Un nouveau maître (PV Till)

Je frissonnais sous l’air frais du matin qui caressait ma peau nue. C’était mon anniversaire aujourd’hui. J’avais 18 ans et mon maître m’avait promis une surprise. Secrètement, j’espérais prendre une place dans son lit mais lorsqu’il me convoqua ce matin ce n’était pas du tout pour ça. Il m’annonça froidement qu’il allait m’amener au marché pour me revendre. Vu mon âge et le fait que je sois toujours vierge, je lui rapporterai un bon petit pécule. Je fus alors sous le choc. Je ne m’y attendais tellement pas que je ne dis rien. Mais en même temps, je n’avais aucun droit de répondre. C’était mon maître, du moins pour le moment, et je n’avais pas le droit de le contredire. Je baissai la tête et j’essayai de ne pas lui montrer ma déception et ma tristesse.

Comme Surchar le souhaitait, je m’habillais et rejoignais le groupe qui allait au marché. Malgré ses dires, mon maître n’était pas là. Il avait délégué ses pouvoirs à Vautour, son homme de main. Un surnom bizarre que je n’avais jamais compris mais là ce n’était pas la question. Une cape noire me recouvrait et nous primes la direction du marché. Je ne savais pas ce qui allait m’arriver mais je savais que je ne reviendrai probablement jamais ici. Avec tristesse, je regardais les grilles se refermer derrière moi. Silencieusement, je dis au revoir à mon enfance et à ma vie d’avant. J’allais bientôt avoir un nouveau maître et rien ne disait qu’il serait aussi gentil que Surchar.

Moins de 20 minutes furent nécessaires pour arriver au marché. Malgré que ce fût la première fois que je m’y rende, le marché ne me tourna pas la tête. Je fis à peine attention à ce qui se passait. Je ne voyais rien, ni personne, je ne faisais que suivre le groupe. Bien vite, je me suis retrouvée devant une grande estrade devant laquelle les gens se pressaient. Ma cape me fut brutalement enlevée et Vautour m’attrapa par le bras pour me pousser vers l’estrade. Je montais les marches avant de me retrouver devant tous. Mes oreilles se baissèrent et ma queue s’enroula autour de mes jambes pour éviter de trembler. Je me retrouvais en petite tenue devant des regards qui n’étaient pas ceux de mon maître et cela me stressait. Je portais une tenue verte et or qui couvrait mes seins généreux et mon intimité. Je portais quelques bracelets et mon collier à clochette. Tête baissée, j’attendais la suite. Vautour s’improvisa maître de cérémonie et commença à vanter mes charmes.

« Voici une jeune esclave nommée Lilia mais vous serez libre de la renommée comme bon vous semble. Elle vient tout juste d’avoir 18 ans. Elle est née esclave et est habituée à un tel statut. Elle sera d’une grande docilité et s’exécutera sans un mot. Petit détail non négligeable, la jeune demoiselle est encore vierge ! »

Des cris et des sifflets suivirent ces mots sans compter les rires et les commentaires salaces que plusieurs hommes  me lancèrent. Je me recroquevillais encore davantage sur moi. Il ne manquait pas grand-chose pour que je me transforme en chatte mais je savais que si je le faisais, Vautour me punirait pour ça. J’attendais donc simplement en espérant que cela se terminerait rapidement.

« Les enchères démarrent à 5.000 pièces d’or ! Allons-y messieurs ! »

Et voilà, dans quelques instants, j’allais avoir un nouveau maître, je me demandais bien qui.

