Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]

Installée sur son lit, Sha se tenait face à ces deux femmes. Açoka et Kiriko. Ses deux bras droits. Il était curieux de voir que ses plus proches femmes étaient une militaire sans aucun pouvoir magique, et une sorcière entraînée comme une guerrière qui gagnait peu à peu ses pouvoirs. Et pourtant, Sha avait une confiance indéfectible en ces deux femmes. L’Ashnardienne et la Celkhane se dressaient devant elle, avec leurs mâts dressés, toutes les deux excitées à l’idée de coucher avec Sha. Açoka, elle, était vraiment une belle trouvaille, un cadeau de Samara. C’était l’Archimage qui avait chargé Açoka de gérer la défense du territoire de Sha, et, lentement, la jeune femme à la peau d’albâtre avait sympathisé avec Sha, et avec le reste du Culte. Elle avait formé Kiriko à savoir se battre à l’épée, complétant sa formation en lui enseignant les techniques martiales d’Ashnard, et la Celkhane s’était avérée être une très bonne élève.

Maintenant, les deux se tenaient face à Sha, qui était bien décidée à les sentir en elle, mais, avant de passer aux choses sérieuses, Kiriko proposa une alternative. Sha esquissa un léger sourire devant la proposition de sentir leurs deux queues dans son cul, mais, avant d’y donner une réponse, elle tourna sa tête vers Açoka.

« Qu’en dis-tu ? »

Açoka regarda brièvement Kiriko, puis sa Déesse, tandis que sa virilité semblait s’être légèrement relevée. La guerrière se mordilla les lèvres, et hocha la tête.

« J’en dis que votre cul peut tout à fait recevoir nos deux sexes, ma Déesse... »

Un sourire amusé perla ensuite sur les lèvres de Sha, qui se redressa, s’extirpant du lit. Elle s’avança vers les deux femmes, et chacune de ses mains se posa sur les joues des femmes. Ses pouces glissaient contre les lèvres de Kiriko et d’Açoka, et elle leur sourit, les observant tour à tour, avant de se fixer sur Kiriko, sa main redescendant pour caresser ses côtes, et se poser sur ses fesses. Il en fut de même pour son autre main, et, en posant ainsi chacune de ses mains sur leurs belles fesses, elle blottit leurs deux corps contre les siens. Souriant lentement, elle observa sa sorcière, et déposa un baiser sur son front.

« Tu es bien perverse, ma Kiriko... Mais j’aime cette facette de ta personnalité=, je la vois très peu, après tout. »

Il fallait assurément mettre ça sur le compte de l’atmosphère de luxure qui régnait dans le temple de Lust. Sha s’écarta alors, et hocha la tête, leur tournant sensuellement le dos, et s’assit sur son lit, pliant les genoux, et se mit à quatre pattes, bombant joyeusement son cul, avant de rester assise sur ses genoux, leur tournant le dos, et leur fit un léger sourire, un regard sulfureux dans le regard en tournant la tête vers elles.

« C’est entendu... Défoncez-moi le cul, toutes les deux. Après... Après, je vous soumettrais à un petit jeu. Kiriko, viens donc t’allonger sur le lit, et Açoka te rejoindra ensuite. Je veux sentir vos bites en moi... Défoncez-moi bien fort, comme j’aime tant vous voir le faire. »

Açoka hocha la tête, et donna alors une petite gifle sur les fesses de Kiriko.

« Allez ! Mets-toi en position, petite traînée ! »

Sha voulait s'amuser avec ses deux sorcières alors autant comblées son plaisir ! D »'autant plus qu'un déesse aussi perverse qu'elle, dans un temple de la luxure, ce n'était pas en comblant deux de ses orifices que ça fera l'affaire. Ni ça, ni autre chose de si banal. Elles n'étaient que deux simples mortelles face à Sha alors autant la combler en se tenant la main... même si l'idée de s'allier à Açoka lui déplaisait un peu... mais ça, c'était sa fierté surtout. Kiriko avait proposé quelque chose, plutôt que se séparer pour mieux la conquérir, autant se concentrer sur un trou. Après si Sha avait préféré devant, la Celkhane n'aurait eu aucun souci si cela plaisait à sa Déesse. Sha se pressa contre elles en les caressant, apparemment assez impatiente de passer à la suite.

« Il faut croire que ce lieu m'inspire.... surtout quand il s'agit de vous baiser... »

Sha, sa grande inspiration. Comment ne pas trouver son pied en couchant avec une telle femme ? Ce serait impossible, même la pire des insultes à son égard mais pour le moment, le plaisir était sa priorité alors que Sha se tenait prête à se faire défoncer le cul par ses deux sorcières à la fois. Promettant même une surprise ensuite mais ce n'était pas encore le cas, d'abord, elles avaient une déesse à combler et à la voir se tenir comme ça, ça la faisait bander ! Même si c'était déjà le cas, là, c'était plus dur que le métal ! Avec une peu de motivation de la part d'Açoka aussi, Kiriko en fit de même en lui pinçant le cul.

« Tâche de la satisfaire, petite pute. »

C'est beau l’amitié n'est-ce pas. Kiriko se rapprocha pour se glisser entre les jambes de Sha, sa queue caressant son intimité pendant que sa main en faisait de même le long de son corps. Puis une fois allongée, elle laissait Sha s’empaler doucement sur elle, ne faisant entrer qu'une partie de sa queue, déjà un petit plaisir pour Kiriko mais il manquait quelqu'un d'autre pour commencer le petit jeu. Açoka se rapprocha doucement avant que sa queue ne vienne, elle aussi se coller contre la sienne en se logeant dans le petit trou de leur déesse, doucement et une fois bien dedans, le show allait commencer.

« Allez... Maintenant, allons la faire jouir ! »

Redressant doucement son bassin, elle s'enfonça en elle, plus ou moins en rythme avec Açoka. Kiriko n'avait pas l'habitude d'user de sa queue pour le moment alors de suite, une double pénétration, ça n'allait pas la faire tenir longtemps... Espérons assez longtemps pour faire jouir Sha. Sentir sa queue compresser dans son petit trou était déjà si bon, mais en plus, elle était encore plus à l'étroite. Mais ce problème était aussi une bonne chose.

« Haaaaaan Shaaaa ! J'adore... sentir ton cul... si étroiiiiit ! »

Elle sentait le corps de sa déesse se presser contre le sien, sentant sa chaleur et son désir lui brûler la peau comme le corps, tant de bonnes choses lui étaient arrivées dans ce temple. Elle en oublierait presque la raison de leur venue dans cette ville mais pour le moment, ce tournoi était le cadet de ses soucis, elle veut juste savourer ce genre de moment. Elle prenait les devants, allant même l'embrasser tendrement et fougueusement en la caressant et en remuant lentement en elle. Le plaisir était primordial dans un couple, là, il était bien présent.

« Shaaaaa... Tu aimes... mon idée... hein ? »

Idée qu'elle partageait aussi avec Açoka mais elle... bah elle ne la comptait pas car c'était Sha qu'elle voulait satisfaire. Mais faut reconnaître que sans l'aide d'Açoka, ce ne serait qu'une simple sodomie.

« Huuum et toi... Prendre le cul... de Sha avec moi... hum, ça te rendrait presque belle... Açoka... huumm... Rendons la heureuse ! »

Le but de cette pose était aussi de satisfaire Sha, c'était primordial !

Sha se sentait bien chanceuse d’avoir deux femmes pareilles. Kiriko et Açoka avaient tout pour se détester et pour s’adorer entre elles. Elles étaient à la fois très proches et très éloignées, et, s’il fallait bien retenir un élément permettant de els rapprocher, c’était bien leur dévotion envers Sha. Une dévotion qui, chez Kiriko, était l’héritage de multiples vies passées, transportant avec elle un amour millénaire la surpassant totalement. Inversement, chez Açoka, cette fidélité venait de l’aura naturelle de Sha, une femme qui avait su profondément impressionner cette femme. Açoka était une disciple de Samara, une femme amnésique qui avait rejoint des escadrons ashnardiens mortels, grâce à l’Archimage. Après avoir brillamment accompli ses classes militaires dans les endroits les plus dangereux de l’Empire, Samara l’avait envoyé dans le domaine de Sha pour superviser et protéger le territoire. Açoka s’était progressivement rapprochée d’elle, et avait finalement choisi d’adhérer pleinement au culte de la Sorcière.

Maintenant, les deux femmes s’apprêtaient à défoncer Sha bien comme il le fallait, et, en sentant la délicieuse croupe de Sha s’enfoncer contre sa queue, Açoka soupira. Couchée sur le lit, elle frémit également en voyant Kiriko l’enjamber, et leurs queues vinrent se caresser, se heurtant ensemble, les plis de la chair de leurs verges se caressant ensemble, tandis que Kiriko, du fait de sa position, se retrouvait à rythmer leurs ébats à trois.

« Hnnnn... !! »

Pour Açoka autant que pour Sha, c’était une expérience phénoménale, inouïe, et presque unique en son genre ! Sha sentit rapidement son cul se faire écarter par ses deux sexes qui se farfouillaient en elle, comme deux espèces de serpents affamés qui aimeraient se tortiller dans son corps. L’Ombre les sentait goulûment remuer, et tout son corps, en conséquence, en tremblait sur place. Elle frissonnait d’excitation, tout en ondulant d’avant en arrière, haletant, gémissant, hurlant, même. Oui, l’Ombre hurlait, ses cris remplissant l’espace clos de cette chambre.

