SHIZUKA SHUNYA
Après leur journée de plaisir et de détente, il était temps de se préparer pour d’autres festivités... Soit, en l’occurrence, une soirée où Shunya allait annoncer à Hinata l’heureuse nouvelle. Une nouvelle qui l’inquiétait un peu, car, effectivement, elle était enceinte, tout en sachant qu’Hinata n’avait pas spécialement envie d’avoir un garçon. Alors, comment réagirait-elle quand elle apprendrait ce qui était en train de pousser dans le ventre de sa femme ? Néanmoins, Shunya ne pouvait décemment plus continuer à faire marche arrière. Elle était sûre que Nora savait qu’elle était enceinte, et, chaque jour qui passe, elle se reprochait de ne rien lui dire, de rester silencieuse, de se taire, de se maintenir dans le silence. Ce soir serait donc le moment où elle le dirait.
Et, comme pour l’inciter en ce sens, les deux femmes croisèrent un couple, composé d’une femme brune avec des lunettes, d’une femme blonde avec de beaux yeux bleus qui les regarda silencieusement, et, surtout, d’un bébé, un jeune bébé qui avait l’air très épuisé, mais dont la présence sembla revigorer Hinata. Shunya en rougit un peu, tout en comprenant clairement ce que sa femme voulait. Elle aussi, elle voulait des enfants, des bébés. Se marier avec Shunya, accepter son amour, n’avait fait que réveiller ses vieilles fibres maternelles, ce désir très naturel d’engendrer la vie, de la porter dans ses bras.
Il fallait admettre que Kyoko était très belle, et Shunya l’observait en souriant, avant de regarder les deux filles, en comprenant très vite que ce bébé était la fille de Tessou... Mais, venant de cultures où les couples homosexuels étaient fréquents, elle s’adressa aux deux femmes pour les complimenter :
«
Vous avez un très bel enfant. »
Kyoko aurait sûrement bien aimé jouer, mais le petit bébé semblait fatigué. Pour autant, à cet âge, les enfants disposaient de réserves d’énergie insoupçonnées, et, devant Hinata, Kyoko tortilla des bras en gazouillant joyeusement, avant que sa mère ne la reprenne. Les eux femmes et leur bébé partirent, laissant Hinata et Shunya ensemble, en compagnie de Nora. Et, bien sûr, cette anecdote permit de remettre sur le tapis l’enfant de Shunya, qui rougit poliment. Elle aurait pu enchaîner là-dessus, mais, troublée, et se retenant de dire que, effectivement, elle était enceinte, elle ajouta :
«
On... On devrait aller au restaurant. »
Pour le rejoindre, elles allèrent à l’un des héliports du
Paradisio Hotel, et s’envolèrent ainsi dans les airs. Le soleil commençait à se coucher, et, depuis les airs, les deux femmes eurent droit à un spectacle impressionnant. Le soleil était lentement en train de se coucher dans l’eau, dardant le ciel de multiples lueurs orangées et de reflets flamboyants dans les cieux.
Et puis, au bout d’un moment, elles aperçurent enfin l’imposant bâtiment. Se dressant sur l’eau, la
Novac Tower était une structure épaisse, l’une des superstructures les plus connues de Novac. Le plus volumineux gratte-ciel du monde, pour ainsi dire. Shunya l’observait en clignant des yeux, muette de stupeur, tandis que l’hélicoptère amorça sa descente sur l’aile de la Tour, venant s’y poser lentement.
Leur table était réservée... Tout en-haut. Le duo s’avança le long des impressionnantes coursives de la
Novac Tower, filant sur la passerelle menant au bâtiment principal.
«
C’est incroyable... Je savais que cet endroit était grand, mais je n’aurais jamais pu imaginer qu’il puisse être si... »
La guérisseuse en était tellement surprise qu’elle en perdait même ses mots, clignant des yeux à plusieurs reprises, continuant à voir cette immense bâtisse. Puis les deux femmes rejoignirent un ascenseur qui les amena vers les ultimes étages, où elles arrivèrent sur le toit, un endroit composé de multiples terrasses et de restaurants. La
Novac Tower était construite comme une véritable ville, avec d’innombrables boutiques, des écoles, des usines, et, bien entendu, des restaurants, les plus luxueux se trouvant au toit.
Là où les deux femmes allaient.
Et là où Shunya allait pouvoir révéler son secret à son amoureuse.
SUPERGIRL
Kara avait gagné la partie, et, quand les filles retournèrent dans leur appartement, et Kara réserva une table à un restaurant de luxe : l’un des restaurants de la
Novac Tower ! Elle avait vu cet endroit sur des images, mais aussi en y volant. Le
Paradisio Hotel n’en était pas très éloigné, et, pour le rejoindre, l’hôtel proposait des navettes, aériennes ou maritimes. De cette manière, on en faisait vite le tour, et Kara, qui s’était préalablement renseignée, réserva donc une table dans l’un des meilleurs restaurants de la tour, mettant la note sur le compte du SHIELD. Elle réserva, bien naturellement, l’option garderie, voyant, sur des images, la garderie. C’était un espace très agréable, avec des coussins, des jouets, et surveillée par plusieurs femmes.
Le menu, quant à lui, était très vaste, proposant, outre des plats tekhans, de la volaille venant de Nexus, ainsi que de la viande. Il y avait toutefois une nette dominance de fruits de mer, compte tenu des lieux. L’endroit, du reste, était très impressionnant, et la
Novac Tower faisait ainsi partie du fleuron national, un élément de fierté pour les Novaquiennes, un moyen de prouver à tous les sceptiques la supériorité absolue de la technologie novaquienne.
Dreamland avait conçu une superstructure qui reposait sur d’énormes piliers s’enfonçant dans la mer, ce qui faisait que la Tour était impressionnante, tant pour elle-même, que pour ses massives fondations, qui se perdaient plusieurs centaines de mètres dans l’eau, les piliers formant, en fait, un véritable socle, énorme et immense, comme une sorte de base sous-marine.
Novac Tower abritait habituellement des résidents permanents, et plusieurs milliers d’individus vivaient et travaillaient ici. Kara s’était donc dit que c’était l’endroit idéal pour manger, et ce d’autant plus que le
Paradisio Hotel proposait des restaurants de qualité moindre. Ainsi, si Kara avait pu faire croire que leur soirée aurait lieu à l’hôtel, elle aurait une surprise supplémentaire. La réservation fut enregistrée, et Kara, heureuse, retourna voir son amie.
Dans la foulée, elles étaient tombées sur un curieux couple, ce qui avait amusé Kara, confirmant que Kyoko était une starlette. La policière lui demanda ensuite de lui préparer un bain, tout en fredonnant une mélodie à Kyoko.
«
À tes ordres, Tessou ! »
Kara fit couler l’eau, et, pour le coup, aucun de ses superpouvoirs ne pourrait l’aider à accélérer le rythme de l’eau remplissant la baignoire. Elle observa donc cette dernière monter, tout en s’interrogeant, elle aussi, sur la nature de sa relation avec Tessou. Le fait est qu’elle ne la considérait plus comme une simple amie maintenant. Elle respectait profondément la femme pour ce qu’elle était, à savoir une policière courageuse, élevant seule un magnifique enfant, au nom de son amour perdu pour Ryota. Elle se refusait ainsi à vivre avec un autre homme, mais, ce qui troublait Tessou, c’est qu’elle s’était toujours crue hétérosexuelle. Or, les deux femmes avaient fait l’amour, et Kara savait que Tessou avait aimé ça.