Quels misère mais quels misère! Voilà la phrase qui tournait en rond dans la tête de ce pauvre Dokuro. Il se rappelait mot pour mot les règles de son seigneur et particulièrement d'une! L'échec est interdit! Il savait que comme Till avait pu l'ajouter ensuite, il peut-être tolérer si la mission n'était pas si importante mais c'était à leur risque et péril de risqué la mort avec leur seigneur! Aucun des « Kuro Yume » n'avait envie de voir sa vie raccourcir et encore moins par les mains de leur seigneur. Chacun avait pu voir un échantillons de son pouvoir et il y avait de quoi flippé en cas d'échec. Néanmoins, malgré son cœur de glace, Till avait une faiblesse comme toute personne, il aimait les cadeaux. Et plus particulièrement les jeune femmes! On sait tous pourquoi l'organisation à plus de membre féminin que masculin mais chacun est libre de faire ce qu'il veux après tout. Donc, il lui suffirait de trouvé une jeune femme acceptant de satisfaire la demande de Dokuro pour avoir la vie sauve. Sinon il restait le kidnapping mais comme Dokuro était un criminel toujours recherché, il ne fallait pas attiré plus l'attention sur lui. Non pas qu'il risquait sa peau mais il n'avait pas envie d'avoir une horde de personne en colère derrière lui à un moment si crucial ou sa vie était peut-être en jeu! Sinon il restait tout simplement l'achat d'une esclave? C'était tolérer et sans risque au moins. Mais bon, allez savoir si ses fameuse esclaves sont de première fraicheur ou s'ils n'abritent pas des maladie ou des pouvoirs dangereux?

Mais pour l'heure, c'était bien la solution la plus propice et la plus facile pour lui. Il n'y perdait rien à jeter un œil en plus. Rabattant sa capuche sur sa tête car oui, Dokuro portait une longue veste noir à capuche pour éviter que des gens le reconnaisse. Fondu au milieux d'une foule d'homme principalement, le jeune homme observait les enchères. Oui, malgré sa tignasse rose devant les yeux, il y voyait parfaitement bien! Étrange, non? Pour l'heure, quelques esclaves avaient défiler, plus pour les tâches ménagères ou autre activité risqué, les bourgeois se jetèrent dessus bien évidement mais pour Dokuro, c'était une perte de temps. Les quelques jeune femmes qui passait sur l'estrade avait l'air fatigué et maigre, à croire qu'elle allait mourir dans la minute qui suivait! Pas intéressant tout ça! Ils voulaient tous qu'il meurt ou quoi? Si ça continu comme ça, il aura tantôt mieux fait de kidnappé quelqu'un ou trouvé quelqu'un apte de l'aider qu'importe la demande, qui était toutefois spécial, il faut le reconnaître! Et pourtant, les dieux ont été sympathique pour éviter qu'une de leur mauvaise brebis ne meurt car la jeune femme suivante fut pile ce que Dokuro pouvait rechercher! L'homme retira la cape qui couvrait cette térranide. Elle semblait moitié féline déjà, un bon point si ce n'est un très bon point! Une tenue des plus provocatrice qui ne laissait pas Dokuro indifférent, plutôt mignonne, jeune, vierge! Un détail pour certains mais d'une importance capital pour d'autre. Qu'en était il du seigneur Till?

La jeune femme semblait gêné et il y avait de quoi. Dokuro avait beau être un criminel sans cœur, il comprenait pourtant bien la détresse de cette jeune femme. Non pas qu'il ai été esclave avant, il faisait juste preuve d'empathie.  Le vendeur annonça un prix des plus, élevée déjà. Il faut dire que ce n'était pas de la mauvaise marchandise mais quand même! L'un des bourgeois avait réussi à placé un 5,500 pièces malgré les cris et les commentaires des autres ce qui attira le regard du vendeur. Dokuro ouvrit sa bourse, certes, il avait de quoi l'acheter mais si les prix augmente si vite, la jeune femme va lui passé entre les mains et sa vie aussi. Au diable l'argent, la vie était plus importante que ça! Levant la main, il annonça 5,600 pièces mais très vite, le bourgeois augmenta la somme à 7,000 pièces pour avoir un certain avantage sur un type qui n'avait visiblement pas vraiment les moyens. Il jeta un regard vers le type en capuche et poussa un rire typique des nobles. Qu'est-ce qui pouvait pas supporté ce genre de type! Bien une de ses proies favori ça! Ouvrant un peu sa bourse, il fallait tenté le tout pour le tout. Levant la main le plus haut qu'il le pouvait, il haussa bien la voie pour espérer conclure les enchères au passage.

« J'en offre dix milles pièce! »

Le vendeur ne s'attendait pas une telle augmentation et le bourgeois devait trouvé cette somme bien astronomique pour une simple esclave si bien qu'il abandonna en soupirant comme si ce dernier avait dit une bêtise? Le vendeur, voyant que personne n'était prêt à investir autant dans une simple esclave conclue donc la vente en l'annonçant bien fort et en désignant Dokuro qui abaissait encore sa capuche. Discrétion, c'est raté mais il aura la vie sauve au moins, surement...