« Ouuuiii... !! O-Ooouuuiii... !! Haaaaa... !! En-Encore, les filles, hmmm... Encore !! »

Des trois femmes, Açoka était sûrement la mieux lotie. Allongée, elle voyait le corps de Kiriko se dresser devant elle, l’empêchant de voir celui de Sha. Ceci étant dit, elle n’avait nullement à se plaindre, car, que ce soit de dos ou de face, la Celkhane était toujours aussi belle. Ses formes étaient voluptueuses, ce corps magnifique, et son cul... Ah, son cul ! La simple vue de ces deux belles petites fesses filant d’avant en arrière suffisait à déclencher en Açoka une excitation furieuse et jouissive, incontrôlable et terrible. Elle le voyait filer d’avant en arrière, au gré des mouvements et des pénétrations sur le corps de Sha. Ce petit cul se dandinait, comme pour la tenter, et, quand Kiriko s’adressa à Açoka, cette dernière esquissa un léger sourire.

La sueur coulait sur son visage, et ses deux mains se déplacèrent, chacune se posant sur les fesses de Kiriko, les malaxant et les pinçant.

« La... La ferme, haaa... Baise notre Déesse... Hmmm... Toi et ton cul magique... »

Elle soupira encore. Açoka était une femme musclée, endurante, et pouvait encore tenir, surtout que, contrairement à Kiriko, son corps n’avait pas encore servi. Elle appuya donc sur les fesses de la Celkhane, l’encourageant ainsi, sentant encore leurs queues glisser ensemble. Une double sodomie pour Sha, c’était un grand moyen, et, à entendre les hurlements de la Déesse, ainsi que les multiples gouttes de mouille qui tombaient sur le bassin d’Açoka, cette dernière semblait ravie.

« Ouuuiii... Hmmmm... J-Jouissez, Déesse... Aaaaah, offrez-moi votre mouille, hmmm... !! »

Pour Açoka, ce serait vraiment le must, et, quant à Sha, elle ne tarda pas à avoir un premier orgasme, crispant ses mains sur le lit, griffant parfois les jambes d’Açoka, ou embrassant ses pieds.

Encore une fois, le plaisir sexuel allait la transporter dans les étoiles.

Ce n'était un secret pour personne, faire l'amour avec Sha quand on était une de ses sorcières ou simple servante, c'était la meilleure qui pouvait vous arriver. Il arrivait à Kiriko de passer des nuits sans Sha au temple mais elle faisait souvent en sorte dans la journée de se faire inviter le soir ou sur le moment et quand cela n'arrivait pas, elle allait souvent voir Açoka pour combler sa frustration en tentant de la soumettre et quand ce n'était pas avec elle, il y avait toujours quelqu'un pour partager son lit avec Kiriko, peu importe comment cela finissait. Mais pour cette fois, c'était une première de voir les trois réunis avec une Kiriko futa. C'était déjà arrivé de les voir ensemble, Kiriko prise par Sha – en futa ou non – et un peu plus hargneuse avec Açoka, comme toujours. Mais là, sachant que les deux sorcières avaient l'avantage sur Sha, c'était une grande première !

Les autres s'amusaient dans le temple de Lust ici et là avec des prêtresses de la luxure ou entre elles, laissant ce trio en intimité, savourer d'une grande source de plaisir. À deux dans le cul de Sha, elles étaient tellement heureuses, Kiriko caressait le corps de sa déesse, s'y pressant parfois dessus, que ce soit ses mains ou sa langue, Sha était tellement savoureuse, tellement douce. Elle se fichait de lécher de la sueur, c'était Sha et pour elle, elle avait léché bien pire que de la sueur. Quand Kiriko était un véritable chaton avec Sha, ce n'était pas qu'une simple image, elle disait pratiquement oui à toutes se pratiques, de la plus douce à la plus douloureuse en passant par le plus mignon au plus dégoutant. Elle avait ses limites mais Sha arrivait en général à les balayer d'un simple sourire.

« Huuuuuum ton cuuuul.... Haaaa ton cuuuul ma Shhhaaaaaaaa ! Haaaaaan, c'est divinement boooooooon ! »

Elle n'exagerait pas quand elle disait qu'elle pourrait passer la journée au lit avec elle, peu importe ce qu'elles y font. Même sans évoquer leur amour de longue date, la peau de Sha était si douce qu'elle pourrait la caresser longuement, sa voix si belle qu'elle pourrait l'écouter parler aussi longtemps, bref, tout chez sa déesse était une source de plaisir, sexuel ou non, elle la suivrait n'importe où. Même si elle adrait autant Açoka qu'elle la détestait, elle ne faisait pas le poids face à Sha et en ce moment, c'était tout aussi vrai même si elle adorait la sentir collé en Sha, contre elle, faisant gémir sa déesse, la rendant heureuse tout simplement. Tout était tellement bon actuellement, le plaisir de ce moment à trois, sentir Açoka et Sha contre elle, peu importe la partie de leur corps. Même si sa rivale en profitait pour la peloter par la même occasion, elle la laissait faire, se disant que tôt ou tard elle allait en faire de même ou se venger d'une façon ou d'une autre. Ha, l'amour fraternel...

Se pressent contre Sha, elle se forttait à elle en la caressant aussi avec ses mains, le plaisir de Kiriko tenait de toute façon en trois lettres, Sha, alors tout ce qu'elle partageait avec elle ne pouvait que la rendre heureuse.

« Hannn ouiiiii ! Arroser nous... Qu'on vous remplit de notre sperme ! »

Faire jouir Sha grâce à leurs semences, voilà qui était prometteur en tout cas. C'était une grande déesse qu'elles baisaient alors il fallait monter la barre à un certain niveau pour que cela puisse satisfaire une telle personne de son rang. Se sentant pousser par le plaisir de cette union, la main de Kiriko – et elle s'en voudra un peu une fois l'excitation descendue – allait frapper la fesse de Sha, la faisant claquer délicieusement alors que les deux sorcières augmentaient le rythme de leur pénétration jusqu'à arriver doucement mais surement jusqu'à l'orgasme. Ça se voyait à leur visage de plus en plus déformé par le plaisir mais surtout au rythme de plus en plus rapide qui vint enfin après les derniers coups de reins à jouir, à l'unisson.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN SHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!! »

Synchronisation ou désir de Sha, peu importe, elles avaient jouit et c'était le plus important. Fini les cris, place aux gémissements et aux soupirs contre Sha, toutes blotties les unes contre les autres.

« Han Sha... c'était si bon... tellement... merveilleux... » Kiriko se faisait toujours aussi câline avec Sha une fois qu'elle avait jouit mais par contre, un souvenir de leur petite séance lui remonta à l'esprit... « Sha... je... suis désolé... pour la petite fessée... c'est parti tout seul... »

Sexe ou non, elle n'avait jamais aussi loin contre elle. La griffer durant l'orgasme, la mordiller oui mais pas la frapper, enfin, la fessée...

Deux puissantes sorcières rien que pour elle, Sha était vraiment comblée. Elle hurlait aussi, car les deux verges massives d’Açoka et de Kiriko n’étaient pas des quantités négligeables. Ensemble, elles faisaient preuve d’une énergie féroce, mais ce fut surtout Kiriko qui la surprit. Elle se montra encore plus énergique qu’à l’habitude, encore plus dominatrice. Sentir Kiriko ainsi, sur elle, c’était exquis, inouï, et unique. Sha ne l’avait jamais vu comme ça, elle n’avait jamais senti la Celkhane se montrer aussi aventureuse, aussi entreprenante, aussi énergique. La voir de cette manière, c’était… Magique. Sha adorait ça   , et l’Ombre se pinçait les lèvres, entre plusieurs hurlements, en sentant toute la dévotion que Kiriko menait dans ses puissants coups de reins. Oh oui, elle était diablement énergique !

« Hmmmm… Haaaaa… Haaaaa… !! »

Kiriko et Açoka, ensemble, continuaient à la prendre généreusement, et elle sentit Kiriko se coucher contre elle, avançant son buste vers l’avant, posant ses mains sur les épaules de Sha, mordillant le creux de son cou, gémissant contre son oreille, léchant sa peau, mélangeant la sueur de son corps à la sienne, avant de se redresser à nouveau, de manière à se tenir bien droite, derrière elle, à enfoncer sa queue. Son sexe heurtait fréquemment celui d’Açoka, et, si le contact pouvait surprendre au début, au fur et à mesure de leurs sodomies respectives, Kiriko et Açoka y prenaient goût, et finissaient même par adorer ce contact, quand les deux phallus se heurtaient ensemble, celui de Kiriko heurtant celui de la femme à la peau argentée, avant de repartir en arrière, puis en avant.

L’énergie dont Kiriko faisait preuve était impressionnante, Açoka ne pouvait que l’admettre. Ce qui la motivait n’était pas que sa dévotion envers sa Déesse, ou envers son corps magnifique. C’était un amour millénaire, ancestral, une force plus puissante que la sienne, qui la stimulait, et qui remuait dans ses veines. Et c’était pour ça, pour cette raison précise, que Kiriko avait remporté le concours, qu’elle était ici, à Wallündrill, et qu’elle était toujours dans la lice. En-dehors de toute considération romantique idiote, Açoka savait que l’amour était une force, la plus puissante du monde… Que ce soit l’amour pour l’être aimé, son enfant, ses parents, ou même sa patrie, l’amour était une force qui vous forçait à vous dépasser, à surpasser vos propres capacités et à franchir toutes vos limites.

