SHIZUKA SHUNYA
Cette séance sur la plage n’était pas la fin, mais un prélude, un commencement avant autre chose... Avant une longue et intense nuit. Car, cette nuit, Shunya comptait bien franchir le pas avec Hinata, et la mettre enceinte. Elle était intimement convaincue que cette soirée serait la bonne, et qu’à la fin, Hinata aurait, comme elle, un bébé. Ensemble, les deux femmes avaient prévu d’avoir beaucoup d’enfants. Elles avaient toute une famille royale à reconstruire, et il fallait donc avoir beaucoup d’héritiers ! C’est ce que Shunya se disait régulièrement, même si une voix dans sa tête nuançait son désir, lui rappelant l’histoire du Vieil Empereur Jaehaerys et de sa fille Saera. Jaehaerys avait été un Empereur ashnardien particulièrement fertile, qui avait eu de nombreux enfants... Et qui n’avait pas pu montrer à tous l’amour qu’il leur témoignait, notamment à l’une de ses filles, Saera, qui avait fini en conséquence par le haïr. Mais, quand Shunya songeait à cela, elle se disait aussi qu’il était impossible qu’elle n’ait pas assez d’amour pour tous ses enfants, et qu’elle voulait sincèrement et
vraiment avoir beaucoup d’enfants. Shunya n’y connaissait rien à la chose politique, elle n’avait pas reçu une éducation suffisante, et elle comptait bien passer l’essentiel de sa vie à veiller simplement sur ses enfants, et à les aimer, tout en restant une guérisseuse au sein du Temple de la Lune.
Shunya restait en tout cas profondément et totalement amoureuse de sa femme. Comment aurait-il pu en être autrement ? Quelle souveraine aurait donné sa main à une femme comme elle ? Shunya appartenait à l’autre monde, celui de la paysannerie, le monde populaire. Oh, elle n’était pas non plus une fermière, avec un accent rural incompréhensible, mais il était indéniable qu’elle avait grandi dans une ferme. Elle avait très souvent l’impression confuse de ne pas forcément être à sa place au sein du Temple... Puis il lui suffisait de revoir sa femme pour qu’elle comprenne qu’il n’y avait aucun autre endroit au monde où elle voulait être. Shunya n’aimait pas sa femme par intérêt, ni par volonté d’anoblissement, mais par simple amour, un amour pur et désintéressé, noble dans son esprit.
Et c’était bien au nom de cet amour qu’elle voulait enfanter Hinata. Elles terminèrent leur affaire sur la plage, car Nora ne pouvait pas maintenir éternellement le bouclier, et se rhabillèrent donc, en se souriant mutuellement. Toutefois, Shunya conserva son sexe masculin, et s’avança assez laborieusement, peu habituée à marcher en portant ce
truc.
*
Je me demande vraiment comment font les garçons, ça frotte à chaque mouvement du bassin...*
C’était assez déstabilisant, mais ça ne l’empêcha pas de glisser sa main dans le creux de celle d’Hinata. Elles rejoignirent ensuite leur chambre, et, en chemin, Shunya... Shunya trépignait sur place ! Elle aurait pu croire que sa situation s’améliorait, mais elle ressentait en elle une belle bouffée d’excitation, tant et si bien qu’elle sentait son
phallus se durcir sous ses vêtements, ce qui était, là aussi, une sensation très déstabilisante ! En tout cas, le trio réussit à rejoindre leur belle chambre, et Hinata lui demanda alors ce qu’elle voulait.
Pour réponse, Shunya rougit... Et l’embrassa alors. Ses mains se posèrent sur les hanches d’Hinata, et son corps se blottit contre le sien, ce qui permit ainsi à Hinata de sentir la bosse qui remontait contre ses vêtements, perceptible même à travers son kimono.
«
Il n’y a que toi que j’ai envie de manger ce soir, Hinata, car je ne veux qu’une chose... »
Sa main se posa alors sur le ventre de sa femme, et elle lui sourit alors :
«
Que la vie pousse dans ton ventre... »
Elle regarda alors Nora, qui avait pour l’heure été laissée de côté, et se pinça alors les lèvres. Timide, Shunya l’était toujours... Mais elle avait indéniablement réussi à prendre de l’assurance entre-temps, puisqu’elle rajouta ensuite, tout en retirant la ceinture de son kimono, faisant ainsi tomber son vêtement.
«
Et, pour ça, Nora va nous aider... » déclara-t-elle, avec une voix teintée d’envie.
