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Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

lundi 23 juillet 2012, 13:40:50

« On arrive, on arrive, on arrive ?! J’en peux pluuuuuuus! »

Alice ferma lentement les yeux, sans rien dire. Ayano trépignait d’impatience sur son siège, jetant des coups d’œil par la fenêtre pour regarder la ville qui se rapprochait. Edoras était une ville qui avait l’air assez belle. Elle était bâtie de manière paisible, sans les énormes gratte-ciel tekhans, la faisant ainsi ressembler plutôt à l’architecture des villes ashnardiennes classiques. La ville était toutefois très avancée d’un point de vue technologique, et qu’Alice vienne dans un chariot tiré par des cheveux allait sûrement en étonner plus d’une.

« Calme-toi, Ayano... » lâcha Alice.

Ayano tourna la tête vers la Princesse, et la secoua. Difficile de se calmer quand on avait passé plusieurs journées à voyager dans le chariot. Quand bien même elle avait eu l’occasion de grimper sur sa sœur quand elle avait pris la forme d’un centaure, Ayano avait passé l’essentiel de son temps à proximité d’Oberyn, tout comme Sakura et la Princesse. Le Commandeur avait d’ailleurs été contre ce voyage.

« Ithrâwel n’a toujours pas été capturée. Une telle expédition est risquée. »

Alice lui avait rétorqué que la Princesse de Sylvandell n’allait pas vivre dans la peur d’une Drow, quand bien même cette Drow avait réussi à kidnapper sa femme. Quand Alice avait compris toute l’histoire, elle avait failli faire une crise cardiaque ! La responsabilité d’Oberyn avait été engagée pour n’avoir pas su assurer la sécurité de la femme de la Princesse, mais la Cour n’avait trouvé aucun précédent susceptible de justifier sa déchéance. Il avait donc conservé son poste. C’était une chance, indéniablement, qu’Ithrâwel ait livré Sakura à Mélinda Warren. Cette dernière étant une esclavagiste n’ayant rien à voir avec d’autres esclavagistes, Sakura n’avait pas souffert, et était même ressortie de cette expérience avec de nouvelles formes, un membre masculin, et probablement, même si elle n’en avait pas trop parlé, un avis légèrement différent sur certains esclavagistes. Peut-être...

Dans tous les cas de figure, cette situation avait été pour Alice décisoire. Elle avait décidé de prendre un peu de vacances, et Edoras avait fini par s’imposer. Elle n’aimait pas trop Tekhos. Son rang de Princesse lui conférait un statut diplomatique non négligeable. Bien que Tekhos soit neutre dans le conflit opposant Nexus à l’Empire, les deux puissances avaient des ambassades diplomatiques à Tekhos. Alice pouvait bénéficier de ce statut très avantageux, mais elle avait préféré venir en touriste... Ou presque.

En effet, outre le chariot, Alice venait avec l’un des dragons dorés de Sylvandell, et pas n’importe lequel, puisque c’était celui qui s’était lié à Sakura. L’entraînement de sa femme se poursuivait à merveille, et Petra, si elle était exigeante envers son élève, était aussi très rassurante. Un « jeune » dragon doré avait choisi Sakura comme dragonnière.

« Espérons que ce dragon ne sera pas perçu par les autorités comme une menace... » avait alors dit Oberyn.

Alice s’était renseignée sur Edoras, et était moins inquiète que lui. Aucune loi locale n’interdisait d’amener un dragon. Le chariot avançait lentement. Ils n’étaient que cinq : le cocher, Alice, Ayano, Sakura, et Oberyn. Oberyn était leur garde du corps, et était bien décidé à se méfier. Ithrâwel était seule, certes, mais elle n’en était pas moins dangereuse, et avait juré de conduire Sylvandell à sa perte. Sakura, elle, n’était pas dans le chariot, préférant se tenir sur son dragon, ou voler en sa compagnie. Ayano avait tenté de se transformer également en une petite demi-dragonne, ou d’être avec sa sœur, mais Oberyn avait refusé. Il voulait avoir Ayano sous les yeux.

« Je crois que c’est vous qui serait perçu comme une menace, Oberyn...
 -  La sécurité de la famille royale importe bien plus que les inquiétudes de femmes sexistes. »

Oberyn était en effet vêtu de son armure de Commandeur, une belle armure noire élégante, mais qui le rendait impressionnant. Edoras... Alice en avait entendu parler dans certains traités d’histoire. Une espèce de ville-État étroitement rattachée à Tekhos. Tekhos était un vaste État, mais avec plusieurs principautés qui étaient relativement autonomes : Caelestis, ou encore Edoras. L’Empire d’Ashnard avait aussi des collectivités avec des statuts particuliers, comme Sylvandell. Il n’y avait là rien de choquant. Les États étaient tellement massifs qu’il était difficile d’avoir une loi unique partout. Il fallait des dispositions spéciales.

De ce qu’elle en savait, Edoras était le « village de Tekhos », une zone de repos dont le tourisme était une source de revenus non négligeable. Les pouvoirs publics se prétendaient moins sexistes à l’égard des hommes. Restait encore à déterminer l’étendue de ce « moins », car, pour Alice, qui avait lu des articles de doctrine sur la législation édosienne, la parité femme/homme était un mythe à Edoras. Et cette position entre deux chaises avait provoqué, il y a quelques années, un commencement de guerre civile qui s’était achevée dans le sang et la douleur au Temple de la Lune, le Palais d’Edoras.

*Edoras vend du rêve, et, quand les hommes se sont rendus compte que ce n’était là qu’une chimère, ils n’ont pas du être bien difficiles à endoctriner...*

Alice s’était effectivement renseignée. Bien que la rébellion datait d’il y a quelques années, elle était encore dans les mémoires.

*Enfin, peu importe... De toute manière, je suis venue pour me détendre, pas pour faire de la politique... Profiter de tout ce qu’il n’y a pas à Sylvandell...*

Ayano s’était endormie depuis maintenant deux heures, un exploit. Mais, alors que le chariot se rapprochait de la ville, elle était, pour le coup, bien réveillée, et ne cessait de piailler :

« Il faut qu’on visite la boutique de jeux !
 -  On le fera...
 -  Et la piscine ! Il paraît qu’il y a un toboggan qui fait 200 mètres !
 -  On le fera, oui...
 -  Et les arcades, aussi ! Et le karting numérique, et les montagnes russes gravitationnelles, et...
 -  Oh, Ayano... »

Alice soupira, et le chariot rentra dans la ville, passant les gardes. Alice tendit un papier déclinant son identité aux gardes légèrement surpris.