« Haaaa… Hmmmm… »

Les trios femmes haletaient et gémissaient, mais Kiriko les dépassait clairement… Et, quand l’orgasme la traversa, la Celkhane, prise d’une inspiration subite, alla même gifler la croupe de Sha… Oui, la gifler ! Sha sentit clairement ses mains s’abattre fermement sur elle, claquant à plusieurs reprises sur sa peau ferme et douce. Des frappes bien appuyées, à plusieurs reprises, pendant que Kiriko jouissait, enfonçant ses mains, et la marque de ses ongles, sur sa peau. En réalité, ce n’était pas la première fois que Kiriko la frappait, mais, à chaque fois, elle le faisait alors que Sha avait pris une autre apparence, généralement quelqu’un du Palais, comme une servante, et se montrait outrageusement provocante envers Kiriko. Sha savait très bien comment la faire craquer, tout en évitant de trop éveiller les soupçons de la femme. Sa spécialité était de prendre l’apparence d’une servante, dans une tenue de maid sexy, avec des jarretelles et des bottes à talon, et de ranger la chambre de Kiriko quand elle revenait de l’entraînement, puis de se débrouiller pour l’amener à lui faire l’amour.

Mais là, c’était effectivement la première fois que Kiriko giflait son corps, son réel corps. Et sentir Kiriko la gifler était particulièrement agréable. Son orgasme éclata sur le corps d’Açoka, se répandant sur ses cuisses. L’Ombre se vida joyeusement sur elle en soupirant profondément, enfonçant ses mains contre les jambes d’Açoka, griffant ces dernières, avant de se relâcher d’un coup. Les deux femmes avaient également joui en elle, très longuement, et en des quantités impressionnantes.

Kiriko ne tarda ensuite pas à s’excuser de l’avoir giflé. Sha, elle, sourit, tout en se retirant des deux femmes, et se retourna. Elle s’assit sur ses genoux, et posa ses deux mains sur les joues de Kiriko, les caressant doucement.

« Oui… Oui, tu m’as giflé, Kiriko, et… C’était très discourtois. On a tué des infidèles pour bien moins que ça, tu sais… Aurais-tu oublié que je suis ta Déesse, et non une vulgaire catin ? »

Le ton se voulait sévère, mais Sha, en réalité, était surtout en train de plaisanter. Elle prenait ça sur un ton très sérieux, mais y voyait surtout un prétexte parfait pour la perturber un peu. Ses doigts glissèrent ainsi le long des fines lèvres de Kiriko, et elle se rapprocha encore, venant l’embrasser sur le bout des lèvres, mordillant sa lèvre inférieure, tirant dessus, pour la faire claquer.

« Tout ça mérite une grosse punition… Tu n’es pas d’accord, Açoka ?
 -  Oh oui… Ce n’est pas surprenant. Elle vient de Caelestis, on apprend aux filles à être indisciplinées là-bas. Moi, Samara m’avait appris à respecter mes supérieurs, a fortiori quand elles sont de stature divine. »

Sha sourit à nouveau, puis ordonna à Kiriko de se coucher sur le ventre. Açoka attrapa un jeu de cordes, et étira les bras de Kiriko vers le fond du lit, y attachant ses poignets, pendant que ses jambes pendaient le long du lit. De cette manière, son délicieux petit cul ressortait, bien visible, et la main de Sha le caressa doucement, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres.

« Je vais te fouetter, Kiriko… Au moins… Hum… Quinze coups de fouet. »

Açoka lui avait également apporté un fouet, qui figurait parmi le matériel de la chambre, et Sha caressa doucement le fessier rebondi de Kiriko, son autre main griffant son dos.

« Et, à chaque coup de fouet, tu devras t’insulter… Dire que tu es une petite pute, par exemple, ou une sale chienne… »

Sha donna un petit coup sur ses fesses, puis se pencha alors vers son visage, et mordilla un peu son oreille, avant de glisser une confidence dans le creux de ses oreilles :

« Mais, maintenant que tu m’as giflé, il est trop tard pour reculer… Tu devras encore me battre quand je te le demanderai, ma chérie… »

Cet aveu dit, et qui devrait définitivement balayer les angoisses de Kiriko, Sha se releva, s’écarta, puis fit claquer le fouet dans le vide pendant quelques secondes, avant de le redresser en arrière… Puis de l’abattre en avant, le faisant claquer sur son postérieur.

*SCHTAAAACC !!*

Ce plaisir... C'est vrai, prendre le cul de Sha en étant étroitement collé en elle, avec Açoka, c'était mieux que ce qu'elle aurait pensé. Mais dire quelque chose qui était en sorte du bien de cette Ashnardienne, c'était impensable pour elle alors elle taisait cet aveu, préférant garder cela pour elle. Après tout, même sans elle, prendre le cul de Sha était une chose divinement bon. Donc même si cela rajoutait du plaisir, ce n'était que peu de chose. Mais il est vrai qu'elle avait gifler le cul de Sha, et pas qu'une fois. Même si elle l'avait déjà fait auparavant sans le savoir, là, elle le savait et ça faisait toute la différence. Elle-même le savait, même si ce n'était que pour le sexe, elle avait gifler Sha ! C'est grave ! Sha jouait d'ailleurs sur ce fait pour y planter un certain doute chez sa sorcière, de quoi lui faire demander si elle était vraiment en colère ou non...

Elle en perdait ses mots pour le coup mais voir Açoka la rouler dans la boue et insulter sa patrie, ça, elle savait y répondre en revanche.

« Tu sais rien de Caelestis sale pouffiasse alors retourne te faire baiser par tes supérieures et soit une gentille chienne alors coucouche panier ! »

Fraternité peut-être mais autant elle ne pouvait rien dire à Sha, autant cette fille, pff, elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds. Attachée sur le ventre, elle attendait la suite, se demandant bien ce que sa Déesse avait en tête ? Au final, ce fut quinze coups de fouet ? Bah, elle le méritait surement au final. Sha avait déjà fouetté Kiriko mais ça partait dans le jeu et non comme une punition. Un peu inquiète, elle ne disait rien, ne réagissant pas aux caresses de Sha sur ses fesses alors qu pourtant, c'était bon. Alors quoi ? Elle était vraiment en faute ? Elle s'en voulait, ça se voyait un peu quand même. Kiriko ne fautait jamais et là, ce fut le cas, y a un début à tout après tout...

« D'accord, ma Déesse... »

C'était le moins qu'elle puisse faire si elle voulait se faire pardonner par Sha. Se penchant sur elle, elle vint balayer ses fautes avec quelques mots, faisant de nouveau naître un petit sourire sur ses lèvres.

« Je ferais de mon mieux, ma Déesse... »

Elle souriait mais ce n'était pas le pus beau des sourires et pour cause, Açoka était là... Même si ça avait été une autre femme, elle n'aurait pas été ravie, après tout, se montrer ainsi soumise devant Sha, elle la Celkhane qui ne se laissait pas marcher sur les pieds ! Elle n'aimait pas ça, déjà, agir comme un chaton avec Sha devant les autres, ce n'était pas ce qu'elle préférait mais ça... Mais quand le premier coup venait marquer sa fesse, elle se redressa par réflexe en gémissant et en exécutant les ordres.

« Haaaan ! Je ne suis qu'une chienne ! »

C'était peu, mais il fallait bien commencer. Sous le regard amusé de sa sublime déesse et de cette moins-que-rien d'Açoka, elle se préparait à la suite, retenant ses remarques pour Açoka, de peur que Sha lui confie le fouet. Se faire fouetter par Sha était un plaisir, se faire fouetter par cette femme, ça serait comme se faire cracher dessus. Elle était en position de faiblesse actuellement et ne pourrait pas riposter alors évitons de lui donner raison...

« Hummmm, je suis votre salope ! »

Les coups étaient plus ou moins espacés, peut-être pour laisser la douleur passer, peut-être pour que les deux femmes se régalent à voir ses fesses devenir de plus en plus rouges par endroit, elle n'en savait rien mais elle ne demanda pas son reste. Les coups continuaient, de plus en plus rapide, les insultes contre elle-même étaient elles aussi de plus en plus crue et... étrange parfois.

« Nnnhhh, je suis votre putain ! Votre câtiiiiin ! Haaaa, votre pouffiasse ! Votre petiiiite pute ! »

Cela finissait par se ressembler de plus en plus, elle en était déjà à six, presque la moitié mais ça va être difficile de rester original ensuite, surtout quand le fouet lui laissait moins de répits pour trouver ses idées.

« Haaan ! Je suis votre chose ! Hum ! V-votre poupée de sexe ! Haaaaa, votre sac à foutre ! »

Le compte en était à neuf et... oui, l'inspiration se perdait mais elle avait d'autres choses en tête qui n'avait rien d'insultant mais Kiirko ne savait plus qui dire pour s'insulter... elle avait fait le tour de la question, non ?

« Haaaaa ! Je suis votre... femme ! Hu, je suis votre sorcière adorée. Huuuu, je suis votre cul préféré ! Haaaaa, je suis... votre âme sœur... Haaaaaaaa ! Je suis, votre Celkahne ! »

Le dernier coup de fouet fut surement le plus douloureux, qu'il soit plus fort à cause de la force employée pour par les marques laissé par les quatorze autres coups, Kiriko le trouvait plus fort mais elle comptait aussi employé un mot fort.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Je suis.... haaa.... la mère de vos petites sorcières... »

Future mère directe mais maman indirecte de Nausicaa, Jasmine et bien d'autres petites sorcières qu'elle ne connaissait pas, qu'elle avait déjà imaginé comme cette petite kitsune niché entre elles ou encore ses ravissantes petites sorcières qu'elle avait rêvé dans un futur peut-être pas si lointain. Les quinze coups étaient passés, Kiriko regardait Sha par-dessus son épaule avec un petit sourire aguichant, allant de paire avec son regard. Les joues rouges de plaisir et de douleur, elle reprenait doucement en récupérant sa voix.

« Que suis-je pour vous, ma sublime déesse ? »

Après tout ce que Kiriko avait pu dire, elle avait le choix pour trouver comment la définir. Elle attendait à être détacher – ou non – mais surtout à avoir Sha à ses côtés pour rendre la douleur plus supportable. Tant puis qu'Açoka a vu ou entendu tout cela, dans quelque temps, cela sera monnaie courante dans le temple de Sha alors, autant s'y habituer.