Évidemment, Tessou avait bien des avantages à sortir avec Supergirl, et la Kryptonienne savait que, au-delà de ses qualités propres, ses superpouvoirs étaient un élément qui rentrait dans la balance, car ils assuraient à Tessou et à sa fille une solide protection. Pour autant, Kara savait qu’il n’y avait pas que ça. Tessou était une femme terriblement sérieuse, une Japonaise qui, dans la plus pure tradition nippone, se refusait à faire autre chose qu’être la mère de Kyoko, à défaut de pouvoir être une épouse. Kara apportait cette touche de fraîcheur et d’insolence occidentale que les
mangakas aimaient tant exploiter, comme pour mieux montrer les limites de la philosophie japonaise.
Kara vit alors que l’eau était arrivée à bonne hauteur, et, sans attendre, se déshabilla, puis grimpa dedans, frissonnant au contact de l’eau chaude, et s’étala dans le bain, avant de soupirer faiblement. Il ne fallut ensuite pas attendre longtemps avant que Tessou n’entre, et Kara, étalée dans le bain, un grand et agréable bain, tourna la tête vers elle, en lui souriant :
«
Il fallait bien que je teste l’eau, histoire de voir si elle te va... Mais, dans le doute, je te propose de rester dedans, afin de la refroidir avec mon souffle... Ou de la réchauffer avec mes lasers. »
Le sourire innocent que Kara lui fit exprimait pourtant bien d’autres envies que simplement celles de réguler la température du bain... Comme réguler la température de sa belle Tessou.
Un programme très alléchant avant d’aller au restaurant !
LUNA EARTHWELL
Indéniablement, Luna avait passé une fantastique journée. Depuis qu’elle était avec ses Maîtresses, la vie de la neko était comme un long fleuve tranquille, même si très agité par moments. Ses Maîtresses s’occupaient tellement bien d’elle que Luna n’aurait jamais pu espérer mener une meilleure vie. Elle se retrouva donc dans leur grande chambre, et, après une agréable douche, où elle avait couiné et miaulé, les deux Maîtresses l’avaient endormi, à l’aide de multiples câlins, caresses, bisoux, et tendres attentions. Luna était bien incapable de leur résister, et s’endormit donc paisiblement. Comme à chaque fois, Luna avait le sommeil lourd, et il était très difficile de l’en tirer. Elle roupillait tendrement, tandis que ses Maîtresses se préparaient, se changeant en nekos.
Luna, elle, faisait un rêve particulièrement érotique, où ses Maîtresses lui faisaient longuement l’amour à la plage, au milieu d’une armée de chats et d’autres nekos, et elle était souriante... Un sourire qui était également là, en-dehors de son rêve, tandis que l’esprit de Luna confondait réel et le rêve, les caresses des Maîtresses sur son corps étant reproduites dans le rêve. La petite neko se mit à gémir, soupirant lentement sur place, poussant de légers miaulements, tandis que la délicieuse odeur du gâteau remontait à ses narines. On léchait ses joues, son cou, son corps, la faisant gémir, et son corps était déjà en train de chauffer.
«
Nyuuuuu... »
Un soupir s’échappa des lèvres de Luna, qui se retrouva couchée sur le dos, les pattes avant recroquevillées un peu sur elles-mêmes. Clignant des yeux, la petite neko miaula à nouveau. Il était toujours difficile de l’arracher du sommeil, mais, quand on mélangeait l’odeur d’un bon gâteau, les coups de langue, les miaulements, et les ronronnements, même la plus difficile des nekos se relevait. Les yeux de Luna s’écartèrent donc, et la neko vit ses deux Maîtresses, en neko, dans des tenues très sensuelles. Maîtresse Yuka avait enfilé une tenue blanche, composée d’un soutien-gorge, d’une culotte, de bottes avec des fanfreluches, et des longs gants avec, également, les mêmes fanfreluches. Maîtresse Yuko, elle, avait une tenue similaire, mais en noir.
Pour le coup, Luna dut faire un effort pour comprendre pourquoi ses Maîtresses l’appelaient Maîtresse.
«
Mais... Ce n’est pas Luna la Maîtresse ! » protesta-t-elle.
La mémoire de Luna revint ensuite, et elle écarquilla les yeux, en se rappelant qu’elles avaient convenu de jouer ensemble à imaginer Luna en tant que Maîtresse ! Cette dernière cligna alors des yeux à plusieurs reprises, puis hocha la tête.
«
Oh oui ! Luna se souvient, maintenant ! Luna est la Maîtresse, parce que ses Maîtresses ont dit qu’elle devrait jouer la Maîtresse ! »
Un jeu, ce n’était rien de plus que ça, car, fondamentalement, Luna était incapable de s’imaginer, de se concevoir comme étant une Maîtresse. Elle hocha donc la tête, puis s’approcha de la table, où, outre le gâteau, il y avait aussi une tenue pour elle. Luna se força à se tenir debout, dressée sur ses pattes arrière, et s’avança vers le gâteau.
«
Hum... Un gâteau pour Luna ? Luna est heureuse ! »
Avant de le manger, elle enfila toutefois la tenue, composée de
longues bottes à talon, d’un corset noir en cuir, de gants, et d’une culotte ouverte au milieu... La tenue était à gauche du beau gâteau, et, à droite, il y avait une cravache. Luna l’attrapa, et tira un peu dessus, avant de se mordiller les lèvres.
«
Luna est habillée comme une Maîtresse ! Luna trouve que ça lui va bien... »
Elle s’amusa alors à faire crisser ses poings, en serrant et en desserrant ses doigts, puis se pencha ensuite vers le gâteau. Il n’était pas bien gros, et elle entreprit de le manger. Très gourmande, elle l’avala donc, ses Maîtresses lui certifiant que ce gâteau n’était que pour elle. Et, tandis que Luna l’avalait, elle sentit alors une forte chaleur émerger à hauteur de son bas-ventre. La neko se mit à couiner silencieusement, se tortillant sur place, et miaula... En sentant alors une verge pointer hors de son sexe, filant précisément dans le trou de sa culotte.
Luna gémit donc, poussant un long miaulement, avant de tenir entre ses mains ce membre dressé.
«
Une verge ! Maîtresse Luna a une verge !! »
La jeune neko s’en pinça encore les lèvres, et porta son regard vers les deux Maîtresses, puis se racla la gorge, avant de prolonger le jeu :
«
Esclave Yuko et Esclave Yuka... Venez lécher le sexe de votre Maîtresse ! »
Luna ronronnait déjà sur place, ressentant une curieuse bouffée d’excitation à l’idée de simuler ainsi le jeu de la Maîtresse.
C’était vraiment très excitant !
