Un plaisir à deux vitesses était en train de s’instituer. Même excitée, Mélinda restait attentive, et, pour être excitée, ça, elle était excitée. En même temps, il y avait de quoi ! Elle se mouvait dans les deux chattes de deux superbes Celkhanes, utilisant ses deux sexes, ce qui était rarissime pour elle. Un seul membre masculin, c’était déjà en soi une épreuve douloureuse, mais deux… Diable ! Elle avait mal, la pauvre ! Ses deux sexes la tiraient, la démangeaient, lui donnaient envie de hurler sa douleur, ce qu’elle ne se priva pas pour faire, hurlant tant de douleur que de plaisir, remuant rageusement ses membres. Elle avait vaguement entendu Suki protester, mais ses protestations étaient aussi efficaces qu’une clôture en bois contre les assauts furieux de la mer. Avec deux sexes, Mélinda ressemblait tout simplement à une espèce de succube affamée. Il était impossible de l’arrêter, et illusoire de vouloir essayer. Elle s’enfonçait dans les deux vagins de ses chéries, les perforant violemment, ses mains giflant les fesses de Suki, donnant de belles claques dessus, avant de les empoigner, pour mieux les prendre. Elle ressentait un plaisir inextinguible, deux fois plus puissant que ce qu’elle ressentait actuellement, et poussait parfois des hurlements terrifiants, ne tardant pas à jouir. Elle sentit le sperme jaillir de ses deux membres à la fois, giclant dans leurs chattes, et ce fut tellement bon, si bon, si incroyable, qu’elle se sentit transportée au loin.
Sortir ses deux sexes, c’était quelque chose qu’elle faisait très rarement, réservant cela à de grandes occasions. Pour le faire, il fallait déjà qu’elle soit dans un solide état d’excitation, car, mine de rien, faire jaillir son membre de son intimité, c’était assez douloureux. Ensuite, lexcitaiton était telle qu’elle ne pouvait plus se contrôler. Ses griffes jaillissaient, s’enfonçant dans la peau de Suki, sans toutefois la marteler ou la labourer de trop, et ses canines étaient sorties de ses dents, alors qu’elle continuait à s’enfoncer aussi loin que possible en elles, se régalant de leurs hurlements, giflant Suki, sentant bien que cette dernière avait du mal.
« Préférerais-tu que tous mes esclaves te prennent, Su… Suki ? Haaa… Alors, HURLE ! Tu… Tu ne peux mentir, Suki, HAAAAAAAA !!! Je sens, je sens ton sang, HAAAAAN ! Il bouillonne de plaisir, alors, ALLEEEEEZZZ ! »
Elle encouragea Suki d’une nouvelle gifle. Elle sentait que cette dernière aimait ça, l’adorait. Elle sentait le sang des Celkhanes bouillir sous l’adrénaline et le plaisir, à tle point qu’elle devait se retenir pour ne pas sucer leur sang jusqu’à la dernière goutte, compensant avec son plaisir sexuel, avec sa libido déchaînée survoltée. Le lit craquait violemment, alors que Mélinda ne s’arrêtait pas, jouissant sans relâche, complètement déchaînée, hors d’elle. La sueur jaillissait de ses cheveux, filant dans tous les sens, le plaisir atteignant des firmaments qu’elle ne croyait pas pouvoir atteindre. Son sperme inondait leurs intimités, glissant sur leurs jambes, et elle en pleurait, oui, elle en pleurait de joie et de plaisir, mais aussi de douleur et de souffrance. Diable, que c’était terrible, mais comme elle se sentait bien ! Oh oui, Mélinda était aux anges, et leurs cris se faisaient entendre dans tout l’appartement, à tel point qu’on aurait pu croire que quelqu’un était en train de cruellement la torturer, tant elle hurlait. C’était toutefois plus fort qu’elle ; la pression était bien trop forte au niveau de son entre-jambes. Elle appuya à nouveau solidement sur les fesses de Suki, sentant Kairi hésiter à glisser ses doigts dans son anus. Mélinda gémit à nouveau.
« Si tu ne le fais pas, Kairi, je m’en chargerai ! Je veux entendre Suki hurlEEEEEEEEEEr ! En… Ensuite, elle et moi, nous… Haaaaaaaaaaaa ! »
Mélinda ne put achever ce qu’elle avait à dire, tandis que Kairi finissait par obéir, Elle glissa son doigt dans le derrière de Suki, et un sourire ravi éclaira les lèvres de Mélinda. Cette dernière était tellement excitée qu’elle n’arrivait même plus vraiment à ravaler sa salive, crachant sur le dos de Suki, lui offrant de la sueur et de la salive. Elle continuait à jouir, jousisant presque en continu. Quand ce n’était pas ses deux sexes, c’était l’un des deux qui éjaculait, et elle pouvait sentir son sperme sur les fesses de Suki, remontant de plus en plus entre ses doigts. Suki fut finalement prise par les fesses, et le contact devrait probablement faire plaisir à cette brave Lieutenante, qui se laissait progressivement aller, mais assez timidement.
