Cette drogue sous-marine était horrible, et ce qui suivit n’aida pas vraiment Rouge à se calmer. Lyli était plus forte qu’elle, et, dans cet état d’excitation, cette supériorité physique ne pouvait que se confirmer. La Terranide, tout simplement, ne pouvait rien faire contre elle. Elle était sa chose, et, pire, était même devenue sa chose consentante. Le baiser de Lyli fut comme une libération, qui fit mouiller Rouge, l’intérieur de sa combinaison se remplissant de cyprine, mais le reste... Le reste fut un long supplice, une interminable torture. Lyli la plaqua contre le mur, et lui mit un bandeau autour des yeux. Elle se débattit, mais sans succès, se retrouvant fermement ligotée. Rouge gémissait de manière inaudible, se tortillant dans l’eau, avant de sentir Lyli la forcer à ingurgiter de force une seconde algue. Rouge essaya de la recracher, mais Lyli l’en empêchait, car elle l’avait bien enfoncé dans sa bouche. Elle dut la manger, gémissant silencieusement.
*Je... Je n’y arrive plus... Contrôle-toi !*
Elle se tortillait, remuant, mais les liens étaient trop solides, et elle ne pouvait pas réfléchir, pas se contrôler, pas se calmer... Les caresses de Lyli étaient horribles, ses attouchements insoutenables. Rouge tremblait, incapable de réfléchir, ne pensant qu’à une chose : le sexe ! Elle voulait baiser, elle avait une envie forte, une telle envie de sexe... Elle gémissait, tremblant, pleurant presque, ses larmes de frustration disparaissant dans l’eau. Chaque seconde était insoutenable. Son intimité était en feu, et elle en était à essayer de frotter son sexe contre sa combinaison pour obtenir un peu de plaisir, cette vicieuse sirène se refusant à la satisfaire. Maudite soit-elle ! Rouge la haïssait ! Elle avait envie de la tuer, de la décapiter, de l’éviscérer, de lui arracher ses propres yeux pour les lui faire bouffer ! Oh, elle se sentait tellement pleine de rage contre cette femme, cette tortionnaire qui la torturait sans le moindre remords. Quelle cruauté !
Rouge se contorsionnait pendant une durée qui lui sembla interminable. Les douces mains de Lyli caressaient tout son corps, sauf la partie qui ne demandait le plus. Même la sentir caresser ses bras suffisait à l’exciter. Rouge gémissait, et son appareil respiratoire avait de plus en plus de mal à fonctionner, la faisant parfois tousser quand elle ingurgitait de l’eau. Bien inutilement, la Terranide essayait de réguler autant que possible son rythme cardiaque, mais sans réel succès. Elle était bien trop en manque pour y arriver. Elle gémissait faiblement, avançant sa langue à chaque fois que Lyli entreprenait de lui faire ses fantômes de baiser. Elle la narguait, se moquait d’elle, avec un sadisme qui lui donnait envie de la tuer. Cependant, Rouge savait très bien que, si elle était libérée, elle se jetterait au corps de cette femme, ne serait-ce que pour soulager cette douleur qui brûlait entre ses cuisses. Ça la démangeait, à un point qu’elle n’avait encore jamais atteint. La Terranide sentit la main de Lyli caresser ses cheveux, et cette dernière lui glissa alors une nouvelle algue. En sentant ses doigts s’enfoncer dans sa bouche, elle faillit avoir un orgasme, et avala l’algue, se mettant à gémir, pleurant à chaudes larmes, tandis que la sirène continuait à jouer avec elle.
Elle sentit le gode de cette dernière taper entre ses cuisses, la faisant trembler. La sirène continuait à jouer avec elle, et les minutes s’écoulaient bien trop lentement. C’était un supplice sans fin, et Rouge avait l’impression d’être là depuis heures. Finalement, un sursaut de bonté sembla traverser Lyli, car Rougez se retrouva libre. Elle en fut tellement surprise qu’elle cligna des yeux, et ne s’intéressa même pas à Lyli. Elle était dans un tel état qu’elle n’arrivait pas à réfléchir, et ne pensait qu’à une chose : se soulager. D’un coup d’ailes, elle rejoignit une armoire, là où Lily avait trouvé un gode, et fouilla à l’intérieur, l’une de ses mains abaissant sa combinaison, révélant ses parties intimes. Les deux mains de Rouge fouillèrent ensuite parmi les objets, et elle en sortit rapidement une espèce de culotte noire.
*Vite, vite, vite !*
Rouge gémissait, sentant son vagin brûler. La culotte comprenait deux godes, orientés vers l’intérieur : un pour le vagin, un autre pour l’anus. Elle retira l’attache, permettant d’ouvrir la culotte en deux, et se la mit sur le corps. Elle était en latex, et Rouge pensa un inaudible cri quand les godes s’enfoncèrent en elle, et eut instantanément un orgasme. Enfin ! Elle soupira de plaisir, en pleurant de soulagement, battant des ailes, puis referma l’attache, et se dépêcha de refermer sa combinaison, agissant rapidement. La culotte était en elle, la soulageant, et, avec la combinaison, elle était convaincue que Lyli ne chercherait pas à la lui enlever.
Songeant à nouveau à la sirène, Rouge alla vers elle, et vint placer ses lèvres contre l’un de ses seins, avant de plaquer ses deux mains sur les fesses de la sirène. Elle les malaxa férocement, sentant de longs frissons la traverser. Son bassin remuait d’avant en arrière, sous la pression des godes, et un second orgasme vint rapidement la cueillir, alors qu’elle se mettait presque à mordiller le téton de Lyli, suçant son sein comme une espèce de possédée. Elle était tellement en manque que, quand elle levait la tête pour la regarder, tout en serrant son cul, sa langue se mettait à sortir de sa bouche, pendant le long de ses lèvres. Une nympho’ en manque de sexe... Voilà dans quel état la diabolique sirène avait plongé la pauvre petite Rouge !