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Sujets - Poison Ivy

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Le parc et son sous-bois / Au secours ! [Alahazra]
« le: jeudi 03 mai 2012, 01:13:23 »
Ivy aimait la nature. Non, elle l’adorait, elle la chérissait, elle la priait. Si elle avait été grecque à l’époque antique, elle aurait sûrement voué Pan. Elle l’aurait béni autant que possible, car, vu comment la Nature était maltraitée depuis des années, sa protection n’aurait pas été de trop. Malheureusement, les Dieux avaient abandonné la Terre, laissant l’humanité libre de son propre destin. Et l’humanité ne prenait pas que des choix judicieux. Vivant à Seikusu depuis maintenant plusieurs mois, Ivy essayait, dans la mesure du possible, de contribuer à essayer de changer le déroulement des choses. Elle aurait pu, et elle avait déjà essayé de le faire dans des actes de désespoir, revenir à la mode de l’éco-terrorisme, mais elle réalisait de plus en plus que le problème environnemental ne se résoudrait pas en terrassant quelques industriels, mais bien en réussissant, par un incroyable miracle, à faire comprendre aux gens que tous leurs petits soucis étaient sans rapport avec les problèmes de la planète. Qu’importe les crises, la hausse des loyers, la baisse du pouvoir d’achat, quand, face à ça, la planète souffre et se meure ?

Alors, Ivy agissait. Elle agissait en voyageant sur Terra, en récupérant des fluides, et en faisant des expériences sur ses plantes dans son laboratoire pour essayer d’améliorer la Nature, ou d’améliorer l’homme par des modifications génétiques, utilisant à cet effet les cobayes volontaires que le Cercle lui fournissait. Elle agissait en allant sur des ONG, en se renseignant, en informant ses lycéens des problèmes écologiques, en leur passant des documentaires où on voyait la Terre mourir à petit feu. Elle agissait enfin en se promenant la nuit dans le parc, afin de le nettoyer.

Le parc municipal de Seikusu était plutôt grand, et assez mal famé la nuit. Chaque nuit, Ivy allait donc dans le parc, afin de le nettoyer, de le purifier, de le débarrasser de ses saletés, soit essentiellement les sacs plastiques, les cannettes écrabouillées, les mégots de cigarette, les traces de vomissures, qui faisaient souffrir ce parc. Une gouttelette dans l’océan des problèmes, mais c’était sa B.A. du jour.

Elle était venue en fin de soirée au parc. Une belle nuit, chaude et vivifiante, trônait sur Seikusu, et elle avançait au milieu des arbres, observant les quelques couples qui se promenaient, attendant qu’ils s’éloignent pour entreprendre de faire ce que la municipalité avait du mal à faire dans un parc aussi grand. Elle tendit un tentacule entre les buissons, et attrapa ainsi un paquet de bonbons, le souleva, et le glissa dans la poubelle. C’était trois fois rien, mais Ivy se sentait mieux. Et elle sentait les arbres lui en être reconnaissante.

*Et puis, c’est toujours mieux que perdre ma soirée à noter un paquet de feuilles...*

Cette soirée-là devait néanmoins s’avérer assez spéciale, assez... Particulière. Ivy l’ignorait, mais la police affrontait en ce moment un mystérieux tueur en série, surnommé le « Cannibale », car il s’attaquait la nuit à des individus, optant généralement pour des clochards. Il les dévorait, et abandonnait leurs corps dans des ruelles. Un serial killer particulièrement vorace, qui faisait la une du journal local, journal qu’Ivy ne lisait jamais. Le « Cannibale » n’était toutefois pas vraiment un simple tueur en série, mais un Lycan. Un homme qui se transformait en loup-garou quand il le voulait, et surtout la nuit, quand il avait faim. Contrairement à d’autres Lycans, celui-là ne se souciait pas de lutter contre sa nature lycanthropique, la trouvant au contraire bien plus intéressante. Il avait une telle puissance, une telle force quand il était un Lycan... Ses griffes immenses lui permettaient de découper en deux un meuble en bois, d’entailler un mur, de découper un arbre, et, quand ses crocs se plantaient dans la chair humaine... Même jouir dans le corps d’une femme ne procurait pas autant de bonheur !

Pour autant, dévorer des clochards, c’était bon, mais, au bout du quinzième ou du vingtième, ça ne procurait plus le même plaisir. En revanche, quand il avait dévoré cette étudiante qu’il avait séduit... Cette peau tendre, ce corps ferme, chaud, cette femme qui mangeait bien... Oui, le « Cannibale » préférait les grosses, les femmes bien en chair, celles avec un gros ventre. C’était là qu’on trouvait un véritable festin, mais, à défaut, il savait se contenter des femmes. Or, il avait remarqué depuis plusieurs jours en rôdant près du parc, son lieu de prédilection, qu’il y avait une mystérieuse femme qui se promenait dans le parc, et qui entreprenait de le nettoyer en utilisant des tentacules. Une mutante... Le « Cannibale » se demandait quel goût un tentacule devait avoir, mais il se dit qu’il serait rapidement fixé.

Le soir de son intervention, Ivy portait sa tenue de Poison Ivy, soit des gants verts, une tunique de la même couleur, et de longues bottes. Elle avançait au milieu des arbres, quand elle entendit une bran che craquer. Sursautant, Ivy se retourna, mais ne vit que l’obscurité.

« Qui est là ? »

Personne ne lui répondit. Elle fronça les sourcils, prudente. Poison Ivy serra les poings, regardant à gauche et à droite. Voyant qu’elle ne fuyait pas, déçu, le « Cannibale » avança. Il était plutôt grand, et Ivy reconnut la silhouette d’un garçon qui avait l’air d’étudier à la faculté. Sur le coup, même si elle l’ignorait, elle ne se trompait pas. Le « Cannibale » était bien un étudiant, mais, depuis qu’il avait obtenu de nouvelles facultés, les études en spéléologie le passionnaient bien moins que chasser la nuit.

« Se promener seule dans un parc n’est pas conseillé, jeune fille...
 -  Je te retourne le compliment... »

L’homme portait un long manteau, avec rien en-dessous, pas même un caleçon. Quand il se transformait, il arrachait tous ses vêtements, et ça commençait à faire cher, à force. Ivy comprit qu’elle avait affaire à un cinglé, et l’un de ses tentacules jaillit de son doigt pour s’enrouler autour de la gorge de l’agresseur.

« Tu ferais mieux de retourner chez toi, mon garçon...
 -  Je le ferais volontiers, si je n’avais pas dévoré mes propres parents et brûlé ma maison... Je voulais savoir quel goût ça avait : ma propre chair. »

Ivy fronça les sourcils. Qu’est-ce que c’était que ce cinglé ? A chaque fois qu’il souriait, il semblait avoir des dents énormes, volumineuses et acérées. Ivy se mit indiscutablement à trembler, et fit quelques pas en arrière.

« J’aime quand mes repas ont peur... Fais-moi plaisir, salope... Couine ! »

Le manteau de l’homme tomba alors, et ses yeux se mirent à luire d’une lueur démente. Sa pilosité corporelle s’accrut énormément, jusqu’à former une espèce de fourrure, et le mutant se mit à grogner, avant d’attraper le tentacule d’Ivy, et de le couper. Ivy poussa un terrible hurlement de douleur, le sang vert se mettant à couler de sa blessure. La bête poussa un terrible grondement, en filant à quatre pattes sur le sol, et bondit en hurlant vers Ivy. Elle tenta de le fouetter avec un autre tentacule, mais son fouet rebondit, et le Lycan la frappa à l’épaule. Une charge colossale, qui envoya Poison Ivy passer entre deux arbres, roulant sur la terre pour atterrir sur le sentier, sonné.