SHA
«
Je compte lui dire ce soir, Luxuria... »
L’Homoncule hocha lentement la tête, peinant à dissimuler son excitation. Cette séance à Novac promettait d’être fameuse, et ce pour de nombreuses raisons. Outre enfanter Sha, Kiriko allait aussi bientôt apprendre la révélation d’un des plus grands mystères de son existence, quelque chose qui la tracassait depuis qu’elle avait appris que, sous son ancienne réincarnation, la sorcière Misha, elle avait eu deux filles avec Sha : Nausicaa et Jasmine. Nausicaa avait été retrouvée à Wallündrill, où elle s’appelait Luxuria, et était une Homoncule. Des scientifiques et des alchimistes avaient créé Luxuria en utilisant le corps de Nausicaa, et les souvenirs de Nausicaa étaient latents en Luxuria, ce qui faisait que l’Homoncule, outre servir Lust, servait maintenant aussi Sha, et servait, en réalité, d’ambassadrice de Lust auprès de Sha, afin de renforcer les liens entre leurs cultes.
Mais Jasmine, elle, restait un mystère... Cependant, pendant Wallündrill, et même après, Sha avait mené ses recherches, et elle avait finalement retrouvé, non pas Jasmine, mais la réincarnation de cette dernière. Autrement dit, elle allait bientôt confier à Kiriko une ultime mission, une dernière quête pendant les premières semaines de sa grossesse, avant qu’elle ne retourne ensuite au temple pour donner naissance à la future Arya. Leur première fille... Luxuria, elle, trépignait d’impatience à l’idée de voir son ancienne sœur se rapprocher.
Les choses se passaient donc plutôt bien, et, ce soir, alors que le soleil commençait à se coucher, les deux femmes étaient dans une suite, un immense et magnifique appartement, avec de grandes baies vitrées, et une grande terrasse. Depuis la terrasse, on pouvait voir la mer se perdre au loin, avec des yachts et de multiples bateaux qui circulaient sur l’eau. Luxuria se mordillait doucement les lèvres, impatiente, pour le moment, de voir Kiriko. C’était elle qui lui avait conseillé un tisserand edorassien très connu, et elles avaient, ensemble, et dans le plus grand secret, confectionné à Kiriko une superbe tenue de
geisha. Il était amusant de voir combien Kiriko était gênée à l’idée d’enfiler une telle tenue, qui changeait énormément de ses tenues militaires. Maintenant, outre la combinaison violette, la
robe noire moulante, elle allait pouvoir offrir à Sha le spectacle de sa tenue d’Edoras. Luxuria, donc, en tremblait sur place, et Sha, elle, attendait donc, tout en s’écartant du bureau, s’éloignant ainsi d’une carte montrant une région océanique, au large d’Ashnard, avec un archipel comprenant deux grandes îles reliées entre elles par un pont immense surplombant l’eau...
Kiriko entra alors, et Sha, qui venait de s’asseoir sur le lit, embrassait Luxuria, qui la palpait. Le regard de l’Ombre se tourna alors vers Kiriko, et...
*
Qui est-ce ?*
Aussi incroyable que ce soit, pendant les premières secondes qui s’écoulèrent, Sha ne la reconnut pas ! Cette tenue était tellement à rebours de ce que Kiriko avait l’habitude de porter que le choc fut clairement visible sur son regard. Des sandales élégantes, de magnifiques collants à carreaux remontant jusqu’au-dessus de ses genoux, et, bien sûr, un haut... Magnifique. Une tenue rose et violette, fine, élégante, mettant ses formes en valeur, avec une sorte de morceau de tissu descendant de son ventre pour dissimuler l’accès à son bassin, où il y avait, derrière, une fine culotte violette reliée par des bandeaux.
En un mot, et pour le dire simplement, Kiriko était
magnifique.
«
Kiriko... »
Un léger soupir s’échappa des lèvres de Sha, tandis que Luxuria se mordilla les lèvres. Kiriko était vraiment aussi belle que dans ses souvenirs, et la jeune Celkhane rougissait, visiblement gênée de se présenter ainsi. Sha constata alors que la verge de Kiriko était sortie, ce sexe donné par Luxuria, et qui allait parfaitement à Kiriko. Elle le sortait maintenant de plus en plus, et ce n’était évidemment pas pour déranger Sha. De plus, il était important de souligner que, aujourd’hui, les deux femmes n’avaient pas fait énormément l’amour. Il y avait donc quelque chose à rattraper ce soir.
Kiriko lui demanda comment elle trouvait cette tenue, et Sha se redressa alors, son manteau glissant en même temps le long de son corps, tombant mollement sur le sol. Avec son corps nu, Sha se rapprocha, et sa main caressa la joue de Kiriko, l’autre caressant ses hanches, glissant sur la robe, sentant, dessous, un corset violet, rehaussant un peu les seins de la Celkhane. Tout en lui souriant, Sha déplaça sa main, et la posa sur l’une des fesses de la femme, tout en se mordillant les lèvres.
«
Ma chérie, tu es vraiment magnifique... Peu importe la tenue que tu portes, Kiriko, ta simple vue est toujours autant un régal pour moi. »
Sha lui sourit donc, et, avec sa main posée sur son postérieur, la déplaça un peu pour enfouir ses doigts sous le tissu, caressant ainsi ses fesses.
«
C’est donc ça, ta surprise ? Hum... Elle me plaît beaucoup. »
Sha l’embrassa tendrement ensuite, plaquant ses lèvres contre les siennes, et laissa passer quelques secondes. Un baiser d’amoureuses, le baiser d’une femme qui aimait sa partenaire. Les deux beautés s’embrassaient tendrement et joyeusement. Puis, au bout de plusieurs secondes, Sha, qui s’enivrait du doux parfum de Kiriko, rompit le baiser, en lui souriant.
«
J’ai hâte que tu m’engrosses, Kiriko... Sache que j’ai, moi aussi, une très bonne surprise pour toi. Mais je te laisse décider si tu veux que je te la confie maintenant, ou une fois que tu auras conçu Abby dans mon ventre... »
Le choix lui appartenait, et c’était aussi un très bon moyen de voir jusqu’à quel point Kiriko était actuellement excitée.
CRYSTAL
Après le coup d’éclat de Crystal, la nuit s’était abattue dans leur chambre quand des mouvements se firent entendre sur la terrasse. La porte vitrée s’ouvrit ensuite, et la Dovahkiin, silencieusement, rentra dans la salle de vie. C’était un petit appartement, avec une salle principale, et une chambre commune. Elle perçut rapidement la présence de Nefaria, et, silencieuse, s’avança. Crystal savait qu’elle avait vexé Neferia, et que, au-delà même de ça, Neferia se sentait probablement honteuse d’avoir proposé à Crystal quelque chose qui ne lui convenait pas. Entre les deux dragonnes, une relation complexe s’était nouée. La jeune dragonne ne voyait pas juste Crystal comme son mentor, mais comme une sorte de mère de substitution.
Crystal ne souriait pas, et vit une petite boule sur le lit. C’était Neferia. Elle se déplaça alors lentement, et s’assit sur le rebord du lit, ses longues ailes tombant sur cette masse enfouie sous les couvertures, et sa main se déplaça, se posant à l’emplacement approximatif de la tête de Neferia.