« Maitresse! J'en-j'en peu plus... je vais bi-bientôt jouiiiiiiirrr!!!
- Alors, viens ! »
Mélinda, de son côté, ne tarda pas à avoir une nouvelle érection. Difficile de dire combien de temps se mit à passer. Progressivement, l’excitation de Mélinda finit par redescendre. Ses deux sexes baignaient dans un petit océan de sperme, une mare blanchâtre, et il lui était impossible de dire qui avait joui, et, surtout, si Suki avait eu un orgasme. Néanmoins, Mélinda comptait bien s’assurer que ce soit le cas. Elle se retira de l’intimité des deux Celkhanes, soupirant longuement, probablement comme un coureur olympique. L’un de ses sexes se rétracta, et Mélinda sentait tout son corps être rouge. Ses longs cheveux étaient collés contre son corps, et elle ferma les yeux, essayant de reprendre son souffle, peinant à tenir debout. Son regard finit lentement, au bout de plusieurs secondes par se porter sur Suki.
« Il est temps… Temps que nous dis… Discutions, Su-Suki… » haletait Mélinda.
La jeune vampire manqua alors tomber en avant, et s’appuya sur le lit, avant de pousser Suki, de manière à pouvoir s’allonger sur elle. Elle s’écrasa sur elle, et, sans encore la pénétrer, parla, massant l’un des seins de la Celkhane :
« Il y a deux problèmes dans notre relation, Su-Suki. Le premier, c’est que tu te considères comme supérieure à moi, parce que je suis une esclavagiste. Alors… Alors, je vais te dire quelque chose, Suki, c’est que, toi et moi, nous fonctionnons fondamentalement sur le même principe. Qu’est-ce que l’esclavage, ma belle Suki, si ce n’est la supériorité d’un individu envers un autre ? L’esclavage est une forme d’inégalité sociale poussée à l’extrême, j’en conviens, mais, fondamentalement, ce n’est rien de plus qu’une forme de discrimination. Or, comment appelles-tu la politique de Caelestis vis-à-vis des hommes ? La politique de Tekhos vis-à-vis des mâles ? C’est le même principe : du racisme, de la discrimination, la croyance naturelle en ce que les femmes sont supérieures aux hommes, tout comme l’est le maître envers l’esclave. Et ne m’interromps pas, ma belle, car je n’ai pas fini. »
Mélinda lui fit un autre sourire insolent, reprenant peu à peu ses esprits, son visage à proximité de celui de Suki, ses yeux plongés dans les siens. Avec un doigt, elle caressait les lèvres de la Lieutenante.
« Ce que Tekhos fait, ce n’est ni plus ni moins qu’une forme de discrimination, et ne viens pas dire le contraire, mon ange. La simple idée de coucher avec des hommes te révulse, comme s’il s‘agissait d’animaux. Et les battre t’excite terriblement. Tu te sens supérieure eux, et c’est bien pour ça que, au fond de toi, tu ne peux être insensible à la sensation de domination, car tout ton univers fonctionne ainsi. Médite bien mes paroles, Suki, médite-les, et tu comprendras peut-être que celle qui suscite ta propre haine n’est autre que toi-même… Ceci étant dit, je vais maintenant passer aux choses sérieuses avec toi. Je vais te baiser, tu vas jouir, et, à partir de maintenant, si tu ne veux pas être au cœur d’une tournante par mes esclaves, tu m’appelleras ‘‘Maîtresse’’. Et, pendant que je vais te baiser, tu vas réfléchir à une chose simple, car, quand je t’aurais fait jouir, j’irais explorer les profondeurs du cul d’une de vous de deux. Je te laisse décider laquelle aura cet honneur. »
Mélinda avait parlé, et elle avait plutôt bien parlé. Ce monologue lui avait permis de suffisamment reprendre ses forces pour faire l’amour à Suki, l’embrassant, l’empêchant de répondre, avant d’utiliser l’une de ses mains comme appui pour pénétrer Suki, s’occupant exclusivement d’elle. Kairi, qui les observait au début, ne tarda pas à les rejoindre, s’occupant du postérieur de Mélinda, qui ne demandait de toute façon que ça.