* Faite que personne ne me reconnaisse... *

Les enchères commencèrent rapidement. Si au départ, il y eut plusieurs personnes sur le coup, c’est-à-dire sur moi, très vite deux hommes se distinguèrent du lot : un noble et un autre homme que je ne pus identifier. Les deux me faisaient peur mais je n’avais pas le choix. L’un des deux allait devenir mon nouveau maître. Je devrais donc m’en accommoder. Et puis, je devrais savoir que l’apparence ne faisait pas tout. J’attendis donc avec fébrilité que je sois attribuée. Les prix montaient. 7.000 pièces d’or pour le noble. Ça serait difficile d’aller plus haut. Je ne pensais même pas valoir autant !

« J'en offre dix milles pièce! »

Là, j’eu un sacré hoquet. 10.000 pièces d’or ? Il avait perdu la raison. Personne ne valait un tel prix et certainement pas moi mais je n’avais pas mon mot à dire comme me rappela la poigne de Vautour sur mon poignet. Je grimaçais alors qu’il m’attribuait à l’homme qui avait les drôles de cheveux roses.
 
« Allez descend ! »

Avec autant de brutalité que quelques minutes plus tôt, l’homme me fit descendre l’estrade. Heureusement que j’étais agile parce que sinon j’aurai fini sur les fesses, au sol. Vautour me redonna ma cape, que je réajustai rapidement sur mes épaules alors qu’il préparait les papiers pour la vente. Avant de les donner à mon nouveau maître, il récupéra la bourse et compta scrupuleusement chaque pièce qu’elle contenait. Je restais sagement à ces côtés, tête baissée. Je n’osais relever mon visage pour scruter les traits de mon nouveau propriétaire mais cela aurait été très inconvenant. Je devrais attendre plus tard.

« C’est bon. Y’a le compte. Elle est à toi. Elle s’appelle Lilia comme je l’ai dit. Elle est vierge sois en certain mais même si elle n’a jamais pratiqué, elle a déjà pas mal observé. Elle devrait se montrer rapidement adroite… hahahha… Bien, tu peux la prendre. Dernière chose, elle eput totalement se transformer en chat mais elle ne le fera pas si tu le lui interdis. C’est une brave fille. Elle fait toujours ce qu’on lui demande ! »

La main de Vautour vint m’ébouriffer les cheveux. Je n’aimais pas ça surtout parce que c’était lui. Il donna les papiers à l’autre homme et repartit s’occuper d’autres ventes. Moi je restais là, attendant les ordres de mon nouveau propriétaire.

Dokuro avait enfin une chance de ne pas être tué par son propre seigneur et il ne devait pas laissé cette chance lui filer entre les doigts! C'est pour cela que lorsque le noble augmenta un peu la mise, il proposait sa bourse entière en échange de cette jeune femme, à savoir dix milles pièce d'or! La plupart trouverait ça bien trop gros, surtout pour une simple esclave mais ne dit on pas la bourse ou la vie? Tant pis s'il venait de ruiner ses économie, ça lui apprendra au moins à ne plus faire des erreur pendant ses missions. Vu que personne ne voulait donner plus que ce qu'il proposait, la vente fut accepté pour Dokuro. D'un geste de la main, il fit descendre la jeune femme avec autant de douceur que pouvait avoir un vendeur d'esclave. Attention quand même, c'est pour offrir donc il ne valait pas abimé la marchandise! Rejoignant ce type avide d'argent, il préparait les papier en signant là ou en datant ici, la routine quoi! Sera il reconnaître que c'était un criminel hautement recherché qui venait d'acheter l'esclave?

Après avoir compter minutieusement chaque pièce de sa bourse, il lui donna encore quelques explications. Ainsi, même en étant vierge, elle devait être rapidement à l'aise sur le terrain? Voilà quelques chose qui pourrait faire plaisir à son seigneur! Petite précaution au moins, elle pouvait se transformé en chat mais si l'on le lui interdit, elle obéira docilement. Bien, au moins c'était bon à savoir. Du moment qu'elle ne s'échappe pas pendant le trajet, c'est tout ce qu'il lui demandait. Un regard vers la Térranide qui baissait les yeux. Gêné? Après tout, il y avait de quoi l'être lorsqu'on venait d'être vendu tel un misérable objet de valeur! Il sortit les mains de sous sa veste pou réajuster le nœud de la jeune femme.

