de cuir, pour éviter que son visage ne soit caché. Ensuite elle captera votre regard avec le sien. Ses yeux sont d'un gris clair lumineux qui reflètent la franchise et sa force de caractère. Il sont fendus en leurs centre, signe de sa "mutation" animale. Elle a un visage lisse, harmonieux et ovale. Le teint frais et halé. Des joues peu prononcées et sur l'une d'entre elle, une très fine cicatrice est venue creuser un peu sa peau. Des lèvres fines et subtilement rosées qui s'ouvrent sur un sourire éclatant...ou des dents aiguisées.
Sa peau est douce et ambrée. Des épaules rondes et des bras fins dont la musculature reste discrète. Une poitrine ferme et avantageuse sans pour autant tremper dans la démesure. Une taille fine et un ventre plat, dont les abdominaux sont visible dû à son entraînement. Ses hanches sont, contrairement à son ventre, un peu large et offrent un fessier galbé et rebondi. De longues jambes effilées et galbées terminées par de magnifiques petits pieds...
Lorsqu'elle doit se vêtir, elle arborera des habits fait de ses propres mains. Habillée de peaux de bêtes tannées par ses soins, et parfois teintes, elle ne s'encombre pas, ne craignant pas le froid dans la moiteur de sa forêt. Elle porte autour du cou un collier, fait de griffes, qu'elle chéri car il fait aussi office de trophée, rappelant ses victoires sur ses consoeurs. Une simple lance ou un arc lui serviront d'armes pour ses parties de chasse. Elle n'a pas besoin de plus puisqu'au final, la véritable arme, c'est elle même.
Dans sa forme d'Once, elle a un pelage gris pâle parsemé de taches noires. Il est assez long et surtout fort doux au touché, capable de faire endurer à la Panthère des froids intenses. Nombreux sont ceux qui aimeront tenter de caresser sa fourrure...Ses yeux ne changeront pas restant toujours aussi expressif, ce qui donne un regard un peu étrange pour un animal... Ses pattes sont lourdes, pourvu de coussinets fort doux et moelleux qui la rendent silencieuse. Elles sont aussi pourvu des traditionnelles griffes acérées et tranchante à souhait. C'est un animal puissant qui est capable de bondir sur plusieurs mètres.
Caractère :
Ce n'est pas quelqu'un d'instruit au sens où elle ne sait ni lire, ni écrire. Elle communique avec sa voix et son corps. Chaque attitude, chaque posture, chaque mimique sont autant de façon pour elle d'exprimer son point de vue. Elle connaît pourtant beaucoup de chose, et aime apprendre et est curieuse de tout.
C'est une femme fière de ses origines et qui fera tout pour protéger ceux en qui elle tient. Elle est libre et sauvage comme les vents du grand nord. Un rien peut la faire basculer dans la tempête, tout comme elle sait aussi se faire patte de velours. Elle aime taquiner les autres, gentiment, jamais pour faire du mal. Elle n'est plus belliqueuse et ne se sert de ses armes uniquement pour survivre. Mais attention à ne pas la mettre en colère, car elle pourra se déchaîner.
Akali vit en harmonie avec ce qui l'entoure et est capable de se fondre dans le décors. L'apanage de son côté animal. C'est dorénavant une femme mûre qui sait ce qu'elle veut. Elle pourra paraître farouche mais c'est aussi quelqu'un qui sait se faire entendre et qui n'hésitera pas à hausser le ton. Elle a un coté solitaire, comme toutes celles de son clan, et aime se retrouver seule au milieu des arbres ou se prélasser dans une des clairières.
Histoire :
Il existe, au plus profond de la jungle, une tribu exilée de tout. Les habitants y vivent en autarcie et font ce qu'ils peuvent pour rester ignorés des autres peuples. Ils connaissent parfaitement leur jungle et savent se servir au mieux de leur environnement pour ne manquer de rien sans abuser de ce que la nature offre. Akali est née là-bas. Les femmes de ce clan ont un don, celui de se transformer à leur guise en un félin. Chaque type de félin y est représenté et Akali a hérité de la Panthère des neiges, autrement appelé "Once". L'existence de ce don est un secret, un secret bien gardé. Le clan est hiérarchisé de façon matriarcal. Ce sont les femmes qui dominent, uniquement parce qu'elles sont les seules a bénéficier du don. Un petit groupe, que l'ont nomme "Les Aînées", est à la tête de tout, et le reste de la population est reparti selon les fonctions qu'on les estime capable de remplir. Elles essaient d'être juste envers le clan, cherchant à combler les envies de tous.
