"Usagi-sama, il a un cœur gros comme ça !"
- Aphelandra juste avant de déraciner soixante-six chênes en écartant les bras.
Nom : Aphelandra
Age : Pas l'âge de raison, en tout cas. (plus sérieusement, évaluer l'âge d'un géant, c'est un peu comme apprendre à une autruche à voler : ça n'a pas vraiment d'utilité, vu sa taille.)
Sexe : Femelle
Race : Géante simple
Orientation : Hein ?
Physique :
Vu son pouvoir, la taille d'Aphelandra est en constante évolution, mais elle est toujours assez massive pour être qualifié de géante. Sa stature moyenne égale celle d'un building américain : elle est assez grande pour tenir un homme dans sa paume, et assez forte pour foutre en l'air Seikusu en quelques minutes... et le pire dans son cas, c'est qu'elle y arriverait sans faire exprès.
Ce n'est pas facile de se déplacer avec souplesse au milieu d'arbres et de montagnes quand vous êtes un géant, alors la jeune femme se promène toujours avec le moins d'accessoires possibles. Et les habits sont inclues dans les accessoires.
Le style de vêtements se distingue et évoque celui des amazones, bien que les origines de guerrières d'Aphy peuvent aussi rappeler les parures des vikings. Le casque solide est décoré d'un symbole mythologique et il n'est jamais ailleurs que sur la tête de sa propriétaire. La cape n'est là que pour protéger la peau fragile qui se cache dessous et pour tout autre habits, Aphelandra porte une sorte de maillot fait d'or et de pierre et qui ne cache que le strict minimum. Bonne chance pour l'enlever, quand même. Une sangle est accroché dans son dos pour transporter une lourde épée qu'elle ne sort quasiment jamais.
Concernant son visage, elle n'a rien de la monstruosité parfois décrites dans la mythologie grecque. En réalité, les géantes sont belles, et sont même dans certaines contrées un fort symbole d'érotisme. Mais on a du mal à poser l'érotisme sur un faciès aussi innocent. Des yeux pétillants d'énergie, un nez pointu et une bouche pulpeuse, Aphelandra ressemble à une enfant qui aurait grandi trop vite (sans mauvais jeux de mots). De longs et épais cheveux blonds sont coordonnés avec l'azure de ses iris, ondulant dans le vent glacé des contrées froides. Sa peau est pâle et est très sensible à la chaleur.
Aux niveaux mensurations, la pudeur ne l'atteint pas et elle exhibe ses formes sans se soucier de quoique ce soit. On évoquera l'immense poitrine semblable à une montagne que les petits malins aiment bien escalader (avec ou sans autorisation). Les jambes et les fesses sont musclées par les nombreuses heures de marches, ainsi que le ventre. La taille fine complète des hanches plutôt larges. Ce sont des formes douces et maternelles, comme autant de monts si faciles à gravir quand la belle s'endort.
On parlait tout à l'heure de taille variable, la cause en est le pouvoir étrange, parfois bénie et parfois maudit, de cette gigantesque créature. Lorsqu'elle est apprécié par les personnes avoisinantes, Aphelandra gagne en mètres et devient donc plus grande. l'inverse se produit aussi, c'est même beaucoup plus courant puisque la jeune géante sème mort et destruction sur son passage et à son grand bémol.
Certaines personnes ont suffisamment de pouvoirs pour faire changer sa taille à leur guise. Le dieu que soutient Aphy est la seule personne connue à ce jour qui en est capable.
Caractère :
Gros défaut pour une géante, Aphelandra est plutôt maladroite et même un peu gauche quand elle s'y met vraiment. Elle est cependant pleine d'imagination et de bonnes volonté pour reconstruire ce qu'elle a détruit si les propriétaires des biens ne l'ont pas chassée avant. Elle a compris depuis longtemps que les géants n'étaient pas des êtres appréciés au-delà de leurs collines, mais tente bravement de briser le mythe terrifiant qui entoure son peuple... mythe on ne peut plus réel en vérité, mais ayant quitté les terres de sa race il y a beaucoup de temps, elle s'est auto-persuadée que les géants avaient, comme elle, bon cœur. Elle accorde également beaucoup d'importance à ce que peuvent penser les autres d'elle, car elle sait que ce sont ces avis qui lui permettent d'obtenir sa force et ses mètres en plus.
Très maternelle, la demoiselle aime cajoler, chouchouter ses proches, surtout lorsqu'il s'agit d'un homme. Comme n'importe quelle femme, elle a cet instinct de protection qui la pousse à tenter n'importe quoi pour sauver son dieu... d'une feuille d'arbre, par exemple, ou d'une fourmi qui trainerait sur son épaule. En fait, dans ces moments-là, elle est un peu comparable à la mère incapable de lâcher son fils plus d'une minute. Sauf que la mère ne provoque pas de tremblements de terre en voulant éloigner la feuille, et n'envoie pas son fils dans le décor en voulant chasser la fourmi.