Elle eut à peine le temps de se relever, ayant affreusement mal au doigt, que le Lycan atterrit devant elle, poussant des grondements terrifiants. Une voix caverneuse, sourde et horrible.

« Toi… Je me demande quel goût la chair d’une mutante doit avoir... Mais j’aime manger bruyamment... »

Poussant un rugissement, le Lycan entreprit de lever une patte pour cingler le dos d’Ivy. Paniquée, cette dernière essayait vainement de trouver une solution. Elle avait affreusement mal. Si elle avait bien des pouvoirs, son corps, elle, n’était pas particulièrement résistant. Et, ma foi, se recevoir une charge de Lycan dans le ventre, il y avait de quoi sonner n’importe qui. Ivy décida donc de dire la chose la plus stupide, cette réplique qu’on ne voyait que dans les films :

« Au secours ! »

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Salles de cours et bibliothèque / Un cours insoutenable [Le Cercle]
« le: samedi 24 mars 2012, 15:28:21 »
Une chaude journée, une journée ensoleillée, une journée où Ivy avait envie de faire tout ce qu’elle voulait, sauf de faire cours. Malheureusement, en tant que professeur de SVT, elle était soumise à certaines obligations, comme celle de devoir assurer ses cours dans la mesure du possible. C’était un Vendredi, et c’était la dernière heure de cours, la pire. Dans un coin de sa salle, un ventilateur tournait paresseusement. Oh, ce n’était pas encore la canicule, mais ça s’en approchait… Surtout que c’était la dernière heure.

Le cours se tenait dans l’une des salles de l’aile scientifique du lycée, une salle de cours qui jouxtait le laboratoire personnel de Pamela. Si elle avait rejoint ce lycée, c’était avant tout pour pouvoir disposer d’un laboratoire. Le lycée de Seikusu avait un budget tel que le laboratoire d’Ivy avait des allures de laboratoire universitaire. Elle y songeait silencieusement, alors que les élèves planchaient sur un exercice concernant la reproduction chez les humains. On était dans le fameux cycle concernant la sexualité, envisagée d’un point de vue scientifique, soit d’un regard froid et morne, à décourager une nymphomane. La reproduction, l’accouchement, les différents cycles, etc… Elle leur avait donné un court exposé à faire sur place, en quinze minutes, à l’aide du manuel. Ils avaient quinze minutes pour explorer tout un chapitre de trente pages sur le sujet, retenir les informations utiles, et les présenter en un plan cohérent. Un exercice à effrayer les grosses têtes, et qui confirmait la légende des cours de Pamela, considérés comme les plus difficiles enseignés à Seikusu.

*Mais, au moins, je n’ai pas trop à parler, songeait la prof’ en regardant silencieusement les élèves. C’est toujours ça de pris…*

Certains élèves étaient plongés dedans, leurs sourcils froncés exprimant la panique qu’ils ressentaient : « Pitié, qu’elle ne m’interroge pas ! » semblait dire leurs yeux. D’autres se contentaient de se prélasser en feignant de travailler, préférant envoyer des SMS avec leurs téléphones portables, quand ils ne regardaient pas rêveusement par la fenêtre, voyant d’autres camarades sortir du lycée, ou jouer au sport. A ce niveau-là, tout semblait plus intéressant, même observer une feuille voler dans les airs.

Ivy, de son côté, s’ennuyait aussi solidement, et regardait de temps en temps la montre posée à plat sur son bureau. Elle avait hésité à amener un paquet de copies pour les corriger, mais les coups de traits rageurs qu’elle donnait parfois en voyant les énormités de certains élèves l’avaient conduit à plus de retenue, et à se réserver ça le soir, dans son antre. Les minutes défilèrent lentement. Certains lycéens murmuraient entre eux, mais l’assistance était plutôt apaisée. Avec la chaleur, les spores naturelles de Poison Ivy commençaient à se répandre, à chaque fois qu’ils respiraient, aspirant un air contaminé par les spores que le corps de l’Empoisonneuse émettait. Des spores pas mortelles, loin de là, mais qui tendaient à agir sur leur système hormonal. Jusqu’à maintenant, ça n’avait jamais dégénéré en orgie, mais la chaleur aidait parfois les inhibitions à disparaître. Les spores amenaient surtout les élèves à endurer le calvaire que Pamela leur faisait subir à chaque fois.

Poison Ivy portait une simple blouse blanche de travail, le seul vêtement qu’elle s’autorisait à se remettre. On pouvait voir ses bottes vertes avec des talons, ce qui, du point de vue des élèves, était une preuve criante de mauvais goût. Si seulement ces ahuris savaient que ces bottes étaient le prolongement naturel du corps d’Ivy, une espèce de seconde peau que son corps secrétait…

« Bien ! Le temps est écoulé ! lâcha-t-elle. Qui donc est prêt à venir au tableau pour parler de la reproduction ? Je vous rappelle les règles du jeu. Vous devez tenir cinq minutes, et toute participation volontaire rapporte d’office 3 points. Je n’interroge pas ceux qui sont déjà passés pendant ce trimestre, mais il nous reste encore de la marge… Alors, dépêchez-vous, tentez votre chance. La vie se résume à ça : prendre des risques. »

On ne pouvait pas vraiment dire que cette perspective emballait franchement les élèves, qui se débrouillaient pour fuir son regard.

« C’est amusant… C’est toujours dans cette situation qu’on cherche à éviter le regard du professeur ! »

Il y eut quelques rires discrets, et Ivy attendit, un léger sourire sur les lèvres, ce genre de sourires que tout élève interprétait comme une mise à mort : « Viens, mon mignon, viens dans mes griffes, et prépare-toi à pleurer ! » Voilà ce que ce sourire semblait dire pour la plupart des élèves, et Ivy ne pouvait que les comprendre. A leur place, elle aurait sans doute été terrorisée… Seulement, elle n’était pas à leur place.

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Les alentours de la ville / Une irritante chauve-souris [Batman]
« le: samedi 24 mars 2012, 15:24:01 »
A proximité de la ville de Seikusu, il existait une aberration de l’homme. Une immonde construction, aussi laide que terrible. Un ensemble de veines noirâtres divulguant un poison nocif et toxique dans la nature. Bâti le long du port de Seikusu, l’usine pétrochimique était une horreur, un chaos de lumières éblouissantes, de tours sinistres, et de conduits. Une fumée noire et écœurante s’échappait continuellement de ses hauts-fourneaux, semblable aux gueules acérés de l’Enfer.

Par principe, Ivy était farouchement hostile aux usines pétrochimiques, qui étaient le cancer de la nature, pourrissant et détruisant cette dernière. Néanmoins, elle avait abandonné depuis plusieurs années l’éco-terrorisme. Détruire une usine n’aidait en rien la cause écologique, et contribuait au contraire à créer un climat de tension susceptible de malmener les velléités écologiques. Pourtant, Ivy avait ses limites. Cela faisait plusieurs semaines maintenant que cette usine, qui avait changé de propriétaire, faisait l’objet de multiples critiques. Elle était dirigée par une entreprise puissante, un consortium suffisamment implanté au Japon pour savoir graisser quelques pattes. L’abominable usine était la cible de plusieurs ONG, et plusieurs manifestations avaient eu lieu pour réclamer sa fermeture. Elle ne respectait aucune norme écologique, et plusieurs reportages avaient affirmé que cette dernière polluait les eaux de Seikusu en balançant dans l’eau les déchets usés. Il y avait eu une enquête, mais elle avait été bâclée, aboutissant sur un non-lieu. Les inspecteurs, sous couvert de l’anonymat, avaient affirmé avoir reçu des pressions de la part de la hiérarchie pour cesser d’enquêter.