Née dans un environnement hostile où seul les plus résistant peuvent survivre, Akali a été éduquées à la dure. Les filles sont séparées des garçons, les mères s'occupent de l'éducation des jeunes femmes et les hommes, des garçons. Akali est la fille d'une des Aînées du clan, Serina, ce n'est pas une place facile. Sa mère refuse de voir sa fille être en dessous des autres. Dès son plus jeune âge, comme tout les enfants de la tribu, elle a eut le droit à un entraînement poussé et on lui a apprit les règles fondamentales de la tribu. Beaucoup de méditation et apprentissage des bases de la chasse. Akali n'était pas le meilleur élément de sa génération mais faisait son possible pour ne pas déshonorer sa mère. Il lui fallu plus de temps, plus de leçons, plus d'entraînement pour arriver au même résultat qu'un autre. Sa mère l'entraîna avec ardeur pour qu'elle puisse se faire une place dans le clan. Afin de parfaire ses capacités, Akali fut envoyée seule dans la jungle pour y vivre par elle-même pendant plusieurs mois. Dans ces bois, elle vécu de nombreux moments douloureux. Crevant la faim et la soif.
Chasser avec son clan n'était déjà pas une promenade de santé pour Akali, alors seule...elle se rendit compte qu'elle avait peur. L'adrénaline lui parcourait les veines et c'était désagréable. Elle se sentait affreusement petite. Après même pas une semaine elle cru dur comme fer que sa vie allait se finir là. Une plante avalée faute de gibier. Vertige. Un corps qui s'effondre. Une fièvre qui s'engouffre dans chaque parcelle de son organisme. Des rêves malsains...et la douloureuse impression que la Mort vient vous mordre l'échine. Dans ses cauchemars, elle se voyait agonisante, entourée de ses consoeurs qui ne faisaient rien pour l'aider. Pire. Elles se riaient d'elle. Et sa mère...elle riait elle aussi. Intérieurement, Akali fut vexée. Ce n'était qu'un cauchemar un peu enfantin mais il marqua la jeune femme. Son sang se mit à bouillir. La combattante venait de s'éveiller. Son premier combat fut de terrasser la maladie. On dit toujours qu'un moral d'acier vaut tout les remèdes du monde. Se nourrissant de fruits, non toxique cette fois là, et de petits gibiers, elle récupéra peu à peu ses forces. Et la guérison vint.
La jeune femme mit dès lors à profit ce qu'on lui avait enseignée. Au départ, tout était méticuleusement analysé. Elle prenait un temps fou pour attraper sa proie. Ses gestes n'étaient ni fluide, ni naturel. Le moindre changement faisait rater son plan et elle devait tout recommencer. Elle ne lâchait jamais, quitte à mettre des jours, à recommencer encore et encore...Ce fut payant. Elle apprit beaucoup sur son environnement et encore plus sur elle-même. Au fil du temps, "L'Esprit du chasseur" s'insinuait en elle. Des techniques plus précises, plus maîtrisées. Devenant un redoutable prédateur, utilisant au mieux son partenaire félin. De retour chez elle, elle maîtrisait parfaitement son corps et son tableau de chasse avait largement dépassé les espérances des Aînées. Sans se rendre compte de ça, elle toisa ses camarades, comme si elle avait reprit sa revanche sur eux.