« Vous... Vous venez pour une audience ? demanda une femme, légèrement nerveuse.
 -  Nous venons nous reposer, tout simplement... A moins que les étrangers ne soient pas admis dans la ville...
 -  Euh, non, bien sûr, mais... Le dragon, là... Il est... ?
 -  Avec nous, oui. Je viens de Sylvandell. Ce sont nos animaux de compagnie, là-bas. Des genres de gros matous.
 -  De gros matous !! »

La femme avait eu un regard exorbité, mais comme tout était en règle, elle laissa passer le chariot. Ce dernier s’arrêta sur une grande place publique centrale et éclairée. Alice sortit du chariot. Ayano fut la première à bondir, visiblement heureuse de pouvoir se tenir debout. Les gens levaient les mains en voyant le dragon voler dans le ciel. Alice croisa les bras, attendant que Sakura daigne descendre, tout en se demandant si cette dernière choisirait un atterrissage rapide et sans surprise, ou ferait prendre à son dragon une ligne de descente pour un atterrissage un peu plus impressionnant.

Le choix lui appartenait.

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 1 lundi 23 juillet 2012, 17:14:29

Cela faisait quelques jours que nous étions partit en "vacances bien méritées", selon les propres mots de ma femme lorsqu'elle était venue m'annoncer la nouvelle. A ce moment là, j'étais revenue de chez Mélinda depuis une semaine seulement. Il fallait dire aussi qu'une fois encore, je m'étais attirée de beaux ennuis... Je sais pas, depuis la tempête le jour où j'ai découvert mon pouvoir, j'ai une nette tendance à attirer les problèmes... Certes, j'ai eu l'idée d'une nouvelle forme et à présent, j'ai un sexe masculin qui se ballade au dessus de ma fente, mais tout de même... Et je dois avouer que l'affaire Mélinda a un peu révisée mon jugement sur les esclavagistes. Même si, comme elle le disait elle-même, ceux qui agissent comme elle sont extrêmement rares...

Et je crois que Alice a bien plus remerciée Mélinda que moi-même je ne l'ai fait pour mon nouveau membre... Mais il faut bien dire aussi que c'est elle qui en profite le plus. Pour tout dire, j'ai encore un peu de mal à m'y faire et il me gêne plus qu'autre chose. Encore heureux que je n'ai pas les bourses qui vont avec...

Bref, Alice avait décidée de partir en vacance dans une des provinces de Tekhos et c'est tout naturellement que nous l'avons suivit, Ayano et moi, ainsi qu'Oberyn. Avant de partir, j'ai insistée pour venir avec Glaedr, mon compagnon draconique avec lequel je me suis liée lors de ma semaine de repos mnémonique. Du fait d'être habituée au langage des dragons, communiquer avec lui fut très facile et il possède une bonne répartie. Lors du départ, je me suis envolée à ses cotés et ce pendant une heure ou deux, avant de reprendre une forme humaine sur son dos. Parfois, sentant son ennuis, nous avons fait quelques figures acrobatiques haut dans le ciel, nous laissant lourdement retomber avant de repartir en chandelle, parfois sur son dos ou à ses cotés. La possibilité de devenir une demi-dragonne me permet de mieux ressentir les sensation, instinctivement...

Cela à été ainsi durant cinq jours. Durant tout ce temps, je me sentait presque honteuse de me mouvoir aussi librement, alors que ma sœur et mon amour étaient cloitrées dans un chariot. Alors, parfois, je redescendait pour discuter avec elles ou pour jouer avec ma cadette. Passant le plus clair de mon temps dans les cieux, je pouvais évaluer la distance qu'il restait encore à parcourir et le leur dire...

Lorsque le chariot arriva enfin à destination, Glaedr et moi survolions la cité, cherchant une zone d'atterrissage sans causer de dommages. Lorsqu'une place suffisamment grande se dégagea, mon dragon se laissa tomber, ailes repliées, et attendit le dernier moment pour les déployer et ralentir sa chute, s'en servant de parachute jusqu'au sol. Je descendis de son dos en riant, avant de le gronder un peu, toujours dans cette étrange langue aux yeux des autres.

- T'as pas pu t'empêcher de les impressionner hein ?

- C'est toujours tordant de voir les deux pattes s'enfuir... Hu hu hu...


Je soupire légèrement, avant d'attraper en plein vol une Ayano qui se jette littéralement sur moi en hurlant joyeusement.

- On est arrivées ! On est arrivées ! On est en vacances ! Je veux tout voir tout faire aller partout !

- Oui, oui, calme.... On verra si on a le temps, d'accord ?


Souriante, je regarde ma douce Alice descendre à son tour du chariot, tandis qu'une délégation composée de plusieurs femmes arrive vers nous...

Hinata/Nora

Humain(e)

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 2 dimanche 29 juillet 2012, 15:46:32

Dans le palais de la lune, là où Hinata passait le plus clair de son temps, ce palais au centre de toutes ses petites battisses, c'était un peu chez elle. Bien sur, cette ville entière était son domicile mais ce palais était un peu sa chambre, là où elle faisait tant de chose, que ce soit dormir ou travailler, la jeune princesse et souveraine de ce pays avait du mal à vraiment se mettre au travail. Devant l'une des fenêtres de la cette salle si haut perchée, elle observait les vas et viens du personnel en bas, toutes souriaient en prenant leur travail au sérieux. Pouvait-elle être heureuse de voir tant de personnes être heureux en servant quelqu'un? Oui mais ça ne changeait pas grand-chose, à l'époque de sa mère aussi, le palais vivait en paix avant ce jour tragique. Sa mère lui avait dit que depuis la création d'Edoras, toutes celles qui servaient la souveraine n'étaient jamais malheureuse et aimait leur travail. Comme partout, ce pays avait eu son lot de souveraines assez original. Certaines avaient soif de conquête, d'autres de richesse, il paraîtrait même qu'à une certaine époque, une souveraine avait tenté de transformer le palais en un immense harem exclusivement féminin et que chacune des habitantes, trié sur le volet, devait venir « rendre visite » à la souveraine au moins deux fois par semaine.

Déesse merci, cela n'a jamais vu le jour! Comme les projets de conquête, cette petite partie de l'empire de Tékhos était surveillé de près pour ne pas avoir à rectifier le tir. Mais depuis quelques jours, elle ne faisait pas son travail ou plutôt, elle prenait du retard, ayant du mal à se concentrer sur son devoir et gérer ce pays. Son ange gardien, Nora, apparut dans la chambre en se demandant ce qui la travaillait pour qu'elle prenne autant de temps à faire son devoir? Elle le savait bien, plus d'une fois c'était déjà arriver cette situation. Des rumeurs, toujours des rumeurs. Pas le genre de petites rumeurs innocentes mais plutôt de celle qu'elle détestait entendre, un complot contre elle ou le palais. Toujours les mêmes coupables, les hommes. Depuis plusieurs décennies, ce genre de chose était monnaie courante, parfois ce n'était que des menaces en l'air de la part des hommes, parfois c'était hélas vrai et cela continuait encore même après l'incident qui a balayé sa famille. Mais cette fois, la menace semblait un peu plus sérieuse, une des shinobis de la division zéro lui avait confirmé l'éventualité d'une menace et ça prenait de plus en plus d'ampleur en voyant le nombre de « réunions » augmenté. Il était interdit d'agir sans preuve, qui sait ce qui se passe vraiment avec  les hommes d'Edoras.