Kiriko était très susceptible quand il s’agissait de parler de Caelestis, et Açoka, elle, adorait la lancer là-dessus, car elle savait que c’était un sujet sensible. Sha aussi le savait. Pour rejoindre l’Ombre, Kiriko avait dû abandonner pratiquement tout ce qu’elle faisait à Caelestis, et, même si elle n’était pas en train de travailler directement pour Ashnard, le fait est qu’elle était maintenant proche de ses anciens ennemis. C’était donc un sujet douloureux, même si Sha savait que, malgré cette situation, Kiriko continuait à se rapprocher des Celkhanes, et n’avait jamais vraiment oublié ses racines. Une telle chose, au demeurant, ne gênait nullement Sha, car elle savait que Kiriko ne la trahirait jamais, qu’elle était tout simplement incapable de le faire, ou même juste de l’envisager.

Et le fouet s’abattit donc, tel un serpent, crachotant à chaque fois sur son délicieux cul, faisant sursauter Kiriko, qui, à chaque fois, dut s’insulter. Açoka s’en mordillait les lèvres, et Sha, elle, tremblait d’excitation. Généralement, elle fessait Kiriko, et la fouettait rarement, ce qui expliquait aussi pourquoi elle lui avait dit qu’elle avait adoré ses claques, et qu’il ne fallait pas interpréter ça comme une punition. C’était un jeu, rien de plus, et Sha continuait à jouer, à profiter de ce jeu, en multipliant les coups de fouet. Elle y alla assez lentement au début, fermant les yeux à chaque fois qu’elle entendait le fouet claquer sur le cul de Kiriko, puis voyait ensuite, en les rouvrant rapidement, le petit cul de sa femme rebondir sur place. L’Ombre rabattait ensuite son fouet, puis fila à nouveau.

Quinze coups, donc, pendant lesquels Kiriko, outre s’insulter, finit par dire les premières choses qui lui traversaient l’esprit. Elle termina ainsi en décrétant qu’elle serait la mère de ses enfants, ce qui ne manqua pas de la faire sourire, tandis que l’ultime coup de fouet claqua sur un cul bien rougi. Sha retint ensuite son arme, puis la posa sur la table à côté d’elle, et vit Kiriko se tortiller lentement. Toute nue, elle se frottait contre le lit, en sueur et haletante, et, avant de lui répondre, Sha tourna la tête, et sourit en voyant que le sexe d’Açoka était bien dressé.

« Me voir la fouetter t’a excité, hein, petite cochonne ? demanda-t-elle à voix basse.
 -  C’est... C’est si surprenant que ça ? »

Sha lui sourit, et se tourna vers elle, venant caresser sa queue, la masturbant doucement, faisant soupirer Açoka. Elle aussi, cette Ashnardienne sauvage et dure, elle était amoureuse de Sha. C’était pour cette raison qu’elle avait fini par adhérer pour de bon à son culte, elle qui aurait pu rester au cœur de l’Empire, près de sa mentor, Samara. Sha souriait donc en la masturbant, et déposa finalement un baiser dans le creux de son cou, tout en lui glissant quelques mots supplémentaires à l’oreille.

Une fois ceci fait, elle se retourna vers Kiriko, et s’assit sur le lit, juste à côté d’elle, et sa main alla caresser le creux de son dos.

« Ce que tu es à mes yeux, Kiriko... Je ne sais pas trop quoi dire, car tu es, en réalité, beaucoup de choses. Tu es la plus fervente de mes sorcières, celle qui me soutiendra toujours, et qui m’a toujours soutenu. Ensemble, nous vivons une union millénaire, qui a suscité, et suscite encore, bien des jaloux. Pour toi, j’ai cessé d’aimer un Dieu. Je t’aime au-delà du raisonnable, Kiriko, bien au-delà... »

Açoka posa alors chacune de ses mains sur les fesses de la femme, les massant tendrement. Inutile de la frapper, car son cul était déjà bien endolori, et elle voulait donc la ménager un peu. Sha caressa doucement ensuite les cheveux de la Celkhane, non sans lui sourire.

« Nous avons des ennemis redoutables, mes chéries... Si je peux comprendre votre rivalité, je ne veux pas qu’elle grandisse encore. Votre rivalité vous permet de vous surpasser, mais je ne veux pas que vous vous déchiriez. Mon culte s’est effondré jadis parce que les sorcières étaient très isolées les unes des autres, et trop arrogantes et trop orgueilleuses pour voir qu’elles étaient sur le déclin. C’est une chose que je ne puis tolérer. J’ai besoin de vous deux à mes côtés dans l’organisation et le fonctionnement du culte. »

Sha les regardait à tour de rôle, et Açoka haussa les épaules.

« Je vous ai juré fidélité, Sha, à vous et à votre culte. Et, chez moi, un serment est mon serment. Je mourrais pour vous, ou pour chacun des membres de votre culte... Ce qui implique cette petite salope. »

Sha esquissa un léger sourire, et embrassa ensuite le front de Kiriko, espérant que le message passerait bien.

« Vous êtes à la fois très similaires, et très différentes, toutes les deux. Et, si je veux avoir plein d’enfants de toi, Kiriko, je pense aussi qu’Açoka aura mérité d’en avoir un de nous... »

Açoka approcha alors son sexe du corps de Kiriko, et la pénétra, s’enfonçant dans ses fesses.

« Ooooh... Putain, ton cul était trop tentant, hmmm... ! »

Se faire fouetter le cul par Sha, c'était toujours aussi bon. Peu importe, fouet ou main, autres, tant que ça restait Sha, Kiriko pouvait supporter bien des choses que le commun des mortels ne pourraient même pas proposer de partager avec Kiriko. Sur le lit, la douleur était encore présente sur ses fesses, elle ne savait pas si les marques allaient rester et à vrai dire, elle s'en fiche. Mais à force de gigoter sur ce lit, sa queue se frottait dessus et elle avait une furieuse envie de s'en servir. Tendrement avec sa Déesse ou la lui faire bouffer à cette petite pute Ashnardienne. Laissant la douleur s'estomper très lentement, elle savourait les petites attentions de Sha, elle la faisait rêver en parlant de leur amour et voulait aussi s'assurer d'une chose concernant leur relation entre elle et Açoka. Cette dernière avouait protéger Kiriko si besoin en est, même si elle ne se gênait pas pour l'insulter encore un peu.

« Qu'on soit d'accord, je déteste cette petite salope qui pète plus haut que son cul. Mais je sais que sa disparition vous causerait du mal, que vous le montriez ou non alors, même si ça gave, je la protégerai, quitte à la protéger comme si c'était vous. »

Quand elle vouvoyait, elle s'adressait à la déesse, quand elle la tutoyait, c'était à sa femme et future femme. Difficile de trancher, elle a été sa femme et mère de ses enfants un certain nombre de fois mais actuellement, elle n'était ni l'un ni l'autre. Donc oui, si Açoka est en danger, Kiriko la protégera pour éviter la souffrance pour Sha. Elle a bien assez souffert comme ça, inutile de lui en rajouter une couche. La petite phrase de Sha concernant un cadeau pour Açka ne put que lui rappelé cet instant après avoir joui en elle, quand elle avait imaginé cette dernière portant son enfant. Elle se souvenait de ça, elle voyait dans leur regard une certaine complicité comme avec Sha mais aussi cette petite flamme qui, à la moindre étincelle allait déclencher une nouvelle joute verbale. Mais cette petite vision s'estompa quand elle sentit Açoka venir la prendre, non seulement son cul était encore endolori mais en plus, elle était toujours attachée, ne pouvant donc se défendre comme il faut.

« Nnnnnngggghhhh ! Sale... p-putainnn !! »

Plaisir ou douleur ? Surement un peu des deux, Kiriko serrait les dents et les yeux en la sentant la pénétrer. Venant de Sha, cela ne serait qu'un tendre plaisir un peu piquant mais venant de cette fille. Quelle barbe ! Certes, ce serait mentir que dire qu'elle déteste cela à cent pour cent mais déjà, soumise par elle, elle n'aime pas cela et en plus, devant Sha ? Combo de mauvaise chose. Mais pas entièrement. Jamais elle n'avouerait de bonnes choses à Açoka et même ses « compliments » ne seront pas entièrement dit avec le cœur. Pour lui faire cracher le morceau, cela ne sera pas facile. Kiriko ne pouvait que subir les va et vient en elle, sa queue se frottant toujours contre le lit, son cul lui faisait toujours mal et ce n'était pas Açoka qui calmait la douleur, au contraire.

« Haaaa bordel ! F-fait gaffe ! »

Sa bouche refusait de faire sortir le même genre de petites phrases douces qu'elle pouvait dire à sa femme, là, ce n'était qu'animosité. Ses doigts avaient beau se crisper sur les oreillers, ça ne changeait rien à son calvaire. Enfin, il y avait bien Sha à ses côtés et même si elle déteste être soumise devant elle – avec une autre que Sha du moins – quelques caresses et autres petites attentions lui suffisait pour la calmer un peu.

« Haaaaaaaaaa m-meeeerde ! T-toi... J'vais t'la faire bouffer ma... biiiiite !!!! »

Qu'on soit d'accord, avec ou sans Sha, leur « ébat » étaient toujours comme ça, l'autre jurant de se venger juste après et encore et encore, il n'y avait jamais de moment où elles étaient d'accord, sauf quand elles n'en pouvaient plus et devaient dormir. Et même là, leur repos est obligatoire et la revanche aura lieu sous peu. Mais quand le glas sonnait pour Açoka, Kiriko le sentit aussi en son fondement, même sa queue tressautait contre le lit, à deux doigts d'envoyer la sauce mais, c'était vraiment limite !