Akali ne l'avouera jamais, mais elle jalousait particulièrement une de ses camarades, sa propre soeur, Nadjela. Elle était plus jeune qu'elle mais tellement plus douée, plus habile, gracieuse, belle...c'était extrêmement frustrant d'entendre toutes ces éloges sur sa cadette alors qu'elle même avait longtemps été rabrouée de tout les cotés. Maintenant, elle allait lui monter ses progrès. Lors d'une partie de chasse, elle voulait faire mieux qu'elle, montrer qu'elle n'était pas l'ombre de sa cadette. Cela ne se passa pas du tout comme elle le voulait. Décidément, elle devait bien le reconnaître, la "petite" soeur était très douée. Courant plus vite, des gestes plus assurés, chaque prise était pour elle. En revenant, le deux femmes avaient toutes deux de quoi combler la famille mais Akali serra les dents pour ne pas laisser ses pensés envahir ses paroles. Il fallait qu'elle dépasse le stade de la jalousie, qu'elle accepte de ne pas pouvoir être en haut.
Un jour, tout cela changea, avec un événement qui fit ouvrir les yeux de la Panthere. Si l'une des femmes de la tribu venait à rester dans le camp alors que sa transformation doit s'opérer, elle sera traquée et puni sur le champ par ses consoeurs. C'est rare, très rare que cela se produise. C'est un soir où sa petite soeur aurait du partir du village pour s'isoler pendant sa transformation qu'Akali prit conscience de la cruauté de cette règle. Serina dut s'occuper du "problème" étant Aînée et la mère de la fautive. Elle confia bien évidemment à Akali le rôle de chasseresse et on lui demanda de débusquer hors des limites du village la bête et ensuite de la capturer. Elle s'exécuta voyant bien que de toute façon, tant qu'elle était dans le clan, elle était dangereuse et risquait soit de tuer un membre de la tribu, soit de se faire elle-même tuer. Faisant en sorte de la faire sortir du village, elle laissa à l'animal un temps d'avance pour rendre la traque plus amusante ne se doutant pas de quel genre de punition sa mère avait en tête. Après s'être plus ou moins amusée au dépend de l'hôte de sa soeur, Akali se décida à la capturer et la ramena à sa mère dans un endroit isolé.
Là bas, la matriarche lui ordonna d'enlever les griffes du félin, ce qui empêcherait Nadjela de faire apparaître les siennes. Ecarquillant les yeux, sa fille refusa. Dans le pire des cas, elle avait imaginé un enfermement dans une cage. Tout en la maintenant au sol, elle caressait la tête du félin pour tenter de le calmer, expliquant qu'elle ne pouvais mutiler l'hôte de sa soeur et ce, pour deux raisons. La première c'est qu'elle estimait cela cruel envers l'animal et la seconde était la répercussion que cela aurait sur sa soeur. Les femmes de son peuple sont certes avantagée avec leur capacités mais aussi fort dépendante de celles ci. La mère, pleine de colère trancha avec un couteau à la base d'une des griffes. Prise de panique, Akali repoussa sa mère et libéra sa soeur. A cet instant, toutes les rancoeurs qu'elle avait accumulée envers sa cadette disparurent, laissant un sentiment étrange de...liberté. Serina, furieuse, réprimanda comme jamais sa fille, priant la déesse Sekhmet de bien vouloir pardonner à cet enfant indigne. La matriarche fit jurer à sa fille de ne pas dire qu'elle avait désobéi à ses ordres. Akali promit. Serina affirma aux autres Aînées que la punition avait été exécutée. Plus tard, après le cycle, Nadjela rentra au village, elle alla directement voir sa soeur et se lova sur ses genoux. Pour la première fois, Akali eut l'impression d'être une grande soeur pour elle et passa ses mains dans sa chevelure pour la réconforter. La vie reprit son cours.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Peut-être que cela aurait été mieux. Mais...