Afin de prouver sa bonne foi et sa croyance en les vertus écologiques, la société responsable de cette usine avait rendu plusieurs déclarations, et financé plusieurs programmes de recherche pour le bio-développement. De la poudre aux yeux, une espèce de comportement cynique qui avait fait grincer les dents de l’Empoisonneuse. Elle avait hésité pendant plusieurs jours avant de se décider à se rendre sur les lieux. L’enquête de la police était bouclée, et, à la dernière manifestation, des émeutiers avaient agi, amenant la police à durcir le ton, et à incarcérer plusieurs manifestants. Le scandale continuait à enfler, et, pendant ce temps, des agriculteurs, des pêcheurs de la région, témoignaient de la difficulté qu’ils avaient. Les poissons fuyaient quand ils ne mourraient pas. La dernière enquête d’un journaliste affirmait que l’entreprise rejetait dans l’eau des stocks d’aniline. L’aniline était un gaz mortel, extrêmement toxique pour l’homme et pour l’environnement.

*Je ne peux décemment pas les laisser faire… Tant pis pour mes bonnes résolutions, mais cette usine doit être fermée !*

L’usine était la propriété de la « Kawaza Petrochemical Corporation », abrégé KPC, qui s’était déjà historiquement fait connaître avec plusieurs scandales similaires, notamment en Afrique équatoriale. KPC avait voulu se faire révolutionnaire, en implantant des usines pétrochimiques dans des PMA, afin de favoriser l’emploi. Les résultats avaient été catastrophiques. Le projet d’Ivy, très simple, consistait à détruire les tours stockant l’aniline. Les explosions qui en résulteraient amèneraient la municipalité à devoir faire évacuer une partie de la ville, et elle espérait que ce serait suffisant pour que les autorités publiques enquêtent sérieusement sur KPC.

Néanmoins, l’usine était plutôt bien surveillée. Il y avait de nombreux gardes, des ouvriers, des lumières partout, et Ivy n’était pas spécialement discrète. Ne portant aucun autre vêtement que le tissu végétal que son corps secrétait, elle avançait. Ses tentacules lui avaient sans problème permis d’entrer en défonçant une partie de la grille qui entourait la propriété, et elle avançait, évitant les ouvriers et les agents de sécurité. L’endroit était nocif, puant à souhait, et elle fronçait les sourcils en avançant, manquant de s’étouffer à chaque fois.

Ses pas la rapprochèrent d’une espèce de préfabriqué d’où de la lumière s’échappait. Un ouvrier en tenue de travail sortit de la salle, parlant avec un autre. Ne se donnant pas la peine de les écouter, Poison Ivy les laissa passer, puis entra dans la salle. C’était une sorte de salle de détente, où une télévision allumée retransmettait un match de football européen. Dans un coin, une cafetière chauffait, et un homme se tenait là. Surpris, ce dernier tourna la tête.

« Mais qu’est-ce que… ?! »

Un tentacule s’enroula autour de sa gorge, l’empêchant de parler, et Ivy l’happa vers lui, avant de plaquer ses lèvres sur les siennes, répandant en lui cette toxine si particulière qui rendait les hommes fous de désir. Elle le relâcha, et il s’écrasa sur le fauteuil, les joues rouges.

« Mène-moi aux tours où vous travaillez sur l’aniline » ordonna-t-elle.

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Les terres sauvages / Paradis perdu [Isamu]
« le: mercredi 29 février 2012, 22:08:25 »

Village de Greenthornway

Greenthornway était un agréable petit village vivant essentiellement de camps de bûcherons multiples implantés dans la profonde forêt qui était à proximité du village. C’était un petit village paisible, qui transmettait ses bois au seigneur local, et les vendait les jours de marché, disposant de menuisiers pour tailler le bois. Greenthornway vivait donc de la vente de bois, et, chaque Samedi, des charretiers quittaient la ville pour convoyer les productions réalisées pendant la semaine, afin qu’elles soient vendues le Dimanche. C’était un paisible village de Nexus, qui comprenait notamment, sur une petite colline à proximité, un temple dédié à l’Ordre Immaculé. La ville se composait d’une petite garnison pour protéger les villageois des bandits et des monstres qui, parfois, attaquaient le village. Greenthornway était donc un village paisible et heureux.

Malheureusement pour les Thornwiens, ce n’était pas l’avis de Poison Ivy. Les camps de bûcherons abattaient de manière systématique les arbres, développant une véritable industrie qui vidait chaque jour la forêt de sa substance. Elle était arrivée à Greenthornway, et avait rapidement réalisé que ces humains exploitaient la forêt de manière abusive, sans véritablement permettre son renouvellement. C’était une chose qu’elle ne pouvait décemment accepter, mais elle ne pouvait pas non plus tuer tout le village. La punition semblait légèrement excessive. Ivy avait donc attendu pendant une ou deux semaines, capturant ici et là des chasseurs et des bûcherons, prenant le temps de modifier une partie de la forêt avec ses spores et ses tentacules. Le résultat avait été plutôt satisfaisant, et elle avait ensuite attaqué Greenthornway.

Les gardes n’avaient pas pu faire grand-chose contre elle. Sa stratégie avait commencé par attaquer les bûcherons, laissant plusieurs serfs partir afin d’alerter la ville que des espèces de monstres verdâtres les attaquaient. Ils n’avaient pas pu reconnaître leurs anciens amis, et les renforts n’avaient pas tardé à débarquer. Une bonne partie de la garnison locale, et il n’avait pas été difficile de les neutraliser, avant de les glisser dans les incubateurs, ces drôles de plantes qui permettaient à Poison Ivy de modifier provisoirement l’ADN de ses cibles, afin d’en faire des hommes-plantes dociles. Elle avait ensuite attaqué Greenthornway, réunissant tous les villageois dans la place publique, se débarrassant du bailli local. Elle s’était ensuite attaqué à la dernière forme d’autorité, le temple de l’Ordre, le prenant d’assaut. L’un des prêtres avait néanmoins réussi à s’enfuir à dos de cheval. Ivy décida toutefois de ne pas le poursuivre, ayant d’autres choses à faire. Elle alla voir ses ouailles, et leur expliqua ce qu’elle attendait d’eux.

« Écoutez-moi, mécréants ! Minables qui avez souillé la Nature ! La Nature est mécontente de vous. Ces arbres pleuraient, la forêt hurlait sa douleur de voir ses enfants la dévorer. Les hommes doivent se nourrir de la Nature, mais pas l’affamer. Je viens donc vous éduquer ! A partir de maintenant, je suis votre nouveau seigneur ! Et vous allez me jurer obéissance ! »

Ses spores et ses phéromones aidant, il ne fut pas trop difficile d’obtenir leur assentiment. Il y eut néanmoins quelques fous pour s’opposer à elle, assez vivement, mais ils se calmèrent rapidement, et, pour ceux qui s’avérèrent trop têtus, les tentacules se chargèrent de les tuer, de manière assez douloureuse et assez théâtrale pour calmer les autres. On baisa proprement ses pieds, et Ivy fut indiscutablement heureuse. Certes, elle était seigneur d’une bande d’imbéciles, d’ignares et d’arriérés, mais c’était mieux que rien.