« Gyyyyyaaaaaaaaaaaaaaa... espèce... de... salope... »

Interdiction de dire qu'elle avait aimé cela, même pas un petit pourcentage de satisfaction, aucune Celkhane n'avouerait ce genre de chose face à une Ashnardienne ! Le corps de Kiriko tremblait doucement, l'excitation, sa queue prête à relâcher la sauce, elle devait se calmer mais pour le moment, elle restait attachée au lit, attendant comme un fauve en cage, une fois libérée, elle ira se venger, sauf si Sha la retient mais sans ça, elle va tenir parole et enfoncer sa queue dans la bouche d'Açoka. Elle comptait lui laisser un bleu au fond de la gorge, simple vengeance pour lui renvoyer la balle. Mais la suite ne dépendait que de Sha, si elle voulait laisser le combat continuer ou profiter d'une Kiriko attachée ? Elle pourrait s'en libérer aisément mais... Sha étant là, elle n'allait pas aller contre ses ordres, c'était elle qui avait voulu la voir ligoter ainsi.

Depuis combien de temps l’animosité entre Kiriko et Açoka durait ? Sha était bien incapable de le dire. Açoka était venue à elle avant qu’elle ne rencontre Kiriko, et Sha savait que, quand Açoka avait appris qu’elle recrutait une Celkhane, elle n’avait que peu apprécié. C’était, en fait, la première fois où, véritablement, Açoka avait dû choisir entre sa Déesse et entre ses devoirs vis-à-vis de l’Empire. Caelestis était considéré par Ashnard comme un État-terroriste, et, à ce titre, Açoka aurait dû signaler Kiriko, et l’emmener dans une prison impériale pour l’interroger. Néanmoins, Sha avait refusé, car, dès qu’elle avait vu Kiriko, elle avait eu une réminiscence, un souvenir de ce que, jadis, la belle Celkhane à la combinaison violette était. Et, par amour envers Sha, Açoka avait donc choisi de ne rien dire, et, quand elle avait constaté que Kiriko n’arrivait pas à faire sortir ses pouvoirs magiques, mais était une redoutable guerrière, elle l’avait entraîné. L’opposition entre les deux femmes avait été idéologique, au départ, avant de devenir plus sentimentale. Ashnardienne, Açoka défendait l’esclavage, défendait la visée impérialiste et hégémonique de l’Empire, alors que Kiriko, elle, parlait du droit des peuples à se gouverner eux-mêmes, ou encore de la liberté.

Puis cette opposition était devenue sentimentale, se tournant autour de Sha. L’Ombre le savait. Les deux femmes l’aimaient, et leur rivalité avait donc servi à ce qu’elle en préfère une par rapport à l’autre. Tôt ou tard, Sha aurait une conversation sérieuse avec elles, afin qu’elles comprennent qu’on n’aimait pas une divinité comme on aimait une simple personne. Il lui était tout simplement impossible de choisir entre les deux, car Kiriko et Açoka apportaient chacune quelque chose dont Sha avait besoin. La première était une sorcière l’aimant aveuglément, et ce depuis des millénaires. La seconde, cependant, était une femme qui l’avait aidé à façonner son culte, à se forger des troupes, des contacts, des agents, à étendre son réseau, et ainsi à recruter de multiples sorcières, tout en les formant et en les entraînant. Ensemble, ces deux femmes qui se détestaient étaient ses artisanes, et elle avait donc besoin des deux à la fois.

« Hmmmm... »

Pénétrant rudement le corps de la femme, Açoka soupirait de plaisir, gémissant longuement, sa queue filant d’avant en arrière, s’enfonçant joyeusement dans les entrailles de la Celkhane. Elle faisait preuve de toute son énergie, de toute sa force, pour offrir à Kiriko une superbe sodomie. Açoka détestait Kiriko, reéellement. Alors, elle n’était pas en train de vouloir lui faire l’amour, mais de la baiser, de la baiser fortement, elle, cette traînée, cette mijaurée qui lui avait volé sa Déesse. Açoka avait ardemment voulu participer à ce Tournoi, mais, n’étant pas une sorcière, elle en était d’office exclue. Et Açoka avait pu voir combien la relation entre Kiriko et sa Déesse avait augmenté, au détriment de la sienne.

Alors, elle giflait Kiriko, la frappant fort, en grognant et en soupirant profondément, multipliant les coups de reins. Elle grognait, gémissait profondément, et continuait à la labourer, le corps de la Celkhane filant d’avant en arrière, chacun de ses mots étant comme autant d’agression à ses oreilles.

« Hmmmm... Ferme-là... Ferme-là, sale... Sale puuuuteeuuuuhh !! »

Dans un profond râle de plaisir, Açoka contracta ses muscles, et jouit furieusement dans ses fesses, balançant des filaments de foutre qui éclatèrent dans le corps de la femme. L’Ashnardienne se vida en elle, poussant un profond soupir, et se retira de ses fesses, respirant profondément, haletant longuement, pendant que Kiriko restait sur le lit, ayant réussi à se retenir de jouir. Après tout, Kiriko faisait intensivement l’amour depuis quelques jours, ce qui lui permettait de tenir plus facilement qu’Açoka.

Sha se rapprocha alors, et défit les liens retenant les poignets de Kiriko, tout en s’asseyant sur le lit.

« Vous êtes mes femmes les plus précieuses, Kiriko et Açoka... Je tiens énormément à vous, mais votre rivalité finira par vous consumer, au lieu de vous unir. Vous devez cesser vos querelles stupides, mes chéries, surtout depuis ce que tu as découvert, Kiriko. »

L’Ombre n’en ajouta pas plus, mais elle était loin d’avoir oublié Blaine, et tout ce que ce Dieu Noir avait avoué à Kiriko.

« Alors, Kiriko, tu vas te relever, et tu vas embrasser Açoka. L’embrasser avec envie et dévotion... Et, par la suite, vous tâcherez d’oublier vos querelles, car nous avons besoin d’unité pour que notre culte survive à ses ennemis. »

Être soumise à Açoka, quelle mauvaise blague ! Kiriko aimait Sha plus que tout, pour elle, elle a coupé ses racines, quittée sa nation – sans pour autant les trahir, juste déserter – et vivait dans l'empire d'Ashnard, son pire ennemi en tant que Celkhane, alors devoir cohabiter avec une Ashnardienne pure et dure, ça la faisait chier. D'autant plus quand cette dernière était en train de lui prendre le cul mais avait-elle le choix ? Sha ne lui avait pas dit de se libérer ou à Açoka de ne pas faire ça alors... elle devait subir, tout simplement. Mais par chance, une fois terminée, même si son corps tremblait légèrement, elle n'avait pas joui, encore un ou deux coups et elle lâchait la purée mais là, ça restait encore en elle. Sha la libérait avant de lui demander de faire quelque chose de très compliquer. Compliqué mais nécessaire quand elle évoquait ce qu'elle avait appris de cet autre dieu, son bonheur ne risque pas d'être sans nuage tant que ce dernier traine autour d'eux.

À ces mots, elle ne pouvait que baisser les yeux en se remémorant tout ce que cette saloperie avait brisé juste pour faire de la peine à Sha. Elle se redressa sur le lit, sans un mot, sans même un sourcil froncer pour sa rivale, elle gardait un air assez mélancolique sur le visage, une mélancolie assez triste. Oui, elle avait toujours regardé Açoka avec défis ou fierté en se sentant meilleure qu'elle par moment mais dans son regard, pas la moindre trace de rivalité, ce qui pourrait faire poser des questions à Açoka, quoi de plus normal après tout. Sans dire le moindre mot, la moindre provocation, elle se pencha sur elle et lui offrit un baiser lent et doux, un peu comme avec Sha... mais la Déesse avait toujours droit au meilleur, là, ça l'était un peu moins. Est-ce arrivé un jour que Kiriko soit aussi douce avec Açoka ? Oh ça non, même quand elle se faisait moins brutale, il y avait toujours un petit quelque chose qui rappelait leur rivalité et là... rien.

Sa langue se frottait doucement conbtre la sienne, sa main pressait ducement sa joue alors qu'elle fermait les yeux. Sa main passait de sa joue à ses cheveux en la gardant près d'elle. Sa queue était toujours aussi bien dressée et tendue, prête à exploser mais tant que personne n'y touche, la pression devrait redescendre doucement pour redevenir gérable. SI on la titille un peu de ce côté-là, elle risquait d'exploser. Quand elle termina le baiser, elle ne prononça toujours aucun mot, elle tendait juste son bras pour la prendre et la serrer contre elle. Pourquoi ce geste d'amitié ? Surtout car si cet autre dieu voulait leur faire du mal, Açoka pourrait bien devenir une de ses cibles et si cela attristerait moins la Celkhane que la déesse, elle ne voudrait pas voir son amour divin se morfondre et pleurer à chaude larmes. Tôt ou tard, Açoka et les autres seront surement mit au courant pour Baine, d'autant plus qu'elles sont présente ici, toutes réunies autour de Sha et de son adversaire. Penser à ce genre de chose n'avait rien d'excitant et cela la rendait même un peu triste. Elle était pour, exterminé les adversaires de Sha pour se débarrasser des problèmes mais tuer un dieu, même avec la meilleure volonté du monde et les meilleures raisons, ce n'est pas suffisant.