«
Je t’ai déjà dit que j’ai dirigé une communauté, une fois... »
Un épisode lointain, sur lequel Crystal s’étalait peu, celui où, lassée de sa solitude, elle s’était rapprochée d’une seigneurie, et avait usé de ses pouvoirs pour protéger la population contre les monstres. Elle avait commencé en tuant des loups qui s’en prenaient au fils d’un fermier, et avait ensuite massacré des brigands, ainsi que d’autres monstres. Crystal avait eu tellement de succès qu’elle avait même fini par devenir, à sa surprise, le nouveau seigneur, quand elle avait tué l’ancien, qui abusait de ses droits seigneuriaux, et avait vu en elle une bête de somme.
Ce début de l’histoire, Neferia la connaissait, mais elle ne connaissait pas la fin, les raisons précises pour lesquelles Crystal n’avait pas établi une dynastie.
«
Je dirigeais la seigneurie en essayant d’être juste et ferme. Je rendais des décisions de justice, tout en continuant à défendre la seigneurie contre les menaces. Je pensais être une bonne dirigeante... Mais, plus j’étais juste, et plus les jalousies s’ourdissaient. Dans mon dos, on colportait des rumeurs, et la foule, si apte à m’encenser, en venait peu à peu à me vilipender. En définitive, l’Ordre Immaculé a été informé de cette chose, et une croisade a été organisée. Mes propres gens se sont retournés contre moi. »
Crystal avait enrichi la seigneurie, et avait eu de multiples amantes. Son palais était devenu un endroit très vivant, ce qui avait engendré jalousies et rumeurs. On disait qu’elle voulait enfanter une génération de mutants dragoniques, de monstres, de bâtards et de mutants.
«
Ils m’ont capturé, en usant de leurs sortilèges. La foule entière me crachait à la figure, me battait, me giflait. Moi, leur chef, j’étais devenue un exutoire pour leur haine et leur colère. On me pissait dessus, on me torturait, tout en m’attachant à un bûcher. Un feu magique destiné à me détruire. C’est là que je me suis transformée, Neferia. »
Une puissante
dragonne de Glace qui avait déferlé sur ces mécréants, soufflant un froid mortel. Quand Crystal était revenue à elle, il n’y avait plus que de la glace partout, et d’innombrables morts. Elle avait tué tout le monde. Hommes, femmes, enfants... Une tragédie sanglante et affreuse.
«
Depuis lors, j’ai peur de la foule, ma petite chérie... Au moins, la solitude ne peut pas me trahir, elle. »
Mine de rien, cette histoire était relativement similaire à ce que Neferia avait vécu.
Peut-être était-ce là une autre des raisons expliquant que Crystal ait pris la jeune femme sous son aile ?
POISON IVY
Elles s’étaient, pour le coup, amusées toute la journée. Dans l’eau, le temps avait défilé très rapidement, au milieu de tentacules végétaux, des excroissances d’algues qui les avaient retenu, les pénétrant, leurs hurlements formant des petites bulles qui remontaient à la surface. Plus Pamela découvrait Terra et sa flore exceptionnelle, plus elle était étonnée de voir tout ce qu’elle pouvait en faire. Nager sous l’eau, offrir à Harley de quoi la rejoindre, elle n’aurait assurément jamais pu le faire sur Terre. Il avait fallu, pour ça, qu’elle étudie, chez elle, de multiples spécimens ramenés depuis Terra, et qu’elle les utilise pour modifier ses propres plantes. Se faire pousser une verge en était une autre illustration. Peu fréquent sur Terre, l’hermaphrodisme était, en revanche, nettement plus répandu sur Terra, ce qui avait quelques conséquences très utiles, comme Pamela et Harley en avaient fait les frais.
Maintenant qu’elles avaient fini, il faisait nuit dehors quand les deux femmes ressortirent, le long de l’une des plages entourant le
Paradisio Hotel. Il y avait quelques groupes de touristes, ici et là, généralement des adolescents, qui en profitaient pour se détendre sous la nuit, ou pour coucher entre eux. Autant les laisser jouer entre eux. Harley, elle, laissait à Ivy le soin de choisir quoi faire pour la suite, et cette dernière se contenta d’un léger sourire.
«
Pour l’heure, on va rentrer... Il faut que je te fasse essayer une tenue, ma belle Harley, je suis sûre qu’elle t’ira à ravir. »
Le SHIELD avait loué plusieurs chambres dans une zone commune. Harley et Ivy, elles, bénéficiaient d’une chambre commune, qui était proche de celle de Miss Marvel, comme un moyen tacite de leur rappeler de ne pas faire de bêtises. Mais, en ce moment, Ivy n’avait nullement de se battre. Pour quelle raison se battrait-elle, d’ailleurs ? Elle n’en avait aucune raison, tant Novac était un environnement pur, mélange parfait de science et de nature.
Pamela tenait Harley par la main, et les deux femmes rentrèrent donc dans leur appartement, où Ivy en profita pour serrer Harley contre ses bras, embrassant fiévreusement cette dernière. Son petit clown était bien placé pour savoir combien la flore influait sur les humeurs de Pamela. À Gotham, la pollution omniprésente la rendait agressive, cruelle, insensible, alors que, à Seikusu, où la nature était bien plus respectée, elle était nettement plus sereine, plus apaisée, et plus détendue.
Alors, forcément, à Novac...
Ivy fourra donc sa langue dans sa bouche, caressant son corps trempé et humide, puis s’écarta rapidement, après un baiser fougueux et intense.
«
Allez, Harley ! Je vais te montrer ton pyjama de soirée... »
Ce n’était pas tous les jours que Pamela, par habitude réfractaire aux vêtements, offrait une tenue à Harley. Elle se dirigea donc vers leur penderie, et sortit une robe de chambre violette, avec, à l’intérieur, une tenue pliée, puis la déposa sur le lit, et fila ensuite dans le salon, où elle alla s’occuper des quelques plantes vertes décorant l’intérieur, en attendant que son clown revienne avec la tenue.
Outre la robe de chambre, l’ensemble comprenait
un soutien-gorge rouge, et, surtout, une culotte noire avec des collants rouges présentant des carreaux noirs. Comment ne pas craquer devant une telle tenue ? Pour Pamela, en tout cas, ce n’était pas possible ! Elle attendait donc que son amante enfile cette tenue, et, pendant qu’elle était en train de changer, Pamela répandit une fiole de son choix dans les plantes, qui se transformèrent, puis elle les contrôla à son tour, en posant ses mains dessus, laissant jaillir des tentacules, qui se regroupèrent entre eux, s’amassant sur le sol.
C’est ainsi qu’un clone végétal d’elle-même se dressa. Une seconde Poison Ivy apparut ainsi, les tentacules se regroupant et se couvrant de feuilles, la matière changeant ensuite pour donner l’illusion d’une peau parfaite. Le second clone, néanmoins, ne pouvait pas trop parler. Comment Pamela faisait-elle un tel tour de force ? Eh bien, elle ne le savait pas elle-même ! Elle pouvait le faire, mais était incapable d’expliquer, dans le détail, comment les tentacules faisaient. Ce n’était pas que de la science, c’était aussi de la magie.
La belle Harley allait en tout cas avoir droit à une sacrée nuit...