Elle se racla alors la gorge. Son sexe masculin pointait contre sa culotte, mais l’érection était encore assez faible.
«
Enfin, pour l’instant, ma queue n’est pas présentable pour pénétrer quoi que ce soit... Je ne peux pas te la présenter, Hinata, mais peut-être que Nora pourra contribuer à la rendre plus... Royale devant toi, Hinata ? Après tout, on m’a toujours dit que la bouche d’une Ange faisait merveille ! »
SUPERGIRL
Kara, qui n’espionnait pas non plus Tessou, ignorait que la policière avait fait une rencontre atypique en croisant le chemin de Mélinda Warren. Elle ignorait ainsi que la policière avait eu l’occasion d’être bien dévergondée, et que Mélinda Warren avait désormais Tessou comme contact. Et, même si Mélinda n’avait pas encore revu Tessou depuis son épisode d’amnésie, elle lui avait offert un joli cadeau, en l’occurrence une fiole contenant des pilules roses venant tout droit de Terra, et qui circulaient principalement aux alentours du lycée Mishima. Tessou avait ça en stock, mais ça, Kara l’ignorait. Elle s’amusait surtout de voir la jeune femme en kimono, constatant que ce dernier n’était même pas transparent. Tessou se laissait visiblement progressivement aller, mais il ne fallait pas encore s’attendre à ce qu’elle passe d’un extrême à l’autre.
Elle se rapprocha ainsi de la Kryptonienne, se montrant plus sensuelle, ce qui amusa doucement Kara. Ses mains se posèrent sur ses hanches, et elle soupira, se mordillant les lèvres en la sentant se rapprocher d’elle. Elles s’embrassèrent ainsi, et Kara avança ses mains, glissant le long de ses hanches pour les poser sur ses fesses. Elle les serra, en sentant effectivement qu’il n’y avait rien là-dessous, et appuya sur ses fesses, pressant son corps contre le sien. Depuis le temps, Tessou savait qu’elle n’avait rien à craindre de la super-force de Kara, qui la contrôlait à la perfection.
«
Hmmm... »
Tessou rompit alors le baiser, et se mit à conclure, en lui assurant que leur nuit promettait d’être torride. Kara ne put donc que sourire, et frotta doucement son nez contre le sien.
«
Vraiment ? Tu es sûre, ma chérie ? Ma policière deviendrait donc une petite perverse ? Ou est-ce qu’elle a appris des choses que j’ignore ? »
Supergirl continuait à palper son postérieur, remontant pour caresser le nœud de son
obi. Elle savait que le kimono était une tenue traditionnelle japonaise, une tenue interdisant de porter des bijoux. L’
obi était donc souvent une ceinture très précieuse, finement brodée. Elle sentit le nœud, constatant que Tessou était toujours aussi douée pour faire un nœud, et entreprit de le déboucler tout en l’embrassant encore. Elle avait, elle, une tenue de
pin-up américaine, et sa Tessou une belle tenue traditionnelle.
Peu à peu, les nœuds se défirent, et elle fourrait sa langue dans sa bouche, mordillant sa lèvre inférieure ensuite, tirant dessus.
«
Effectivement, je ne sens pas de culotte... Mais je me demande bien de quoi ma petite perverse est capable ? »
Kara pouvait bien sûr diriger leurs ébats, mais, vu le comportement aguicheur de Tessou, celle-ci avait peut-être des idées derrière la tête. En tout cas, la ceinture finit par tomber sur le sol, et Kara reposa l’une de ses mains sur le joli petit cul de sa policière, tout en remisant dans un coin de sa tête l’idée de la voir en combinaison de policière en latex...
ALICE KORVANDER – MÉLINDA WARREN – LUNA EARTHWELL
De Harmony, Alice ne savait pas grand-chose, car elle n’avait encore jamais véritablement eu l’occasion de la voir. Elles s’étaient croisées à plusieurs reprises quand la jeune Princesse se rendait dans la demeure de Mléinda. Elle agissait comme la servante de Mélinda, leur servant du thé. Mélinda lui avait expliqué qu’elle était une femme angélique particulière, qui lui vouait une reconnaissance éternelle après que Mélinda ait aidé Harmony à se séparer de son frère-jumeau, les deux ayant, du fait d’une malédiction magique, partagé le même corps. Harmony était timide, mais serviable et aimante... Alice fut donc surprise d’apprendre, quand Yuka se pencha vers Harmony, qu’elle était amoureuse d’elle...