« Tu as raison. Ce n'est pas en restant seule et têtue qu'on en viendra à bout mais tous ensemble, avec ou sans lien du sang. »

Ce qu'il faudrait traduire par maintenant ou plus tard, actuellement, il n'y avait personnes ici dans cette grande famille qui partageait le même sang mais sous peu, dans quelques années, il y aura surement tout un tas de petites sorcières qui viendront aider leur maman, pour leur propre sécurité et leur avenir paisible, espérons le. Replaçant son regard sur Açoka, elle gardait toujours ce même air, ce même ton pour lui parler.

« Je tâcherais à l'avenir d'éviter de te provoquer mais essaie d'en faire autant, tu sais bien que ma patience à ses limites. »

Surtout avec Açoka....

L’arrogance des sorcières n’était plus à démontrer. Une sorcière se croyait invincible, ou, en tout cas, supérieure aux autres. Pour Sha, il était assez difficile de reprocher ce sentiment à ses sorcières, vu qu’elle raisonnait un peu comme ça. Or, elle ne pouvait pas nier le fait qu’elle avait perdu il y a des siècles, perdu contre ce fameux Baine, ce Dieu de la Haine, un antagoniste qui avait décidé de briser le culte de Sha, parce qu’il n’avait pas réussi à obtenir l’amour de la Déesse, et lui en voulait d’aimer Kiriko. C’était une chose importante à comprendre, car, si Sha avait déjà perdu une fois contre Baine, elle pouvait encore perdre. La chasse aux sorcières avait profondément affaibli Sha, une faiblesse que son ennemi avait utilisé pour la sceller, et Sha avait encore des questions en suspens. Comment avait-elle réellement réussi à sortir de son bannissement ? Sa théorie initiale  avait été de considérer qu’elle était sortie grâce à la Haine qu’elle ressentait envers les humains, ceux-là mêmes qui, après avoir profité de l’aide des sorcières pendant des siècles, les avaient finalement rejeté. Elle avait pensé que les conflits mondiaux avaient, par le nombre impressionnant de morts et de tueries, atténué la puissance des murs de sa prison divine. Mais, maintenant, alors que la mémoire lui revenait par bribes, elle ne soutenait plus cette théorie, qui lui apparaissait comme factice.

Alors, il était important de s’allier... Et Açoka, qui n’était pas une sorcière, pouvait être l’as qui leur permettrait de repousser Baine. Sha, en réalité, était convaincue qu’Açoka avait encore un rôle à jouer, un rôle déterminant. C’était un pressentiment qu’elle avait eu depuis le jour où Samara lui avait présenté cette jeune femme, à l’époque très sûre d’elle, et soucieuse de bien faire. Maintenant, les trois femmes formaient un triangle amoureux compliqué, car, même si Açoka avait appris à dissimuler ses émotions derrière son calme et son autorité, elle était amoureuse de Sha, et avait énormément sacrifié pour elle. En compagnie de Samara, elle aurait pu avoir un rôle très important dans l’armée impériale, mais avait, au contraire, choisi de rejoindre Sha. Et Sha était convaincue que, un jour, Açoka sera d’une aide fondamentale.

Kiriko l’embrassa donc doucement, en disant qu’elle essaierait de changer. Açoka la regarda alors, sans rien dire, avant de l’embrasser à son tour, puis de dire, elle aussi :

« Je ferais de mon mieux avec toi... »

C’était déjà ça. Sha n’était pas suffisamment naïve pour croire qu’une simple conversation allait changer les choses, mais c’était un début. Açoka se retourna alors vers Sha, soucieuse.

« Excusez-moi, ma Déesse, mais... Pourriez-vous m’en dire davantage sur... Sur ce dont vous parlez ? »

Sha hocha la tête en se rapprochant.

« Oui, il est vrai que nous n’avons pas eu l’occasion de discuter longuement depuis ton arrivée ici, Açoka... »

Avant d’en dire davantage, elle commença par se coucher sur le lit, et invita les deux femmes à la rejoindre. Açoka alla ainsi se blottir sur sa gauche, et Kiriko sur la droite, chacune des mains de Sha se glissant dans leurs dos pour les caresser, terminant ensuite par se positionner sur leurs fesses, les pressant doucement. Elle expliqua alors à Açoka l’existence de Baine, le Dieu de la Haine, qui, depuis des éons, luttait contre Sha, en maudissant l’amour qu’elle ressentait envers Kiriko.

« J’ignore jusqu’à quel point ce qu’il dit est exact, mais je sais qu’il ne mentait pas. Cet individu est redoutable, et il se terre ici, à Wallündrill... Je suis sûre que plusieurs des compétiteurs sont avec lui, et... Je suis de plus en plus convaincue que c’est lui qui m’a scellé. »

Açoka écarquilla les yeux en se redressant brusquement.

« Mais... Il faut l’arrêter, alors... ! »

Sha ne put qu’acquiescer.

« Kiriko doit se reposer et s’entraîner pour les autres Épreuves, mais, si je t’ai fait venir, Açoka, c’est aussi parce que je connais tes talents d’investigatrice. Il faut que tu en découvres davantage sur ce Baine, ainsi que sur ce qui se trame derrière l’organisation de ce tournoi.
 -  Que... Que voulez-vous dire ?
 -  Quand Kiriko était à Rose Red, j’ai perçu quelque chose... Il se passe quelque chose dans cette ville, Açoka, quelque chose qui implique ceux qui la dirigent, et je ne sais pas ce que c’est. Alors, je compte sur toi et sur ta discrétion pour trouver des réponses. »

Açoka regarda brièvement Kiriko, se retenant de poser une question. Une tâche inutile, car Sha, qui connaissait très bien les deux femmes, savait à quoi elle pensait.

« Il serait trop dangereux d’impliquer Kiriko. Outre le fait qu’elle doive se reposer et s’entraîner, l’ennemi la connaît, et je soupçonne l’Étranger d’être mêlé à ce qui se passe, à la résurgence de Baine... Tu devras te débrouiller toute seule, Açoka, mais j’ai toute confiance en toi, ma chérie. »

L’Ashnardienne ne put s’empêcher de sourire, ressentant un élan de fierté bouillonner en elle, et elle se dépêcha d’embrasser brièvement sa Déesse.

« Je ne vous décevrai pas, ma Déesse. »

Ce n'était pas la paix, on ne passe pas de la guerre à la paix en un claquement de doigts mais pour Sha, les tensions se sont allégées entre elles et sans allumer la mèche, Kiriko en fera autant pour ne pas réveiller les tensions entre elles. Comme Açoka demanda des renseignements sur le sujet qu'elles avaient évoqué, annonçant cette alliance entre rivales, Kiriko restait silencieuse, repensant à sa rencontre avec Baine, ses paroles qui ne l'empêchaient pas de se sentir coupable. Elle détestait cet homme autant que Sha mais c'était le dieu de la haine et la haine le rendait plus fort, sa propre haine nourrissait son ennemi... Puis même sans parler de ça, fruit de son imagination ou souvenirs d'une autre vie, elle avait toujours ce genre d'image idyllique avec Sha, effacer par des images atroces de souffrance, surtout en voyant sa Déesse souffrir par des pertes, femmes, enfants, sorcières, elle ignorait qui étaient ces autres personnes dans ses images mais elle voyait Sha souffrir, c'était bien assez pour l'encourager à cesser cela. Mais tuer un dieu quand même... Kiriko L'aurait fait volontiers mais elle ne savait pas si cela suffirait ?

Même si Sha lui caressait la fesse, elle ne se trouvait plus d'humeur à user de sa queue ou autre, parler de Baine, voir ces choses dans sa tête, ça lui coupait toutes envie. Mais cela ne l'empêchais pas d'apprécier les caresses comme le fiat de se blottir contre Sha en caressant sa douce peau, humant son odeur si délicieuse. Comment ne pas trouver le sommeil dans ce calme ambiant ? La Celkhane n'était pas idiote, elle savait plus ou moins ce qu'Açoka ressentait pour Sha et elle ne lui en voulait pas. Quelle sorcière ne serait pas amoureuse d'une telle déesse ? Sans leur vie commune, Kiriko aurait pu se contenter d'être sa maîtresse et tenter de trouver une femme qui égalerait l'orteil de Sha en beauté et en prestance mais inutile, elle avait sa déesse comme – future – femme. De même qu'elle ne voulait pas à Sha de partager son lit avec Açoka, tant que leur amour entre elles restent ainsi, Kiriko se réserve le droit d'être sa femme légitime et la mère de ses enfants, le reste, ce n'était que des détails pour elle.

Kiriko continua de garder le silence, se reposant contre elle en sombrant doucement vers le sommeil. N'oublions pas que sa dernière épreuve l'avait littérairement vidé de ses forces magiques et que, malgré ce délicieux repos ici, elle avait enchainer les petites sauteries et user de sa queue, Sha ne cessait de dire que Kiriko devrait se reposer, chose qu'elle commençait à vraiment faire. Doucement, elle se perdait dans les bras de Sha et de Morphée, imaginant une nouvelle version du futur qui allait – peut-être – arriver dans quelques années. Leur aventure avec Açoka, la brève vision lorsqu'elle avait joui en elle, les paroles de Sha... On peut croire que ce n'est qu'un mélange de toute cette journée ou bien une possible situation, reste à savoir laquelle des deux ce sera mais ça paraissait tellement vrai...

Plus tôt dans la journée, Kiriko avait « imaginé » Açoka enceinte d'elle, dorénavant, elle ne la voyait plus enceinte mais toujours avec quelques années en plus sur son visage, comme son aspect un poil diférent de d'habitude. Bavardant ensemble, la paix qu'elles avaient fixée semblaient être ébranlé dans ce rêve concernant l'éducation de Daeneryth, leur fille. Sans élever la voix et en venir aux mains, on sentait une certaine tension dans cette discutions.