Parfois, ça durait quelque temps avant qu'ils ne prennent conscience qu'ils ne feront qu'accélérer leur propre mort et l'histoire était finie. Mais comme c'était toujours d'actualité, elle n'arrivait pas à rester concentré sur son travail. Et de fil en aiguille, tout cela pourrait mener à un énorme quiproquo sans le savoir. La princesse Sylvandell avait hélas choisi le mauvais jour pour venir passer ses vacances car la paranoïa de la souveraine pouvait avancer très vite avec un rien. Et Alice n'avait ce « rien » avec elle. Mais avant d'aller plus loin que ça, sans la moindre lettre pour signaler sa venue, la souveraine remarqua en détail étrange vers le village. Depuis le palais, elle voyait parfaitement Edoras, le palais était situé sur une légère pente qui lui permettait d'avoir une vue d'ensemble, surtout depuis une des pièces les plus hautes du palais.

« Qu'est-ce donc? Un dragon? »
« Ici? Impossibles, les dragons sont très forts mais pas menaçant tant qu'ont leur veulent aucun mal. De plus, ils ne viennent jamais dans nos terres? »
« Pourtant, s'en ai bien un, n'est-ce pas? »


Nora se rapprocha de la fenêtre pour plisser ses paupières, en effet c'était le cas. Il semblait y avoir quelques personnes autour de ce dragon et ce n'était pas forcément des curieuses! Avec sa longue vue, Nora pouvait distinguer des femmes surtout, des chevaux, une diligence et une personne en armure noire? Ça ne semblait pas très bon, un dragon, un chevalier en noir, même Nora préférait ne pas se dire qu'ils étaient des visiteurs ordinaires.

« Nous devons recevoir quelqu'un? »
« Non, Princesse. »
« Négociation, traité de paix, commerce, cirque, quelque chose sur d'éventuels visiteurs? »
« Toujours non, Princesse... »
« Envoie Miyu sur place! Qu'elle y aille avec sa seconde et d'autres soldates, je veux le plus d'information avant de les voir franchir les portes du palais! »


Nora acquiesça avant de quitter la pièce. Hinata était inquiète, autant le dragon restait déjà assez inquiétant, autant quelqu'un qui accompagne un dragon avec un chevalier noir, ça ne ressemble à rien de bon! Hinata avait quelques hypothèses en tête mais elle ne devait pas se prononcer pour le moment, ils étaient peut-être gentils? Peut-être le reste d'une civilisation en danger qui sont venue demander de l'aide à Edoras ou leur signaler un danger? Sauf qu'aucune ville, cité ou village autour d'Edoras ne comportait de dragon dans leur civilisation. Du haut de sa tour, elle espérait que sa paranoïa allait trop long comme souvent mais entre voir son erreur et croire en son erreur, il y avait une différence...

Si en ville, les quelques enfants s'amusaient à regarder le dragon de plus près en courant quand il daignait les regarder, les passants ne préféraient pas s'approcher de cette créature qu'ils n'ont jamais vue en face. Mais sur un des chemins, un attroupement de femmes samouraïs approchait avec à sa tête Miyu, une demi-dragonne qui tenait beaucoup plus physiquement de sa partie humaine que sa partie dragon, avec à ses côtés une jeune fille mi-louve du nom de Rin et plusieurs dizaines de soldates habillées plus ou moins de la même façon, à quelques détails près. Aucune ne semblait hostile pour le moment, elles n'avaient aucune raison de les traiter d'ennemis sans savoir qui ils étaient ce qu'ils voulaient? Sa mission était juste de récupérer des informations, pas de faire une exécution. Posté devant ses quelques visiteurs, elle semblait imperturbable devant le dragon comme devant ses quelques femmes. Rin restait aussi calme mais son sourire semblait déjà être un meilleur signe pour signaler qu'ils ne venaient pas avec de mauvaises intentions. Sa petite taille et son air guilleret ne la rendaient pas plus mature qu'elle l'était, pourtant, elle avait treize ans et déjà de belles formes pour son âge.

« Je suis Miyu Tatsu, cheftaine de la cinquième division d'Edoras. Je suis venue à votre rencontre pour savoir qui vous étiez et pourquoi vous avez fait une halte ici, surtout avec votre « petit » copain. »

Si la jeune femme ne semblait pas très inquiète par ce dragon dont son sang était assez similaire au sien qui coulait dans ses veines mais toutes la petite troupe derrière Miyu ne semblait pas si à l'aise avec une telle créature. Quant à Rin, elle gardait le sourire en ayant ses mains dans le dos, observant chacune de ses nouvelles têtes bien qu'elle ait un petit doute sur le chevalier... Un chevalier noir, ça ne semble pas un bon signe pour elle... surtout si c'est un homme. L'arme de Miyu était à sa ceinture et elle était loin de vouloir s'en servir pour le moment, contrairement à sa petite troupe qui avait les mains bien trop proche de la garde de leurs épées.

« Comprenez que nous ne pouvons laisser quelqu'un entré en ville avec de mauvaises intentions... »

Son regard se posait sur le chevalier noir surtout, elle était une femme d'Edoras et sa vision des hommes n'étaient pas des plus gaie. Après tout, combien de ses propres habitants avait-elle tués ce soir-là? Dans le seul but d'éviter de voir le palais se vider de toutes ses occupantes? Déjà qu'elle s'en voulait de ne pas avoir su protéger sa précédente souveraine, comment aurait-elle pu deviner que le prince lui-même était le cerveau de cette attaque? Surtout qu'il tuerait sa propre famille de ses mains?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 3 lundi 30 juillet 2012, 02:40:05

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’entrée d’Alice dans la ville d’Edoras ne fut pas très discrète. Le dragon de Sakura, Glaedr, était un dragon assez jeune, et qui aimait se faire remarquer, surtout auprès des humains. Son tempérament se rapprochait ainsi assez bien de Sakura, toutes proportions gardées. Comme elle, Glaedr voulait faire ses preuves, et avait, comme la plupart des dragons, un sens de l’humour très particulier. Il démontra cela en faisant un atterrissage assez impressionnant, étirant ses ailes avant de se poser lourdement au milieu d’une grande place publique en forme de cercle. Les gens s’écartèrent prudemment, certains en hurlant, et Alice, réprimant un sourire, s’apprêta à sortir. Ayano la devança, sortant comme une bombe de la calèche, et se rua vers sa sœur.

« On est arrivées ! On est arrivées ! On est en vacances ! Je veux tout voir tout faire aller partout !
Oui, oui, calme.... On verra si on a le temps, d'accord ? » lâcha une Sakura un peu épuisée.

Ayano trépignait d’impatience, fidèle à elle-même. Alice sortit ensuite, et le Commandeur la suivit. Dans son armure noirâtre, l’homme était plutôt impressionnant, et les badauds, nerveux, continuèrent à s’écarter, discutant entre eux.