Ivy devint donc la Maîtresse de Greenthornway, et, si les premiers jours furent difficiles, la situation se calma rapidement. Les villageois comprirent en effet qu’il était de leur intérêt de suivre les recommandations d’Ivy, dans la mesure où cette dernière n’interdit pas l’abattage d’arbres, mais opta pour un abattage plus intelligent, plus raisonnable, qui permettait à la forêt de se reconstruire. Pour que les villageois comprirent, elle organisa des tournantes avec ses incubateurs, amenant de nouveaux villageois et villageoises quand les précédents hommes-plantes redevenaient des humains. Après un passage dans l’incubateur, ils étaient néanmoins bien plus réceptifs aux problèmes de la nature. De son côté, Ivy diminua sensiblement les taxes fiscales, n’ayant pas besoin d’argent. Quand il y avait un litige à trancher, elle utilisait ses tentacules, et elle dormait dans la nature. Elle réinstaura en revanche des droits plus anciens, notamment le droit de cuissage, le pratiquant sur tous les couples. En tant que femme proche de la Nature, Ivy considérait que les lacunes sexuelles étaient un tort susceptible d’encourager les hommes et les femmes à devenir mesquins, et elle s’empressa donc d’y remédier, montrant aux hommes comment il fallait faire. N’aimant pas non plus la laideur, elle modifia avec ses incubateurs les corps des femmes et des hommes ne satisfaisant pas à ses critères.

Décrétant toute religion ne faisant pas de la Nature le pilier unique une hérésie, elle détruisit le temple de l’Ordre. La situation faillit se compliquer quand un détachement de chevaliers, d’archers, et d’arbalétriers, arriva, portant les étendards du seigneur local. Ils avaient été prévenus par le moine qui avait réussi à s’échapper, et venaient châtier la « sorcière ». Ivy, sachant qu’une bataille n’était pas l’option la plus envisageable, parvint néanmoins à négocier, passant du statut de « sorcière » à celle « nymphe », offrant aux hommes de chaudes nuits en compagnie des femmes de Greenthornway, les habitants commençant peu à peu à la considérer, non plus comme un tyran bienveillant, mais comme une espèce de Déesse de la Nature. Ivy coulait donc de jours heureux, et il n’y avait pas de raison que ça change. Ou presque...

... Car le prêtre déçu n’avait pas dit son dernier mot, et l’Ordre avait les moyens de se venger de ceux qui profanaient leurs temples, et tuaient les leurs. Ivy avait en effet tenu à tuer tous les hérétiques, et leurs corps étaient toujours au milieu des ruines, pendus à des branches d’arbres au milieu de l’ancienne salle de prière. Ivy, elle, passait généralement ses journées à faire l’amour avec ses serfs, passant le reste de son temps à les conseiller et à administrer ses terres.

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Les contrées du Chaos / Une touriste providentielle [Sora Sokoku]
« le: samedi 28 janvier 2012, 13:16:48 »
« Mesdames, nous espérons que vous avez fait un bon voyage. Vous pouvez apercevoir Caelestis, et nous arriverons dans moins de cinq minutes aux Quais aériens. La compagnie vous remercie de lui avoir accordé votre confiance pour ce vol, et nous espérons que vous passerez un agréable séjour à Caelestis. Pour éviter d’être trop secouées, nous vous invitons à rester assises dans vos sièges. C’était votre commandante de bord. »

L’arrogance des humains, du point de vue d’Ivy, ne connaissait aucune limite. C’était encore plus vrai sur certaines parties de Terra, notamment sur cette partie de Terra qui s’appelait Tekhos. Une immense ville futuriste, sombre et noire, polluante et affreuse, où tout sonnait faux. Les parcs de Tekhos, les arbres plantées le long des avenues, tout était une sinistre aberration envers la Nature, une provocation intolérable, qui rappelait à Ivy de quel monde elle venait. Poison Ivy continuait en effet à explorer Terra, soit par curiosité scientifique, soit pour y rechercher de quoi améliorer ses potions et ses bébés. Elle s’était naturellement rendue à Tekhos, haut lieu technologique, bien plus en avance que la Terre sur bien des points. Une forte discrimination y régnait à l’égard des hommes, ce qui laissait Ivy assez ironique. Malgré tous ses efforts pour rejeter la Nature, pour se prétendre supérieurs, pour la détruire, les humains restaient encore de stupides animaux, qui, comme tels, voyaient en les différences sexuelles des inégalités sociologiques. Les inégalités entre sexes existaient au sein de la Nature, du moins, si on voyait la faune. S’agissant de la flore, difficile de dire s’il existait des inégalités sexuelles entre un chêne et un pin, vu que la flore était asexuée. N’était-ce pas, en soi, le plus bel exemple de la supériorité intrinsèque de la flore sur les autres espèces ? Une création si parfaite de la Nature qu’elle n’attendait rien, et se contentait de s’épanouir.

Elle sortit de ses réflexions quand une hôtesse vint la voir. Un vol vers Caelestis, même pour une simple touriste, ce n’était pas donné, et Ivy ne courait pas sur l’or. Heureusement, elle disposait d’un pouvoir terrifiant, qui lui permettait aisément d’obtenir ce qu’elle voulait. Ses lèvres aphrodisiaques, et ses spores naturelles, qui répandaient ses phéromones dans l’air. L’hôtesse lui adressa un petit sourire poli. Ivy avait couché avec tout l’équipage, de la commandante jusqu’aux hôtesses, et avait obtenu un billet pour Caelestis. Voir un archipel volant, ce n’était pas donné à tout le monde !

Le vaisseau de transport, au design élégant, commença à décélérer en approchant de l’espèce de spatioport, dont les quais flottaient dans le vide. Ses moteurs arrières laissèrent place à des réacteurs dorsaux, provoquant des secousses, alors qu’il descendait dans un vrombissement étouffé par les épais murs de la navette.

« Vous verrez, lui confia la femme assise à côté d’elle, Caelestis est un endroit formidable…
 -  Je l’espère bien », répliqua Ivy.

La femme était assise à côté d’elle depuis le départ de Tekhos, et subissait l’influence des spores naturelles d’Ivy, influant progressivement sur son système nerveux. Écarlate, elle avait plusieurs fois du se rendre aux toilettes, probablement pour se caresser, et, à plusieurs reprises, ses mains manucurées s’étaient négligemment posées sur les jambes d’Ivy, s’approchant de son entre-jambes, mais elle n’avait pas cédé. Pas cette fois. Voir cette pauvre femme se démener était un petit plaisir.

Le vaisseau se posa en flottant dans les airs, le long d’un long quai, et une porte latérale s’ouvrit en coulissant. Un escalier s’était formé, menant sur le quai, une longue passerelle avec des garde-fous constitués d’une espèce de barrière magnétique. Ivy s’arrêta sur le quai, observant le vide. D’autres vaisseaux venaient et partaient, et des femmes marchaient. Il n’y avait que des femmes ici. Les femmes mariées avaient du laisser leurs maris, et même leurs progénitures masculines, n’emmenant que des filles émerveillées. Une telle discrimination laissait Ivy froide. Elle avait l’impression de voir des babouins jouer entre eux, mais elle devait reconnaître que Caelestis semblait ressembler à une espèce de paradis artificiel. Elle n’y voyait qu’une aberration humaine de plus, preuve du suprême orgueil de cette espèce, qui se prenait maintenant pour des Dieux en construisant des bâtiments dans le ciel.