« Pourquoi tu veux déjà lui apprendre ça ? Elle n'a que quatre ans ! »
« Plus tôt elle sera prête et mieux ce sera non ? Tu as bien appris à te battre jeune non ? Ça pourra que lui faire du bien. »
« Elle est trop jeune, voilà ce qui ne va pas ! J'ai appris à me battre durant ma formation militaire en étant adolescente. Et même mes autres filles apprennent la magie vers cinq ou six ans au plus tard ! Je veux leur laisser le temps de profiter de leur enfance au moins. »
« La magie, c'est différent, vous lisez des bouquins et parler encore et encore avant de vous amuser à jouer les briquets ambulants en claquant des doigts, là, on parle de maniement d'armes. C'est bien pour ça aussi que tu voulais cette enfant non ? »
« N'insinue pas que je la voulais juste pour en faire une arme, c'est faux ! Sha me l'a demandé, j'ai accepté sans bronché car l'idée me plaisait de... »

La porte s'ouvrit laissant entrer Sha dans la pièce avec une petite fille dans les bras, apparemment apeuré, tremblotante. Le regard de la déesse sombre n'était pas le plus joyeux alors qu'elle faisait l'effort d'éviter de montrer ce genre de choses en présence de ses enfants.

« Je vous signale que votre discutions s'entend dans tout le couloir pour commencer alors éviter d'élever la voix et éviter de genre de commentaires, surtout devant elle ! »

Elle, c'était justement Daeneryth qui était dans les bras de Sha. La vision de cette petite appeuré avait de suite abaissé les tensions, ça et la mise en garde de Sha. Les deux femmes se rapprochèrent de leur fille en la caressant, lui baisant la tête. Calmant la petite qui avait dû comprendre être la source de cette discution. Açoka l'avait libérer des bras de la déesse, ne cessant de la rassurer.

« Elle est autant votre fille que la mienne alors cessée une bonne fois pour toutes de vous bouffer le nez, surtout devant les enfants. Je me fiche de qui à commencer. Elle commencera son entraînement quand je l'aurais décidé puisque vous êtes incapable de le décider comme des adultes. »
« Pardon Sha... »
« Désolé... »
« Ce n'est pas à moi qu'il faut dire pardon. »

Aussi belle qu'énervée, la déesse tourna les talons en quittant la pièce, laissant les deux mamans avec leur fille, faisant oublier qu'il y a quelques secondes encore, elles étaient comme deux chiens prêts à en venir aux crocs. Toutes les deux s'excusaient auprès de la petite fille aux cheveux blonds très clair, une chose qu'elle tenait d'Açoka, même si ses cheveux sont d'argent, il n'empêche pas que ce soit très clair. Sha était une déesse sombre il ne fallait pas l'oublier. Si Kiriko était sa femme et la mère de ses enfants, elle l'adorait évidemment, tout comme Açoka mais faire peur aux petites n'était pas une chose qu'elle tolérait. Elle savait que c'(était involontaire, d'autant plus que Kiriko était une vraie mère poule mais ujn fait est un fait. Dans ce petit câlin à trois, Açoka relevait la tête vers Kiriko pour lui dmeander une chose.

« Tu allais dire quoi avant l'arrivée de Sha ? »
« Juste que j'aimais l'idée d'avoir un bébé avec toi. Une belle petite Dany... »

Si elle n'avait pas été la femme ancestrale de Sha et que leur amour n'était pas réciprque, elle aurait surement pensé à Açoka comme femme potentielle, malgré leur queurelle et leur rivalité, c'était le femme qui faisait le plus d'effet à Kiriko parmi toute ses connaissances. Devant la porte entrouverte, Sha ne pouvait que sourire devant cette paix qui était de nouveau revenue dans sa petite famille. Elle ne savait pas si ce soir, le trio allait dormir ensemble, si les deux mamans allaient passer une nuit plus chaleureuse ou bien si tout cela allait se passer dans son grand lit mais les petits problèmes de cette grande famille sont partie aussi vite qu'ils étaient arrivée.

Ha, quel doux rêve... Même si Sha fut assez effrayante quand elle était en colère, c'était aussi un côté de sa beauté naturelle, aussi belle que terrifiante.

« C’est la Main Noire... J’ai entendu parler de ce Baine par l’intermédiaire de Samara. »

Sha et Açoka se trouvaient dans le jardin, sur une mezzanine qui en faisait le tour. L’aube se levait à Wallündrill, et Kiriko dormait encore à poings fermés, elle qui, d’habitude, se réveillait toujours aux premières lueurs de l’aube, pour pouvoir s’entraîner. Les trois femmes avaient, pour une fois, passé une nuit chaste, sans sexe, et, si Açoka s’était réveillée tôt, ce n’était pas le cas de la Celkhane. Sha avait néanmoins choisi de la laisser dormir, et était sortie, pour voir Açoka s’entraîner aux aurores. L’Ashnardienne avait pu dormir avec Kiriko sans vouloir la tuer, mais Sha savait que leur rivalité existait toujours. Les relations humaines étaient de base des choses compliquées, alors, quand on y adjoignait une divinité, c’était encore plus complexe.

Pour autant, Açoka avait mis fin à son entraînement, et, après une brève étreinte accompagnée d’un baiser, les deux femmes marchaient ensemble. Sha portait son long manteau noir, ouvert au milieu, et Açoka avait remis ses pièces d’armures. Même si ce n’était que le matin, elles virent des couples se faisant l’amour dans des chambres.

« Baine est un Dieu avide de conquêtes, qui ne rêve que d’une chose : dominer Terra. Ses fidèles avaient envisagé un putsch sur Ashnard il y a quelques siècles, avant d’être vaincus. Ils voulaient profiter de l’instabilité politique faisant suite à la guerre civile pour être au pouvoir. »

On surnommait Baine « la Main Noire », et Samara s’était renseignée sur lui, et avait surtout donné à Açoka des notions. Il avait fallu que l’Ashnardienne s’en rappelle, ce qui expliquait aussi pourquoi elle avait peu dormi, mobilisant ses souvenirs. Même si Açoka était une rivale de Kiriko, elle aimait profondément Sha, et était prête à tout pour elle, même à offrir sa propre vie. Açoka avait grandi en aimant Samara, mais cet amour s’était ensuite reporté sur Sha, ce que l’Ombre savait. Quand elle avait confié à Kiriko et à Açoka qu’elles étaient ses plus grands soutiens, ce n’était pas une forme de basse flatterie destinée à stimuler leurs égos, mais un constat.

Sha écouta donc les informations d’Açoka. Avant la tentative de putsch, Baine avait fait partie d’un trio de dieux maléfiques, le Triumvirat Noir, regroupant, outre Baine, Bhaal et Myrkul. Les trois étaient, avant d’être des Dieux, de puissants mages assoiffés de pouvoir, et qui voulaient s’emparer du pouvoir du Dieu Jergal, Dieu de l’anéantissement, de la mort, et des défunts, afin de se partager ensuite ses attributs.

*Jergal...*

Curieusement, ce nom rappelait à Sha de lointains souvenirs. Les Trois Morts, ainsi qu’on les appelait, avaient mis au point un sortilège permettant de drainer l’essence d’une divinité. Quand on tuait physiquement un Dieu, l’essence de ce dernier, son âme, s’évaporait, avant de se matérialiser physiquement plus tard. Ces redoutables mages avaient inventé un concept pour piéger cette âme, et l’absorber, s’accaparant ainsi des pouvoirs divins.

« Non...
 -  Personne n’a jamais su comment ils avaient fait, et, pour être exact, bon nombre de mages pensent que c’est un fantasme, une légende. Samara, cependant, y croyait fermement, car elle voulait connaître ce rituel. Ses recherches lui avaient permis de retrouver l’ancienne tour magique d’un des Trois, et elle m’y avait envoyé. La Tour était lourdement protégée, ce qui fait que j’ai pu y récupérer des notes et des cristaux, mais, jusqu’à présent, Samara n’a rien vu d’utile. »

Voler l’âme d’un Dieu était, outre un sort magique très puissant, un crime divin maintenant interdit par l’Olympe. Cependant, cette histoire remontait à loin, à une époque si éloignée que les Olympiens n’existaient pas encore. Mais, effectivement, au-delà du caractère blasphématoire, Sha n’avait jamais vu de mortels réussir un tel sort. Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas possible... Mais, outre un pouvoir magique très important, il faut aussi...

*Tout ça me dit quelque chose...*

Malheureusement, sa mémoire lui faisait encore défaut, de telle sorte qu’elle était incapable d’en savoir plus... Si ce n’est qu’elle était sûre d’avoir entendu parler de cette histoire. Açoka, elle, poursuivit donc, en expliquant que les Trois Morts avaient ensuite fait route vers la demeure de Jergal, le...

« Le Château des Ossements, compléta lentement Sha.
 -  Co-Comment vous le savez, ma Déesse ?
 -  Je... Je ne saurais trop te dire, Açoka, mais... D’une manière ou d’une autre, j’ai participé à ces évènements. »

Troublée, Açoka ne sut quoi répondre, et Sha l’invita à poursuivre.

« Jergal était un puissant Dieu, mais fatigué. Il a soumis les Trois Morts à de multiples épreuves, et, quand ces derniers ont réussi, Jergal les a récompensés en leur attribuant à chacun une partie de ces Attributs. Les Trois se sont ensuite dispersés, mais, de ce que je sais, ne sont guère restés proches.
 -  Chacun convoitait les pouvoirs de l’autre, oui... L’un des trois avait pu s’emparer du Château des Ossements, mais... »

Un ordre de paladins, vénérant le Dieu Torm, Dieu de la Force, de la Protection, de la Loi, et de la Guérison, avait fini par assiéger le Château des Ossements, et l’avait détruit. Et Sha, en entendant ça, se rappela de cette histoire.

