Est-ce que vous vous rappelez de nous ? De notre nom, "Samouraï", ce nom qui effrayait tant de personnes, ce nom qui était synonyme de mort dans de nombreuses occasions. Vous souvenez vous de nos katanas, de nos ombres que vous voyez à peine avant de rejoindre les brumes... Mais... Est-ce que vous nous connaissez vraiment ? Ça, je ne pense pas... Laissez-moi vous raconter mon histoire... L'histoire de Samouraï différents des autres.
Je me présente, de base, je me nomme Kazuhiko, oui, ce nom représente le pacifisme... Drôle de coïncidence n'est-ce pas ? Mais, connaissez-moi sous le nom de Buichi, ce qui représente la puissance... Vous voulez en savoir plus sur moi ? Alors, je vous emmène quelques années en arrière... Mais... Sachez avant de continuer que les plus faibles d'entre-vous pourraient prendre peur... Je vous aurai prévenu...
C'était il y a maintenant vingt-six ans. Je venais à peine de naître. Vous savez, la naissance d'un premier fils pour les parents, un instant de pur bonheur, les larmes coulent, on se rend compte que notre vie ne sera plus la même. Vous me ramenez à la maison, m'installez dans le berceau... Je venais de naître, mais je me souviens de ce que j'ai entendu, une ombre, des cris... La tête d'une femme qui était sans doute ma mère qui roulait sur le sol, le visage pétrifié par la peur... Le rouge, rouge sang... Et un homme, armé d'un katana. Comment voulez-vous vous débattre face à cet homme que vous regardez alors que vous venez à peine de découvrir le monde... Celui-ci n'était pas une menace pour la petite personne que j'étais, mais je pleurais, réclamant les seins de ma mère au sol, j'avais faim...
Cette homme, comme vous l'avez sans doute deviné, est un Samouraï. Je ne sais pas ce qu'il a trouvé en moi, pourquoi il m'a choisi, mais en tout cas, il m'emmena dans un endroit où, malgré moi, j'allais passer mon enfance, mon adolescence et le reste de ma vie...
Tout d'abord, il y avait les esclaves, des femmes qui s'occupaient des plus jeunes d'entre-nous, jouant le rôle de mère et qui était enceinte sans arrêt pour mettre au monde soit, des esclaves, soit, des Samouraï. Il n'y a pas de Samouraï femme, enfin, dans ma famille. Ici, les femmes sont faibles, inférieures. La force n'a été créée que pour les hommes, les femmes sont là juste pour le sexe, le sexe et encore le sexe... Pour moi en tout cas. Ne voulant pas me marier ou simplement me caser, je n'en cherche pas pour les taches ménagères et autres débilités de femmes.
Dès l'âge de quatre ans, on m'apprenait à me battre, augmentant ma force, mon agilité, ma vitesse, le maniement des armes de toutes sortes. Enfin, de toutes sortes... Bâton, sabre, ... Tout ce qui restait dans les traditions japonaises et non les créations d'humains à l'autre bout de l'océan... Les armes à feu sont inutiles dans mon domaine... Vous vous pensez plus rapide avec votre joujou... Laissez-moi rire...
Imaginez-vous, j'ai à mon actif vingt-deux ans d'entraînement intensif, j'accompli des missions depuis l'âge de treize ans et j'ai baiser ma première femme dès que l'on a découvert que je pouvais créer un enfant. Des enfants... Je dois en avoir une dizaine, si pas plus, mais aucun ne saura que je suis son père... Même si c'est un fils. De toute façon, ils sont pris aux mains de leurs mères dès leur naissance, comme pour moi, sauf que dans ce cas là, c'est directement sur place.
Vous allez me dire que nous sommes dégueulasses de traiter les femmes de la sorte... Foutaise... Elle reste bien sagement à s'occuper des gosses, à en faire, pendant que nous, les hommes, on travail dur, on devient plus fort, nous devenons des Samouraï. Jamais je me suis demandé ce que je faisais là, ce que sont devenu mes parents, je le savais, mais je m'en foutais. Ma vie était celle que je vivais, j'étais né pour ça, j'étais né pour combattre, pour tuer...