FÉLICIA HARDY
Félicia avait à nouveau pris Aoki dans la douche, mais même elle était épuisée. Nager sur l’île, et en revenir, avait été particulièrement épuisant. Fort heureusement, au moment de revenir, elle savaient croisé un hors-bord, et deux touristes les avaient laissés grimper. Aoki avait presque dormi sur son épaule, mais elles avaient quand même pris une douche ensemble, où, couple oblige, les deux femmes avaient fait l’amour. Félicia l’avait prise contre la cabine de la douche, tout en lui enjoignant de lui dire ce qu’elle préparait... Hélas, Aoki avait tenu bon, et Félicia, après s’être nettoyée, s’était endormie avec sa combinaison de Chatte Noire. Elle aurait pu dormir nue, mais elle savait qu’Aoki aimait bien sa combinaison, et, comme Félicia ne l’avait pas encore enfilé aujourd’hui, elle se coula donc dedans, et le sommeil l’assaillit très rapidement.
Sa fermeture était abaissée jusqu’au nombril, tandis que, comme à son habitude, elle s’enfonça joyeusement dans le sommeil. En tant que Chatte, Félicia dormait toujours très bien, et c’était souvent Aoki, matinale, qui la réveillait, en profitant pour lui faire des surprises. Entre elles, c’était devenu un rituel habituel. Il était fréquent que Félicia ait des réveils très chauds. Aoki était tout simplement une bombe nucléaire du sexe, inépuisable, infatigable, comme elle l’avait montré il y a quelques semaines en couchant avec Félicia, Pamela, et Harleen Quinzel. Aoki était une endurante, et, ce faisant, les réveils alternaient entre douceur, où elle lui apportait du lait, et sauvagerie, où elle la réveillait en la mordant, avec une cravate et une tenue en latex.
La Chatte Noire dormait donc paisiblement lorsqu’Aoki, dans sa magnifique tenue de
bunny girl, s’approcha d’elle. L’air était climatisé, et le soleil commençait à se coucher quand Aoki se pencha sur le lit. La fermeture de Félicia s’était encore un peu abaissée. Elle pouvait filer comme ça jusqu’à son bassin, et Félicia dormait paisiblement, la tête penchée sur le côté, yeux clos, ses longs cheveux blancs filant tout le long de sa tête.
Le délicat réveil s’opéra donc par une série de baisers et de frottements.
«
Hnnnnnn... »
Félicia papillonna des yeux en sentant ce corps se presser contre le sien, et sa main glissa dessus, caressant le dos d’Aoki, sa peau nue... Puis la texture de sa tenue, près de ses fesses, et... Son pompon blanc. Ceci la fit cligner des yeux, et elle ré&agit un peu.
«
Que... ? »
Ce fut tout ce qu’elle arriva à dire, avant qu’Aoki ne l’embrasse tendrement. Un baiser qui permit à Félicia de reprendre contenance, sentant les mains d’Aoki agripper les siennes pour les plaquer, à hauteur des poignets, contre le lit, au-dessus de la tête de la Chatte Noire. C’est dans cette situation que les deux femmes continuèrent à s’embrasser tendrement, Félicia réalisant peu à peu quelle folie Aoki avait faite...
Après ce baiser, Aoki se mit à califourchon, tout en lui proposant de la baiser, ou d’opter pour la douceur. Félicia, elle, observa le corps de la femme, et caressa ses hanches, à l’emplacement de la tenue rose, fine et agréable. Une vraie tenue de
bunny girl, qui fit alors sourire Félicia. Un délicieux sourire, empreint de perversion. Elle s’en mordilla les lèvres, observant encore ce corps parfait, ce corps qui se dressait au-dessus du sien. Magnifique beauté, sensuelle et envoûtante, elle était tout simplement parfaite.
«
Cette tenue te va vraiment à ravir, Aoki... »
Félicia s’en mordilla les lèvres, et continua à la caresser avec ses mains, tirant un peu dessus, caressant ses seins, serrant les fanfreluches blanches qui se tenaient dessus, tout en continuant à lui sourire.
«
Désolée, ma chérie, mais... Je veux conserver l’image de toi en chaude lapine dans ma tête... »
La Chatte Noire caressait cette femme comme une sorte d’idole. C’était un tableau magnifique, en même temps, et la Chatte continuait donc à la caresser, avant de lui demander de se retourner. Aoki en profita pour rapprocher ses fesses de Félicia, qui redressa sa tête, léchant sa petite queue poilue, tout en massant ensuite son petit cul entre ses doigts. Elle tira sur la ficelle de sa tenue, pour la relâcher ensuite, la faisant ainsi claquer sur son postérieur.
Quoi de mieux qu’un réveil sexuel pour récupérer toute son énergie ?
«
Vas-y, ma petite lapine, échauffe-moi bien... »
Par cette demande, Félicia avait fait le choix de la douceur, de la tranquillité, un démarrage en douceur, avant de la baiser bien comme il faut. Car, dans une telle tenue, il allait de soi qu’Aoki allait se faire joyeusement défoncer. L’inverse serait, pour le dire simplement, tout bonnement incompréhensible !
MIRANDA FORGE
«
Moi, je les aime beaucoup, ces petites ! -
Elles ont un charme certain, c’est sûr... -
On devrait les inviter à nous rejoindre ce soir... »
Miranda réfléchissait silencieusement à cette option. Les filles venaient de faire l’amour, et l’après-midi était doucement en train de toucher à sa fin. Il fallait donc savoir quoi faire ce soir. Miranda, en réalité, ne manquait pas d’options, mais elle avait bien compris que
Kaleena désirait y impliquer leurs deux nouvelles copines. Il fallait donc y réfléchir, ce que la PDG était en train de faire. Miranda hésitait, car elle avait senti quelque chose de perturbant chez Rouge. Pour le dire simplement, elle ne lui faisait pas confiance, et elle sentait que cette femme jouait double jeu, contrairement à sa copine, qui avait l’air d’avoir surtout envie de s’envoyer en l’air avec de belles femmes.
Rouge et Miranda avaient néanmoins eu l’occasion de faire l’amour, et Miranda, maintenant qu’elle était seule avec Kaleena, en profita pour photographier Rouge, puis envoya cette photographie à son assistante,
Noémie, en lui demandant de faire une recherche sur cette femme. Il ne fallait pas prendre Miranda Forge pour une simple femme d’affaires. Par l’intermédiaire de GeoWeapon Corp., elle avait accès à un important réseau d’informations, et elle espérait bien en savoir plus sur elle.
En attendant, elle se rapprocha des deux femmes.
«
Bon, les filles, je vous invite à passer la soirée avec nous... Qu’est-ce que vous en dites ? »
*
* *
Le soir vint donc.
Miranda avait une superbe suite, aussi grande et aussi impressionnante que celle de Sha. Kaleena et Twilight s’étaient enfermées dans une chambre depuis maintenant une heure quand, alors que Miranda et Rouge s’embrassaient et se pelotaient sur le canapé, cette dernière reçut un message.
«
Hmmm... Attends un peu, Rouge... »
Miranda se redressa, délaissant le corps de la Terranide chauve-souris, et rejoignit son portable. Le message venait de Noémie, et contenait différentes informations sur Rouge. Comme toujours, GWC avait fait du bon travail, et Miranda apprit ainsi que Rouge avait travaillé avec un baron du crime tekhan, Gran Torino. Elle vit plusieurs informations sur elle, dont une image d’elle dans une tenue moulante en cuir, se composant de longs gants blancs, d’un pantalon en cuir sombre, et d’un corset avec des bottes roses.