« Fait attention à ce que ça ne se détache pas. Bon, pas simple précaution, ne te transforme pas en chat! Je ne pense pas que tu tentera de te faire la bel si facilement mais comme ce grippe-sous me la conseillé, on va rester prudent. »

Dit il avec un sourire amusé. Cela serait tout de même drôle à voir non? Une jeune femme qui se transforme en un chat! Bon la plupart des hybride le pouvait mais Dokuro n'avait jamais vu ça. Il lui fit signe de se mettre en route car une longue marche les attendait mine de rien. Jusqu'au moment ou ils allaient sortir de Nexus, Dokuro ne prononçait pas un mot car il ne voulait pas se faire remarqué, qu'importe le moyen. Déjà qu'acheter une esclave pour dix milles pièce d'or était plutôt mal vu au point de se faire remarqué, n'allons pas aggravé son cas. Une fois les plaines atteintes, il prit une grande respiration avant de soupiré. Maintenant que la ville était quelques mètres derrière lui, il abaissa sa capuche même si ce n'était pas prudent. Mais comme il n'avait pas eu l'impression d'être suivi en ville, il devrait y avoir aucun risque. Se tournant vers Lilia, il fallait qu'elle soit au courant de ce qui allait se passé à présent.

« Désoler de briser tes rêves ma jolie mais je ne suis pas près de te rendre ta liberté! Cela ne me concerne pas et pour être franc avec toi, je ne t'ai pas acheter pour moi, ce qui est plutôt dommage d'ailleurs. En fait, je vais même te dire la vérité Lilia, j'ai fait une boulette plutôt grosse je pense donc tu sera un cadeau pour mon seigneur. Rassure toi, tu ne crains rien, à vrais dire, c'est moi qui risque quand même quelques chose... Il à plutôt la réputation d'être doux comme un agneau avec les femmes donc je ne pense pas que tu sera entre de mauvaise main. Et puis, tu aura même une chance de retrouvé ta liberté une fois qu'il aura fini de s'amuser avec toi? Qui sait dans combien de temps par contre... »

Et c'est ainsi que les deux marchaient encore et encore à travers les plaines pendant plusieurs minutes, quelques heures même. Au cas où elle ne se fatigue, il l'avait autorisé à se changer en un petit félin qu'il transporterait dans sa poche. Ce n'était pas elle qui risquait de la retarder en plus. Pendant le trajet, elle pouvait bavarder avec lui si elle voulait, il n'était pas méchant dans le fond et il ne risquait pas de l'être avec elle, au prix ou elle lui avait couter! Après un long trajet, les voilà enfin arrivé devant une entré lugubre. Une grotte en apparence mais cela cachait en vérité une petite base secrète ou tout était magnifiquement bien décoré à l'intérieur. On peut dire que Till avait du goût en la matière!

« Bon Lilia, je confie ma vie entre tes mains, prête à rencontré ton nouveau maitre? »

Il était évident que Till avait senti Dokuro arrivé et il avait aussi senti la présence d'une nouvelle invitée? Assid sur son trône, il attendait patiemment le rapport de sa mission à Honur. Pourquoi avait il ramener quelqu'un avec lui?

Je faisais plusieurs hochements de tête symbolique d’un « oui » répété pour signifier à mon acquéreur que je ne lui désobéirai pas et que je ne prendrais pas ma forme féline. Je ne le faisais que sur demande ou si mon maître m’y autorisait, ce qui ici n’était pas le cas.

J’emboitais le pas à l’homme prenant soin de rester un à deux pas derrière lui. Ce n’était pas pour avoir une occasion de m’enfuir, c’était juste que c’était là le comportement digne d’une bonne esclave, ce que je me considérais être. C’était peut-être un peu vaniteux mais j’avais toujours bien fait attention à tout ce qui m’était enseigné dans le domaine de l’esclavage et de la soumission. Mon seul et unique but était de faire plaisir à mon maître et de l’honorer par mon comportement digne, en sachant rester à la place qui était la mienne.