...Car Alice, si proche d’Harmony, entendit évidemment cet aveu, et écarquilla brièvement les yeux. Impossible toutefois pour elle de commenter, car le collier les reliant n’avait plus assez de mou. Elle ne pouvait pas retirer son visage, et déplaça donc ses mains, venant serrer ses doigts contre ceux de la jeune femme, tout en l’embrassant encore. Apprendre qu’elle avait une amoureuse n’était pas sans lui déplaire, même si elle redoutait un peu cela. L’amour pouvait vous amener à des actes déraisonnables, et Harmony devait nécessairement savoir que la Princesse allait bientôt se marier, puisqu’elle en avait parlé à Mélinda en sa présence. Et ce n’est pas parce qu’elle n’était pas venue ici avec Melendil qu’elle n’aimait pas son bel elfe.
«
Hmmm... » soupira-t-elle alors en sentant Yuko donner un coup de reins plus prononcé.
Il allait sans doute falloir qu’elle en parle ensuite plus sérieusement à Harmony, mais, pour l’heure, elle se contentait de savourer ce que ces femmes lui faisaient subir, ce qui était déjà un sacré point. Après tout, elle avait dans son dos Mélinda et Yuko, deux femmes très talentueuses, qui labouraient ses trous. Sous elle, Mélinda abaissait fréquemment son bassin pour empaler plus profondément sa queue dans sa chatte, tandis que Yuko continuait à lui labourer les fesses. Des scènes d’ivresse en traversaient en retour le corps d’Alice, qui couinait longuement, le corps en sueur, bien incapable de se retenir. Elle gémit encore, se dandinant sur place, fourrant sa langue dans la bouche d’Harmony, ou mordillant parfois involontairement ses lèvres, sous l’effet de la féroce excitation qu’elle ressentait.
Pendant ce temps, la petite Luna était toute heureuse de retrouver de nouveaux partenaires, des personnes qui allaient s’occuper d’elle ! Et puis, elle était avec ses Maîtresses, donc elle était forcément heureuse ! Elle les regardait d’ailleurs régulièrement, puisqu’elles étaient à côté d’elle. Maîtresse Yuka et Maîtresse Yuko, l’une dans une combinaison moulante rose, l’autre dans une combinaison moulante rouge, en train de faire l’amour avec leurs amies. Il y avait Madame Alice, que Luna avait déjà eu l’occasion de croiser, et qu’elel aimait bien. Madame Alice aimait la câliner, et elle lui offrait des gâteaux, ainsi que du chocolat. Et, sous Madame Alice, elle reconnaissait Maîtresse Warren, une femme qui lui avait déjà fait l’amour, et qui était aussi talentueuse dans ce domaine que ses Maîtresses.
«
Nyyyuuu... » gémit de plaisir Luna, miaulant avec sa petite voix cristalline.
Oui, comment la neko aurait-elle pu être malheureuse ce soir ? Elle baignait de bonheur, elle en irradiait littéralement, continuant à ronronner et à vibrer, puis laissa Madame Ai l’habiller. En compagnie de Maîtresse Vanillia, Madame Ai attacha autour de sa queue un petit ruban,, lui enfila ensuite un léger string noir en dentelle. Elle eut également droit à des rubans à hauteur de sa tête, près de ses oreilles, et constata que son string, tout en faisant ressortir ses fesses, était brodée d’un petit cœur rose qui la fit rougir à hauteur de son sexe, avec une légère fermeture pour ouvrir le bout de tissu. Madame Ai lui enfila ensuite une élégante nuisette sombre, légèrement transparente, mettant ses seins en valeur, puis la présenta ensuite à Maîtresse Vanillia, en se glissant dans son dos et en la redressant.
Les joues rougies, Luna se pinçait les lèvres, toute belle ainsi, et miaula encore, surtout quand elle sentit la queue de Madame Ai s’appuyer sur ses fesses, une tige durcie, et manifestement désireuse de s’enfoncer en elle.
«
Miaaaaawwww... !! »
De son côté, Maîtresse Vanillia sourit, sa queue se redressant également. Mise un peu de côté par le quatuor, elle avait ici une occasion de se rattraper, et se rapprocha du duo. Ses lèvres se posèrent sur celles de Luna, qui redressa ses bras, les enroulant autour de la nuque de la vampire. Maîtresse Vanillia s’appuya ainsi sur elle, tout en soupirant doucement, tendrement, son souffle chaud rebondissant sur les lèvres tremblotantes de la neko.
