Le ciel est magnifique, sans le moindre nuage à l'horizon, le soleil brillant à son zénith et accompagné d'une douce brise qui ne rend pas cette journée suffocantes ou glaciale. Un temps merveilleux pour qu'une certaine personne commence ses activités.
Fuyuki se lève de son lit, les rayons de la serre frappant son corps légèrement refroidie par la nuit qui était assez rude, sachant que personne ne le voyait, il se mit en direction du tuyaux d'arrosage, tournant le robinet pour avoir de l'eau froide, c'était désagréable, mais au moins il se sentait propre. Il se mit à se savonner le corps laissant une petite odeur de fleur de cerisier, se shampooingnant la tête avec une lotion qui tonifie ses court cheveux. Une fois ceci fait, il se dirige vers son coin "habillage" Il commença par les vêtement, portant un yukata entre le rouge et l'orange, enfilant une culotte, faisant une manipulation pour cacher au mieux son membre et ses bourses.
Il prit par la suite le soin d'enfiler sa perruque, attachant bien à sa chevelure et passant un coups de brosse pour retirer les noeud. Fuyuki finit par le plus difficile, le maquillage, usant un peu de fond de teint, une touche de mascara et passant délicatement sur sa lèvre inférieur du rouge à lèvre et l'étaler sur l'autre lèvre et se les pinçant.
Tout était prêt, il enfile des sandales traditionnelles et se dirige vers ses différents terrains de chasses.
[Une heure plus tard]
Le jeune homme avait fait une bonne pêche, 21 000 yens soit environ 200 euros, bien peu par rapport à ce qu'il devait cette femme. Vint alors une personne fort bien vêtue, ce n'était pas un bourgeois, mais la propreté de sa tenue montrait clairement qu'il avait de l'argent dans son porte-feuille.
Fuyuki se mit donc en marche pour utiliser son procédé qui n'avait pas de qualité et de finesse, mais qui permettait de subtiliser plus facilement le bien d'autrui. D'un regard furtif, il vit où était son objectif, continuant tout droit comme si Hiro ne l'intéressait pas.
Fuyuki profité qu'une petit chien déboule à côté de lui en jappant pour se faire un croque-jambe et tomber sur Hiro, se retenant de ses fines mains à sa veste, profitant du choc pour subtiliser habilement le porte-feuille, le cachant dans ses grandes manches où se dissimulait des petites poches pour éviter que les porte-feuilles et l'argent partent d'une simple geste. Il se redressa, prenant une mine gênée, mais cela n'était que du cirque. Il usa de sa voix pour paraitre féminine.
- Eu ...
D'un coups il se relève et joint les mains vers son entre-jambes en inclinant le buste et la tête.
- Excusez moi monsieur, je suis vraiment désolée.
Puis il s'inclina de nouveau et partie vers une autre proie, ne se doutant pas encore qu'il allait être prit en chasse et devenir lui-même une proie.