D'ailleurs, en parlant de tuer... J'ai envie de vous parler de ma toute première mission en tant que Samouraï... J'avais donc treize ans... Le Genpuku... Je venais d'être adulte, de me faire nommé Buichi... J'avais enfin le droit d'avoir mon propre katana. Mon Maître m'avait demandé d'éliminer une personne, un certain ministre japonais... En quoi... Je ne sais plus... Je me rappel juste de son nom... Hogara Makoto... Je me souviens... De cette salle, de ces journalistes qui lui posaient des questions... Je n'étais focalisé que sur cet homme, il fallait que je le tue... Si je ne le tuais pas, j'allais mourir, il n'y a pas de place pour les faibles, il n'y a pas d'échec, l'échec c'est la mort. Tout se passait bien... Une conférence des plus banale mais... La lumière s’éteignait... Vous avez juste entendu le bruit de mon katana siffler dans le vent avant d'entendre quelque chose tomber au sol... Vous étiez dans le noir, vous pensiez simplement à une coupure de courant... Pourtant... La lumière revenait, vous laissant voir cette scène, de ce ministre, sans tête, qui se vidait encore de son sang. Une chose est sûre, il aurait sans doute plus de mal à vous répondre désormais... Cherchez, cherchez, je suis déjà loin, la tête de votre ministre entre mes mains, ma preuve...
Depuis ce jour, je ne pourrais compter le nombre de missions que l'on m'a données, je ne pourrais pas non plus compter le nombres d'hommes et de femmes que j'ai tué... Toute cette vermine inutile de notre planète morte sous mon katana... Et tout cela continue, jusqu'à ma mort et peut-être après, qui sait ?
Enfin... Vous connaissez maintenant un bout de ma vie... Je vais vous donner la chance de savoir à quoi je ressemble... Oui, j'ai bien dit la chance... Je peux dire que la majorité des personnes qui me croisent perdent la tête.
Je dois faire dans les un mètre quatre-vingt... Je ne pourrai dire exactement... Bien bâti, tout en muscle, mon corps montre de nombreuses cicatrices. Oui, les entraînements, ce n'est pas de la merde, des coupures, j'en ai chopées. J'ai un tatouage, de couleur sang, partant de mon épaule, descendant sur mon bras, dépassant un peu aussi sur mon torse... Ce tatouage, nous le portons tous, cela signifiait que nous étions de la famille... Mes cheveux sont noirs et plutôt longs. Malgré ce que vous pouvez peut-être penser, je prends soin de moi, je suis plutôt propre et soigné... On ne croise pas que des esclaves lors de nos voyages et il fallait bien plaire aux femmes pour passer le temps... Je ne vous ai pas parlé de mon visage... D'après ce que l'on m'a dit, plutôt belle homme, sans barbe ni aucune autre pilosité. Vous ne trouverez aucun poil sur mon corps. Je ne dirai pas que je les fait toutes tomber... Oh, non, je ne tente même pas avec tout ces laiderons qui parcourent notre monde... Sinon, pour les autres que je jugerai de potable... Je pense pouvoir me débrouiller en séduction...
Vous l'aurez compris, ma vie se résume assez facilement : Sexe, entraînement, missions, tuer. Bien sûr, il y a d'autres choses, mais voici le principal. Je suis une personne de sang froid, je pourrai tuer n'importe qui si on me l'ordonnerait, que ça soit des enfants, des femmes enceintes ou même des vieillards... Il m'arrive parfois de jouer avec mes victimes avant de les découper... Se fut le cas plusieurs fois avec de jolies dames... Il serait si dommage de mettre fin à de telle beauté sans en profiter auparavant... Jugez-moi comme vous le voudrez... Votre avis ne compte pas et puis... Surveillez vos arrières... Peut-être est-ce votre nom que mon Maître prononcera...
Nom : Buichi.
Âge : 26 ans
Race : Humain
Orientation sexuelle : Hétéro
Situation de départ : Expérimenté
Autres : Buichi n'a pas de pouvoir mais reste une machine à tuer... Sa discrétion, sa vitesse, sa force et autres ne sont plus à prouver.
Je sais que je ne dois pas vraiment être dans la tradition des Samouraï, je l'ai tournée à ma sauce. Le fait que je ne donne pas beaucoup d'indications sur cette "famille" est voulu, sinon il n'y aurai plus de surprises pour les futurs rps.
Comment avez vous connu le forum : Doublette
Merci Alice, découverte de l'avatar grâce à la tite galerie de m'sieur
Artgerm.