«
Oui, tu es vraiment parfaite, belle Luna... Une véritable poupée, une belle peluche... -
Nyaaaawww, ouiiii... Luna est la peluche de ses Maîtresses !! »
Et, tout ce que Luna demandait, c’était de l’affection. Vanillia la câlina donc, tandis que sa queue, tout comme celle d’Ai, caressait son corps.
«
Mais je veux voir ma femme quand elles vont toutes jouir, Ai. Ce moment approche, je le ressens à leurs battements cardiaques... Alors, je vais sodomiser notre belle peluche en levrette, et toi, tu te glisseras sous elle pour satisfaire son petit ventre. »
Comme ça, Luna se retrouverait avec un joli ventre bien arrondi, vu la propension naturelle d’Ai à jouir copieusement. Cette perspective, en tout cas, réjouissait très fortement Luna, qui se mit à ronronner sur place, tout en commençant également à tendrement mouiller...
SHA
Sous
sa forme slimesque, Sha devenait bien plus perverse qu’à l’accoutumée, ce qui n’était pas peu dire, et se découvrait une passion pour des plaisirs sexuels encore plus inavouables et encore plus vicieux que ceux qu’elle avait l’habitude de faire... Comme le
vore. Et Kiriko se faisait peu à cette forme redoutable, que Sha prenait généralement en se dotant d’une série de tentacules phalliques dans son dos. Et, alors que les deux femmes étaient allongées l’une contre l’autre, et même l’une
dans l’autre, Kiriko lui fit une demande qui surprit Sha...
Agréablement.
Kiriko demanda en effet à être recouverte par sa femme, et à ce qu’elle prenne le contrôle de son corps.
«
Ça, ma chérie, tu n’as pas besoin de me le redire deux fois... »
Sha découvrait à chaque occasion les pouvoirs et les capacités de sa nouvelle forme. Elle pouvait en effet avaler des gens, ou prendre leur contrôle. Dans cette forme, elle pouvait grossir, onduler, enfler considérablement, tout en changeant de forme. Et elle décida donc de satisfaire Kiriko.
«
Redresse-toi, ma belle, mets-toi debout, et nue... »
Cette fois, les vêtements pourraient poser un problème, et, quand Kiriko obtempéra, Sha se redressa. Elle prenait une forme bien plus liquide, ressemblant ainsi à une longue flaque noirâtre en mouvement. Des tentacules aqueux ondulaient à sa surface mouvante, et elle se rua sur le corps de Kiriko, tel un symbiote à l’action.
Sha s’enroula ainsi autour du corps de Kiriko, venant peu à peu le recouvrir presque entièrement, de ses orteils à son cou, ne laissant que sa tête de libre. Tout le reste de son corps se retrouva progressivement recouvert d’une seconde couche noirâtre, légèrement brillante, qui ondulait sur son corps. Une seconde couche spongieuse, un peu froide, qui faisait frissonner la Celkhane, le temps qu’elle s’adapte à ses formes. Il fallut encore que Sha s’adapte un peu, et moule ainsi davantage les formes du corps de Kiriko. Elle n’avait plus de bouche, plus de yeux, mais, déjà, à l’intérieur du corps de Kiriko, Sha se glissait en elle, envoyant des morceaux microscopiques d’elle-même dans le cerveau de Kiriko pour se raccorder à ses synapses et à ses terminaisons nerveuses.
C’est ainsi que, brusquement, le bras gauche de Kiriko se releva tout seul, tandis que la voix sensuelle de Sha résonna dans la tête de Kiriko, comme une sorte de pensée, que seulement Kiriko pouvait entendre :
*
Ton corps résiste encore un peu, c’est normal... Et je n’ai pas l’habitude, mais... Je sais comment faire, ma chérie ! Je te le précise quand même, mais notre bébé ne craint rien. Toi, en revanche...*
Kiriko retourna alors sur le lit, et sentit encore son corps la trahir. Elle plia les genoux, et les tentacules de Sha jaillirent alors autour d’elle, puis s’enroulèrent autour de ses seins, provoquant une série de crissements spongieux. La texture de la peau de Sha ressemblait assez à du latex, ce qui la rendait très agréable, tout en accroissant la sensibilité du corps de Kiriko... Puis l’un de ses tentacules s’enfonça alors dans le vagin de Kiriko.