Poison Ivy avança tranquillement, avec son déhanché sexy. Plusieurs gardes et femmes la regardèrent, tant pour son corps gracieux que pour ses spores, qui attiraient généralement l’attention. Elle aimait que ces larves l’observent, qu’ils voient ce qu’elle était vraiment, une femme supérieure. Elle remonta le quai vers des espèces de portiques où on contrôlait l’identité de chacun, tout en subissant un scanner. Ivy s’en approcha assez rapidement, n’aimant pas la queue, et présenta son billet devant une femme.

« Bienvenue à Caelestis, le Paradis de Terra ! » s’exclama, enjouée, la femme.

Elle tamponna le billet, et le lui rendit. Ivy le prit, et s’avança dans le portique, probablement pour vérifier qu’elle n’avait aucune arme. Elle imaginait des individus dans une obscure salle de sécurité, détaillant son corps, son ADN si unique, mais, fort heureusement, la porte de sortie s’ouvrit. Elle s’aventura sur une espèce de grande place refermée, avec des escaliers et des portes permettant de sortir, des hauts-parleurs, des affiches publicitaires holographiques, et des voix ici et là. Ivy tourna la tête, et c’est à ce moment que la situation se compliqua. Devant le portique de sécurité qu’elle venait de passer, une femme avec des cheveux sombres tendit sa main vers l’hôtesse, et envoya une langue de feu sur la femme.

« Mort à Tekhos ! Mort à Caelestis ! rugit la femme. Vos esclaves sont à Ashnard ! »

Se retournant, Ivy vit un groupe de plusieurs femmes, apparemment des ESPers, attaquer la foule.

36
« C’est une véritable réussite ! Je ne peux que vous féliciter !
 -  Merci, M. Hoshiwoza, acquiesça le conservateur du musée, un vieil homme avec une calvitie prononcée, et des grosses lunettes. Je ne cache pas que cette exposition aura représenté un certain coût financier, mais l’aide apportée par votre établissement nous a été très profitable. »

Les deux hommes parlaient entre eux, à l’étage supérieur, au centre du musée, quand ils entendirent des talons claquer. Le conservateur se retourna, et un sourire éclaira ses lèvres en voyant la femme qui avançait sur une démarche féline vers eux, ses longs cheveux roux flamboyant derrière elle, tandis qu’elle buvait un peu de vin. Le conservateur prit élégamment la main gantée du Professeur Pamela L. Isley. Cette dernière offrit aux deux hommes un sourire étincelant, ses lèvres rouges et pulpeuses captant le regard d’Hoshiwoza, un influent membre du conseil disciplinaire du lycée.

Le musée municipal de Seikusu organisait une exposition florale réunissant des spécimens des quatre coins du globe. Il y avait des fleurs et des plantes magnifiques, et, afin de veiller à ce que les plantes survivent convenablement, le musée avait obtenu l’aide de plusieurs professeurs du lycée, ce qui, naturellement, incluait la professeur Isley.

« Mes félicitations, Madame, annonça le conservateur en souriant. Le traitement que vous avez apporté sur ces plantes nous a sauvé !
 -  Les plantes ne sont guère différentes des êtres humains, mon cher, répliqua la femme, en continuant à sourire. Il faut écouter ce qu’elles disent pour savoir ce dont elles ont besoin. »

Assez interloqué, le conservateur se mit à sourire au bout de plusieurs secondes.

« Quoiqu’il en soit, reprit le professeur, vos efforts seront dûment récompensés par…
 -  Il n’y a pas plus belle récompense que celle de voir une plante refleurir à nouveau.
 -  Certes, mais… »

Pamela ne l’écoutait alors plus, et préféra retourner vers ses plantes. Elle observa une grosse plante verte, caressant du bout des doigts le feuillage. Pamela portait une élégante robe verte.

« Qu’est-ce qu’elles sont belles… » s’exclama quelqu’un à côté d’elle.

Tournant la tête, Pamela vit une jeune fille qui observait la belle plante. Elle esquissa un petit sourire amusé, et lui parla.

« Tu aimes les plantes ? »

Elle répondit en hochant la tête, confirmant.

« L’humanité n’est qu’une parenthèse dans la vie de la Nature, une chose bien petite par rapport à toute la beauté, et à toute la puissance, de cette dernière. Il est normal d’en être fasciné et admiratif. Les plantes ne demandent qu’à être libres, qu’à grossir, qu’à s’épanouir, et à remplir le monde de leur douceur, de leurs exhalaisons, de leur beauté…
 -  Alors, il faut les libérer !
 -  Tu as raison, ma belle… Elles n’aiment pas être en cage… »

Pamela se retourna, et descendit au rez-de-chaussée, se rendant vers la serre dressée dans le musée. La nuit était tombée sur Seikusu, et la soirée battait son plein. Tant mieux. Ces braves gens, ces braves citadins, comprendraient bientôt que la Nature n’était pas un élément de musée, quelque chose qu’on pouvait afficher sans crainte. Ils comprendraient bientôt que la Nature n’aimait pas qu’on se moque d’elle. Si Pamela avait accepté d’aider le musée à soigner les plantes et les fleurs, ce n’était pas pour leur bon plaisir, mais pour leur offrir une petite leçon. Depuis des semaines, elle utilisait ses enzymes spécifiques, et se rendit dans la petite serre qui avait été aménagée au centre du musée.

Ses spores naturelles se répandaient autour d’elle, amenant bien des gens à tourner la tête vers elle, mais elle évitait de leur parler, et préféra ouvrir une porte. Elle monta un escalier, l’amenant dans une espèce de centre de contrôle, où plusieurs agents surveillaient ce qui se passait sur des moniteurs. L’un des agents se retourna vers elle.

« Bonsoir, Madame ! fit-il, reconnaissant une scientifique. Vous êtes rayonnante, ce s… »

Il n’eut guère le temps d’achever. Tendant une main, Pamela envoya plusieurs tentacules qui s’enroulèrent autour du cou des hommes, les étranglant proprement. Poison Ivy veilla bien à ce qu’ils soient morts, puis décida de passer à l’offensive.

Les plantes se mirent à grossir, des lianes et des tentacules énormes se tendant pour saisir les invités dans des hurlements de terreur. D’énormes plantes traversèrent la verrière sur le toit, l’explosant, tandis que des plantes vertes se dressaient dans le ciel, et condamnaient les entrées. Certaines fleurs poussant le long des plantes crachèrent des bulles explosives. Une bulle atteignit une voiture, la faisant exploser. Délaissant sa robe, Poison Ivy mit des vêtements un peu plus convenables, et la vitre devant elle explosa. Elle grimpa sur une plante, en forme d’immense feuille, qui l’amena près d’un hall. Ses véritables plantes commençaient à apparaître, et les agents de sécurité avaient été « avalés » dans des plantes spéciales, afin de devenir ses gardes.

Poison Ivy atterrit au milieu d’une partie du public, et commença à les héler, les lianes jaillissant pour les immobiliser.

« Contemplez la Création, misérables humains ! »

37
Les terres sauvages / Un endroit d'exception [Weldenela]
« le: jeudi 26 janvier 2012, 16:33:23 »
« Ça doit être là… », songea Poison Ivy.