« Sûrement de riches marchands...
 -  Ou des diplomates qui offrent à notre Reine un cadeau.
 -  Un gros lézard... Tu parles d’un cadeau... »

Alice ne tint pas compte des rumeurs, légèrement gênée. Elle qui voulait être discrète... C’était réussi ! Elle rougit légèrement, regardant à droite et à gauche, prenant conscience qu’ils étaient devenus l’attraction de la journée. Ayano, nullement gênée, passa alors une main sur ses fesses, tirant sur son pantalon, et bâilla à s’en décrocher la mâchoire.

« Oh, je suis restée trop longtemps assise, j’ai mal aux fesses !
 -  Ayano ! la sermonna Alice.
 -  Méfiance... lâcha Oberyn en s’avançant, observant les badauds.
 -  Je crois que c’est eux qui ont peur de nous.
 -  Cette ville est instable... Le régime politique n’est pas clairement établi. Des comploteurs se rendant compte de votre personne pourraient tenter de vous capturer pour exiger une rançon, ou pour perturber les relations entre Edoras et Tekhos. »

Alice fit la moue, guère convaincue. Oberyn devenait de plus en plus paranoïaque ! Mais, pour une fois, le Commandeur avait raison, car certains la reconnurent, et se gardèrent bien de le dire à voix haute. Edoras était effectivement instable, les souvenirs de la guerre civile étant encore marquées dans tous les esprits. Un petit garçon attira l’attention de la Princesse, car il s’était approché du chariot. C’était un homme, et sa mère préférait visiblement s’occuper de ses deux filles. Il tenait entre ses mains une fleur qu’il venait de récupérer. Une belle fleur aux pétales blanches.

« Bonjour, toi... »

Le garçon rougit, envisagea de partir, mais semblait être assez courageux. Le sourire engageant d’Alice l’incita à rester.

« Je... Je...
 -  Tu veux aller voir Glaedr ?
 -  Q... Qui ?
 -  Glaedr ! C’est notre dragon ! »

A cette idée, les yeux du garçon s’agrandirent de peur. Il était plutôt mignon, et semblait être légèrement plus jeune qu’Ayano. Souriant, Alice le prit par le poignet, et l’approcha du dragon. Il y eut quelques mouvements de protestation, mais personne n’osait s’approcher de l’imposante bestiole. Alice vit que des gardes s’approchaient, et nota que des sentinelles semblaient se tenir sur les murs à proximité, nerveuses. La Princesse tenait dans une main la fleur du jeune homme, et la glissa dans les cheveux d’Ayano. Elle avait bien vu que le regard de ce dernier était assez attiré vers la petite fille à la couleur basanée.

« Tes jérémiades t’ont attiré un fan, Ayano ! »

Le fan en question était seul devant Glaedr, qui tourna sa tête massive vers lui. Ses yeux globuleux fixèrent le garçon, qui crut qu’il allait se faire dessus. Le dragon l’observa silencieusement, puis se contenta de souffler, de la fumée jaillissant de ses narines. Il tourna alors la tête, et alla lourdement s’allonger, utilisant ses mains comme une espèce d’oreiller, visiblement ennuyé. D’autres enfants, voyant ce spectacle, commençaient à se rapprocher, et de la fumée s’échappa à nouveau des narines de Glaedr.

*Un dragon a sa fierté... Je me demande ce qu’il dirait si Sakura lui proposait des tours de manèges avec les petits...*

L’idée amusa un peu la Princesse, et ce fut à ce moment-là que la garde arriva. Oberyn se rapprocha rapidement de la Princesse, main sur la garde de son épée. Une femme s’avança vers eux, se présentant comme Miyu. Glaedr l’observa silencieusement, et glissa quelques sons hachés et découpés à l’attention de Sakura.

« Cette deux pattes a du sang de dragon. »

Pas le même sang que celui des Korvander, mais un sang que Glaedr nota tout de même. La garde s’était rapprochée, et les badauds s’étaient écartées. Miyu était accompagnée d’une curieuse Terranide qui avait un grand sourire sur les lèvres. Son apprentie ? Sa fille ? Alice les regardait, curieuses, et se présenta rapidement, voulant éviter tout malentendu :

« Je suis la Princesse Alice Korvander, du royaume de Sylvandell, et je viens ici en simple touriste. J’ai entendu parler de votre ville, et j’étais intriguée par cette dernière. Je suis venue en compagnie de ma femme, Sakura, et de sa sœur, Ayano. Cet homme que vous regardez avec méfiance est mon garde du corps, le Commandeur Oberyn. Et ce dragon s’appelle Glaedr. Ma... Ma femme suit une formation spéciale qui implique qu’elle soit autant que possible en compagnie de Glaedr. »

Elle se tut un peu, faisant la moue, avant de rajouter :

« Nos intentions ne sont nullement belliqueuses, et je suis prête à me soumettre à tous les contrôles que vous estimerez nécessaires pour vous assurer de notre bonne volonté. »

Ce à quoi Oberyn rajouta, en observant Miyu :

« Il est étonnant de voir combien, pour un royaume prônant une forme d’égalité entre les sexes, ma vue semble vous troubler. »

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 4 dimanche 16 septembre 2012, 12:05:09

Ce qui est sûr, c'est que notre arrivée dans cette cité – plus particulièrement Glaedr – n'est pas passée inaperçue. Déjà, tout un attroupement de personnes s'approchaient de nous avec un certain nombre d'hypothèses, toutes fausses. J'imagine qu'il est difficile d'imaginer une princesse, sa femme et sa belle-sœur, partir en vacance... avec un dragon pesant facilement plus d'une tonne cinq...

- Oh, je suis restée trop longtemps assise, j’ai mal aux fesses !

- Ayano !


Dans mon coin, je rigole légèrement. Ayano est trop jeune pour comprendre l'étique de princesse... Et avec la vie qu'on a eu par le passé, il est tout a fait compréhensible qu'elle puisse se lâcher plus facilement. Malgré son caractère, je préfère la voir ainsi, plutôt que renfermée sur elle-même.

- Méfiance...

- Je crois que c’est eux qui ont peur de nous.

- Cette ville est instable... Le régime politique n’est pas clairement établi. Des comploteurs se rendant compte de votre personne pourraient tenter de vous capturer pour exiger une rançon, ou pour perturber les relations entre Edoras et Tekhos.

- Si cela est vrai, je vois d'avantage un homme dans ce rôle plutôt qu'une femme, si on prend en compte la politique sexiste de cette région de Terra.


Hors, il n'y avait qu'une minorité d'homme sur la place, des enfants en grande partie. Les adultes préféraient passer leurs chemins avec des regards méfiants. Une femme de pouvoir, une dragonnière et un homme en armure noire. Le seule qui risquait vraiment quelque chose ici était ma petite sœur... Du coté de Glaedr, celui-ci s'attirait déjà quelques fans, même si lui ne semblait pas vraiment ravis. M'approchant, je lui murmure, amusée.

- Et si tu leurs faisait un petit tour dans les airs ?