*
Là, oui, savoure, savoure, mon amour !*
La scène était tout de même très réussie !
CRYSTAL
Dominant Neferia, Crystal y allait...
Doucement. Ceci étant dit, le concept de «
doucement » était à prendre avec des pincettes, car il s’agissait tout de même d’un coït. Elle s’allongeait doucement sur elle, quoi qu’il en soit, et la pénétrait donc. Les lèvres intimes de Neferia venaient doucement s’écarter, s’ouvrant devant le passage de Crystal. Soupirant à nouveau, la Dovahkiin se pinça les lèvres, dominant la femme par toute sa stature, et continua à la prendre, s’enfonçant en elle, croissant progressivement.
«
Hmmm... Tu... Tu es si étroite, Ne-Neferia... »
Elle grogna encore, se pinçant les lèvres, bandant ses muscles, et poursuivit ses coups de reins, accélérant progressivement. Elle reprit son souffle, et continua à la prendre. Un nouveau gémissement s’échappa des lèvres de Crystal, qui sentait la mouille de la jeune femme autour de son sexe, glissant sur son chibre, enduisant ce dernier.
«
Ah, ma belle... Si tendre, si étroite... »
Crystal se pinça doucement les lèvres, et continua à remuer contre elle, s’écrasant sur le corps de la jeune femme. Elle pouvait l’entendre gémir, soupirer de plaisir. Elle sourit alors, et continua à la prendre, les minutes s’écoulant rapidement... Et Neferia eut un orgasme assez rapide, ce qui ne manqua pas de faire sourire la dragonne. Celle-ci avait après tout à peine commencé son office, et Neferia jouissait déjà.
La dragonne ne put donc que sourire doucement, et embrassa doucement Neferia sur les lèvres... Puis se retourna brusquement. Elle n’eut qu’un mouvement des hanches à faire, et se retrouva sous Neferia, avec son sexe toujours planté en elle, un sourire amusé sur les lèvres. Ses mains caressaient encore les hanches de la jeune femme, et elle se pinça doucement les lèvres.
«
Vas-y, Neferia, c’est à toi de jouer... Danse sur moi, ma belle... Empale-toi sur ma queue, à ton rythme... »
Comme ça, ce serait encore mieux !
POISON IVY
Allongées l’une contre l’autre, Harley et Ivy se faisaient l’amour, alternant tous les tons. Douceur, tendresse, violence, brutalité... Rien ne leur faisait peur entre elles. Qui aurait cru que ces deux femmes puissent se retrouver ainsi ? Harley était littéralement tombée du ciel la première fois... Prisonnière d’une fusée de feu d’artifice lancée par Le Joker depuis une foire abandonnée. Un jeu mortel et sinistre, car la fusée s’était écrasée près d’un parc où rôdait Poison Ivy. Même aujourd’hui, Pamela ne s’expliquait pas pourquoi, à l’époque, elle avait décidé de soigner Harley. Elle avait vu la fusée s’écraser violemment sur le sol, et avait compris que la femme prisonnière à l’intérieur allait mourir si elle n’agissait pas. Elle l’avait donc emmené dans son laboratoire, et avait mis plusieurs semaines à la soigner. Peut-être avait-elle vu à l’occasion un cobaye pour ses formules ? Mais, en tout cas, cette scène violente avait été le début de leur relation, une relation confuse et ambivalente. Mais, à la réflexion, Pamela estimait maintenant que la première à être tombée amoureuse de l’autre, c’était elle... Elle, qui rafistolait à chaque fois Harley quand elle se faisait battre et jeter par le Joker... Elle, qui venait la guérir, qui la consolait, et qui essayait de la convaincre qu’elle méritait mieux que Le Joker. Et elle, encore, qui lui avait fait l’amour pour la première fois quand Harley s’était mise en tête qu’elle était trop laide pour plaire à son «
poussin ».
Le Joker semblait maintenant être une menace très éloignée. Kyli, sa fille, considérait Harley comme un membre de la famille, comme une espèce de tante, et elles avaient pris l’habitude, ensemble, de mener des activités familiales ordinaires... Comme aller au parc d’attractions ensemble. En dormant ensemble, Kyli avait même demandé une fois à Ivy pourquoi Harley ne dormait pas à chaque fois avec elles, comme si, à ses yeux, elles formaient un inévitable couple. Et là, alors qu’leles continuaient à se faire l’amour, Harley visa en effet juste quand elle évoqua un mariage. Même si elle disait ça sur le ton de la plaisanterie (comme à son habitude), l’idée fit légèrement rougir Ivy, qui écarquilla doucement les yeux.