Sa main gantée s’approcha d’une fleur superbe qui poussait près d’un arbre, et, comme par enchantement, le tissu du gant se rétracta, et elle toucha, avec le bout des ongles, les pétales de la fleur. Elle comprit immédiatement que ce qu’on lui avait raconté ici et là, dans les auberges et les hameaux, était vrai. Son amour pour les plantes n’était pas méconnu de la part de ses amants, et elle ne comptait plus le nombre de roses qu’on lui offrait. Toujours est-il qu’on avait fini par lui parler d’une forêt spéciale, qui disposait d’une âme propre. Intriguée par cette curiosité qu’elle n’avait jamais vu sur Terre, Ivy avait fini par retrouver la trace de la forêt, et, alors qu’elle s’en approchait, elle avait instinctivement senti que ce n’était pas une forêt comme une autre.

Le contact de ses doigts sur la pétale le confirma. Ivy se redressa, sentant une virulente puissance émaner de ses arbres. Elle en eut même le vertige, manquant tomber sur le sol. Son esprit entrait habituellement en résonance avec celui des forêts, en raison de son code génétique si particulier, mais, ici, cette résonance sonnait différemment. L’expliquer avec des mots frôlait l’impossible, mais, pour comparer, dans la plupart des forêts, elle sentait un besoin qu’elle n’éprouvait pas ici, comme si quelqu’un veillait sur cette forêt. Quelqu’un… Et à la fois n’importe qui. Oui, la forêt vivait de sa propre existence, et elle posa une main sur un arbre, en caressant l’écorce, sentant une espèce de lien dépassant sa raison qui se répandait le long des arbres, filant le long des fibres, reliant chacun dans une espèce de tissu qui la transcendait totalement.

Se sentant écrasée, Ivy tomba à genoux, un vertige saisissant sa tête, et elle prit soudain peur en réalisant qu’elle foulait du pied des brins d’herbe. Se sentant probablement dans la peau d’un pèlerin croisant sa divinité, elle bondit en arrière, hésitant du coup à rentrer dans cette forêt, qui lui apparaissait tenir du sanctuaire. Poison Ivy restait après tout une humaine, même si elle avait parfois honte à l’admettre. Elle se recula rapidement, restant à l’orée de la forêt, ne sachant pas quoi faire. Elle posa à nouveau une main sur le sol, sentant les racines des arbres, la vie gargouiller.

*Cette forêt est si… Je ne peux pas croire qu’un tel endroit existe… Si seulement je pouvais en comprendre les secrets…*

Prenant son courage à deux mains, Poison Ivy entreprit de se relever, se remettant de ses émotions, et commença à s’avancer, veillant à ne blesser aucune plante.

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Prélude / L'amour des plantes ♥ [Valiplantée! ^^]
« le: jeudi 26 janvier 2012, 00:07:32 »
Généralités

- Nom : Isley
- Prénom : Pamela Lilian
- Surnom : Poison IvyL’Empoisonneuse
- Âge : 46 ans
- Sexe : Femme
- Race : Humaine (ou mutante, j’sais pas trop comment la classer, pour être honnête :/)
- Orientation sexuelle : Bissexuelle / Végétophile
- Situation de depart : Loin d’être vierge

Présentation du personnage

Description physique

Pour décrire simplement Ivy, disons que la femme est belle, ce qu’elle trouve normale, puisqu’elle estime être un produit pur et propre de la Nature. Or, de son point de vue, la Nature ne saurait être que belle. Quand elle était encore une simple humaine, elle était assez renfermée, négligée, mais, depuis que sa vraie nature s’est révélée, Ivy a laissé parler sa beauté. Elle a de longs cheveux roux, qui font presque penser à des cheveux en feu, et sa peau belle, élancée, bien proportionnée, peut, selon ses humeurs et ses volontés, passer d’une peau normale à une couleur un peu plus verte, parfois parcourue de feuilles. Ceci s’explique par le code génétique d’Ivy, très particulier, qui permet, selon sa volonté, de changer très légèrement son apparence.

Le corps d’Ivy est ainsi un subtil mélange entre un corps humain et les végétaux. Ses doigts peuvent se transformer en longs tentacules si elle en ressent le besoin, et elle développe une sorte de lien psychique avec les plantes spéciales qu’elle créé, ces dernières étant, en quelque sorte, comme des émanations de son propre corps. Au niveau vestimentaire, Ivy porte généralement de légères tenues vertes assez sexy, qui sont la plupart du temps constituées de végétaux. Elle ne porte jamais de vêtements humains, mais les vêtements que ses plantes font peuvent en revêtir l’allure.

Caractère

Quand Ivy n’avait pas encore subi ses évolutions génétiques, elle était une jeune étudiante brillante, mais aussi timide, et aisément influençable. Mal dans sa peau, plus à l’aise avec les plantes qu’avec les humains, elle aimait bien s‘enfermer dans sa serre. Maintenant que Pamela est devenue Poison Ivy, elle a conservé certains des traits de caractère de son ancienne personnalité, soit un amour totalement exacerbé pour les plantes, et un dégoût encore plus profond de l’espèce humaine. Cet amour pour les plantes est tel qu’elle considère le simple fait de couper une fleur comme un crime. A titre de comparaison, rappelez-vous la scène finale de « Men In Black », quand l’agent J., pour retenir l’attention de l’extraterrestre, piétine des cafards, déclenchant l’ire du monstre. Et bien, remplacez les cafards par des fleurs, remplacez le monstre par Ivy, et vous comprendrez ce qui se passe quand on attaque ses précieuses fleurs.

Son dégoût pour le genre humain s’étend à toute forme d’espèce intelligente méprisant la Nature. Et Ivy a une conception très large de « mépris de la nature ». Même un écologiste de base risque de faire quelque chose qui lui déplaît. Rouler dans une voiture ? C’est polluer l’atmosphère, et, partant de là, contribuer à blesser la nature. Mieux vaut faire preuve d’humilité quand on cherche à s’adresser à Ivy, car la femme est potentiellement arrogante. Quand on s’adresse à elle, et qu’on ne veut pas être malmené par ses tentacules, il vaut mieux fléchir les genoux, et invoquer la rédemption. Notez qu’Ivy utilise souvent les humains pour les transformer en homme-plantes, utilisant pour ce faire des plantes suffisamment grosses pour avaler un humain, altérant à jamais leur corps et leur ADN pour en faire des esclaves serviles.

Poison Ivy est également sujette à des sautes d’humeurs assez imprévisibles, surtout quand on traite avec dédain des sujets qui lui tiennent à cœur.

Ivy reste toutefois une humaine, avec un corps et des pulsions à satisfaire, et, si elle utilise souvent ses plantes à cette fin, elle apprécie souvent de le faire avec des humains, surtout quand ils sont beaux. Ses plantes étant reliées à elle, elle utilisera souvent ses dernières, ainsi que ses tentacules, lianes et autres, pour satisfaire ses pulsions sexuelles. Le plaisir de(s) autre(s) n’est pas spécialement requis, ce n’est qu’une forme de supplément.

Poison Ivy reste aussi une femme très intelligente, ayant fait de hautes études scientifiques, et utilisant son savoir-faire et son ADN si particulier pour concevoir des plantes spéciales. Elle cherche généralement à s’enfermer dans des coins discrets pour pouvoir s’entourer d’une petite forêt, une sorte d’îlot naturel la protégeant des agressions externes.