La jeune femme est d'une émotivité rarement vue. Elle peut passer de la crise de rire à la crise de nerfs en quelques secondes à peine. Elle est très pleurnicheuse à ses heures et facilement effrayée. Vu que ce trait de caractère lui donne facilement un air de cruche, on pourrait se demander ce que Kyô voulait faire d' elle. Peut-être son pouvoir de destruction l'a t-il attiré, entre autres choses. En effet, c'est paradoxal, mais les moments où elle fait le plus attention à son environnement sont ceux où elle écrase le plus de choses. Et quand elle écrase trop et qu'on lui crie trop dessus... ben, elle chouine, plus pleure. Et à ce moment-là, histoire que ce soit encore plus drôle, de nombreuses personnes peuvent se noyer pathétiquement dans ses larmes grosses comme une maison.
Histoire :
Contrairement à ses semblables, Aphelandra a toujours été une grande voyageuse. Déjà haute comme trois chênes, elle quittait les plaines isolées où se regroupaient les géants et les géantes pour aller explorer les villages voisins. Habitués à la voir, ceux-ci lui permettaient de jouer à construire leurs maisons et partageaient souvent leurs vivres avec cette enfant certes grande, mais aussi dangereuse qu'un oisillon tombé du nid. La vérité était qu'ils avaient en majorité peur d'attiser la colère des semblables de la petite fille si jamais ils la chassaient. Car les géants n'étaient pas réputés pour leur sociabilité, et surtout pas envers les autres races, qu'ils méprisaient toutes autant qu'elles soient.
Dans un de ces villages vivait une voyante. Loin d'être une vieille femme, elle approchait de ses vingt ans et appréciait Aphelandra sans en être effrayé. Jusqu'au jour où l'ésotérisme lui fit une bien étrange révélation.
Aphelandra se vit conter une prédiction menaçante : les Dieux, depuis toujours en guerre contre les géants, avaient observé la fillette et lui avaient trouvé assez de bonté pour qu'elle puisse être épargné de leur prochaine colère. Pour cela, elle devait devenir la prêtresse d'un dieu, même mineur, et quitter les terres de sa race pour éviter d'être déshonoré.
Loin de comprendre les circonstances de la future tragédie, Aphelandra continua sa routine malgré les supplications de la voyante. La tragédie arriva plus tôt qu'elle ne le pensait.
Au fil des siècles, les géants avaient été chassés et tués par les humains, soit par horreur, soit par pure défense. Pour survivre, ils avaient été obligés de se regrouper dans divers endroits de Terra. Mais si un géant était un solitaire dans l'âme, il était aussi dominant de nature. Il n'en fallait pas plus pour qu'une nuit, l'un d'eux ne décide d'enflammer les collines et de déclarer la guerre aux autres. Loins d'être assez intelligents pour établir des tactiques de combat, il suffit de trois nuits pour que la bataille ne se termine à feux et à sang sans que personne ne puisse comprendre quelle en était la véritable cause.
Horrifiée de voir que la prédiction s'était réalisé, Aphelandra quitta ses terres natales en fuyant dans le noir et en écrasant au passage les habitations qu'elle avait si bien construites. Même dans son cas, la nature d'une géante n'était pas de créer, mais de détruire. Sa mère elle-même, qui l'avait si bien bâtie, avait tenté de la tuer la nuit même.
La jeune géante longea les montagnes durant quelques mois en apprenant à se débrouiller seule. Elle était obligé de vivre aux dépens de petits villages terranides qui lui fournissaient de quoi manger. Les forcer à la servir n'était pas dans ses cordes, mais lorsqu'elle les suppliait en crachant des larmes et qu'ils mourraient tous dans d'énormes flaques d'eau, elle pouvait se servir et essayait de ne pas trop culpabiliser.
Ses longues jambes heurtèrent l'Olympe en peu de temps vu la taille de ses pas, et Aphelandra croisa presque immédiatement Kyô. Celui-ci la prit d'abord pour une innocente lorsqu'elle demanda simplement à être prêtresse sans connaître aucun dieu. Puis il considéra cette enfant de très haute taille, sûrement utile pour retrouver ce qu'il cherchait. Et pour d'autres choses, en prime. Lorsqu'il lui annonça son but en tant que prêtresse qui consistait à retrouver un lapin de cinq centimètres de haut, Aphy répondit simplement qu'elle avait une bonne vue. Ce qui suffit apparemment, puisqu'elle s'était retrouvé prêtresse du dieu qu'elle avait vite pris l'habitude d'appeler avec affection "Usagi-sama".
Situation de départ : Vu qu'elle a clairement raconté il y a une semaine à une elfe qu'elle avait encore le drap dans lequel la cigogne l'avait apportée... va falloir lui enseigner deux ou trois petites choses, je crois.
[Bonne chance petit Kyô, on t'aime. ;__;]