*
Hum...*
Néanmoins, le fichier était assez vide sur elle, signe qu’elle avait affaire à une femme talentueuse, et très discrète. Miranda nota donc ces informations, tout en retournant voir Rouge dans le salon. Elle tenait dans la main deux flûtes, et tendit à Rouge un verre de vin, tout en s’asseyant à côté d’elle, peinant à chasser de son esprit l’image séduisante de cette femme dans sa tenue de voleuse.
«
Alors, ma chérie, comment trouves-tu Novac ? Ou cette suite ? Tu aimes être là, à te dire que tu embrasses la plus puissante femme de Tekhos ? »
L’humilité n’avait jamais fait partie des qualités et des vertus de Miranda, ce qu’elle venait de prouver en quelques mots seulement.
RYOUKA
Qui se ressemble s’assemble... Voilà, en tout cas, ce que pensait Nika en voyant l’ardeur sexuelle de Tsukasa. Elles avaient passé leur après-midi à faire l’amour ensemble, invitant parfois Nika, tout en ne cessant de se provoquer sexuellement. Nika s’était souvent demandée d’où venait cette nymphomanie, car, très clairement, Ryouka était nymphomane. Elle ne semblait ressentir aucune gêne à l’idée de faire du sexe, de le pratiquer à peu près n’importe où. Pour Nika, c’était une surprise continuelle. Elle avait beau connaître cette diablesse de Ryouka depuis des années, la jeune femme arrivait encore à la surprendre. En tout cas, elle formait un superbe couple avec Tsukasa. Ça, pour le coup, Nika ne pouvait que le reconnaître. Ensemble, les deux formaient une superbe paire.
Dans tous les cas de figure, après leur shopping dans les grandes artères commerciales du
Paradisio Hotel, et leur séance de massage, elles retournèrent vers leur suite, Ryouka expliquant à Nika qu’elle logeait dans une grande suite, ce qui lui permettait de se séparer du couple royal.
«
Et les murs de notre chambre sont insonorisés... -
C’est préférable, on vous aurait déjà foutus dehors, sinon... »
Ryouka se contenta de hausser les épaules, avec un sourire insolent sur les lèvres :
«
Devrait-on s’excuser de prendre notre pied ? »
Comme toujours, Ryouka avait réponse à tout, et Tsukasa en profita volontiers pour demander à Nika des conseils, afin de savoir comment s’occuper de cette diablesse, comment réussir à la punir. Nika ne put que sourire. Punir Ryouka relevait du prodige. Nika l’avait déjà fouetté, et elle l’avait même frustré sexuellement avec une ceinture de chasteté, mais même ça excitait Ryouka, qui se frottait contre elle, voulant alors faire jouir Nika, tout en continuant à se dandiner. Avec une telle nymphomane, le concept même de punition était difficile à envisager, et Nika se contenta d’un sourire mystérieux, avant de lui répondre :
«
Le jour où tu arrives à trouver, fais-le moi savoir, tu me sauveras la vie. »
Sur ces bonnes notes, le trio rejoignit une suite très impressionnante, extrêmement belle et grande, aux derniers étages du
Paradisio. Une suite de luxe, avec un grand salon central se composant de baies vitrées donnant sur uen vue spectaculaire de la mer. Nika n’eut cependant pas trop le temps de s’y attarder, car le groupe s’enfonça dans un couloir latéral, avec une porte au fond, menant sur un petit salon, où Nika nota vite la différence.
Là où la suite était très bien rangée, dans celle-ci, elle vit des affaires qui traînaient sur le sol, des strings, des soutien-gorges, des minijupes, des débardeurs... Le lit de la chambre était défait, et, sans l’air climatisé et la ventilation, Nika était sûre que l’endroit sentirait le renfermé. Près de la télévision, assortie d’un lecteur DVD, elle vit toute une série de films pornographiques, et sourit encore.
*
Faites pour s’entendre, définitivement...*
Nika suivit le duo, et, dès qu’elles furent donc rentrées, Tsukasa indiqua qu’elle avait un cul à défoncer, ce qui amena Ryouka à se déshabiller, avant de sentir Tsukasa se nicher dans son dos, frottant son corps contre le sien, tout en lui demandant quelle position choisir. Ryouka, en souriant, tourna sa tête vers Nika, en se dandinant un peu sur place.
«
Tu veux nous rejoindre, Nika d’amour ? »
L’Héroïne hésita pendant quelques secondes, avant de se mettre à légèrement sourire.
«
Pas tout de suite, non... Je crois plutôt que je vais vous observer faire des saloperies, toutes les deux. -
Han... Ça, c’est une bonne idée ! »
Ryouka, en souriant, se laissa alors tomber, et atterrit à quatre pattes, au milieu de la salle, sur le tapis, et tourna sa tête vers Tsukasa, pendant que Nika utilisait le matériel présent pour les filmer, et retransmettre en direct la scène sur la télé.
«
Allez, les filles, lâchez-vous à fond, vous êtes filmées ! »
Sa petite-sœur ne put que sourire malicieusement, tout en bombant ses petites fesses.
«
Allez, Tsukasa, viens me défoncer... À moins que tu ne sois épuisée ? »
Une petite provocation, rien de mieux pour lancer sa partenaire !
SAMARA
Après leur journée à la plage, Samara, Sya, et Kazuha, se retrouvèrent dans leur appartement. Et, alors que Kazuha s’était empressée de filer dans la cuisine pour préparer le repas, Sya, elle, avait attrapé sa mère adoptive par la main, afin de lui demander d’attendre dans la chambre. Intriguée, Samara avait accepté. Plus elle passait du temps avec Sya, et plus elle appréciait cette jeune femme. La petite Ange qu’était Sya se montrait très aventureuse, en plus d’être une redoutable perverse. L’Ange ne cessait de surprendre Samara. Dire que, initialement, elle était juste venue la voir pour pouvoir dominer une Ange... Qui aurait cru que, entre elles, les choses auraient pu aller aussi loin ? Sûrement pas Samara. Et pourtant, elle était là, dans cette chambre, au lit bien rembourré, à attendre que Sya revienne avec sa surprise.
*
C’est la vie elle-même qui est pleine de surprises...* songea alors Samara.
Et Sya en était une belle. L’Ange était jadis une Ange des Cieux, qui avait été sauvée, et reconstruite, par Lust, Déesse de la Luxure. Elle était, depuis lors, une Ange spéciale, traumatisée par les hommes, à mi-chemin entre la luxure, au sens infernal du terme, et le désir sexuel. Elle flottait sur cette ligne floue et instable, où les Anges avaient toujours eu du mal à s’imposer. Samara s’était très étrangement attachée à elle, ne voyant plus en Sya qu’un simple support sexuel, ou même qu’un moyen pour elle pour raffermir son influence sur le monde qui l’entourait en lui permettant de se rapprocher de Lust. Au-delà de ça, elle voyait Sya comme... Sa fille ? Pour Samara, cette notion relevait surtout du jeu, car, fondamentalement, elle savait que Sya n’était, ni sa fille naturelle, ni sa fille adoptive, vu qu’elles n’avaient jamais fait la moindre démarche en ce sens. Il était d’ailleurs impossible de le faire, car Sya était résidente à Caelestis, et, si les Ashnardiens l’apprenaient, Sya aurait de gros soucis, les deux nations étant en guerre. Cependant, le fait que Samara prenne ce risque, en ayant délibérément choisi de ne pas dénoncer Sya aux autorités, attestait de quelque chose. Mais quoi ? Elle aimait bien cette petite Ange perverse, c’était un fait indéniable...