Depuis quelques décennies, des étrangers entrent dans la jungle à la recherche de potentielles richesses. Pierres précieuses, terres, esclaves...Ils sont de plus en plus présent, de plus en plus audacieux, tant et si bien que certain ont fini par découvrir le repaire de la tribu. Des brigands. Des hommes dont la seule présence permet d'affirmer qu'une mauvaise chose va arriver. Une troupe de gredins tomba un peu par hasard sur le village. Découvrant là des guerriers et des femmes, surtout des femmes n'ayant aucun moyen de défense "moderne". Ils entreprirent de piller la tribu et d'asservir les habitants. Bien décidé à défendre leur terre et leur famille, les villageois se soulevèrent face aux hommes armés de mousquets et autres armes résonantes. Akali se souvient encore de la rage qui a alors animé la bataille. De part et d'autre il y a eut de nombreuse pertes. La jeune Panthère a senti un vent de mort souffler. Le sang et les souffles furent sacrifier à Thanatos. Sur sa joue, une vive douleur accompagnée d'un sifflement, une balle perdue avait effleuré son visage. Elle s'est battue de son mieux pour repousser l'assaillant. Jamais elle n'avait autant donné d'elle même. Et puis tout cessa, un silence se fit entendre. Après des heures d'acharnement le clan avait vaincu l'ennemi. Mais à quel prix ? Ils ne devaient réellement leur survie qu'a leur nombre plus important que celui des étrangers. Beaucoup d'entre eux avaient péris. Akali chercha du regard sa mère et sa soeur. Quand ses yeux se posèrent sur les deux corps inertes, elle s'effondra sur le sol, se laissant aller dans la poussière et le sang. Les yeux maculés de larmes, elle laissa un grognement sourd sortir de ses lèvres. Pourquoi elle, qui était si faible en comparaison, pourquoi était elle la survivante ?
La tribu vénère une certaine Sekhmet et lui rend grâce à chaque nouvelle lune en lui apportant diverses offrandes. Ces offrandes donnent lieux à des danses ritualisées devant un feu. Alors ce soir là, quand les corps furent enterrés dignement, des danses et des chants furent entonnées pour célébrer les défunts et assurer le repos de leur âmes. Sekhmet fut implorée. Akali n'aimait pas ces danses, c'était pas son truc, mais là, pour une fois, ce fut presque un besoin vital et toute l'ampleur de ces cérémonies prirent tout leur sens. Elle laissa la transe du moment investir son corps. C'était comme si la force de sa mère et sa soeur venait à elle. Après cette cérémonie, elle n'était plus la même. Etait ce vraiment à cause des danses ou simplement la douleur des êtres cher perdu ? Elle ne le saura jamais. Toujours est il qu'elle est différente, plus mature, plus forte...
Les Aînées durent prendre une décision face aux nouveaux événements qui ont secoués la tribu. Elles doivent avant tout protéger le clan. Elles manquent cruellement d'information sur l'extérieur, les armes qu'elles ont vu sont dangereuses et elles doivent savoir si d'autre secrets se cache chez "les autres". Il fut décidé que plusieurs d'entre eux partiraient à la découverte de l'extérieur. Lors d'une réunion où tout le monde se pressa, une demande de volontaires parmi les guerriers fut faite. Des mains se levèrent, dont celle d'Akali. L'une des Aînées voulut lui dire non mais la doyenne d'entre elles posa sa main sur le bras de l'Aînée, ce qui fit taire immédiatement cette dernière. La doyenne vit dans le regard d'Akali ce qui lui manquait depuis toutes ces années d'entraînement, une flamme brillait dans ses yeux. Elle fut donc choisi avec trois autres. Chacun devait partir dans une direction et "espionner" le monde. Une sorte d'ambassade.
Livrée à elle-même, Akali découvre le monde.
Autre : Lorsque l'on possède le don de métamorphose, il ne faut pas croire que cela est entièrement gratuit. Bien sur, les sens sont plus aiguisés que chez les humains, une agilité et une force accrue sont aussi de mise. La vie est plus longue. Elles peuvent choisir de n'avoir que certains attributs félins (Juste les oreilles, les griffes ou encore la queue) Mais certain inconvénients sont aussi de la partie. Les femmes sont victimes de chaleur qui les poussent à des envie de reproductions. Tout les 30 jours, elles doivent passer 3 nuits et 2 jours consécutif dans la peau du félin qui reprend le contrôle. Pendant cette période les femmes doivent faire en sorte de s'éloigner des humains pour éviter les accidents. Les femmes sont incapables de contrôler l'animal pendant ce laps de temps mais voit ce qu'il se passe.
Situation de départ : Expérimentée.
Doublette