L’homme ne disait rien. Cela me stressait un peu car j’aurai bien aimé savoir où nous allions mais je ne dis rien. Je n’en avais pas le droit. Mon maître agissait comme bon lui semblait et n’avait pas à me rendre compte de ces faits et gestes. J’étais juste là pour suivre et obéir. Au fur et à mesure, je compris que nous nous dirigions vers la sortie de la ville. C’était bien la première fois que j’allais aussi loin. D’habitude je restais dans les limites de la propriété ou je pouvais parfois aller jusqu’au marché mais c’était tout. Aussi mon regard, presque émerveillé, observait chaque maison dont la richesse déclinait au fur et à mesure que nous progressions vers la sortie. Nous devions traverser les bas quartiers et là, je fus bien contente de me trouver avec mon nouveau maître qui semblait apte à se défendre. Cette partie de la ville faisait peur et j’aurai bien accélérer le pas mais je ne pouvais pas. Alors mon ventre fit des huit jusqu’à ce que nous soyons dehors. Là, je respirais mieux.

Mon maître abaissa sa capuche et je pus de nouveau voir ses étranges cheveux roses. Me tenant légèrement en retrait, je ne pouvais voir son faciès. D’ailleurs je gardais les yeux baissés. C’est là qu’il m’avertit qu’il n’était finalement pas mon maître mais une sorte d’intermédiaire. Ma queue s’agita nerveusement. Visiblement, je devais être une sorte de cadeau. Cela m’effraya un peu mais je paniquais presque quand il me parla de ma possible liberté. Liberté ? Mais non ! Je ne voulais pas ! Je ne voulais pas être libre. Ce n’était pas mon rôle ! J’étais une esclave, je devais rester comme ça. Je priais secrètement n’importe qui pour que mon nouveau maître, que finalement je ne connaissais pas encore, veuille bien me garder à son service. Je ferais tout ce qu’il faut pour ça. Je me comporterai comme la meilleur esclave qu’il est eut. Je ne devais surtout pas faire autrement. Je ne voulais pas me retrouver libre.

La route reprit et je recommençais à suivre. Mes pas se calant sur ceux mon acheteur qui marchait bien plus vite que moi. Je trottinais presque pour ne pas me faire distancer. Malgré son invitation, je ne disais rien. S’il n’initiait pas la conversation, je ne me sentais pas à l’aise pour parler. Je ne le ferais que s’il me l’ordonnait mais ce ne fut pas le cas. Je ne me transformais pas non plus en chat. J’irais plus vite sous ma forme humaine mais il fallait bien admettre que la route était longue et pas évidente. Je n’avais pas l’habitude d’aussi long trajet et je me fatiguais vite. Je transpirais et j’étais essoufflée mais je tenais bon et suivais toujours les pas de l’homme.

Finalement nous arrivâmes devant une grotte étrange qui me fit dresser les cheveux sur la tête. Cet endroit me faisait peur mais visiblement, ce n’était pas le cas de mon acquéreur qui entra sans aucune hésitation. Il avançait sachant parfaitement où aller. Je fus surprise que l’intérieur fût superbement décoré. C’était même bien plus superbe que chez mon précédent maître. Nous arrivâmes alors devant un homme assis sur un trône. Mon nouveau maître surement.

« Bon Lilia, je confie ma vie entre tes mains, prête à rencontré ton nouveau maitre ? »

Oula ces paroles n’étaient pas pour me rassurer du tout. Comprenant l’importance de la chose autant pour lui que pour moi, je me laissais couler au sol dans la position de la soumise traditionnelle. Agenouillée, les cuisses légèrement écartées, les mains jointes dans le dos, la tête baissée. Ma queue et mes oreilles restaient tranquilles et sagement baissées aussi. Je ne disais rien, attendant le bon plaisir des deux hommes. Mon maître était au-dessus de l’autre mais celui-ci était aussi au-dessus de moi. Aucun des deux ne m’ayant sollicité, je restais sagement assise. J’espérais que mon attitude plairait à mon nouveau maître et que mon acheteur resterait en vie.