Perdue dans ses pensées, Samara s’était peu à peu couchée sur le lit. Loin d’Ashnard, elle conservait quand même un œil sur ses affaires. De telles vacances étaient exceptionnelles pour elle, car, au vu de son poste à responsabilité, elle devait toujours se tenir disponible. Emhyr, son supérieur, Conseiller Impérial, pouvait ainsi toujours la joindre, et elle disposait, dans ses affaires, d’un miroir magique lui permettant de rejoindre instantanément son appartement, à Ashnard.
Tandis qu’elle y songeait, Samara entendit soudain la porte s’ouvrir, et se redressa. Ce soir, l’Archimage portait sa traditionnelle tenue noirâtre, ce long corset avec les bottes et les gants, et elle resta assise sur le lit, stupéfaite en voyant...
«
Oh... »
Elle avait l’impression de voir double en voyant la petite Sya... Visiblement, l’Ange avait choisi de faire à sa « mère » une belle surprise, en enfilant une tenue qui était très similaire à la sienne. C’était d’ailleurs la
même tenue, et Samara la regarda sans rien dire pendant de longues secondes. Sya tourna lentement sur elle-même, ce qui permit à Samara de voir que la tunique de Sya moulait aussi bien ses petites fesses que la sienne le faisait avec son propre corps.
*
C’est fascinant... Mais, si je m’interroge sur notre relation, je crois que c’est, elle aussi, très spéciale pour elle...*
Samara savait que Sya était une nomade, qui s’attachait peu sur le long terme. Pour autant, elle était venue voir Mélinda il y a des mois, et, si on en suivait son propre calendrier, elle aurait dû partir depuis des semaines. Or, elle continuait à venir, en grande partie à cause de sa relation avec Samara, même si l’Archimage supputait aussi que l’Angelotte aime beaucoup être l’esclave de Mélinda, une vampire pour laquelle on s’attachait beaucoup. Sya voyait-elle vraiment Samara comme une mère de substitution ? Après tout, étant orpheline, et amnésique, Sya avait probablement, en elle, de profondes carences affectives. Il était amusant qu’elle ait trouvé une démone pour lui permettre de se reconstruire.
Néanmoins, les deux filles n’étaient pas là pour parler de ça, et Samara laissa un fin sourire se dessiner sur ses lèvres, et tapota le lit, à côté d’elle. Sya la rejoignit donc, et Samara posa sa main sur son épaule, s’empressant de le coucher sur le dos, et se dressa au-dessus d’elle, en lui souriant malicieusement. Sa main caressa la joue de Sya, mais descendit rapidement sur sa tunique, glissant le long des seins, puis sur son ventre, ses longs doigts filant jusqu’à ses cuisses, avant qu’elle ne se penche, et n’embrassa l’espace creux entre ses seins.
«
Hmmm... »
Pendant plusieurs instants, il ne se passa rien d’autre qu’une série de baisers sur sa tunique. Samara se penchait dessus, et coinça ses dents sur certains pans de la tunique, afin de la tirer vers le haut pour la relâcher, et elle continua ensuite à l’embrasser, enroulant ses bras dans le dos de Sya, continuant à la baiser, ici et là. Ses lèvres filaient le long de cette délicieuse texture, et elle rejoignit ainsi l’entre-jambes de Sya, son propre corps filant sur le sol. Assise par terre, Samara lécha ainsi le sexe de l’Ange, à travers la tunique. Elle la lécha pendant plusieurs secondes, sentant Sya couiner et gémir, pour se relever ensuite.
Se tenant debout sur le rebord du lit, ses mains caressèrent ensuite les jambes de Sya.
«
Tu veux t’habiller comme ta Maman, hein ? »
Question purement rhétorique, en réalité, vu la tenue de Sya. Samara glissa ses mains sur ses sangles, tirant un peu dessus, puis elle retourna ensuite vers l’avant, ses mains remontant le long de la tunique de Sya. L’Ange avait été jusqu’à prendre une texture similaire à celle de Samara, et avait donc dû s’adresser au tisserand ashnardien qui avait fait cette tunique. C’était du cuir, mais un cuir très particulier, modifié à l’aide d’élixirs et de substances chimiques pour le rendre plus malléable, tout en étant crissant.
Elle retourna ainsi contre elle, et embrassa Sya sur les lèvres, assez longuement, fourrant sa langue dans sa bouche, la remuant amoureusement en posant une main sur ses cheveux, et l’autre sur son épaule. La langue de Samara heurta celle de Sya, et, ensemble, elles partirent dans un long et doux ballet. Le temps défila donc, jusqu’à ce que Samara ne rompe ce baiser. Elle était confortablement allongée sur la petite Sya, et l’embrassa sur le front, en lui souriant à nouveau.
«
Cette tenue te va très bien, Sya... Elle donne très envie à ta Maman de s’amuser énormément avec toi... »
Samara pencha ses lèvres vers son cou, et mordilla un peu sa peau, avant de la lécher.
«
Pas toi ? » sourit-elle ensuite.
JESSICA DREW
«
Sois prudente, Jessica, surtout... -
Oui, M’an... -
Tu es fragile, Jessica, alors ne va rien faire de stupide ! »
Sur le canapé, Maman Carol leva les yeux au ciel, agacée devant la sollicitude de Kelly, ce que Jessica pouvait comprendre. Quand elle leur avait annoncé qu’elle avait rencontré une amie, et qu’elle allait manger chez elle ce soir, Carol y avait vu l’opportunité de passer une soirée avec sa femme, mais Kelly, elle, s’inquiétait, très naturellement.
*
N’empêche, me dire que je suis fragile... Si tu savais ce que je fais le soir, Maman...*
Elle était Spider-Woman, après tout, et, à ce titre, elle avait pris des risques infiniment plus grands qu’aller voir une mystérieuse
otaku avec un Chocobo qui parle, et dont elle était incapable de situer les origines. Mais, pour Maman Kelly, Jessica restait toujours sa petite Jess’, sensible et fragile, une jeune fille encore marquée par la mort de l’une de ses amies, et qui, en conséquence, avait besoin qu’on veille sur elle. C’était là ce que Kelly faisait, mais même Carol s’impatientait.
La jeune cadre de GWC se releva donc en grommelant.
«
Kelly ! Arrête, ça en devient ridicule, là... On a le numéro de la chambre de son amie, et, s’il y a le moindre problème, Jessica nous appellera. -
Je sais, je sais ! J’ai quand même bien le droit de souhaiter à ma fille de passer une bonne soirée ! »
Jessica rougit un peu, avant de finalement réussir à s’arracher à l’emprise de ses mamans. Préférant ne pas savoir ce qu’elles avaient prévu ce soir, et en promettant d’envoyer des SMS, Jessica fila avec un sac à dos sur ses épaules, sac à dos comprenant divers jeux vidéos tekhans. Après leur succès phénoménal sur «
Tekhos Crisis 3 », où Konata avait été jusqu’à inscrire son nom dans le
hi-score, Jessica avait emmené d’autres jeux.
