DOUTZEN KROES
«
Aaaahhh... -
Tu lui as tout dit, ma petite Doutz’, n’est-ce pas, hum… ? -
Haaaannn... O-Ouuuiii... -
Tu ne sais décidément pas tenir ta langue, ma chérie. »
Mains liées dans le dos, Doutz’ s’empalait le long de la puissante verge de Reto, cette grosse queue qui, comme à chaque fois, lui donnait l’impression qu’on lui perforait son bassin. Reto n’était pas quelqu’un de
normal, Doutz’ le savait, à force de coucher avec lui. Comme elle l’avait dit à Aoki tantôt, avant que cette dernière ne refuse poliment ses avances, elle savait que Mishima abritait des élèves surnaturels, des individus qui n’étaient pas vraiment des humains, et elle était convaincue que Reto faisait partie de cette catégorie d’êtres exceptionnels. Lorsqu’elle était revenue au manoir, il lui avait demandé ce qui s’était passé, puis lui avait ensuite fait l’amour. Il l’avait d’abord pris en levrette, claquant ses fesses, et, maintenant, elle s’empalait sur lui, les joues rouges, gémissant et couinant en sentant ses grosses mains lourdes glisser sur son corps, caressant son dos, puis pelotant ses fesses. Elle soupirait, tournant lentement la tête en se pinçant les lèvres, poussant ensuite des cris.
Reto était debout, la prenant comme ça, les jambes de Doutzen plaquées contre son bassin, formant un appui qui permettait à l’homme de le prendre. Il aimait bien l’attacher, restreindre ses mouvements, l’immobiliser... Et elle, elle ne pouvait que subir. Aoki lui avait clairement dit, malgré la justesse de ses arguments, qu’elle ne comptait pas les rejoindre dans leur jeu sexuel. Doutzen avait été déçue... Pas parce qu’Aoki était un bon coup, mais parce que, si elle restait sur sa position, Reto cesserait de la voir. Elle ne se faisait pas d’illusions : Reto voulait avant tout que Doutzen continue à être le petit chaperon rouge parfait qu’elle était, la belle petite nana qui attirait à elle des ennemis de la famille, et permettait ainsi d’obtenir au grand méchant Reto d’obtenir de quoi faire pression sur eux. Or, si Reto ne voulait plus que Doutz’ voit Aoki, sa carrière d’actrice prometteuse s’arrêterait derechef. Cependant, la jeune femme ne voyait pas comment convaincre Aoki.
«
Hum... Tu es toujours aussi belle, ma chérie... J’ai du mal à comprendre pourquoi cette salope ne veut pas de toi... Pourquoi... Pourquoi elle fait sa pimbêche, hum... -
Haaa... Je... Je n’en sais rien, haaannn !! »
Il posait ses lèvres sur les siennes, agrippant ses cheveux, et donna des coups de reins supplémentaires. Elle en avait du mal à avaler sa salive, tant il tapait fort. Chaque séance de sexe avec Reto était comme se faire intensivement baiser. Il avait une endurance phénoménale, et un appétit sexuel digne d’un ogre affamé. Seigneur, c’était tellement
dur ! Sa queue était
grosse, et il grognait... Parfois même, il la mordait. Il la plaqua contre le mur, et son corps rebondit contre ce dernier, la faisant hurler. Elle eut un violent orgasme, aspergeant le sol de sa mouille, mais l’homme, furieux, ne s’arrêta pas, continuant à l’envahir, enfouissant sa tête dans ses cheveux, humant sa belle odeur.
*
Quand il eut fini, dans une explosion de sperme, il relâcha la femme, et Doutzen tomba sur le sol en soupirant, épuisée, tout son corps en sueur. De la sueur coulait également le long du torse musclé et glabre de Reto, qui passa une main sur son menton, s’essuyant un peu.
«
Tu continueras à la voir, je n’abandonne pas encore totalement l’idée de me servir d’elle. Elle a du talent, il faut juste trouver un moyen de la persuader. »
Le visage de Doutz’ avait atterri dans une flaque de mouille et de sperme, et elle hocha lentement la tête.
Voilà qui faisait plaisir, encore plus que ses orgasmes à répétition.
FÉLICIA HARDY
«
Autant d’appétit, mes minous, ce n’est pas raisonnable... Est-ce que vous savez combien d’argent je dépense rien que pour remplir ces trous béants qui vous font office d’estomacs, hum ? »
Pour toute réponse, elle eut droit à un nouveau concert de miaulements. Félicia soupira, et continua à verser les croquettes dans la bonne dizaine de gamelles s’amoncelant dans la cuisine. Les chats de Félicia étaient nombreux, et, à chaque fois qu’elle revenait du lycée, elle était accueillie par un concert de miaulements émanant de toutes ces boules de poils, à tel point qu’on aurait pu la prendre pour une vieille fille. Une soirée assez tranquille s’annonçait, mais, n’étant pas du genre à regarder la télévision, Félicia allait probablement en profiter pour sortir, et espionner les Yakuzas... Trouver un objet précieux sur lequel mettre ses griffes, par exemple.
La Chatte Noire méditait là-dessus quand son téléphone portable se mit à sonner. Se relevant après avoir caressé massivement un chat, elle marcha vers son téléphone, posé sur sa table, et son cœur fit un bond dans sa poitrine en voyant le nom qui s’affichait dessus : «
AOKI ». La relation entre elles commençait à atteindre le point de non-retour, cette zone dangereuse où Félicia ne pouvait plus simplement prétendre avoir affaire à une simple amie. Elles n’avaient rien de prévu ce soir, mais Félicia décrocha malgré tout l’appareil.
Les salutations d’usage passées, Aoki lui demanda ce qu’elle savait sur une certaine Doutzen Kroes, ce qui interloqua un peu Félicia. Doutz’...
«
Doutz’... Une belle blonde qui fait tourner la tête des garçons. Ça me parle, oui. C’est une déléguée de classe, qui reçoit les félicitations du conseil de classe à chaque trimestre. Elle est souriante, avenante, et... Enfin, c’est une fille sympa, quoi. Pas vraiment une fille à problèmes, non... Pourquoi cette soudaine curiosité pour mes élèves ? »
Et, sinon, pourquoi lui avoir demandé si Doutzen était une «
fille à problèmes » ?
Dans quoi est-ce qu’Aoki venait de se fourrer ?