Mon dragon tourne alors la tête vers moi, l'air de me demander si je suis sérieuse.

- A bien y réfléchir... ça peux être amusant... Ils y réfléchiront à deux fois à l'avenir, avant d'oser approcher un dragon.

Et vu les soubresauts de son ventre, il était littéralement explosé de rire à cette idée. J'osais même pas imaginer ce qu'il avait en tête. Tandis que je lève les yeux aux ciels, une vois se manifesta dans mon dos.

- Je suis Miyu Tatsu, cheftaine de la cinquième division d'Edoras. Je suis venue à votre rencontre pour savoir qui vous étiez et pourquoi vous avez fait une halte ici, surtout avec votre « petit » copain.

Me retournant, je pu ainsi voir tout un groupe de femmes samouraïs. L'une d'elle semblait être une Ôkami et celle à ses cotés n'était clairement pas humaine, au vu de ses oreilles et ses cornes.

- Cette deux pattes a du sang de dragon.

Je vois, c'est donc bien une demi-dragonne... Enfin... je suis sans doute plus demi-dragonne qu'elle, vu qu'il lui manque au minimum la queue et les ailles. Malgré tout, ses "oreilles" sont dorées. Ce doit donc être une... ¼ dragonne dorée ? Ça ce dit ?

- Je suis la Princesse Alice Korvander, du royaume de Sylvandell, et je viens ici en simple touriste. J’ai entendu parler de votre ville, et j’étais intriguée par cette dernière. Je suis venue en compagnie de ma femme, Sakura, et de sa sœur, Ayano. Cet homme que vous regardez avec méfiance est mon garde du corps, le Commandeur Oberyn. Et ce dragon s’appelle Glaedr. Ma... Ma femme suit une formation spéciale qui implique qu’elle soit autant que possible en compagnie de Glaedr.

Ceci étant dit, je mis une main sur le flanc de Glaedr, tandis que celui-ci étant une de ses ailles derrière mes épaules. Une façon de montrer que nous étions liés l'une à l'autre.

- Comprenez que nous ne pouvons laisser quelqu'un entré en ville avec de mauvaises intentions...

- Nos intentions ne sont nullement belliqueuses, et je suis prête à me soumettre à tous les contrôles que vous estimerez nécessaires pour vous assurer de notre bonne volonté.


- Et puis... vous pensez sérieusement que si nous étions venus vous attaquer, nous aurions amenée une gamine de dix ans avec nous ?

- Hééé !!! J'suis plus une gamine !


Je lève les yeux aux ciel de nouveau. Entre elle et mon dragon, je ne sais plus où donner de la tête. Je paris que Alice pense la même chose entre Ayano et moi, qui ai le don de me fourrer dans les problèmes les plus inextricables...

- Il est étonnant de voir combien, pour un royaume prônant une forme d’égalité entre les sexes, ma vue semble vous troubler.

C'est pourtant évidant non ? Il n'y a tout simplement pas d'égalité. Les femmes sont accueillies en toute circonstance, peu importe leurs origines, et les hommes sont limite rejetés dès la naissance, comme les pires déchets de ce monde. Avec une telle considération, je comprend très bien que certain puisse vouloir se rebeller... Si on se pose des questions à notre sujet, c'est justement parce qu'on est accompagnée par un  homme en armure...

Hinata/Nora

Humain(e)

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 5 lundi 17 septembre 2012, 22:20:22

Miyu et quelques femmes dont sa seconde étaient venue à la rencontre de ses visiteurs inconnus. Hinata n'avait rien contre de la visite, cette ville gagnait son pain en grande partie grâce au tourisme mais une diligence est souvent signe de richesse, un dragon, signe de danger, et même si ces personnes ne leur veulent aucun mal, le dragon restait tout de même mal vue. La souveraine avait envoyé Miyu pour voir ça de plus près, ignorant que parmi ses femmes, un homme s'y tenait. Inquiète, elle se rongeait les doigts à imaginer la pire chose qu'elle pouvait attendre pour Edoras. Un dragon. Ce n'était pas banal et elle les savaient pas tous dangereux ou amateur de chair fraiche. S'il était venue avec des gens, c'est qu'il avait le rôle du gentil chien? Du chien de garde peut-être? Elle ignorait qui était ses gens mais elle avait peur d'eux, déjà, de les voir ici avec leur bête à écaille. Sans ce monstre, elle les auraient surement accueilli en entendant le titre de Princesse de Sylvandell mais le dragon... c'était de trop pour le moment. Les cent pas étaient faits dans son bureau, attendant avec nervosité le moindre rapport sur eux, oui, non, simple passant demandant son chemin? Elle ne savait rien d'eux et le stress la gagnait. Sa mère aurait fait quoi à sa place? Bien souvent elle voulait agir comme sa défunte mère l'aurait fait.

« Du calme, Princesse...
« Du calme? Mais que viens faire un dragon ici, bon sang! Aucun rendez-vous, aucune annonce sur le passage d'un groupe accompagné d'un dragon, mais qui sont-ils à la fin! »
« Princesse, il s'agit de pas grand-chose peut-être... »
« Peut-être! Ça implique qu'ils peuvent nous vouloir du mal! Mais pourquoi les gens aiment débarquer n'importe quand! Ils aimeraient nous voir débarquer à l'improviste? Rhaaaa ça m'énerve! »


Alors que la princesse continuait de torturer son pauvre cerveau, en ville, Miyu ne voyait pas quelque chose de bien dangereux avec leurs invités? Tout d'abord, il s'agissait d'une princesse d'une contrée d'Ashnard en simple voyage. Le fait de voir sa femme et sa belle-sœur faisait pencher la balance envers Hinata, savoir qu'une princesse avait une femme et surtout une jeune sœur pourrait bien attirer ses louanges. Un exemple Edorassien par excellence. De par son sang, elle savait que le dragon n'était pas sauvage et des plus furieux actuellement, il observait simplement la situation avec une pointe d'ennui bien qu'il restait sur ses gardes. Le seul point noir – en plus – au tableau restait celui qui semblait être leur garde du corps. Si ça aurait été une femme, c'est vrai que les regards auraient moins étés sévères mais quand même penché sur lui, à cause de ses armes. Mais bon, tout le monde ne peut pas avoir le mode de vie de Tékhos ou Edoras! Sa main calmement posée sur sa garde, elle se pencha un peu en avant, rapidement imité par ses gardes derrière elle, de façon à saluer une princesse qui sera naturellement invitée au palais sous certaines conditions.

« Tout d'abord, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à Edoras, Princesse Alice Korvander du royaume de Sylvandell. Et bienvenue à vous aussi mesdemoiselles. »

Elle n'avait pas oublié les deux autres qui risquaient surtout d'être la cause de tous les regards, surtout au sein du palais. Mais voulant éviter le maximum d'ennui pour elle ou son pays, la femme-dragon se pencha vers le grand dragon Glaedr pour le saluer d'abord.