Sans être une geek pur jus, Jessica aimait bien jouer, comme de nombreuses Tekhanes. Dans sa sacoche, il y avait donc un
survival horror, «
Emergency Zero », qui se déroulait dans une campagne tekhane, ou encore «
Disease », un jeu jubilatoire consistant à massacrer des hordes de zombies dans les rues de Tekhos Metropolis. Jessica traversait donc les couloirs, en songeant, outre au plaisir de la soirée, à ses interrogations sur Konata. Qui était vraiment cette femme ? D’où venait-elle ? Les interrogations se multipliaient légitimement dans l’esprit de la jeune femme.
*
Alors, il faut que j’investigue là-dessus...*
Fort heureusement, la chambre de Konata n’était pas très éloignée de la sienne, et elle alla toquer à cette dernière.
Jessica avait, elle aussi, opté pour une tenue urbaine, mais qui lui allait plutôt bien, se composant d’
un pantalon en cuir et d’une chemise bleue à manches courtes. L’ensemble moulait plutôt bien ses formes, et elle sourit à Konata.
«
Re-bonjour, Konata ! s’exclama-t-elle.
Tu passes une bonne soirée ? »
RAYNE
«
Hmmm-hmmmm... »
L’homme soupira faiblement, et ses mains, après avoir caressé le fessier de la femme, tentèrent de la repousser, en sentant sa vision devenir floue. Las, la femme était cramponnée sur lui, ses bras et ses jambes enroulées autour de son corps, et il ne put que gémir, encore, avant de sentir le son s’atténuer, comme si un brouillard se posait devant ses tympans. Il continua encore de se défendre, mais n’avait plus la force de faire quoi que ce soit, et Rayne finit par retirer ses crocs de son cou, et l’aida à s’installer sur la chaise, située dans un coin discret du restaurant, où il ne tarda pas à dormir. La Dhampir le regarda silencieusement, puis essaya du revers de la manche le sang coulant le long de ses lèvres.
Elle ne l’avait pas tué, mais elle avait besoin de son sang pour reprendre des forces. Rayne le laissa donc là, tout en se tournant vers la fraîcheur de la nuit... Et vers les sonorités de
Wonderland. La foire était bien là, magnifique, comme une ville de lumière étincelante brillant dans la nuit, rafraîchie par l’air marin. Sortant de ce petit restaurant, la Dhampir se rapprocha d’une grande tour lumineuse avec un carré de chaises qui remontaient et descendaient à un rythme de plus en plus rapide le long de cette tour, provoquant hurlements et rires de joie. Rayne, elle, contemplait tout ça avec stupéfaction, et un léger dédain.
*
Imbéciles d’humains...*
Depuis son île perdue, Rayne avait fait du ménage. Elle avait eu la chance d’être accostée par un individu dans un jet-ski, et avait planté ses crocs dans son cou. Elle ne l’avait pas tué, mais avait bu suffisamment de sang pour pouvoir grimper sur son jet-ski, tout en utilisant sa balise d’alerte, afin que les secours le récupèrent, et elle était partie ensuite sur le jet-ski. Rejoignant le
Paradisio, elle avait encore dû mordre dans un cou pour récupérer des forces, et avait ensuite tenté de se venger, en retrouvant le yacht depuis lequel elle avait été mortellement blessée par Kagan et par ses hommes.
Ses pas l’avaient donc guidé à la capitainerie locale, où elle s’était infiltrée dans l’administration, et avait obtenu le manifeste local. Se rappelant encore du nom du yacht, elle avait alors constaté qu’il ne s’était pas accosté au
Paradisio Hotel, et, en faisant des recherches supplémentaires, elle avait appris qu’il avait fait escale au
Wonderland, la grande fête foraine de Novac, qui était située sur une île à part entière, disposant donc d’un port dans une crique, de l’autre côté de la grande fête.
Cette information en main, Rayne, qui n’avait plus ses lames dhampir, avait réservé un billet sur l’un des bateaux de plaisance menant au
Wodnerland, tout en réparant sa tenue. Faute de retrouver ses lames, elle n’avait rien trouvé d’utile. Le
Paradisio Hotel ne comprenait aucune armurerie, et elle n’avait aucun moyen de contacter Severin. Au passage, elle avait dû, dans la capitainerie, mordre une agente de sécurité, ainsi qu’une employée. Elle était donc chargée de sang, ce qui avait permis de cicatriser ses blessures, mais en prenant aussi le risque que les autorités ne traquent une vampire.
*
Mais tout ça est sans importance, il faut que je retrouve Kagan...*
Une fois arrivée au
Wonderland, elle avait pu constater que cette foire était vraiment gigantesque. Elle s’étalait sur plus de cinquante hectares, et comprenait un nombre hallucinant de manèges, et autant de visiteurs. Simulateurs, montagnes russes, chaises volantes, auto-tamponneuses, restaurants, on trouvait de tout, dans une ambiance très lumineuse et festive. Alors, forcément, dans un tel endroit, dans un tel vivier, traquer des vampires relevait de l’impossible, et Rayne, qui avait senti la faim la tenailler à nouveau, avait mordu un type qui avait tenté de la séduire. Avec sa combinaison rouge et noire moulante, Rayne passait difficilement inaperçue.
En tout cas, elle se dirigeait vers le port privé, où les clients VIP arrivaient, mais, pour ça, il fallait traverser tout
Wonderland. Or, la proximité de tant de gens avaient tendance à agacer Rayne, qui sentait sa tête l’élancer douloureusement.
Elle s’approcha d’un carrousel, sur une place un peu plus calme, et vit ce dernier tourner lentement, avec des enfants dessus, qui rigolaient et chantaient, et croisa brièvement deux jeunes adolescentes, l’une avec des cheveux bruns, l’autre avec des cheveux blonds... Et perçut une odeur sanguine très particulière émaner des deux, ce qui amena Rayne à tourner la tête. La brune la regarda également, en fronçant des sourcils, et en la... En la
reniflant.
*
Qu’est-ce que c’est encore que cette cintrée ?*
Rayne grogna alors, et, comme à son habitude, lui fit un doigt d’honneur rapide, avant de partir. Elle marcha alors, avant de brusquement s’arrêter, et se retourna soudain, regardant le carrousel... Et, surtout, son sommet.
C’était un magnifique carrousel, à deux étages, et, en son sommet, une silhouette était posée dessus. Noire et silencieuse, elle semblait regarder Rayne.
*
Merde !*
Elle reconnut rapidement cet individu.
Un
Légionnaire de l’Ombre, un individu qui appartenait aux troupes d’élite d’Ephemera, capable de manipuler la magie de l’Ombre... Ce qu’il fit d’ailleurs, se volatilisant, pour atterrir sur un toit proche, celui d’un palais des épreuves, ces grandes structures de 3 ou 4 étages avec une série de prouesses acrobatiques à faire dedans.
Assurément, on avait repéré Rayne.
Tout aussi assurément, il s’agissait d’un piège. Et elle se jeta dedans, filant vers ce palais.