*J’y ai participé, c’est indéniable...*

C’était ensuite que l’histoire de Baine se terminait, car les mages et les prêtres de Torm avaient réussi à le sceller dans une autre dimension, lui et les deux autres. Le Triumvirat Noir s’était éteint, en grande partie à cause de ses dissensions internes et de ses rivalités.

« Baine est libre, Açoka... Et, à l’en croire, depuis plusieurs siècles, car il serait responsable de mon bannissement.
 -  Comment est-ce possible ?
 -  Je... Je ne sais pas. Raah, si tu savais comme c’est pénible ! Mes souvenirs sont là, à portée de main, mais je ne peux y accéder... »

La chose était particulièrement frustrante, en réalité. Sha grogna encore, et se retourna vers Açoka.

« En tout cas, Açoka, je te remercie beaucoup pour tes informations. Elles me sont très précieuses, et m’aideront assurément dans mes exercices de méditation pour recouvrer mes souvenirs perdus.
 -  Oh, je... Euh... M-Merci, Déesse... »

Voir Açoka rougir était un spectacle rare, et Sha lui sourit, avant de l’embrasser, et de la serrer contre le mur. Açoka répondit à son baiser en soupirant, et crispa ses mains contre les épaules et la nuque de Sha. Soupirant lentement, l’Ombre s’absorba dans les lèvres de l’Ashnardienne, et se concentra un peu... Puis alla s’unir avec elle.

Si Sha et Açoka avaient échangé des informations sur Baine, Kiriko n'avait fait que dormir, mélangeant rêve banal et sans intérêt avec des visions plus ou moins réel et possible sur un futur plus ou moins ancrée. Par la suite, elle avait toujours gardé cela pour elle, jugeant ses rêves comme de simples rêves et non des visions, elle profita de son repos dans le temple en partageant quelques doux moments avec Sha, des moments plus ou moins doux avec Açoka aussi mais elle profita surtout d'elle pour aiguiser ses talents. Depuis son arrivé ici, elle ne pouvait s’entraîner au maniement de son arme en dehors des épreuves. Mais elle profita aussi de ses sœurs pour tenter de parfaire sa magie même si cette partie était toujours aussi catastrophique. Que ses pouvoirs aient été utile, booster ou même surprenant, matérialiser une petite flamme dans sa paume était toujours aussi dur que faire mille pompes avant d’enchaîner sur une course de plusieurs kilomètres. Autant l'effort physique ne lui faisait pas peur autant la magie était une chose qu'elle avait du mal à maîtriser.

Mais c'est en s’entraînant que ça devient plus simple même si pour elle, c'était toujours aussi compliqué. Espérons que ces entraînements auprès des autres sorcières sauront lui être utile sous peu. Car même si sur la fin de journée, elle se reposait entièrement – non sans partager ce moment de détente avec Sha – car demain après tout, c'était la reprise du tournoi, une nouvelle épreuve l'attendait avec toujours plus d'adversaires dangereux. Lictolis était toujours là, ce fou qui ne ressentait pas la douleur. Le masqué qui était aussi dangereux qu'énigmatique, Namoria, sa seule alliée du moment mais pour combien de temps ? Car même si elles sont « amies », elles ont comme un pacte qui fait qu'à sa mort, Kiriko sera une Succube sous les ordres de sa mère, Titska ainsi, elle servira les Succubes et pourra toujours être auprès de Sha et de ses enfants. Il ne restait plus grand monde comparé à la première épreuve. Vu le nombre de manquant à l'appel, rester au même nombre durant encore tant d'épreuves jusqu'à la douzième épreuve, ça va être compliqué. Une chose est sûre, vu la dangerosité de ses adversaires, les filles ont intérêt à se serrer les coudes durant les autres épreuves... D'autant plus si Baine rode dans le coin...

« Cher Public, Chers Gladiateurs, je suis ravi de vous retrouver pour la Sixième Épreuve du grand Tournoi de Wallündrill ! Nous en sommes à la moitié de notre parcours, mais beaucoup de nos valeureux champions sont déjà tombés ! »

Plusieurs jours avaient eu lieu depuis la Cinquième Épreuve, dans l’antre d’un redoutable dragon, et qui avait vu de nombreux compétiteurs se faire tuer, ou déclarer forfait. Initialement, il y avait douze Champions, mais, dans l’arène, ils n’étaient maintenant plus que quatre :

• Kiriko Hattori,
• Lictolis,
• Namoria,
• L’Étranger.

Tous les autres avaient perdu, et, dans ce tournoi, s’il ne restait plus qu’un seul compétiteur en lice, et qu’il remportait l’Épreuve en cours, alors le Tournoi se terminait automatiquement. De fait, à chaque fin de Tournoi, il n’en restait toujours qu’un. Ceci étant dit, cette saison, les Épreuves avaient été particulièrement difficiles. Rose Red aurait normalement dû faire partie des dernières Épreuves, et la mettre dans les premières avait été une manière de mettre du challenge, en enchaînant cela avec un terrible Dragon Noir. Le pire, c’était que les organisateurs avaient encore de l’imagination, et des idées à revendre. Wallündrill était une région très riche, avec une histoire très grande, et abritant quantité de pièges et de défis mortels.

Kiriko avait passé ces derniers jours entre repos et entraînement intensif, entre les mains d’Açoka. Même si les jeunes femmes avaient amorcé un pas vers la paix, c’était un pas très timide, car elles s’étaient rapidement livrées à des affrontements rugueux et intenses, comme si deux bêtes de somme étaient en train de s’écharper dans un duel à mort. Sha avait assisté, de loin, à leur « entraînement », pour constater qu’il y avait pire que deux hommes virils et machos. Il y avait deux femmes ayant un caractère de cochon et une forte rivalité mélangée à de la jalousie. Açoka n’hésitait pas à donner de solides coups, tout comme Kiriko, mais Açoka n’était pas une adversaire à prendre à la légère, et Kiriko finit à genoux à plusieurs reprises, quand Açoka lui distribuait des coups bloquant sa respiration.

L’entraînement s’était néanmoins plutôt bien passé, et, chaque soir, Sha faisait l’amour avec Kiriko et Açoka. Dans le lit, elles en venaient peu à peu à oublier leu rivalité, et Sha adorait leur faire mutuellement l’amour, leurs séances se terminant parfois à des heures très avancées de la nuit. Kiriko dormit ainsi relativement peu, car elle se levait toujours très tôt. Pour la sixième Épreuve, elle était en pleine forme, et Sha et elle avaient passé la dernière journée à flâner dans les rues de Wallündrill pendant un grand moment, forniquant régulièrement dans des endroits isolés. Face à l’appétit insatiable de Sha, Kiriko ne pouvait rien lui refuser.

Et, maintenant, dans les tribunes, Sha avait droit à une loge spéciale, comme il n’y avait plus que quatre participants. Ses sorcières s’y trouvaient, ainsi que Luxuria et Sya, qui était, comme à son habitude, sur des genoux, en train d’embrasser à pleine bouche l’une des sorcières de Sha, l’heureuse Natalia, qui en profitait pour la masturber.

« Pour cette Sixième Épreuve, nos compétiteurs se rendront dans un endroit fermé... La Tour de Babil ! »

Sha se pinça les lèvres. Elle connaissait cette tour magique, close depuis des siècles. Natalia frémit également, rompant brièvement son long baiser avec Sya, tandis que les explications habituelles venaient.

« La Tour de Babil est une importante construction magique, conçue il y a des siècles par le Cercle des Mages de Wallündrill, une association magique qui visait à exploiter le potentiel magique de cette région en le catalysant dans une énorme tour. Ainsi est née la Tour de Babil. Malheureusement, la Tour a tellement canalisé l’énergie qu’elle a attiré quantité de monstres et d’ennemis potentiels. Des mages noirs ont tenté de s’en emparer, ainsi que des cités rivales, car les gemmes qui pouvaient y être produites étaient d’une valeur rare. Aujourd’hui encore, la Tour est hantée par les souvenirs sinistres qui s’y sont déroulés, ainsi que par des ribambelles de monstres, mais aussi par les défenses magiques de la Tour. »

Sur des écrans vidéos géants, on pouvait voir la Tour, de l’extérieur. C’était une immense pointe blanche filant vers le ciel, au milieu de massifs montagneux, sur une petite île isolée. L’entrée de la Tour était interdite au public, mais les organisateurs du Tournoi avaient dû y placer un téléporteur.

« Chaque compétiteur sera envoyé dans un étage au hasard. Votre objectif sera de rejoindre le dernier étage, où un téléporteur vous ramènera ici. Commencer au quatrième étage ne vous arrangera pas forcément, car cette tour est chargée de magie, et certains étages sont plus longs que d’autres à traverser. Vous n’avez à ramener aucun équipement, simplement à revenir. Néanmoins, ne faites pas l’impasse sur les prodigieux trésors et artefacts qui se trouvent dans la Tour de Babil. Si vous arrivez à les ramener, ils pourraient vous être très utiles pour la suite de la compétition... Car j’espère bien que vous serez au moins deux à revenir de cette Tour ! »

La Tour de Babil... Le présentateur avait été plus que succinct sur la présentation de cette tour infernale, dont l’existence était remontée jusqu’à l’Olympe elle-même. On disait que le Cercle n’avait pas juste voulu canaliser la magie, mais réussir, par le biais de la magie, à siphonner l’énergie divine, pour se l’approprier, et ainsi pervertir la nature en se dotant de capacités divines. Sha avait toujours cru cela impossible, mais, depuis son aventure avec Sanguilia*, elle était maintenant beaucoup moins sceptique.

...Et naturellement très inquiète pour Kiriko !


* : Cf. RP « Une cible de choix ».