« J'espère ne pas avoir à vous réprimander, éviter de marcher dans la rue, je ne voudrais pas envoyer une facture au royaume de Sylvandell. Les rues ne sont pas si larges partout. »

Lâcha-t-elle avec un sourire amusé. Puis malgré tout, elle pencha à peine la tête vers le chevalier à la langue bien pendue. Politesse, oui, mais elle ne pouvait pas le laisser parler ainsi sans même connaître le passé encore sanglant de cette ville.

« Sachez qu'ouvrir un livre d'histoire ne vous ferait pas de mal. Quand on assiste à ce genre de spectacle, on ne peut pas avoir un grand sourire en voyant un homme, surtout armée. Vous ferez bien de vous habituer à ce genre de regard, le mien est plus doux que certaines habitantes qui ont vue et vécue bien des horreurs. Le sang d'un peuple ne se lave pas en quelques années... »

Par politesse envers une jeune âme sensible, Miyu ne plaçait pas de détail dont elle avait pu voir. Les hommes n'étaient pas les seuls victimes le soir de la lune sanglante, les enfants et les femmes même en dehors du palais étaient pris pour cible et certaines n'ont pas eu de belle mort rapide. La bonne foi d'Alice prouvait au moins que les formalités pourraient être plus rapidement fait pour garantir un maximum de sécurité et de rapidité.

« Princesse Alice Korvander, suivez-moi je vous prie, je vais vous conduire au palais de la lune. Rin, cours faire ton rapport à Kaguya-sama. »

Se courbant devant la femme dragon, la jeune louve courra sur ses deux pattes à toutes vitesses pour rejoindre le palais le plus rapidement possible et faire son rapport qui ne sera pas des plus inquiétants. La princesse Korvander et ses invitées veulent simplement se changer les idées, le dragon est là à cause d'un entrainement et ils disposent d'un garde du corps. Pas de crainte à avoir, souvent des hommes ont pu jouer leur rôle de protecteur au sein du palais mais en suivant quelques recommandations. Cela pourrait réconforter la princesse Kaguya de savoir tout ça. À condition que tout le monde accepte de jouer le jeu. Une partie de la garde de Miyu était devant pour écarté la voie et l'autre partie était derrière Alice. Question de sécurité pour la ville comme leurs hôtes.

« Ne croyez pas que vous n'êtes pas la bienvenue Princesse Korvander, c'est tout le contraire même mais notre souveraine n'aime pas les imprévus, c'est tout. Surtout que sur nos terres, les dragons sont des plus rares alors en voir un se poser en ville, il y a de quoi s'inquiéter. »

Marchant dans les rues, les maisons et quelques boutiques étaient barrées par les soldats pour éviter tout débordement. Certaines personnes se fichaient pas mal de voir de nouvelles têtes dans le coin, de même qu'un dragon mais certains était des plus étonnés. Un petit garçon avait même lâché ses dangos en voyant le grand lézard, de même que sa sœur et ses parents.

« Kaguya-sama fait preuve de bonne décision en tentant de modifier la façon de penser des hommes pour éviter de recommencer les mêmes erreurs mais çà ne sera pas visible pour tout de suite. Elle espère que la nouvelle génération ne sera pas comme celle-ci, actuellement. Dans les écoles, nous voulons leur expliquer qu'il est normal que notre royaume porte une reine et non un roi, que le pouvoir ne doit pas rimer avec homme mais ce sont des choses bien difficiles. Si les jeunes peuvent changer ses choses en les apprenant dés leur jeune âge, il reste encore des hommes qui veulent changer les traditions d'Edoras et tentent de pervertir l'esprit des jeunes... »

Parlant de jeunes, elle se rapprocha un peu plus de la princesse de sa femme, murmurant pour que la jeune Ayano ne puisse pas entendre leur propos.

« D'ailleurs, ne vous inquiétez pas si vous trouvez Kaguya-sama presque... hypnotisé par votre jeune sœur, mademoiselle Sakura... Elle a vécu un drame lors des derniers évènements et elle ne peut s'empêcher de demander certaines choses aux jeunes enfants. Ne craignez rien, elle ne demande pas des choses étranges ou illégales mais disons qu'elle aime se sentir proche des jeunes filles... Enfin, vous le verrez bien par vous-même mais je préfère vous prévenir avant que vous ne vous fassiez de fausses idées. »

Le palais montrait déjà sa grande muraille et ses grandes portes, tenue par deux gardes avec des hallebardes, gardant les portes du palais depuis toujours. Du moins, c'est leur métier. Les gardes s'écartaient sur le côté pour laisser Miyu approcher des portes et parler avec les deux femmes en grosse armure avant qu'elles ne poussent les lourdes portes hautes de plusieurs mètres.

« Princesse Korvander, avant d'entrée au palais, vous aurez le droit à une fouille, tout comme vos invités. Seul votre garde du corps en aura une plus poussé dans un coin plus écarté. Qu'il se rassure, nous ne lui ferons rien de louche, juste lui demander de retirer son armure pour inspecter ce qu'il peut cacher sur lui. »

Alors que les portes laissaient apercevoir un long chemin sur un pont au-dessus d'une petite rivière, le palais de la lune était en face d'elles, leur garde aura le droit à une analyse dans un coin discret avec quelques gardes pour voir ça de plus près. Pour les autres, ça attendra devant le palais. Sur le petit pont, pas de curieuses, les jeunes étaient à l'entrainement à cette heure-ci et le personnel en plein travail dans les différents bâtiments. Devant de nouvelles grandes portes, Rin la petite louve les attendait déjà avec une fouille spéciale. Les mains dans le dos, sa course ne l'avait pas fait perdre son sourire enfantin et si Miyu s'écartait un peu, ce fut au capitaine de la cinquième division de fouiller les invités.

« Permettez-moi de vous sentir, mesdemoiselles. Cela permet que ce soit moins embarrassant. J'ai un flair super pour ça! »
« Rin dispose du meilleur flair du royaume et détecte les étrangers alors qu'ils font à peine les premiers pas en ville. Je suis prête à parier qu'elle vous a senti avant même que notre souveraine n'ait remarqué Glaedr. D'ailleurs, vous comprendrez que vous allez devoir attendre dehors? »


Eh oui, la salle n'était pas assez grande pour un dragon, du moins l'entrée n'était pas assez grande. Rin s'approcha et renifla Alice sans même avoir besoin de coller son nez près d'elle. Elle était à peine penchée vers elle. De même pour Sakura et Ayano. À part une bonne odeur, elle n'avait rien de louche! Les portes du palais s'ouvraient pour que le grand tapis rouge ne les mènent devant une estrade où se tenait déjà Hinata avec à ses côtés, son ange gardien dont les ailes n'étaient pas visibles. Elle gardait une attitude calme en gardant tout ce beau monde à l'œil, comme d'habitude. Les garde royaux étaient poster le long des murs et les archers sur les balcons. Oberyn les rejoindra plus tard. Miyu et Rin se tenaient aux portes, laissant les invitées avancer dans cette salle décoré par quelques tapisseries. La jeune princesse semblait bien calme, un regard doux posé sur ses invités alors qu'elle était assise en seiza et se pencha pour les saluer, le front contre le sol.