Sur Seikusu, Ivy est une professeur travaillant au lycée, et ayant bâti, dans les profondeurs de la ville, une espèce de belle forêt isolée, ce qui ne l’empêche naturellement pas de se promener souvent dans le parc.

Sur Terra, elle se contente de se balader au gré du vent, généralement pour y récupérer des ingrédients rares, afin de concevoir de nouvelles plantes, enzymes, ou autres produits.

Histoire

Pamela Isley est née au sein d’une riche famille américaine aux Etats-Unis. Elle n’a jamais connu de problèmes financiers durant son enfance, et a toujours manifesté un immense plaisir pour les fleurs. Jeune, elle aimait se perdre dans les grands jardins de l’immense manoir familial, satisfaisant tant sa mère que son père. La première voyait en cette jeune fille une fille apaisée, loin de ces jeunes femmes dans les villes, tandis que le second, qui avait tout de ces Lords anglais typiques, avait toujours eu la passion du jardinage. La joie de leurs parents fut encore plus forte quand ils virent que Pamela manifestait aussi de grands talents pour les sciences. Très intelligente, Isley apprenait rapidement tout ce qui relevait des sciences et vie, des mathématiques, en manifestant un dédain assez prononcé pour les matières plus littéraires. Elle quitta rarement l’enceinte familiale, disposant de professeurs privés, et les rares fois où elle avait été en ville, elle avait été effarée par l’odeur nauséabonde, par l’allure triste, négligée des arbres, par les rugissements des voitures, par cette espèce d’affront puant et sinistre à la beauté et au calme des plantes et des fleurs.

Avec le temps, Isley dut toutefois quitter le cocon familial. Elle rejoignit l’une des prestigieuses universités de l’Ivy League, la célèbre Harvard. La rencontre avec les étudiants fut pour la moins troublante pour la jeune femme. Elle les rejeta, s’isolant, n’aimant pas spécialement le contact des autres étudiants. Elle manifesta un léger intérêt pour les écologistes du campus, mais s’en désintéressa assez vite. Étant une étudiante très douée, passant son temps à travailler, elle passa des années enrichissantes à Harvard, notamment auprès d’un professeur, spécialiste en botanique, Jason Woodrue. Woodrue avait toute pour plaire à Pamela. Il était un passionné d’écologie, mais un véritable passionné, qui ne se contentait pas, comme les étudiants, de brasser du vent en fumant de la drogue, mais qui avait des projets pour améliorer les plantes, et, surtout, pour amener l’espèce humaine à cesser de détruire l’écosystème. Les projets de Woodrue consistaient à renforcer, par le biais d’enzymes spéciales, l’endurance des arbres, leur capacité à émettre de l’oxygène, à lutter contre la pollution. Woodrue était aussi intelligent que mégalomane, et lui et Pamela tombèrent mutuellement amoureux. Elle devint son assistante personnelle, et perdit sa virginité avec lui, lui faisant l’amour bien dès fois.

C’était son premier amour, cet amour fou où on était prêt à faire n’importe quoi pour plaire à son amant. Et c’est ce que Pamela fit. Woodrue, dans ses recherches, avaient besoin de pratiquer son enzyme spéciale sur le sang humain. Son ultime projet était en effet de développer une enzyme spéciale, qui modifierait les cellules génétiques des humains, afin de les rendre plus réceptifs aux problèmes environnementaux. Woodrue avait commencé des expériences sur des rats, des singes, des plantes, et avait noté, avec Pamela, des résultats significatifs. Suffisamment pour aller jusqu’à planter dans les belles veines de Pamela son enzyme. Les résultats ne furent pas concluants. Lors des premiers essais, les cellules du corps d’Isley produisirent des anticorps efficaces, neutralisant le virus, déclencha la rage de Woodrue, qui se mit à la battre. Woodrue était en effet dans des situations compliquées. Ses cours enflammés, les insultes qu’il prodiguait envers ses étudiants, avaient amené le conseil d’administration d’Harvard à le menacer. Ses résultats guère concluants sur les recherches biogénétiques, et son penchant de plus en plus prononcé pour l’alcool, ainsi que son attirance pour les jeunes étudiantes, commençaient de plus en plus à gêner. Et Pamela, qui savait que Woodrue la trompait, mettait tout cela sur son propre dos. Woodrue était son idole, son Dieu, son amoureux transi, l’homme pour qui elle mourrait, et, s’il la trompait, c’est parce qu’elle n’était pas belle, ou parce que son produit ne parvenait pas à se mélanger avec son sang.

Elle décida donc du faire du mieux qu’elle pouvait, et encouragea Woodrue à appliquer sur elle de fortes injections de son produit, et non pas les quelques doses qu’il lui injectait de temps en temps. Le virus fut inoculé dans de fortes doses, et le code génétique de Pamela Isley muta, et muta à tel point qu’elle en mourut… Ou finit dans un tel état que Woodrue la crut morte. Mortifié, conscient qu’il risquait la prison, ce dernier, après s’être convaincu qu’elle était morte, alla l’enterre dans la forêt, au milieu de la nuit. Malheureusement pour lui, quelque chose d’autre se mit à renaître à la place de Pamela.

Poison Ivy s’extirpa de sa prison, et retourna à Harvard, bien plus pulpeuse qu’avant. Les étudiants manifestèrent pour elle un plus vif intérêt, et Ivy réalisa qu’elle pouvait exciter, avec des phéromones, les hormones des autres. Elle célébra donc son départ d’Harvard pour une immense orgie dans la forêt, où elle secréta suffisamment de tentacules pour faire simultanément l’amour à tous les étudiants. Le seul à qui elle ne fit pas l’amour fut Woodrue, qu’elle tua.

Ivy quitta ensuite Harvard, et passa de nombreuses à années à être une éco-terroriste assez dangereuse, multipliant les attentats, tuant les industriels véreux, attaquant des usines avec ses plantes, rêvant parfois de recouvrir le monde de plantes, mais échouant à chaque fois. Après plusieurs années, Poison Ivy a fini par atterrir à Seikusu, par apprendre l’existence d’un autre monde, et par s’y promener. À Seikusu, elle est une professeur de sciences et vie, aux méthodes assez expéditives, mais chaque conseil disciplinaire prononcé à son encontre après des plaintes s’est toujours terminée en sa faveur.

Citer
Évolution

Pamela n'est pas restée très longtemps une simple professeur, et, profitant de l'atmosphère paisible du Japon, elle a repris ses recherches sur les plantes, afin de trouver un moyen de les protéger de la pollution. Ayant appris l'existence de Terra, elle a fait la rencontre de nymphes et de dryades, notamment d'une puissante forêt magique, et a profité de son voyage là-bas pour récolter de la sève spéciale, et l'a utilisé pour ses plantes pour les animer. Cette sève a toutefois de puissants phéromones sexuels, la forêt magique ayant été créée à partir de Lust, Déesse de la Luxure.

À partir de ses expériences, Pamela s'est conçue un petit nid d'amour, dans une ancienne station d'épuration des eaux, sous le lycée Mishima. Elle a recouverte la majorité de cette station de mucus végétal, de plantes et de fleurs, et y invite quelques lycéens. Elle a également repris ses activités politiques, en étant membre d'une ONG spécialisée dans la protection de l'écosystème, et en kidnappant des personnes, afin de les mettre dans certaines de ses plantes, afin qu'ils changent d'avis sur la nature, et soient plus réceptifs à cette dernière. Le traitement à l'intérieur des plantes n'est pas forcément sexuel et s'analyse plutôt en un bourrage de crânes.

