Mach était sur une mission, rien de bien compliquée, puisqu’il s’agissait de chasse aux monstres pour ramener de la fourrure à son client. Ce dernier n’était d’ailleurs pas pressé, et donc le mercenaire avait tout le temps qu’il désirait pour l’accomplir. Si bien que lorsqu’il le pouvait, il s’arrêtait passer une nuit dans une auberge. Oh bien sur, elles n’étaient pas toutes de bonnes qualités, et propres, mais comparer à une nuit à la belle étoile, s’était toujours plus agréable.
Ainsi, la veille, le jeune homme avait atteint un village, qui de part son apparence lui rappelait le moyen âge Terrien, si ce n’était pas encore avant cela. Et cette pensée n’était pas là que par l’architecture du village et ses barricades en bois. Non, l’apparence et l’armement des hommes du bourg l’étaient aussi. Mais, au moins, ceux-ci n’étaient pas non plus totalement introvertis et fermé au monde et à sa technologie. Cependant, il fut quand même parlementer un moment avec ses habitants pour qu’ils acceptent de lui céder une chambre pour la nuit.
Celle-ci n’était d’ailleurs qu’une pièce avec une chaise une table, des fourrures et autres babioles par ci par là, en plus d’un vieux lit simple, et totalement défraichit. Cependant, Mach ne s’en plaignit pas, tout comme le fait qu’il ne pourrait faire un minimum de toilettes. Il se contenta de poser son fusil d’assaut contre le mur à la tête du lit, pour l’avoir à portée de main, et le reste de son équipement sur la chaise qu’il mit non loin. Otant alors sa veste militaire, Mach retira aussi ses bottes avant de se coucher sur le lit.
La nuit fut plutôt calme, et pour une fois, Mach dormit assez longtemps, surtout après le lever du jour le lendemain. Ce qui le réveilla fut alors des cris de paniques qui se répercutèrent dans tout le village. Ignorant ce qu’il se passait, Mach se réveilla en sursaut, se retrouvant assit sur le lit. Il se tourna rapidement pour se lever, pensant évidemment que le problème qu’il y avait était soit un incendie, soit une attaque de monstres ou autres choses, bien trop nombreuses pour citer des exemples.
Se mettant alors d’un bon sur ses pieds, le mercenaire commença à s’équiper rapidement, enfilant ses bottes, tout en mettant son armement en place, avant même d’avoir remit sa veste, qu’il n’enfilerait pas d’ailleurs. Ainsi, quand il prit son fusil d’assaut en main, le jeune homme était en débardeur blanc, qui se salinerait sans doute bien vite. Il se dirigea alors vers la fenêtre qu’il ouvrit assez brusquement pour se rendre compte de la situation.
S’est là qu’il vit ce qu’il se passait lorsqu’un groupe d’homme se mit à charger avec leurs armes archaïques, une jeune femme isolée, en armure et avec une épée. Cela le surprit quand même, car bien que les hommes semblaient être plus des paysans que des combattants, le nombre devrait jouer pour eux. Cependant, l’adresse de la jeune femme n’était pas négligeable et compensait largement ce handicape.
- Et elle sème la panique à elle seule ?
Marmonna le jeune homme, alors qu’il voyait les femmes s’éloigner de la zone de combat, s’enfermant dans les maisons avec les enfants. Son regard se mit alors à parcourir les alentours à la recherche des compagnons de celle-ci, mais en vain. Elle était vraiment seule. Repositionnant son regard sur elle, Mach se demanda alors ce qui pouvait bien la pousser à commettre se massacre. En effet, sa tenue, qui lui rappelait cette fois la période de la chevalerie, montrait qu’elle était tout de même plus avancée qu’eux. Alors quel grief pouvait-elle avoir contre ce bourg.
En tout cas, même si dans le fond, il se fichait bien de ce qui pouvait arriver à la population de ce village, le mercenaire posa son fusil sur le rebord de la fenêtre comme appui, et se mit à viser la jeune femme. Il prit son temps pour ajuster son tir, surtout qu’elle était en mouvement, et quand il pressa la détente, la balle qui fusa vers la jeune femme, puisqu’il était passé en mode manuel pour tirer au coup par coup, toucha l’épée de celle-ci. Oh bien sur, il aurait pu viser ailleurs, mais cela aurait été moins drôle.
Non, ce n’était qu’un tir d’avertissement qu’elle n’était pas seule à savoir se battre ici, et la distraction qu’il venait de lui causer permettrait peut être aux villageois d’en profiter. Quoi qu’il en fût, Mach se retira de l’encadrement de la fenêtre avant de se déplacer dans le bâtiment tout en cherchant un autre angle de tir. En effet, rester au même endroit l’aurait fait repérer et devenir une cible facile, chose que tout sniper devait éviter. Oh bien sur, le jeune homme s’en serait sortit au corps à corps, puisque son arme n’était pas non plus prévu pour le tir de précision, et la plupart ne cherchait pas à s’en servir de la sorte. Mais, Mach avait envie de jouer un peu au chat et à la souris, et avec les deux styles de combats différents, cela pouvait être amusant en effet.