Un mariage... C’était en soi impossible au Japon, car ce pays était assez hostile aux couples homosexuels, et ne reconnaissait pas le mariage. Mais il existait d’autres pays, notamment sur Terra. Mais Pamela n’était pas citoyenne tekhane, ou ashnardienne, ou nexusienne.
«
En vrai, je m’imagine plutôt avec une robe verte, Harley... La robe blanche, c’est pour toi... Ou une robe rouge et noire ? »
Elle lui sourit doucement, et l’embrassa à nouveau, sa main caressant encore sa verge. Elle délaissa ensuite son sexe, et laissa l’un de ses tentacules glisser de ses cuisses pour le caresser. Le tentacule s’enroula autour de cet organe, et Pamela embrassa Harley, se pressant contre elle, frottant son corps sur le sien, sentant l’une des mains de Harley la fesser régulièrement, ou se crispant sur sa chair.
«
Mais t’épouser, Harley... Je ne suis pas contre, ma chérie. »
Pamela l’embrassa à nouveau, collant son corps contre le sien.
«
Sauf que j’ignore encore où nous pourrons nous marier, ma chérie... »
Peut-être la forêt de Weldenela ? C’était tout ce que Pamela voyait qui soit susceptible de s’apparenter à un « État », mais, dans l’absolu, il ne s’agissait que d’une forêt. Ivy sourit à nouveau, et l’embrassa dans le creux du cou.
«
Enfin, dans tous les cas, je te considère déjà comme ma femme, tu sais, ma belle. »
FÉLICIA HARDY
Félicia & Aoki, c’était une histoire impressionnante, une histoire façonnée sur le sexe. Du sexe intense, ardent, et relativement violent. Deux nymphomanes extrêmes, voilà ce qu’elles étaient ! Félicia domptait maintenant Aoki, après avoir joui dans son cul, et l’avoir étranglé avec sa laisse et son collier. Elles repoussaient chacune sans cesse les limites, sans jamais avoir vraiment envie de s’arrêter. En même temps, qu’est-ce qui aurait pu les amener à s’arrêter ? Pour Félicia, sans doute rien. Elle dominait encore Aoki, et sentit le corps de sa jeune chatte se frotter à elle. Elle venait de jouir dans son cul, et sentit rapidement son érection revenir. Sa queue frottait contre sa combinaison, tandis qu’Aoki lui expliqua certaines subtilités de sa combinaison. L’idée fit sourire Félicia, qui sentit encore sa queue se durcir, s’appuyant sur le ventre d’Aoki. Elle remonta encore, et l’embrassa doucement. Ses lèvres se collèrent aux siennes, et elle maintint le baiser, poursuivant celui-ci pendant plusieurs longues secondes.
Elle aimait clairement Aoki. Elle aimait ses lèvres, elle aimait son appétit. La jeune femme avait clairement aidé à faire de Félicia la femme perverse qu’elle était avec elle. Ensemble, les deux ne s’interdisaient rien, surtout ce qui était obscène, comme Aoki venait de le proposer. Et, d’ailleurs, tout en l’embrassant, et en fourrant volontiers sa langue dans sa bouche, sa main se glissa entre ses seins, et ne tarda effectivement pas à trouver un petit bouton. Elle sourit alors, et mordilla la lèvre inférieure d’Aoki, tirant dessus tout en déboutonnant cette partie. Elle libéra ainsi un léger trou, et glissa son doigt dedans, le faisant tournoyer sur place, ce qui lui permit ainsi d’élargir l’ouverture, et de lui permettre de se faciliter l’accès dans le corps de sa partenaire.
«
Je vois ça... Ma foi, Aoki, il est temps que je laisse ma marque, alors... »
Jouir à l’intérieur de sa combinaison n’était clairement pas pour déplaire à Félicia, dont l’érection revigorée en était l’illustration. Elle se redressa donc, allant se mettre à califourchon, et posa sa main sur son sexe, utilisant son autre main pour dégager l’ouverture, et y approcha son membre. Sa grosse queue se heurta à cette fente, et elle se pinça les lèvres, avant de forcer le passage, et se glissa entre les seins de la femme. Félicia soupira ensuite, sentant la combinaison d’Aoki comprimer son membre, appuyant sur son sexe.