Parallèlement, Ivy a été détectée par le SHIELD, mais ces derniers ont choisi de la laisser relativement tranquille. Parfois, Poison Ivy les aide, et porte alors un uniforme (il correspond en fait au costume qu'a Ivy dans les New 52).

Elle est aussi connue pour être une professeur extrêmement exigeante en cours... Et pour provoquer des érections à multiplication chez bon nombre de la gent masculine qui assiste à son cours.




Pamela a continué à évoluer au fur et à mesure de ses rencontres :

  • Suite à sa rencontre avec Lily et Raune, deux belles Alraunes, ces dernières lui ont offert une fille, Kyli, dont Pamela s'occupe maintenant avec la plus grande attention ;
  • Suite à sa rencontre avec Morgan Clayton, le Gardien de la Sève, Pamela a goûté à la joie incommensurable d'être l'Avatar de la Sève, et a pu se rapprocher du Green, une force fondamentale liée à la Flore, lui rappelant ses vieux rêves de Déesse végétale ;
  • Suite à sa rencontre avec Weldenela, Pamela a bénéficié d'une nouvelle apparence et de nouveaux pouvoirs. Ainsi, elle est devenue une Alraune, tout en conservant encore, en elle, un substrat d'humanité. Sous cette nouvelle forme, ses pouvoirs ont été décuplés exponentiellement ;
  • Pamela a accueilli dans sa vie une ancienne figure issue de son passé, Harley Quinn. Leurs retrouvailles se sont faites sous les meilleures auspices, et, débarrassée de la pollution de Gotham et de la présence du Joker, qui a abandonné Harley pour se consacrer à sa relation avec le Chevalier Noir, Pamela est bien décidée à garder Harley auprès d'elle... Voire même à reformer, avec Félicia Hardy, l'ancien trio qui avait eu lieu, à l'époque, avec Selena : les Gotham City Sirens...

Pouvoirs

Si je me souviens bien, voici la plupart des pouvoirs d’Ivy :

- Phéromones. Ivy peut répandre autour d’elle une espèce de spore qui influe sur les hormones. Ces spores ne rendent pas fous d’amour, mais altèrent plus ou moins, selon le sujet, ses capacités de raisonnement, et l’attitude qu’il a envers Ivy. Ses lèvres disposent, au choix, soit d’un puissant aphrodisiaque, soit d’un puissant poison. Dans tous les cas, ses baisers sont mortels.
 - Tentacules. Ivy peut secréter des tentacules depuis son corps, ce qui, si je me souviens bien, est un pouvoir inédit par rapport au personnage de DC, qui ne peut pas personnellement secréter. Les tentacules qu’elle secrète sont des extensions de ses ongles, et ne peuvent partir que depuis ses doigts.
 - Plantes. Ivy peut influer sur le fonctionnement des plantes, créant ainsi des plantes carnivores, des plantes tentaculaires, etc… Elle se sert de formules chimiques reposant sur son sang pour cela. Certaines de ses plantes lui permettent aussi de transformer le code génétique de certains humains qui l’ennuient un peu trop, en faisant des esclaves asservis à son autorité.
 -  Jeunesse éternelle. Le code génétique d’Ivy est si particulier qu’il permet un ralentissement phénoménal du vieillissement de ses cellules.

Le corps d’Ivy est en revanche aussi vulnérable que celui d’un humain lambda.

Remarques finales

- Comment ai-je découvert le forum : QC
- Ai-je des moyens de le faire connaître autour de moi : Nope !

RPs

1°) "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime] [ABANDONNÉ]
2°) Un endroit d'exception [Weldenela] [ABANDONNÉ]
3°) La fleur du mal [Iruka Seishi] [ABANDONNÉ]
4°) Quand on a pas la main verte, il faut augmenter la dose [Sakura Korvander] [TERMINÉ]
5°) Une touriste providentielle [Sora Sokoku] [ABANDONNÉ]
6°) Après les cours [Satsumy Kawashima] [ABANDONNÉ]
7°) Paradis perdu [Isamu] [TERMINÉ]
8°) Une irritante chauve-souris [Batman] [ABANDONNÉ]
9°) Un cours insoutenable [Le Cercle] [TERMINÉ]
10°) Altercation avec une belle plante [Adramelech] [TERMINÉ]
11°) Au secours ! [Alahazra] [ABANDONNÉ]
12°) Ménage à trois [Asuka Ayame] [TERMINÉ]
13°) A table ! [Mithra] [EN COURS]
14°) Cours très particulier ! [Squall Leonhart] [TERMINÉ]
15°) Communion avec la nature [The Thing] [ABANDONNÉ]
16°) Sortie en montagne [Sarah Liam] [EN COURS]
17°) Petits plaisirs nocturnes [Squall Leonhart] [ABANDONNÉ]
18°) "On juge l'arbre à ses fruits" [Yumena A.] [EN COURS]
19°) Tout ça pour une foutue plante ? [Sandra Tomichenko] [EN COURS]
20°) Comment rattraper une mauvaise note ? [Lena] [EN COURS]
21°) Poison sexuel [Kanako et Miko] [EN COURS]
22°) La jeune initiée [Lyssandre] [EN COURS]
23°) Le sanctuaire d'une Déesse [Laurelyn] [ABANDONNÉ]
24°) L'hospitalité des nymphes [Weldenela] [EN COURS]
25°) L'arlequin et l'empoisonneuse préparent un mauvais coup ? Qui sait ? [Harleen Quinzel] [TERMINÉ]
26°) Visite en terrain pas si vierge [Squall Leonhart] [EN COURS]
27°) Bienvenue à Mishima ! [Iry] [ABANDONNÉ]
28°) Ne jamais faire confiance à un politicien [Adramelech] [EN COURS]
29°) Nature et Civilisation [Blossom [EN COURS]
30°) The pleasure of plants [Amy Chikako] [EN COURS]
31°) L'atypique nouvelle élève [Ayane] [EN COURS]
32°) Une trop grosse plante [Arpenteur] [TERMINÉ]
33°) Invitée surprise [Takako] [EN COURS]
34°) Passion florale [Lily et Raune] [EN COURS]
35°) Vous avez dit cours de botanique ? [Gloutonne] [EN COURS]
36°) Petite fée en vadrouille [Aril] [EN COURS]
37°) Pour la sauvegarde d'un royaume [Oksa Pollock] [EN COURS]
38°) Sexe & Alcool [La Petite Fée Verte] [EN COURS]
39°) Une nouvelle élève [Lucia] [EN COURS]
40°) Bienvenue au monde [Kyli] [TERMINÉ]
41°) Nymphéas verts [Morgan Clayton] [TERMINÉ]
42°) Rotworld [Morgan Clayton] [EN COURS]
43°) Union familiale [Harleen Quinzel - Kyli] [TERMINÉ]
44°) Ijime [Anaëlle Debu] [EN COURS]
45°) Réunion familiale [Harleen Quinzel - Kyli] [EN COURS]
46°) La Deuxième Alraune [Saune - Kyli] [EN COURS]
47°) Welcome To The Kingdom ! [Zoé Kido] [EN COURS]
48°) Orgie végétale [Anya Nyan] [EN COURS]
49°) Usurpation d'identité [Sandy] [EN COURS]
50°) La végétation ça craint ! [Pink ranger] [EN COURS]
51°) Masochisme [Chloé Faure] [EN COURS]

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