« Je vous souhaite la bienvenue à Edoras et au palais de la Lune, Princesse Korvander, ainsi qu'à vos invitées. Veuillez excuser votre accueil mais nous avons quelques règles et précaution à tenir. Installez-vous si vous le voulez. »

Quelques coussins étaient sur le tapis pour s'asseoir en seiza si elles voulaient ou s'asseoir simplement dessus. Rien n'obligeait aux invitées de suivre la coutume locale. Son regard se posa enfin sur Ayano et elle se montrait déjà plus mielleuse, presque trop souriante. Son regard était plus doux que pour leur arrivée et elle tendit l'une de ses mains vers elle et sa voix se fit des plus douce, presque inaudible. Une chance que la salle était calme.

« Jeune demoiselle, approchez donc. »

Malgré l'estrade, Nora se pencha en avant pour tendre la main à Ayano afin de la faire monter sans avoir à contourner l'estrade. Hinata patientait bien gentiment et une fois Ayano tout près d'elle, elle prit sa main du bout des doigts, ne lâchant pas son visage des yeux.

« Que tu es mignonne! Tu dois bien avoir... presque dix ans, non? »

Elle baissa rapidement les yeux sur sa tenue puis sur Alice et Sakura. Une envie de caresser ses long cheveux et ses petites joues... mais non...

« Tu serais ravissante habillé en petite princesse! Je suis sur que le kimono tirait à ravir! Enfin... retourne auprès de ta soeur, ma petite demoiselle... »

Elle ne pouvait se permettre ce genre de folie, elle connaissait à peine leur invité et elle n'avait pas si bien démarrer les présentations! Une chance que Nora veillait sur son comportement. Sakura et sa femme avaient l'air de bien veiller sur la petite, ça la rassurait et son visage devenait moins mielleux mais tout de même chaleureux.

« Permettez-moi de vous offrir hospitalité dans le palais, Princesse Korvander, il en sera bien sur de même pour votre femme et sa sœur. En revanche... votre garde du corps pourra rester au palais si vous le désirer vraiment mais... dans un coin éloigné... plus éloigné du palais... »

La division Zéro possédait une chambre bien garder par les shinobis et c'est d'ailleurs elles qui veilleront à ce qu'il ne fasse rien de louche.

« Cela dit, si vous avez des questions ou des demandes, je vous écoute. Je veux pouvoir rendre votre séjour meilleur, au palais comme en ville! »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Visite à Edoras [Hinata/Nora - Sakura Korvander]

Réponse 6 jeudi 20 septembre 2012, 00:09:13

Alice aurait bien du se douter que voyager avec un dragon risquait de poser quelques difficultés administratives. Il était assez difficile pour elle de se mettre à la place des autres contrées, car, à Sylvandell, la présence de dragons était tout à fait normale. De plus, quand elle voyageait, c’était souvent à l’intérieur de l’Empire, et on ne l’avait jamais embêté avec des dragons. Pour elle, c’était presque comme si elle venait avec une espèce de gros chat affectueux. Glaedr était joueur, mais, s’il avait choisi Sakura comme dragonnière, c’était parce qu’il n’était pas dangereux, et que la douceur innée de sa femme lui avait convenu.

« Et puis... vous pensez sérieusement que si nous étions venus vous attaquer, nous aurions amenée une gamine de dix ans avec nous ? » lâcha Sakura, une remarque pleine de bon sens.

Ceci conduisit immédiatement Ayano à protester :

« Hééé !!! J'suis plus une gamine ! »

Alice ne dit rien, ne voulant pas embêter les deux sœurs entre elles. Elle ne l’avait clairement dit à Sakura, mais elle voyait un peu Ayano comme la petite sœur qu’elle n’avait jamais eu. Elle était du genre à mettre son nez partout, et ne retenait généralement pas ses mots. Elle était maligne, cassait parfois les pieds de son père, mais elle avait, comme Sakura, bon fond. Chaque fois qu’elles les voyaient, Alice ne pouvait s’empêcher de ressentir un élan de fierté et d’amour à l’idée d’avoir contribué à les sortir de l’esclavage, et à leur avoir offert une vie de rêve. Sakura l’ignorait sans doute, mais elle était très convoitée. Bien des nobles avaient voulu épouser la Princesse depuis son plus tendre âge, faisant des propositions d’alléchantes on ne peut plus alléchantes à l’inflexible Roi de Sylvandell, qui s’était, à chaque fois, contenté de dire que sa fille ne se marierait « jamais ». Jamais... Ou presque... Le mariage entre Alice et Sakura, très rapide, avait provoqué la stupeur au sein des Ashnardiens, qui y avaient vu là une espèce d’extravagance princière. Se marier avec une roturière ! Alice se moquait de ces rumeurs ; elles étaient la preuve que les Ashnardiens ne connaissaient rien aux coutumes sylvandines.

Entre-temps, la cheftaine Miyu avait envoyé la petite Terranide, Rin, avertir Kaguya. Alice savait qu’il s’agissait de la Princesse, et Miyu en avait profité pour cracher à Oberyn sa haine des hommes. Ce dernier resta inflexible, mis Alice savait ce que le Commandeur pensait ; elle le connaissait très bien. Un mélange d’amusement circonspect et d’irritation devant ce féminisme exacerbé. Lorsque Miyu vit un garçon s’approcher de Glaedr, elle en profita pour faire profiter le groupe d’une petite réflexion tekhane sur l’importance des hommes.

« Rassurez-vous, Madame, je ne suis pas venu jusqu’ici avec des intentions belliqueuses » l’assura Oberyn en ayant un très léger sourire.

La Princesse, de son côté, préférait ne rien dire, ne voulant pas compliquer la situation plus qu’elle ne l’était déjà. Elle pouvait comprendre les raisons ayant poussé à un tel contrôle de force, mais, en revanche, elle ne comprit pas trop pourquoi Miyu voulait les conduire au palais. Elles étaient juste venues faire du tourisme ! Alice se retint de soupirer, et, quand Miyu s’éloigna, elle se retourna vers Sakura et Ayano. La cheftaine leur avait dit que la Princesse aimait bien les jeunes enfants, et un tel aveu prêtait naturellement à confusion.

« Il vaudrait mieux que Glaedr reste près de nous » expliqua Alice.