«
Hmmm... Allez, ma chérie, rends-toi utile, utilise tes seins... »
Les mains d’Aoki s’appuyèrent sur ses propres seins, et Félicia se déplaça doucement, filant d’avant en arrière, afin que sa queue se frotte à la peau chaude d’Aoki, se masturbant. Elle se branlait ainsi dessus, tout en sentant la texture de la combinaison glisser sur son sexe. Elle se pinça les lèvres, tandis que de nouveaux ronronnements s’échappèrent de son corps. Un accompagnement sonore auquel Aoki était habituée, et qu’elle adorait tout particulièrement. Félicia soupira encore, crispant ses mains, tout en continuant à se dandiner sur place, glissant d’avant en arrière, sa queue venant encore grossir.
Les gestes étaient lents, appuyés, tandis que Félicia en profitait volontiers pour caresser le visage d’Aoki, pour glisser ses doigts sur son visage.
«
Ha, ma belle chérie, je... Hmmm... C’est si agréable là-dedans, si chaud... »
Elle ne put que sourire encore, et continua à agir, tout aussi lentement, du fait de sa position limitée, mais en y allant plutôt efficacement. Et, finalement, Félicia atteignit le point de chute, et, après plusieurs minutes sous ce rythme, elle se relâcha enfin. Et, comme Aoki l’avait escompté, la jeune femme se retrouva avec du joli sperme contre sa poitrine, une tâche blanche qui éclaboussa ses seins pour remonter près de son cou.
MIRANDA FORGE
Miranda s’amusa de voir Rouge cracher et siffler sur place. La visite surprise d’Hannah semblait être imprévue pour elle, et c’était tout à fait l’effet escompté pour Miranda. Croire que Miranda allait jouer sempiternellement selon les règles étroites de la Terranide chauve-souris, c’était indéniablement faire preuve d’une très grande naïveté ! Miranda n’obéissait qu’à elle-même, et elle avait trouvé avec Hannah un excellent moyen de relancer l’inspiration de Rouge. Tenant la laisse d’une main, Hannah humiliait Rouge en la rabaissant à son statut de Terranide, ce dont la voleuse sexy en combinaison moulante avait horreur. C’était là un sentiment que Miranda pouvait tout à fait comprendre, et qu’elle comptait utiliser à son profit.
La PDG souriait doucement en se déplaçant, se rapprochant de Rouge. Elle se concentra un peu, et Rouge put ainsi voir, devant son visage, le phallus de Miranda. Une belle verge qui se dressait joyeusement. Rouge avait pris le contrôle pendant un certain temps, et, maintenant, Miranda inversait les rôles. Pour autant, elle ne comptait pas encore soumettre totalement Rouge.
«
Allons, allons, Rouge, que d’agressivité... »
Miranda gloussa doucement, tandis que Hannah continuait à sodomiser la jeune femme, et elle approcha sa verge de sa bouche.
«
Puisque tu te vantes d’être si douée, ma chérie, voilà ce que je te propose... »
Sa queue tapotait le visage de Rouge, commençant à glisser sur son nez, laissant de fines traînées dessus. Les mains de Miranda s’appuyèrent sur la tête de Rouge, et elle enchaîna ensuite, allant droit au but, en évoquant sa proposition :
«
C’est très simple, Rouge... Tu vas me montrer tout ton talent, ma chérie, et, si tu arrives à me faire jouir avant qu’Hannah ne jouisse en toi, ou que tu ne jouisses, tu pourras reprendre la main. Qu’en dis-tu ? Tu te crois capable de relever le défi d’une humaine ? »
Elle la provoquait, elle la narguait, convaincue que Rouge allait répondre à cette provocation... Et curieuse de voir laquelle allait pouvoir tenir !
SAMARA
Tôt ou tard, il fallait tout de même que Samara campe au mieux le rôle que Sya avait voulu lui donner. Celui d’une « mère »... Et, même si leur relation était incestueuse, le fait est que, aux yeux de Sya, Samara tenait effectivement office de figure maternelle. Et le rôle d’une mère n’était pas que de faire des câlins, mais aussi d’éduquer ses enfants, tout simplement. Et que dirait une mère en apprenant que sa fille multipliait les enfants à droite et à gauche ? Samara avait l’occasion parfaite d’envisager ce sujet, même si la situation ne s’y prêtait pas si bien que ça. Après tout, elles étaient en train de baiser comme des hyènes depuis maintenant plusieurs heures.