Après de bonnes longues minutes – qui faisait même des heures – de marche, les voilà enfin arrivé à destination. Il lui avait proposer de pouvoir se transformé en un petit chat pour qu'elle évite de trop se fatiguer mais elle avait refuser. Soit, c'était elle qui décidait encore après tout. Durant la route, elle s'était montré des plus calme et toujours à même distance sans même lui demander de freiner un peu le rythme. Muette? Non, juste qu'elle se montrait vraiment en une esclave et pourtant, elle aurait pu parler un peu avec lui ou même lui demander quelques chose, il l'avait acheter, certes, mais il n'avait pas vraiment d'ordre à lui donné à part le suivre tranquillement. Enfin bref, une fois devant l'entrée du quartier général il la rentrait dedans en prenant une bonne inspiration avant d'arrivé dans la salle du trône. Pour une fois, Ulquiorra le bras droit du seigneur n'était pas là? C'est rare, il passait le plus claire de son temps à ses coter sauf dans les rares missions qu'il avait à sa charge.

Alors que Lilia prenait une pause que tout les esclaves prenait, Till restait dans sa positon actuelle. Bien assied, le coude sur l'accoudoir et sa tête poser dans sa main. Son regard était braquer sur Dokuro sans faire attention à cette hôte. Le criminel en suite déposa un genou au sol et gardait un poing sur sa poitrine en s'adressant à son seigneur. Ce dernier répondait le plus calmement possible en racontant en détail sa mission qui fut un échec. L'arrivée des monstres à Honur, une bande de mercenaires avait vaincu la plupart des monstres. Pendant que ses derniers fêtait l'évènement et se soignait, Dokuro avait pu choisir de nouveau monstres dont un Groll. C'était un Troll bien plus grand, bien plus fort mais aussi bête que son frère le Troll. Tout se déroulait sur des roulettes et selon les plans qu'il avait prévu mais un jeune homme maniant un trident et une jeune fille maniant le feu avait réduit tout chance de victoire pour cette mission. Prenant l'entière responsabilité de son échec, il était prêt à subir le choix qu'il désirait mais avant, il présenta la jeune femme. Son prénom, Lilia, une Térranide mi femme-mi chatte qu'il avait acheter pour son seigneur dans l'espoir de mériter son pardon! Till semblait rester de marbre devant tout ça, ses yeux se posait sur la jeune femme puis il esquissa un sourire avant de poussé un léger rire.

« Bien tu est pardonné puisque tes autres missions furent un succès et puis je suis de bonne humeur. Soit, tu peux disposer mais garde à l'esprit que ceci est un exception et que si tu désire vraiment vivre et avoir ton vœux de réaliser, tu ne doit plus qu'avoir un mot en tête, la réussite! Sur ceux, va te reposer ou va aider les autres. Quant à toi, approche donc, Lilia. »

Maintenant que Dokuro était prévenue, plus rien ne le retenait et il laissa la jeune femme s'approcher de lui. Il observait plus attentivement  Lilia. Ses cheveux, ses yeux si toutefois ils étaient ouverts, ses formes, sa façon de se tenir, essayer de voir un peu plus ses vêtements dissimuler sous cette cape bon marché, une quelconque marque comme une cicatrice ou un tatouage mais non. Il l'avait observer brièvement et il changea un peu de position en retirant sa tête de sa main pour mieux observer la jeune femme de ses yeux si sombre. Il se relevait en prenant appuie sur les accoudoir. Il fit glisser son index sous le menton de la jeune femme pour qu'elle hausse la tête vers lui, il voulait voir ses yeux vert de plus près. Il garda ce sourire en coin.

« Bien ma jolie Lilia, parle moi un peu de toi. Dis moi ce que tu veux, ce qui te passe par la tête, ce que tu voudrait savoir sur moi ou ce que tu voudrait savoir tout court. Je répondrais à toutes tes questions mais avant ça, tu va me suivre. »

Marchant normalement sans se presser ni être trop lent, il se dirigeât vers ses appartements privée ou il ne croisa personnes en route. Un couloir éclairé par des torches, aucun tapis au sol mais quelques tapisserie pour caché les murs de pierres, il n'y avait pas vraiment de décoration par ici à part quelques vases ou sculpture qu'ils avaient pu sauver dans des villages avant des réduire en cendre ou autre. Chacun avait sa façon d'opérer après tout. Du moment que la mission était remplit, il ne demandait pas grand-chose à ses membres. Bientôt les choses vont pouvoir commencer. Sa requête pouvait sembler anodine comme ça mais cela lui permetterait d'analyser un peu Lilia.