Une demande pleine de bon sens, selon la Princesse, car elle se méfiait de ses hôtes, dont l’accueil était assez frileux. Alice en tête, le groupe se mit à avancer, Glaedr en arrière. Le dragon avançait sur ses quatre pattes, repliant parfois ses ailes. On s’écartait prudemment devant son passage, et les ailes, parfois, raclaient les murs. Miyu choisit de ne prendre que des rues assez larges, où il n’y avait aucun obstacle susceptible de déranger l’impressionnante créature. Alors qu’ils approchaient du palais, Miyu expliqua aux femmes que le Commandeur ferait l’objet d’une fouille complète dans un coin discret. Fronçant les sourcils, Alice attendit un peu, regardant Oberyn, puis dit :

« Je veux bien me plier à ce contrôle, mais il ne doit rien arriver de mal à Oberyn ! Je vous conseille vivement de ne pas le molester, et de faire preuve avec lui de respect ! »

C’était, à vrai dire, dans leur intérêt. Oberyn était un Commandeur. En temps normal, un Commandeur n’aurait jamais accepté qu’on touche à son équipement, et le regard d’Oberyn témoignait actuellement de cet état de choses. Les Commandeurs étaient ainsi, mais il se plia, car Alice le lui avait demandé. Néanmoins, si les gardes faisaient preuve d’un excès de zèle, elles risquaient de le regretter, et Alice tenait à éviter un incident diplomatique regrettable. C’était aussi pour ça qu’elle avait tenu à ce que Glaedr reste près d’elles. En cas de traquenard, situation toujours envisageable, le dragon doré offrirait une excellente protection.

Le groupe amputé provisoirement d’Oberyn entra donc dans une grande cour cerclée d’archers et de gardes. Il n’y avait que des femmes, ce qui était assez curieux pour Alice. En soi, elle ne devait pas être surprise, mais, malgré tout, c’était un spectacle pour le moins fascinant. Elle s’avança lentement vers Kaguya. La belle princesse était accompagnée d’une femme ayant de longs cheveux blancs, et se pencha vers elles en leur souhaitant la bienvenue à Edoras, et en les invitant à s’asseoir sur des coussins. Alice baissa respectueusement la tête.

« Je vous remercie de nous accueillir, Princesse Kaguya. »

Elle n’eut pas le temps d’en dire plus que le regard de la Princesse se porta sur Ayano. Semblant un peu moins intrépide, Ayano restait à moitié dissimulée derrière la Princesse et sa sœur. Alice regarda brièvement Sakura, puis Ayano, et hocha lentement latête, parlant à voix basse :

« Ne t’en fais pas, Glaedr veille sur nous... Et il ne vaut mieux pas éprouver leur susceptibilité. »

Hochant la tête, Ayano s’avança alors entre les deux groupes de femmes, rejoignant Hinata et Nora. La Princesse d’Edoras se révéla assez affectueuse, étonnant un peu la Princesse. Miyu ne lui avait au moins pas menti en disant qu’elle adorait les enfants... Tant qu’ils étaient de sexe féminin. Alice trouvait ce sexisme ridicule et dangereux. Difficile d’envisager de bonnes relations diplomatiques avec des États autres que ceux relevant de la sphère tekhane. Il était fascinant de voir à quel point ce sexisme était anachronique. Tekhos, Edoras, Caelestis, étaient tous des États avec une technologie de pointe, des États qui n’aimaient pas trop la magie, qui se fiaient avant tout à la raison et à la logique. Difficile de concevoir que de tels États puissent faire preuve d’un tel sentiment primaire à l’égard du sexe masculin. Aucune étude scientifique sérieuse n’avait jamais démontré en quoi un mâle était inférieur à une femelle. Les deux étaient plutôt complémentaires, et Tekhos, en oubliant cela, se heurtait à des problèmes eugéniques graves. Certes, les femmes pouvaient se féconder entre elles, mais ce n’était pas naturel, et ça n’était pas sans poser problème. L’infertilité était élevée, ainsi que les risques d’avoir des enfants attardés. Il ne fallait pas jouer avec la nature, et encore moins se prendre pour Dieu.

Ayano retourna près de sa sœur. La nervosité était palpable chez la Princesse, qui commençait à regretter ce simple voyage touristique. Oberyn n’était toujours pas revenu, et elle craignait que les femmes n’y aillent trop loin avec lui. De tous les Commandeurs, Oberyn était l’un des plus sociables, un séducteur qui n’était pas vraiment machiste, et qui savait se retenir, mais il ne fallait pas remettre son honneur en doute. Si les soldates remettaient en cause ses capacités, ses talents, Alice craignait le pire. Hinata souhaita la bienvenue aux femmes, mais en leur disant que, si elles voulaient rester au palais, elles devraient se séparer d’Oberyn. La Princesse se racla la gorge, et répondit posémnt, suite à l’invitation de la princesse de ne pas hésiter à lui poser n’importe quelle question :

« Pour commencer, Princesse d’Edoras, je vous remercie de votre hospitalité. Je conçois tout à fait vos inquiétudes à l’idée de voir un dragon débarquer chez vous, mais, chez moi, les dragons sont des êtres tout à fait normaux. »

C’était une manière de dire qu’elle ne venait pas avec de mauvaises intentions, mais qu’il était normal, pour elle, de venir avec un dragon à proximité.

« Glaedr s’est lié avec Sakura, ma femme, et ne fera aucun mal à vos habitants, sauf si ces derniers en viennent à le menacer. Pour éviter ce genre de désagréments, je pense que Glaedr restera la plupart du temps en l’air, ou hors de la ville. »

Ce serait mieux pour tout le monde, car les dragons, de manière générale, n’aimaient pas trop la ville. Trop d’humains, et pas assez de place. Glaedr ne verrait aucune objection à se reposer à proximité. Ce point éclairci, Alice enchaîna :

« Quant à votre hospitalité, bien que l’offre soit généreuse et m’honore, je suis au regret de la décliner. Je ne suis pas venue en mission diplomatique, mais simplement pour me détendre, avec ma femme, et sa famille. Oberyn, mon garde du corps, est un Commandeur, un prestigieux soldat de mon royaume, et je ne peux décemment pas m’en séparer trop longtemps. »

En somme, Alice resterait en ville, avec Oberyn.

« Néanmoins, ce serait pour moi avec plaisir que de pouvoir visiter votre palais. »

Il ne fallait pas froisser la susceptibilité des locaux. Tant qu’Alice pouvait aller se reposer dans une auberge, sous la surveillance du Commandeur, tout irait pour le mieux. Tywill était toujours très réticent à l’idée de laisser Alice sortir. Elle avait réussi à éviter de venir avec Hodor, car elle s’était dit que le demi-géant n’aurait jamais réussi à franchir les frontières tekhanes, mais, si Tywill apprenait qu’elle avait faussé compagnie à un Commandeur, elle ne pourrait plus jamais sortir faire de tels voyages.

« Je comprends votre inquiétude au sujet d’Oberyn, mais il est un Commandeur, quelqu’un qui a prêté serment devant les dragons, et qui est à mon service depuis ma plus tendre enfance. Je vous recommanderai en revanche d’éviter de le placer dans une situation humiliante ou dégradante ; un Commandeur est très attaché à son honneur. »

Alice se tut alors, n’ajoutant rien, se forçant à se taire, sachant qu’elle avait franchi les limites de ce que la diplomatie permettait... Mais, comme elle n’était justement pas là en tant que diplomate, elle pouvait plus librement s’exprimer.


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