Une intensité émotionnelle qui amena Sya à pleurer, en lui assurant que Samara mentait, car elle avait vu en elle le désir de procréation, au-delà de tout le reste. Samara haussa les épaules.
«
Ne cherche pas à m’attendrir, Sya, as-tu oublié que j’étais une démone ? »
Kazuha se débrouillait pour rester silencieuse et neutre dans cette discussion. Samara se déplaça lentement, sa queue caudale remuant dans son dos, et poursuivit ensuite :
«
Évidemment que je veux un enfant, Sya. Connais-tu un être humain qui ne veuille pas d’un enfant, hum ? Même ceux qui ne veulent pas d’enfants, et qui sont convaincus de ne pas en vouloir... C’est quelque chose d’inhérent à notre condition. Le besoin de procréation, de se perpétuer, de donner un sens à sa vie en conférant son héritage à sa progéniture. C’est un lien indélébile et profond. »
Samara se rapprocha de Sya, et fléchit les genoux, puis s’assit à côté d’elle. Sa voix se radoucit ensuite doucement :
«
Et il est évident que je pourrais l’éduquer, Sya. Si ce n’est pas Kazuha, ce sera Max, qui sera ravi de veiller sur ma fille. Mais tu dois bien comprendre que tu ne peux pas faire ça, Sya. Ce n’est pas comme si tu offrais un gâteau aux chocolats à la personne que tu aimes. Un enfant, ça te force à des engagements, ma chérie. Tu seras désormais la mère de cet enfant, ce qui signifie, non seulement que tu devras t’engager à mourir pour cet enfant, mais aussi vivre avec l’autre parent. Et, même si je t’apprécie beaucoup, c’est quelque chose que tu ne peux pas décider toute seule. Des couples se brisent pour moins que ça, ma chérie. »
Au moins, elle n’aurait pas à ramener l’enfant à Saikai. Dans le fond, Samara pensait que les pouvoirs magiques de Sya se retournaient contre elle. Elle savait que, pour une raison inexplicable, la grossesse de Sya durait généralement une journée, voire moins. Une faveur divine qu’elle ne s’expliquait pas vraiment, mais qui ne cessait de la perturber.
«
Je pense que ça doit venir de là... Si tu mettais neuf mois à avoir un enfant, Sya, tu comprendrais sans doute mieux l’engagement que cela représente. Autant je peux comprendre que tu puisses faire la mère-porteuse pour d’autres couples, mais, en ce qui nous concerne, c’est différent. »
Samara laissa passer quelques secondes, et sa main caressa les cheveux de Sya.
«
Je ne t’en veux pas, ma chérie, car, si tu m’avais proposé de porter notre enfant, j’aurai sûrement accepté. La fille d’une Ange et d’une démone promet d’être puissante... Mais tu ne dois plus refaire ça comme ça, Sya. Tu dois t’assurer, non seulement du consentement de ton partenaire, mais aussi de tes propres capacités à assumer ton rôle de mère avec tes enfants. Je parle en connaissance de cause, Sya, car j’ai grandi sans connaître ma mère. Et, même pour une démone, cette absence de lien conjugal me pèse. Comment peux-tu assumer ton rôle de mère si tu multiplies les foyers ? Lesquels choisir ? Où vivre ? Tu comptes mener une double vie ? Une triple vie ? »
Elle secoua doucement la tête, avant de continuer :
«
Je désire un enfant, mais je désire aussi l’éduquer avec quelqu’un d’autre... Et tu as déjà une famille à Caelestis, non ? Crois-tu que j’ai enfant que notre enfant grandisse et jalouse ta famille à Caelestis parce que tu passeras plus de temps là-bas qu’auprès d’elle ? Tu comprends ce que je veux te dire, Sya ? Tu dois faire attention, c’est tout. La Déesse Lust t’a doté d’une fécondité formidable, c’est un fait, mais il y a des actes qui doivent être mesurés, car ils vous engagent à vie... Et porter la vie fait partie de ce genre d’actes. »
Samara l’attrapa ensuite, afin de la maintenir contre elle, et la serra contre son torse. Elle lui faisait un câlin, un câlin maternel, car, après tout, elle devait bien jouer ce rôle... Et elle n’avait pas spécialement envie de voir Sya continuer à pleurer. Mais, d’un autre côté, de simples larmes ne permettraient pas à Sya de s’en sortir. L’Archimage ne pouvait décemment pas tolérer qu’elle fonde des familles à droite et à gauche partout sur Terra !