Pas un seul bruit n'émanait de l'appartement du vieux professeur, qui lavait tout bonnement sa vaisselle. Peut-être me demanderez vous pourquoi un professeur habite dan le Quartier de la Toussaint, l'appartement appartient à son fils, justement l'homme que je suis venu voir. "Ps-Pst!" L'homme se retourna, et sursauta légèrement en me voyant à à peine une longueur de bras de lui, un pistolet silencieux à la main. "Chuuut". En signe de soumission, le vieil homme hocha tranquillement la tête puis leva les mains.
Il est où, Kuro?
Mon fils dort dans sa chambre…
Toujours en le gardant en joue, je reculai vers la porte qu'il m'avait indiqué, je tournai la poignée et... Elle était verrouillée.
Vous avez la clef?
Non, seul mon fils l'a
Défonçant la porte avec mon talon, j'entrai dans la pièce. Le jeune homme, d'environ dix-neuf ans, n'avait même pas remarqué que je fusse entré, tant il était défoncé, il avait d'ailleurs encore la seringue dans le bras. "Bim". Voilà, le travail que m'avait confié le poste de police était fait. Je sais, je ne suis pas censé tuer pour la police, mais leur rendre un service une fois de temps en temps permettait qu'ils soient plus souples avec moi, en plus de la corruption et tout.
Passant devant le vieillard, je lui saisi le bras pour le regarder dans les yeux.
Tu n'as jamais vu mon visage. Ce sont les yakuzas qui ont fait ça, tu le sais, tu as vu leurs tatouages
Aucune réponse, l'homme hocha simplement de la tête. J'aimais tellement mon pouvoir de persuasion, surtout pour ce genre de choses.
Sortant du bâtiment, je remarquai, l'autre côté de la rue, qu'il y avait un attroupement d'hommes, qui semblaient apprécier un spectacle. D'où j'étais, je ne pouvais voir ce qu'il y avait, la curiosité me poussa donc à traverser la rue et de bousculer quelques hommes pour me faire une place. Ce qui attira mon attention en premier, ce ne fût pas la femme, mais bien les hommes autour, car en bousculant deux hommes, je remarquai que quelque chose dépassait de leur pantalon… Ils avaient leur pénis de sorti?! Ça m'amena à regarder ce que tous les hommes observaient.
Une jeune femme, à quatre pattes, le sexe pointé dans notre direction, elle se donnait du plaisir, gémissant, haletant un peu… Elle avait besoin d'un homme pour s'occuper d'elle, et la plupart, pour ne pas dire tous, des hommes ici présent étaient trop poule mouillée pour l'approcher. Bousculant un dernier homme, j'entrai dans le cercle, puis glissai ma main en elle, approchant ma bouche de son oreille.
Alors, beauté, je crois comprendre qu'on est en manque?